En Bourse, Tesla vaut désormais plus que General Motors et Ford réunis. A l’ouverture de Wall Street ce mercredi, le constructeur américain a dépassé pour la première fois les 100 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Un événement prévisible tant les bonnes nouvelles s’enchaînent en ce moment pour Tesla dont les livraisons annuelles, publiées début janvier, ont largement dépassé les attentes des investisseurs. Quelques semaines plus tôt, le constructeur avait aussi agréablement surpris en signant un troisième trimestre profitable, alors que les analystes tablaient sur une nouvelle perte.

En outre, l’avenir de Tesla s’annonce sous les meilleurs auspices. En octobre, la firme californienne a commencé à produire des véhicules dans sa gigantesque usine chinoise, ce qui pourrait lui assurer une place de choix sur le plus grand marché du monde. Tesla s’apprête également à accélérer en Europe, avec l’ouverture prochaine d’une usine à Berlin.

Coup de pouce du patron de Volkswagen
Enfin, Tesla s’est trouvé un allié inattendu en la personne d’Herbert Diess, le patron de Volkswagen. Lors d’une conférence, le dirigeant s’est publiquement inquiété du destin du géant allemand, craignant qu’il subisse le même sort que le finlandais Nokia dans les télécoms – avec Tesla dans le rôle d’Apple.

En Bourse, Tesla et Volkswagen, pourtant incomparables en termes de ventes, sont désormais au coude-à-coude. Le leader mondial a même provisoirement été dépassé par son concurrent mercredi.

Dernière bonne nouvelle pour Elon Musk, dont la rémunération est liée depuis 2018 aux performances de l’entreprise  : le franchissement de la barre des 100 milliards de dollars de capitalisation le rend théoriquement éligible à un bonus de… 346 millions de dollars . Mais il faudra pour cela rester au-dessus de cette barre pendant six mois.

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