Dans une étude de la très sérieuse revue scientifique Nature Computational Science, des chercheurs estiment que l’intelligence artificielle générative polluera autant que 20 milliards de smartphones ou 10 milliards d’iPhone d’ici 2030. Pour arriver à cette projection, les scientifiques ont quantifié les flux de matériaux nécessaires pour la construction des systèmes et la puissance de calcul d’une IA. Ils ont ensuite croisé ces données avec les différents moyens de gérer les e-déchets.

Une quantité de e-déchets multipliée par 1 000 si rien n’est mis en place
« Nos résultats indiquent que ce flux de déchets électroniques pourrait augmenter, atteignant potentiellement une accumulation totale de 1,2 à 5 millions de tonnes au cours de la période 2020-2030, dans différents scénarios de développement de l’IA », est-il indiqué. En 2023, l’étude rappelle que l’IA aurait généré 2 600 tonnes de e-déchets, soit près de 1 000 moins que les projections pour 2030. Et ce chiffre pourrait encore augmenter « dans le contexte des restrictions géopolitiques sur les importations ». L’étude démontre également que la mise en œuvre d’une stratégie d’économie circulaire tout au long de la chaîne de valeur, pourrait réduire la production de déchets électriques de 16 à 86%. « Cela souligne l’importance d’une gestion proactive des déchets électroniques face à l’avancement des technologies de l’IA », concluent les scientifiques.

Lire l’article complet sur : www.tom.travel