Alors qu’une SIM classique est programmée en usine avec les informations données par l’opérateur, une eSIM est mise à jour à distance. Une fonctionnalité très pratique pour le consommateur. Il n’a pas à se soucier de recevoir une carte SIM par courrier. Et quand il veut changer d’opérateur, il lui suffit de quelques clics pour mettre à jour son eSIM.
Bien sûr, cette perspective n’enchante pas les opérateurs. Ils craignent également d’être court-circuités par les constructeurs et de perdre la relation avec le client final. « Rien n’empêche Apple de proposer demain des abonnements en boutique. Ou de gérer la facture téléphonique directement dans iTunes », explique un connaisseur du secteur.
Voitures, PC, montres…
Bilan, les opérateurs freinent des quatre fers. Alors que la technologie existe depuis 2010 et dispose de standards définis par la GSMA (le regroupement mondial des opérateurs télécoms) depuis plus de trois ans, rien n’a vraiment bougé.
La eSIM a conquis d’autres marchés, mais pas celui du smartphone. On en trouve dans les voitures connectées, mais aussi dans certaines tablettes, des PC et d’autres objets connectés. Apple l’a introduite dans l’iPad dès 2014. Samsung, dans sa montre Gear S3 en 2016, suivi par les Apple Watch de troisième et quatrième générations.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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