Le fiasco WeWork devrait bientôt être décortiqué par tous les fonds d’investissement, tant il va remettre en question les fondamentaux de la délicate valorisation des grandes start-up. Début septembre, l’entreprise américaine spécialisée dans la location de bureaux partagés était encore valorisée 47 milliards de dollars et préparait l’un des plus grandes introductions en Bourse de l’année. Ce mardi, son principal investisseur, le japonais Softbank Group, devrait annoncer un plan de sauvetage de la société qui est à court de liquidités après l’annulation de sa cotation, et n’est plus valorisée que… 8 milliards de dollars.
Selon l’agence Dow Jones, Softbank Group, qui est emmené par Masayoshi Son, a proposé au conseil d’administration de WeWork, qui doit se réunir ce mardi, de prêter immédiatement 5 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) à l’entreprise et d’accélérer son plan d’achat de titres d’environ 1,5 milliard de dollars sous la forme de « warrants » qu’il avait initialement programmé pour 2020. Le groupe se proposerait également de racheter entre 1 et 3 milliards de dollars de titres WeWork détenus par une partie des salariés et de grands actionnaires – parmi lesquels son cofondateur Adam Neumann, dont la gouvernance chaotique a précipité la chute de la société .
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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