A son arrivée, de nombreux sujets étaient sur la table : le bio, la relation client, mais aussi la recherche d’un modèle viable pour servir Paris à prix Leclerc. « Il faut savoir que Leclerc ne pratique qu’un seul niveau de prix, pour un seul format de magasin : les hypermarchés. Il n’existe pas, par exemple, d’épiceries de quartier dans notre offre. Ce modèle est difficilement transposable dans de grandes villes telles que Paris, où les prix sont 30 % plus cher en moyenne que les prix de nos enseignes » détaille Directrice stratégie digitale et innovation chez E.Leclerc.

Pour lancer le projet, il fallait aller à l’encontre du fonctionnement « local » du Mouvement Leclerc et convaincre le comité stratégique qu’il s’agissait d’une problématique d’enseigne- et non seulement un sujet d’adhérents parisiens. « Pour nous, il s’agit d’un laboratoire pour l’enseigne, la densité et le pouvoir d’achat de Paris permettant de tester de nombreux services. En outre, servir les Parisiens au revenu très modeste pouvait rentrer dans notre mission de la marque.

Le service se focalise sur l’alimentaire, et pose le défi des prix Leclerc, sans ruiner les adhérents, qui contribuent à financer le service parisien.

Le service de livraison à domicile « Leclerc chez moi » a été bâti en 18 mois seulement. Avec de nombreux questionnements : « Pour construire l’offre, nous avons analysé l’ensemble des possibles. Fallait-il se diriger vers une livraison à domicile classique ? Un ou plusieurs entrepôts ? Mécanisés ou non ? Faut-il des hub ou points relais ? De quelle taille ? Quelle(s) localisation(s) ? Quel assortiment ? ».

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