Un tel score de 15% démontre d’abord la croissance et la popularité de Netflix : avec 125 millions d’abonnés dans le monde, le service de vidéo à la demande génère une quantité gigantesque de visionnages pour arriver à une telle consommation de bande passante, qui dépasse celle de YouTube et (de loin) celle d’Amazon Prime. Au total, le streaming vidéo pèse pour 58 % de la bande passante, assure le rapport.
Netflix est gourmand, donc. Trop ? On en vient à se demander ceci : avec l’explosion du streaming vidéo, et l’explosion de la consommation de bande passante qui l’accompagne, la situation sera-t-elle tenable, notamment pour les quelques 430 câbles qui reposent aujourd’hui au fond des océans et sont les vecteurs physiques de ces flux en augmentation permanente ? Le trafic Internet mondial aura triplé en 2020 par rapport à 2015, estime le spécialiste américain des réseaux Cisco. Quid de la consommation d’énergie du numérique, qui augmente en moyenne de 9% chaque année, comme le conclut un rapport publié le 4 octobre par le think tank The Shift Project soulignant que « la transition numérique participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir » ?
Sourced through Scoop.it from: usbeketrica.com
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