« La fiction, par sa faculté à aiguiller nos imaginaires, a la responsabilité de produire de l’utopie et un avenir souhaitable, à rebours de la tentation dystopique », écrivait le 12 février dernier sur ce même site Antoine Brachet, directeur Intelligence Collective de la société bluenove. Trois jours plus tard, le coup d’envoi officiel du projet « Bright Mirror » était donné. Clin d’œil délibéré aux dérives anticipées par la brillante série britannique Black Mirror, ce projet, pensé par bluenove et The Future Society – et dont Usbek & Rica est partenaire – a pris dans un premier temps la forme d’ateliers d’écriture collectifs, qui ont débouché sur la rédaction de 60 micronouvelles de fiction. La seule contrainte imposée aux auteurs volontaires était de respecter un calibrage très serré (3000 signes), de démarrer son texte par la phrase « 15 janvier 2050 : je suis assis paisiblement chez moi en train de lire… » et, évidemment, d’imaginer un futur lumineux.

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