Que celui qui n’a jamais pesté contre un train bondé ou en retard de la SNCF jette le premier sandwich triangle. Mais tout ça, c’est fini ! Depuis 2019 le transport ferroviaire français s’ouvre à la concurrence, et de nouveaux opérateurs se positionnent sur les rails français. Avec des liaisons entre Paris et Milan opérées par Trenitalia, ou encore vers Madrid ou Barcelone au départ de Marseille et Lyon, grâce à la compagnie espagnole Renfe.
Une offre qui augmente, une demande toujours plus forte pour le train… pour l’usager, c’est forcément la promesse de prix qui baissent ? Rien n’est moins sûr, car concernant le rail, c’est plus compliqué que ça
Il y a d’abord les barrières énormes à l’entrée sur le marché : péages ferroviaires, prix des rames, absence de marché de l’occasion… Les nouveaux arrivants sont prévenus, ils ont intérêt à avoir les reins solides et à être patients.
Et après ? Après, il y a la fixation des prix des billets. Et là, c’est le grand flou. Impossible de connaître le prix moyen d’un billet sur un trajet donné : la SNCF (comme les nouveaux arrivants) pratique le « yield management », une technique de tarification dynamique qui fait varier le prix en fonction du remplissage du train. Enfin, la concurrence pourrait, de manière contre-intuitive, avoir comme conséquence le fait de sous-investir sur les lignes qui seraient jugées moins intéressantes car moins rentables.
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