L’écosystème est devenu dense si bien qu’il est difficile de comprendre tout ce qui se crée, ce qui marche et échoue. L’enjeu réside en choisir « sa championne », la nourrir pour la faire grandir tout en l’autonomisant : en lui présentant des contacts clé et la jeter, non pas dans le bain mais dans l’océan, pour qu’elle apprenne par elle-même à nager. C’est le désir des start-up aujourd’hui.
 
De par sa croissance aigue, StartupLand sert à boire et à manger, devient une attraction, une sorte de caution « Innovation » d’institutions et de grands groupes, que l’on amène tel un clown pour qu’elle « pitch ». Mais aujourd’hui, on pitch à tort et à travers devant des publics épuisés des « On est parti du constat que… » finissant par « Du coup, nous ce qu’on propose c’est… ». Une demande médiocre ne peut que produire une offre médiocre.
 
Ne faisons pas des CEO et autres Product Owners en herbe l’exotisme de l’époque. Le pitch est génial quand il est inspirationel et éducatif mais retenons que cela reste du « temps homme » que beaucoup facturent sans vergogne pour bien moins de pertinence et que la start-up s’étouffe à mesure que le temps lui manque. Comme nous le disions plus haut, tout va trop vite dans le monde enchanté de StartupLand et tout le monde hélas ne survit pas. Or, les start-up sont les garantes du monde de demain.
 
Il paraît que le Star System a pourri les artistes. Tâchons d’éviter le star(tup) system. Elles sont beaucoup trop précieuses. N’en faisons pas des bêtes de foires -ce qui aura pour effet de les vulgariser et d’en galvauder l’idée toute entière- et autant qu’elles s’astreignent sans cesse et toujours à l’innovation, essayons d’apporter à cela les échos nécessaires.

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