Ces données permettent de comprendre l’usage d’un territoire. Nous avons par exemple réalisé un cas d’étude sur la Dune du Pilat. Cela nous a permis d’observer la densité humaine sur le parking, l’entrée principale, près du camping ou sur la crête de la Dune. Il est ainsi possible de savoir que la plupart des visiteurs entre sur la Dune par le Nord et les campings. On peut connaître leur provenance, le type de véhicule utilisé et établir un portrait socio-démographique.

Quelles sont les actions qu’il est ensuite possible d’activer ?
Après avoir fait ce premier diagnostic, il est possible de lancer des actions marketing et de préparer la saison suivante. Pour les lieux très fréquentés, il est possible de calculer le nombre de personnes présentes en temps réel grâce à des compteurs et de les croiser avec d’autres données historiques. Cela permet de déterminer la capacité maximum et de limiter l’accès à certains lieux si besoin pour réduire l’impact sur la faune et la flore.

Avez-vous un exemple de collaboration avec un territoire ?
Nous avons travaillé avec le parc national de Porquerolles autour de la plaisance. Cela a permis de savoir comment les personnes se déplacent, quels usages elles font du territoire et de l’espace maritime ainsi que leur provenance. Le parc a ainsi adapté sa communication sur le port concernant les interdictions et les restrictions dans les zones de mouillage.

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