BMW a annoncé vendredi le lancement d’un centre informatique avec le géant chinois des services Internet, Tencent. Une nouvelle collaboration qui devrait permettre à l’équipementier allemand de rattraper son retard sur le marché du véhicule autonome.

Face aux nouveaux acteurs Apple, Uber et Tesla, BMW tente de rattraper son retard dans le marché de la voiture autonome, en multipliant les partenariats.

Les alliances continuent de fleurir dans le domaine des voitures autonomes. Le constructeur automobile allemand BMW et le groupe chinois de services internet et mobiles Tencent ont annoncé ce vendredi le lancement conjoint d’un centre informatique en Chine. Objectif : développer des voitures autonomes dans le plus grand marché automobile mondial.

Ce centre sera opérationnel d’ici la fin de l’année et fournira aux voitures des systèmes de traitement de données qui aideront à la conduite semi-autonome, voire autonome. Si le lieu n’est pas encore défini, la ville de Tianjin, dans l’est de la Chine, part comme favorite selon Reuters.

S’adapter aux conditions de conduite chinoises
La création de cette unité « soutiendra le développement de la conduite autonome et l’innovation en Chine », explique dans un communiqué Jochen Goller, responsable des activités de BMW en Chine. « BMW pourra ainsi développer des solutions de conduite autonome mieux adaptées aux conditions de conduite spécifiques en Chine. »

Tencent donnera accès à son cloud et ses données et le nouveau centre fournira également au constructeur l’infrastructure nécessaire au développement des voitures autonomes. BMW prévoit de lancer en 2021 en Chine des voitures semi-autonomes ou classées L3.

Les partenariats se multiplient
En parallèle de ses expérimentations en Chine, BMW s’est récemment associé avec son concurrent historique, le groupe Daimler-Mercedes, sur ses terres allemandes. Au début du mois, les deux groupes ont signé  une coopération technologique dédiée à la mise au point de systèmes de conduite autonome sur autoroute. L’idée serait de circuler sur les « Autobahns » (autoroutes allemandes), d’ici cinq ans. Ce partenariat n’exclut toutefois pas la poursuite de coopération avec d’autres groupes.

De nouvelles activités qu’Oliver Zipse,  nouveau président du directoire de BMW , devra vite prendre en main s’il veut rattraper son retard dans la voiture du futur et redresser les comptes. Au premier trimestre, le constructeur allemand a enregistré sa première perte opérationnelle depuis dix ans et a engagé un plan d’économies de 12 milliards d’euros.

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