Ville révolutionnaire, station de ski, grands parcs… Neom, la mégalopole rêvée par le prince saoudien Mohammed ben Salmane doit en théorie sortir de terre en 2030.
Annoncé en 2017, le projet de mégalopole en plein milieu du désert par le régime doit permettre à l’Arabie saoudite de concrétiser sa stratégie de sortie d’une économie du « tout pétrole ». Le chantier, pour le moins ambitieux, a bien débuté depuis 2022 et des images de celui-ci sont régulièrement publiées. Mais derrière cette façade se cache un projet en grande difficulté et qui suscite polémique.
De nombreuses controverses
Contrairement à ce qu’affirmaient les autorités saoudiennes lors de l’annonce du projet, les terres choisies pour la construction de Neom sont occupées, notamment par la tribu des Howeitat, opposée au projet. Selon la BBC, les autorités auraient même reçu l’autorisation de tuer les habitants s’opposant à l’évacuation des terrains.
Le régime saoudien peinerait également à couvrir le coût du projet, estimé entre 500 et 1.500 milliards de dollars. Aussi, « The Line », la ville linéaire de la mégalopole, qui devait mesurer 170 kilomètres en 2030 devrait finalement avoir une longueur d’environ… 2,4 kilomètres seulement à cette échéance.
Enfin, le projet est lourd de conséquences sur la biodiversité et des milliers d’oiseaux migrateurs seraient menacés par la structure, pointe le « Wall Street Journal ».
Pourtant central dans la stratégie économique saoudienne, le projet Neom devrait donc accuser un sérieux retard sur les objectifs initiaux.
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