Le premier enseignement de cette enquête est que les 15-25 ans n’ont pas une vision idyllique du monde qui les entoure. Bien au contraire. Quand on leur demande leur sentiment face à la situation mondiale actuelle, les premiers mots qui leur viennent à esprit sont « peur » (33%), « colère » (21%) et « tristesse » (18%). L’insouciance de la jeunesse fond comme neige au soleil en cette période de réchauffement climatique. Certains sondés conservent une petite flamme en eux. 12% du panel affirment ainsi garder « espoir » et une personne interrogée sur dix affiche sa « combativité ». Les sujets qui préoccupent les plus ces citoyens sont l’écologie (42%), l’éducation (25%), les inégalités (21%) et la santé (7%). 55% des 15-25 affirment ainsi être « grave » concernés par les incendies en Amazonie. Ils questionnent les valeurs même de la société actuelle et rêvent d’une société fondée sur le partage, l’entraide et l’égalité. S’ils souhaitent devenir acteur du changement et participer à la transformation du monde qui les entoure, ces consommateurs restent toutefois pragmatiques.

Le partage, l’entraide et l’égalité
 
« Il y a encore cinq ou dix ans, ils auraient été capables de tout plaquer pour faire de l’humanitaire en Afrique ou s’installer en Ardèche, constate Marjolaine Grondin, la co-fondatrice de Jam. Ils préfèrent aujourd’hui manifester leur engagement en multipliant des petits gestes au quotidien. Ils sont ainsi prêts à boycotter une marque, à changer progressivement leur mode d’alimentation ou à cliquer et partager une pétition sur les réseaux sociaux. » Les ONG (17%) et les influenceurs (14%) sont les acteurs qui ont le plus de poids auprès de cette cible. Les politiciens (2%) mais aussi les marques (3%) ont un impact minimal pour ne pas dire quasi-inexistant sur eux. Les entreprises doivent se méfier de ce phénomène qui touche leurs valeurs dépassées, et vise ainsi directement leurs chiffre

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