Ce mardi, c’est le député La République en Marche Sylvain Maillard qui balançait dans un tweet craindre que « la présence, pour une grande part subventionnée, de (trop?) nombreuses start-up au #CES2018 fasse oublier que le but d’une entreprise reste vendre plus chère ce qu’on produit…Pas d’obtenir des prix de beauté ! »

En décembre déjà, Olivier Ezratty, qui en est à son treizième CES d’affilée, faisait part de reproches similaires. Observateur infatigable du secteur de la tech français, le consultant et blogueur publiait sur Facebook un post dans lequel il dénonçait « une palanquée de pseudo-startups exposantes au CES qui n’ont rien à y faire » et « des accompagnateurs qui font miroiter des alouettes en paillettes ».

Depuis Las Vegas, l’expert français du CES, qui rédige chaque année un rapport sur l’évènement, tempère son propos : « Dans la présence française, tu as des boîtes très intéressantes, dont celle qui viennent depuis longtemps, comme Netatmo. La French Tech est très présente, mais difficile à qualifier. Pourtant, c’est devenu un passage obligé pour une boîte qui fait un produit grand public à l’échelle mondiale ».

Accusée French Tech, levez-vous !

Au centre des critiques, le label French Tech. Mise en place en 2014 par Fleur Pellerin, alors ministre déléguée à l’économie numérique, la mission French Tech, qui dépend de Bercy, a vocation à « renforcer la lisibilité et la cohérence des actions publiques en faveur des startups ». Toute entreprise française oeuvrant dans le secteur technologique peut s’en réclamer, et des régions ont été labellisées depuis quatre ans, pour fédérer l’écosystème à leur niveau.

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