Le robot est fragile. Une petite pièce défaillante et toute la “mécanique” se grippe, tombe en panne. En cause, la conception même de ces machines dépendant d’un contrôle centralisé (un ordinateur) et de composants interdépendants dont le fonctionnement dépend des autres composants. Par exemple, sur un humanoïde, un simple dysfonctionnement d’un moteur servant au mouvement d’une jambe entraînera la chute. Dans un article publié dans la revue Nature, des chercheurs américains des universités de Columbia à New York, Harvard à Cambridge et Cornell à Ithaca, ont choisi d’explorer une nouvelle voie, celle des “robots particules”.
Le concept est inspiré de la fameuse gelée grise imaginée en 1986 par le physicien Eric Drexler et largement exploitée par la science-fiction. Cette gelée grise ou “grey goo” en anglais, est un robot potentiellement dévastateur composé de milliards de nanomachines indépendantes. Dans le cas des recherches qui viennent d’être publiées dans Nature, il n’est pas question de nanomachines mais de mini-robots extrêmement simples, de forme circulaire, qui réagissent à la lumière en oscillant par des contractions et expansions successives. Chacune de ces machines est incapable de se déplacer seule. Mais si elles sont liées les unes aux autres par des aimants pour former une sorte de grappe, elles parviennent à se diriger vers la source de lumière.
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