Lost in translation
 
Pendant deux jours, les 24 et 25 octobre prochains, les fines bouches vont pouvoir jouer aux filles de l’air en dégustant un repas gourmand à bord d’un A380 de Singapore Airlines . Les passagers pour le moins particuliers de ce vol qui ne quittera pas le tarmac pourront choisir de savourer des plats internationaux ou des spécialités singapouriennes préparés par la cheffe Shermay Lee . Comme sur tous les vols long-courriers de la compagnie aérienne, les clients pourront sélectionner un fauteuil parmi les quatre classes proposées à bord du plus gros avion de ligne au monde dont Airbus a stoppé la production en raison du manque de commandes .

Un repas à 642 dollars? Faites une note de frais!
 

Un repas en première classe vous coûtera la bagatelle de 642 dollars. La business class est plus abordable (321 dollars). Les sièges en premium economy sont encore meilleur marché (96,30 dollars) et la classe éco est, elle, presque donnée (53,50 dollars). Du vin et du champagne seront aussi servis à bord. Dans leur siège, les « voyageurs » pourront regarder sur les écrans installés en face d’eux un des 1000 films, programmes et émissions proposés par la compagnie aérienne sur ses long-courriers. Repus, ils quitteront l’avion avec comme souvenir une liste de chansons sélectionnées par le transporteur et une petite pochette contenant les « amenities » généralement données aux habitués de la classe affaires.

 
Restaurant A380 @Changi pour singapore Airlines
 

L’opération baptisée « Restaurant A380 @Changi » a été préparée à la va-vite car Singapore Airlines souhaitait, au départ, proposer aux touristes déprimés par le confinement de tutoyer les nuages pendant trois heures sur un vol en provenance et à destination de Singapour. Ce « vol vers nulle part » a soulevé une telle vague de critiques de la part des associations de protection de l’environnement que la compagnie a décidé à la dernière minute de l’annuler . Certains de ses concurrents n’ont pas eu les mêmes scrupules.

Flight to nowhere pour Qantas

Qantas a vendu en dix minutes chrono les 130 places de son « Flight to nowhere ». Le vol QF787, qui durera sept heures le 10 octobre, va permettre aux passagers de découvrir à basse altitude des lieux emblématiques de l’île-continent comme l’opéra de Sydney, les plages de Byron Bay, la grande barrière de corail et Uluru.

Faux vols pour China Airlines
 

La compagnie taïwanaise China Airlines n’a pas attendu le top départ de ces initiatives pour proposer en juillet dernier, à la population en mal de voyage de « faux » vols. Contrôles des passeports, consignes de sécurité à bord, rien ne manquait dans cet avion qui n’a jamais décollé. En août, le transporteur a été plus loin en effectuant deux véritables périples aériens depuis et à destination de Taipei. Son rival à Taïwan, Eva Air, a lui, proposé un vol en forme de… cœur au sud de l’île…

Station balnéaire avec All Nippon Airways
 
La compagnie japonaise All Nippon Airways a franchi un pas supplémentaire en proposant sur un A380 qui assure normalement la liaison entre Tokyo et Honolulu, un vol panoramique de 90 minutes sur le thème de « station balnéaire hawaïenne ».

Dine &, Fly avec Royan Brunei
 
Les avions de la Royal Brunei Airlines, la compagnie nationale de ce petit Etat situé sur l’île de Bornéo, se sont, eux, transformés à plusieurs reprises en restaurant volant pour des expériences de 85 minutes baptisées « Dine &, Fly ». Vous noterez que certains repas ont des bilans carbone plus élevés que d’autres…

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