Volvo tourne la page du diesel. Le constructeur suédois, qui appartient au chinois Geely, a annoncé mercredi avoir produit son dernier modèle dans cette motorisation, devenue honnie depuis 2015 et le scandale du « dieselgate » . « Nous sommes sûrs de proposer de très bonnes offres à nos clients, même sans cette motorisation », a commenté Erik Severinson, chargé de la stratégie chez Volvo.

Le dernier modèle diesel, le SUV familial XC90, est sorti mardi soir des chaînes de l’usine de Torslanda, en Suède. Cette voiture ira rejoindre les modèles iconiques de la marque dans le musée dédié de Gothenburg qui ouvrira le mois prochain.

Cet abandon survient dans un contexte de perte de vitesse accélérée du diesel en Europe. Alors qu’il pesait encore plus de 44 % des ventes en 2017, il ne représentait en 2023 plus que 13,6 % des immatriculations, se laissant ainsi dépasser par les électriques (14,6 %). En février dernier, il représentait 12,9 % des ventes, soit cette fois-ci juste un peu plus que les voitures à batterie.

Priorité à l’électrification
Quant à l’électrification, Volvo en a fait sa marque de fabrique. Lors de la présentation de ses résultats annuels, le constructeur a d’ailleurs assuré que l’écart entre ses marges dans le thermique et l’électrique était en train de se combler.

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