Le chiffre a de quoi donner le vertige. Les transactions en cryptomonnaies visant à payer des rançons ont atteint 1,1 milliard de dollars en 2023, selon le cabinet d’analyse de la blockchain Chainalysis. Cela représente une hausse de 94% sur un an (567 millions de dollars en 2022, mais après 983 millions en 2021 et 905 millions en 2020). « 2023 marque un retour en force des rançongiciels, avec des paiements records et une augmentation substantielle de la portée et de la complexité des attaques : c’est un renversement significatif par rapport à la baisse observée en 2022 », a indiqué dans une note de blog Chainanalysis, selon qui ces attaques ont ciblé des administrations, hôpitaux ou écoles.

L’étude note que les autres types de crimes liés aux cryptos, comme les arnaques et le piratage, ont été moins nombreux l’an dernier. Il faut noter que n’ont été traqués que les virements à destination de portefeuilles numériques identifiés comme illicites – ce qui exclut, de fait, une part des activités illégales passées sous les radars. Chainalysis reconnaît que « le suivi de chaque incident est rendu difficile par la constante expansion du paysage des rançongiciels ». Le cabinet pointe ainsi une escalade majeure dans la fréquence, la portée et le volume des attaques menées par une grande variété d’acteurs, allant de réseaux organisés à de petits groupes ou des individus agissant pour leur propre compte.

Lire l’article complet sur : investir.lesechos.fr