Les milliards pleuvent sur la tech mondiale. Les fonds ont investi un record de 155 milliards de dollars l’an dernier dans les nouveaux « Uber » de l’économie, le triple de 2010, selon KPMG. Le centre de gravité du « VC » (venture capital en anglais) reste aux Etats-Unis. Les start-up américaines ont capté plus de 87 milliards de dollars (+15 %), le double des asiatiques (48 milliards de dollars, +9 %) et quatre fois plus que l’écosystème européen (19 milliards de dollars).
Cet afflux de capitaux va de pair avec un élitisme accru de la part des investisseurs, surtout en Asie et en Europe. Dans ces deux régions, le nombre de bénéficiaires a baissé respectivement de -36 % et de – 26 %. Et c’est en Asie encore que les mises par start-up sont les plus importantes – de l’ordre de 32 millions de dollars en moyenne par tour, le triple de l’Amérique et six fois plus qu’en Europe.
Appui politique
La montée en puissance de la Chine augure d’un nouvel équilibre mondial. La baie de San Francisco (33 milliards de dollars investis) est encore le « hot spot » des start-up pour lever des fonds. Mais ce vivier historique des VC fait face, de l’autre côté du Pacifique, à une ville à la puissance de feu fulgurante, soutenue par une volonté politique sans équivalent : Pékin.
176 start-up installées dans la capitale chinoise ont bénéficié de 29 milliards de dollars au cours des douze derniers mois. A San Francisco, elles étaient dix fois plus nombreuses (1.872) à se partager quasiment le même montant de capital… Jamais Pekin n’a été aussi proche de devenir la destination la plus disputée des capital-risqueurs dans le monde.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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