«La couchette de notre 360c offre un confort premium placé sous le signe de la sérénité du soir jusqu’au matin, pour se réveiller frais et dispos. Elle pourrait nous permettre de concurrencer les plus grands constructeurs d’avion», n’hésite pas à dire Marten Levenstam, le vice-président de l’entreprise en charge de la stratégie «Corporate» de Volvo. Le prototype suédois ressemble à un lit sur roues. Il titille notre imaginaire et notre mémoire. Qui n’a jamais rêvé de parcourir la route, dans un bon couchage, en prenant le temps de découvrir ce qui l’entoure, ou de contempler les étoiles en toute sécurité à travers un toit vitré? Dormir allonger dans un véhicule évoque aussi pour chacun d’entre nous ces nuits d’enfance commencées sur la banquette arrière de la berline familiale, lors de retours tardifs de week-end à la campagne.
Reste à savoir quand nous pourrons nous installer à bord de cette merveille. Car pour que la voiture autonome devienne une réalité, il faudra attendre que les réseaux haut débit (5G) se mettent en place et soient fiabilisés, et que la gestion des énormes flux de données nécessaires à son fonctionnement soit également fiables. Sans parler de l’appréhension qu’il faudra vaincre quand il s’agit de confier sa vie à un engin entièrement automatisé. Voilà qui ne semble pas effrayer Volvo, dont le vice-président Marten Levenstam n’hésite pas à adopter un ton prophétique: «Quand les frères Wright, pionniers américains de l’aviation, se sont envolés en 1903, ils n‘avaient aucune idée de ce à quoi l’aviation moderne allait ressembler», dit-il. Justement, l’aviation n’a peut-être pas encore terminé son développement. La voiture autonome pourrait bien arriver par les airs plus vite que par la route.

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