Le monde de la batterie joue son avenir au « Mille Bornes ». Start-up et grands constructeurs automobiles, en passant par les géants chinois de la batterie, tout le monde veut être le premier à trouver la batterie qui offrira aux voitures électriques rapidité de recharge et autonomie de 1.000 kilomètres.

Il s’agit d’atteindre l’inégalée facilité d’utilisation d’une thermique. Tout en abaissant les coûts, pour arriver à une parité de prix à l’achat du véhicule. Dans cette compétition, tous courent après la batterie dite « solide ».

Le Graal de la batterie « solide »
L’adjectif « solide » caractérise l’électrolyte, l’un des éléments de la pile. Celui-ci laisse passer les électrons entre les deux pôles de la batterie. Jusqu’à présent, cet électrolyte est liquide. Dans les batteries des prochaines générations, il sera solide.
« Le principal atout réside dans sa densité énergétique : à masse équivalente, une batterie à lithium métal et à électrolyte solide permet d’aller beaucoup plus loin, de l’ordre de 1,5 à 2 fois », résume Xavier Veillard, directeur associé chez McKinsey.
« Nous observons depuis 2016 la recherche d’un nouveau paradigme pour tenter de sortir du plafonnement des performances en densité d’énergie du lithium-ion, en développant la technologie dite solide qui trouve son origine dans les travaux sur les conducteurs ioniques de la fin des années 1970, explique Sébastien Patoux, responsable de la division batteries au CEA.

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