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Et si Google Flights se muait en Google Trains ? –

Nombreux sont les voyageurs à se tourner vers Google Flights pour rechercher un vol. Ils sont tout autant à être surpris par les dernières recommandations partagées par le moteur de recherche de vol de la firme de Mountain View. Celle-ci propose désormais une alternative de trajet en trains dans son outil autrefois consacré au transport aérien. Une évolution discrètement opérée par Google qui permet désormais de connaître les alternatives ferroviaires disponibles pour des trajets de moins de 8 heures. Ainsi, pour une requête concernant un Marseille – Madrid, où les liaisons directes assurées par Ryanair ou Iberia permettent de rallier la capitale ibérique en 1h50, Google n’hésite pas à suggérer une connexion ferroviaire de 7h50. Et si Google Flights se muait peu à peu en Google Trains, quels seraient les impacts sur l’industrie mais surtout sur le rapport au voyage ? Des temps de trajets plus longs La conscience environnementale pousserait-elle les voyageurs à repenser l’expérience du voyage ? Bien qu’aucune donnée ne permette encore de l’affirmer, une évolution des mentalités semble néanmoins s’opérer. Notamment auprès des jeunes générations, comme le remarque la SNCF. “Il y a une appétence des jeunes générations de voyageurs d’affaires qui préfèrent voyager plus longtemps en train où ils peuvent travailler à bord avec du wifi”, assurait Frédéric Laurent-Miel auprès de notre confrère Déplacements Pros en ouverture de l’IFTM 2024. Si la politique de l’entreprise a souvent privilégié l’aérien pour des trajets qui durent plus de 2h30 ou 3h, le transporteur remarque qu’une part des collaborateurs n’hésitent pas à privilégier le train pour un Paris – Barcelone par exemple, accessible en 6h49 en TGV.  Un phénomène sans doute encore trop marginal pour être quantifié qui témoigne néanmoins d’une évolution du rapport au temps de trajet. En témoigne le projet de tour du monde en dirigeables écoresponsables d’Euro Airship ou encore la volonté de certains acteurs de remettre sur les rails les trains de nuit. Quant à la mue de Google Flights en Google Trains, celle-ci paraît pour l’heure loin d’être achevée, et tout simplement improbable, voire utopique. Sans même communiquer sur l’évolution de son outil, la firme de Mountain View, bien consciente des enjeux écologiques auxquels fait face l’industrie du Voyage, se contente simplement d’accompagner une tendance qui s’inscrit peu à peu dans les usages des utilisateurs. A terme, l’ajout de solutions de transports plus écologiques que l’avion pourrait enrichir l’outil mais pour l’heure, celui-ci reste consacré au transport aérien.

By |2024-09-30T14:13:45+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Présidentielle américaine : dans les pas de Trump, la Louisiane accepte le paiement en bitcoin

C'est une belle prise pour le camp du bitcoin. La Louisiane a annoncé cette semaine qu'elle accepterait désormais la célèbre cryptomonnaie, ainsi que l'USDC (une crypto liée à la valeur du dollar) comme moyens de paiement. Pour l'instant, seul le Colorado, avait accepté la crypto en 2022. Il sera peut-être bientôt rejoint par le Wyoming, qui cherche à créer son propre stablecoin (adossé à une monnaie fiduciaire), alors que l'Arizona y a finalement renoncé en 2018 après l'avoir, un temps, envisagé. « Les résidents de la Louisiane ont désormais la possibilité de payer les services de l'Etat [impôts, amendes, permis et licences, etc., NDLR] à partir de leurs portefeuilles crypto privés et sécurisés », indique le communiqué de presse. Une première transaction aurait déjà été réalisée, par le département de la Faune et de la Pêche de la Louisiane. « Plus de flexibilité et de liberté » Pas question pour l'Etat de conserver des cryptos en portefeuille, et de s'exposer à leur volatilité - même si cet aspect ne concerne que le bitcoin, car l'USDC est stable par nature. Un service (Bead Pay) convertira les cryptos reçues en dollars sonnants et trébuchants et les déposera sur les comptes de l'Etat, « comme pour n'importe quel paiement par carte bancaire ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le bitcoin sous la bannière étoilée Mais alors, quel intérêt pour la Louisiane ? « A l'ère du numérique, les systèmes gouvernementaux doivent évoluer et adopter de nouvelles technologies. En introduisant la crypto comme moyen de paiement, nous offrons plus de flexibilité et de liberté aux citoyens », avance John Fleming, le trésorier républicain de Louisiane - et ancien chef adjoint de cabinet à la Maison-Blanche au côté de Donald Trump de 2020 à 2021. L'objectif serait aussi de diminuer les transactions frauduleuses. Cette annonce intervient dans un contexte électoral, où il est justement question de cryptomonnaies. Au fil de la campagne, Donald Trump a fait de nombreuses promesses au clan du bitcoin ( minage made in America , dérégulation, limogeage du patron du gendarme de la Bourse Garry Gensler, faire des Etats-Unis la « capitale mondiale de la crypto »…), afin de le rallier à sa cause. Une stratégie qui paie pour l'instant, sa concurrente Kamala Harris peinant à imprimer sur ce plan et héritant de la politique anti-crypto de Joe Biden.

By |2024-09-30T14:12:50+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Paiement en un clic : la contre-attaque de CB face à Visa et Mastercard

Ne pas se laisser distancer. Confronté à une baisse des transactions opérées par le réseau de paiement national, connu sous le nom de « CB », le groupement d'intérêt économique (GIE) Cartes Bancaires poursuit son réarmement et annonce le lancement, pour 2026, d'une nouvelle méthode de paiement en ligne. Baptisée « Click to Pay », cette innovation, déjà disponible aux Etats-Unis, permettra aux consommateurs de payer en un clic sur tous les sites commerçants qui proposent l'option, sans rentrer systématiquement ses coordonnées de carte bancaire. Les grands réseaux américains, Visa et Mastercard, avaient déjà fait part de leur volonté de se lancer sur le marché français, mais le doute persistait quant à la présence de CB. « Nous avons étudié l'opportunité de lancer ce type de service avec les banques membres de CB, nous avons également interrogé les commerçants, et nous avons décidé d'intégrer ce nouveau cas d'usage », annonce aux « Echos » Loÿs Moulin, directeur Projets et Marketing chez CB. La solution, présentée comme sûre, rapide, sécurisée, et sans mot de passe, permet aux détenteurs d'une carte bancaire d'enregistrer une seule fois leurs données. Contrôler la fraude Ces dernières sont recueillies par une plateforme de tokenisation, qui les met à l'abri. En échange, le client reçoit un jeton. De prime abord, ce dernier est similaire à sa carte bancaire, à une différence près : il n'a en soi aucune valeur. Le jeton ne contient effectivement qu'une suite de chiffres, et donc aucune donnée sensible. Une manière de contrôler la fraude. Et si les géants américains se tiennent prêts pour le déploiement commercial de l'offre - le lancement de Click to Pay a été annoncé en mars par Visa - ils pourraient finalement être contraints de retarder leurs plans. « Aujourd'hui, les banques, sans qui le service ne peut pas être proposé, souhaitent déployer Click to Pay en simultané sur les différents réseaux de paiements », avance Loÿs Moulin. Une manière pour les grandes banques françaises, membres du GIE Cartes Bancaires, de prouver leur unité face à Visa et Mastercard. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment la tokenisation permet de sécuriser les paiements DECRYPTAGE - Pourquoi payer par carte est plus stratégique qu'il n'y paraît Mais cette annonce marque aussi un véritable coup d'accélérateur de CB sur le numérique. Aux Etats-Unis, Click to pay est proposé depuis seulement quelques années par Visa et Mastercard, et les retours d'expérience manquent sur l'adoption de ce standard, développé par la société EMVCo et présenté sous la forme d'un bouton à chevrons sur la page de paiement des commerçants. Pour le réseau national de paiement, l'enjeu est de ne pas rater le coche dans cette technologie perçue comme l'avenir du paiement, et de ne pas laisser le champ libre à ses concurrents. Car CB a perdu des parts de marché. Alors que le réseau tricolore traitait plus de 90 % des flux de paiements en France il y a quelques années, ce chiffre est tombé à un peu moins de 85 %. Dans le même temps, les transactions ont explosé de 40 %. La perte de terrain est donc réelle. Et l'une des raisons de ce déclin réside dans le retard d'investissement sur le numérique, dans le paiement mobile notamment. Accélération dans la tokenisation Aujourd'hui, deux banques seulement - le Crédit Agricole/LCL et Société Générale - ont développé des infrastructures permettant de faire transiter les flux de paiements des portefeuilles électroniques, comme Apple Pay, par CB. Résultat : la majorité des transactions par mobile - qui représentent aujourd'hui 10 % des paiements par carte de proximité - passent par Visa et Mastercard. D'ici au premier semestre 2025, l'ensemble des banques françaises devraient cependant pouvoir faire transiter les flux par la plateforme de tokenisation de CB, opérée par la société STET. Un investissement qui s'inscrit dans le cadre du plan « Dynamique 2026 », présenté en juin 2023 par le GIE Cartes Bancaires. Face à la colère des commerçants - qui alertaient sur l'envolée des frais de Visa et Mastercard -, le GIE Cartes Bancaires avait à l'époque annoncé débloquer plusieurs dizaines de millions d'euros sur trois ans. Un des principaux axes de travail reposait notamment sur la tokenisation, une technologie invisible pour l'utilisateur, mais sur laquelle se base le paiement mobile ou Click to Pay, par exemple. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Ces paiements qui échappent au GIE Cartes Bancaires Et les cas d'usage se multiplient. D'ici à 2030, Mastercard ambitionne même de faire passer la totalité des transactions opérées en ligne par sa plateforme de tokenisation. « L'ensemble des acteurs ont fait le même constat, la fraude diminue à mesure que la tokenisation progresse, et le taux d'approbation des transactions augmente », détaille Brice van de Walle, directeur général de Mastercard France. « La technologie facilite aussi la vie des gens. Si vous changez de numéro de carte, les informations pourront être mises à jour chez tous les commerçants chez qui vous aviez enregistré votre carte bancaire », détaille-t-il. Cette technologie, baptisée « Card-on-File », est principalement utilisée pour les abonnements. Elle permet au commerçant, avec l'accord du client, de stocker ses données sur une plateforme de tokenisation, et donc de ne pas perdre d'abonnés lorsqu'une carte bancaire arrive à expiration. Une nouvelle fois, CB organise la contre-attaque. Des tests sont en cours de réalisation pour un lancement en 2025.

By |2024-09-30T14:12:14+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Puces : Intel, un monument en péril dans la Silicon Valley

Intel est dans l'impasse. Le groupe de Santa Clara en Californie a raté les trains du mobile et de l'intelligence artificielle, et va devoir sacrifier son indépendance ou ses actifs pour rattraper son retard. Son rival Qualcomm l'aurait approché en vue d'une acquisition . C'est un choc pour la Silicon Valley, où le géant des semi-conducteurs fait figure de monument historique - un grand nom que l'on contemple avec affection, mais qui prend la poussière. La naissance d'Intel en 1968 est un instantané du génie de la vallée. Tous les éléments qui ont fait le succès de l'épicentre mondial de la révolution informatique y figurent. Deux des fondateurs sont des savants, le chimiste Gordon Moore et le physicien Robert Noyce. Ce sont aussi des entrepreneurs expérimentés puisqu'ils ont auparavant contribué à créer le fabricant de puces Fairchild Semiconductor. Il y a aussi un capital-risqueur, Arthur Rock. « Intel Inside » Le premier est l'inventeur de la fameuse « loi de Moore », une loi empirique qui a donné le tempo de l'innovation dans l'industrie des puces jusqu'à nos jours. Elle stipule que le nombre de transistors sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans, permettant d'accroître constamment la puissance de calcul des ordinateurs. Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que cette loi était « morte » en 2022, mais le PDG d'Intel, Pat Gelsinger, a estimé qu'elle était toujours valable. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : Intel envisage des cessions ou un démantèlement Intel approché par Qualcomm en vue d'un rachat record dans les puces Le deuxième entrepreneur, Robert Noyce, est l'un des co-inventeurs des circuits intégrés. Il a eu l'idée d'utiliser le silicone pour fabriquer des puces avec une connectique discrète, sans fils qui dépassent. C'est de là que la Silicon Valley tire son nom. Cette technologie a permis de fabriquer des microprocesseurs toujours plus miniaturisés, et ouvert la voie au développement de l'informatique personnelle - les PC. Intel a véritablement pris son essor sous le règne d'Andy Grove, le PDG charismatique du groupe de 1987 à 1998. A cette époque, le groupe fournit les microprocesseurs d'IBM et de ses concurrents, et forme un tandem incontournable avec Microsoft , une start-up qui a réussi à installer son système d'exploitation sur ces ordinateurs. Chaque nouvelle édition de Windows requiert plus de puissance de calcul, créant une demande insatiable pour de nouveaux PC labellisés « Intel Inside » (avec un microprocesseur Intel). Obnubilé par les PC Au début des années 2000, après le départ d'Andy Grove, Intel est au faîte de sa gloire. C'est le numéro un mondial des semi-conducteurs, à la fois dans la conception et dans la fabrication, avec une capitalisation boursière écrasante de 500 milliards de dollars en août 2000. Le groupe californien produit les puces les plus avancées pour les ordinateurs et les serveurs, et investit des milliards dans ses usines pour creuser l'écart avec ses rivaux plus petits et plus spécialisés.

By |2024-09-30T14:11:23+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

BlackRock et Microsoft lancent un fonds de 30 milliards de dollars pour l’IA

La « fatigue de l'IA » ? Pas pour BlackRock, qui se prépare à lancer un fonds d'investissement de 30 milliards de dollars avec Microsoft - et possiblement jusqu'à 100 milliards. L'objectif de ce véhicule (Global AI Infrastructure Investment Partnership - GAIIP) est de « réaliser des investissements dans de nouveaux centres de données et de répondre à la demande croissante de puissance de calcul, ainsi que dans des infrastructures énergétiques pour créer de nouvelles sources d'énergie », écrivent les sociétés dans un communiqué. Ces investissements visés à soutenir l'IA seront principalement réalisés aux Etats-Unis. Ce fonds, porté par la nouvelle division d'investissement en infrastructures de BlackRock, Global Infrastructure Partners, serait l'un des plus gros véhicules d'investissement jamais levés à Wall Street. Microsoft ainsi que MGX - soutenu par Abu Dhabi et lui-même dédié à l'IA - seront commanditaires de ce fonds, qui bénéficiera par ailleurs de l'expertise de Nvidia, le roi des puces pour l'IA . Le défi de l'électricité L'opération, qui devrait être finalisée en octobre, vise à répondre aux énormes besoins de l'intelligence artificielle tant en calcul qu'en énergie. Ainsi que l'a souligné plus tôt cette année le patron de BlackRock, Larry Fink, auprès de ses investisseurs : « En près de 50 ans dans la finance, je n'ai jamais vu une demande aussi importante en infrastructure énergétique. » LIRE AUSSI : Croissance, antitrust : les doutes se multiplient autour de Nvidia, la star de l'IA Les gains de productivité promis par l'intelligence artificielle mis en doute Si la question du calcul est centrale en matière d'IA, celle de l'énergie l'est peut-être plus encore. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation mondiale des datacenters pourrait dépasser 1.000 térawattheures d'ici 2026, soit plus du double qu'en 2022. Au coeur de cette envolée : l'IA. Une requête sur ChatGPT consomme dix fois plus d'énergie qu'une recherche Google. Relancer l'appétit Alors que les infrastructures électriques doivent déjà répondre aux besoins futurs de l'électrification du parc automobile, le développement de l'IA pose un nouveau défi. Au point que l'électricité est apparue comme un goulet d'étranglement du secteur. Mais à ce stade, BlackRock et Microsoft ne disent pas comment ils comptent répondre à ce défi.

By |2024-09-30T14:10:38+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Nucléaire : la centrale accidentée de Three Mile Island va revivre grâce à Microsoft

La renaissance du nucléaire ne passera pas uniquement par la construction de nouvelles centrales. Pour répondre aux besoins d'énergie gigantesques des data centers et autres logiciels d'intelligence artificielle , Microsoft se tourne vers les centrales déjà à la retraite. Et pas n'importe lesquelles. Ce vendredi, le géant américain a annoncé la signature d'un contrat d'achat d'électricité d'une durée de vingt ans avec l'énergéticien Constellation qui ouvre la voie à la relance de la centrale nucléaire de Three Mile Island. Située en Pennsylvanie, au nord-est des Etats-Unis, celle-ci a été le théâtre d'un des plus graves accidents nucléaires du XXe siècle. Sans commune mesure avec Tchernobyl ou Fukushima, cet accident ne fit pas de victimes mais il se solda par la perte immédiate et irréversible du réacteur numéro deux de la centrale, dont le coeur est entré en fusion le 28 mars 1979. Une centrale qui va changer de nom « Cette décision est le meilleur symbole d'une relance du nucléaire fondée sur le besoin d'une électricité propre et abondante », a fait valoir Joe Dominguez, le patron de Constellation. Concrètement, ce n'est pas le réacteur accidenté qui doit servir, à terme, les besoins énergétiques de Microsoft mais son voisin, le réacteur numéro un. Mis à l'arrêt en 2019, après 45 ans de bons et loyaux services, celui-ci doit subir une batterie de travaux à 1,6 milliard de dollars pour fournir, à partir de 2028, 837 MW de puissance à Microsoft. Et ce, jusqu'en 2054. Pour concrétiser cette renaissance, Constellation devra recevoir l'approbation de la Commission de réglementation nucléaire des Etats-Unis, après un examen complet de la sécurité et de l'environnement de la centrale. Compte tenu de son passé douloureux, le site de Three Mile Island sera en outre renommé Crane Clean Energy Center, du nom de l'ancien PDG de Constellation, Chris Crane. LIRE AUSSI : La seconde mort de Three Mile Island ANALYSE - Data centers : des ogres dévoreurs d'électricité Ce projet de relance d'une centrale nucléaire mise à la retraite est le second annoncé aux Etats-Unis. Holtec International veut faire de même avec la centrale de Palisades, située dans le Michigan. Arrêtée en 2022, celle-ci doit reprendre du service en 2025. La course à l'électricité décarbonée La liste des sites de Microsoft qui pourront bénéficier de cette énergie décarbonée n'a pas été dévoilée. Pour les géants de la tech, sécuriser des capacités de fourniture d'électricité décarbonée pilotable est devenu hautement stratégique compte tenu de l'avènement des technologies d'intelligence artificielle et de leur consommation colossale d'électricité. Cette révolution met en effet à risque les objectifs de décarbonation des champions du secteur. En début d'année, Microsoft a indiqué que ses émissions de CO2 ont progressé d'un tiers par rapport à leur niveau en 2020.

By |2024-09-30T14:10:12+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Wero, la solution de paiement instantané des banques européennes, arrive en France

Jour J pour Wero. Initialement attendu pour fin juin, le portefeuille de paiement paneuropéen se lance ce lundi en France, après l'Allemagne en juillet. Et son ambition est claire : « Notre objectif principal est de devenir, à terme, le « wallet » [portefeuille numérique, ndlr] préféré des Français », avance Martina Weimert, la directrice générale d'EPI, la société chargée du projet. Pour y parvenir, seize banques et prestataires de services de paiement répartis sur cinq pays se sont engagés à soutenir Wero, dont le déploiement est prévu en plusieurs étapes. Dans un premier temps, la technologie va être déployée sur le paiement entre particuliers, une manière de se construire une base critique, avant de s'attaquer aux transactions aux commerçants. Demandes d'argent et QR code individuel Les clients français de BPCE, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Arkéa, Société Générale, ainsi que plusieurs de leurs filiales, découvriront ce nouveau moyen de paiement sur leur application bancaire, entre octobre et janvier 2025. Mais Wero bénéficiera également de sa propre application, développée par EPI, qui pourra être téléchargée à partir de la mi-octobre, notamment pour les clients de La Banque Postale. LIRE AUSSI : PORTRAIT - Europe des paiements : Martina Weimert, la pièce maîtresse DECRYPTAGE - Cinq questions sur Wero, le projet qui veut détrôner Visa et PayPal en Europe La nouvelle solution permettra aux utilisateurs de s'échanger de l'argent gratuitement et instantanément d'un compte bancaire à un autre. Un numéro de téléphone ou une adresse mail seront nécessaires pour effectuer un virement. Plus besoin, donc, d'entrer systématiquement les coordonnées bancaires d'un destinataire, et d'attendre, parfois plusieurs jours, de le voir ajouté à la liste de ses bénéficiaires. En France, Wero prendra la relève de Paylib, avant l'interruption début 2025 du service aux 15 millions d'utilisateurs actifs mensuels. De nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité d'envoyer des demandes d'argent à ses amis, ou celle de générer un QR code individuel - afin de ne pas être contraints de communiquer son numéro ou son adresse mail - devraient suivre. Quatre ans de travail Déjà disponible en Allemagne, Wero a pour vocation de s'implanter au niveau européen. Son lancement est prévu d'ici la fin de l'année en Belgique. Le Luxembourg et les Pays-Bas « suivront prochainement », indique EPI. A l'origine de cette volonté commune, un constat : aucune solution européenne n'est en mesure de concurrencer les géants américains du paiement, à l'instar de Visa, Mastercard ou PayPal. La guerre en Ukraine et la suspension par Visa et Mastercard de leurs activités en Russie, a également remis la question de la souveraineté au centre des discussions. Et le marché du paiement étant un marché de volume, l'union fait la force. LIRE AUSSI : Paiements : le portefeuille électronique d'EPI s'appellera wero Wero, la solution de paiement des banques européennes, se lance en Allemagne Quatre années de travail, et de nombreux rebondissements, auront néanmoins été nécessaires pour finaliser cette solution. Face aux investissements nécessaires, et à la défection de certaines banques espagnoles et allemandes, la société avait notamment été contrainte de réviser ses ambitions à la baisse, et d'abandonner son projet de carte européenne au profit d'un portefeuille numérique. Essor du mobile EPI compte bien tirer les leçons de ce revers. « La carte est intéressante d'un point de vue volumétrie, mais l'abandon du projet nous a permis de nous concentrer sur l'innovation et le développement de nouveaux usages », assure Martina Weimert. Encore confidentiel il y a quelques années, le paiement mobile s'est en effet largement développé à la faveur de la crise sanitaire et représente aujourd'hui en France 6 % des paiements par carte de proximité, en progression de 137 % sur un an. Dans sa mission visant à développer l'usage du paiement instantané, EPI a aussi bénéficié de l'impulsion de la Commission européenne, et de l'adoption d'un règlement visant à généraliser son utilisation à un prix abordable. Et pour se faire une place, Wero pourra aussi compter sur le néerlandais iDEAL, une infrastructure de taille critique, qui représente 1,2 milliard de transactions par an. Au-delà de l'usage entre particuliers, EPI prépare déjà la suite. Wero a effectivement pour ambition d'intégrer de nouveaux usages, et de proposer rapidement le paiement aux petits commerçants. Ensuite, le portefeuille électronique devrait être disponible sur les sites marchands et permettre la gestion des paiements récurrents liés aux abonnements. Le dernier enjeu sera celui d'un lancement chez les grands commerçants. Des tests sont prévus à partir de 2026. D'autres services à valeur ajoutée comme le paiement fractionné, l'intégration de programmes de fidélité des commerçants, ou le partage des dépenses sont également en cours de préparation. De quoi chercher à anticiper les besoins des Européens et renforcer l'attrait de l'application.

By |2024-09-30T14:08:35+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

TheFork supprime les utilisateurs qui ne se présentent pas au restaurant

Après le "resto basket", le "no-show" ! Cette pratique, qui consiste à ne pas honorer une réservation sans prévenir l'établissement au préalable, représente un véritable fléau pour les restaurateurs. Bien qu'en France, le taux de no-show soit un des plus bas d'Europe (3 % environ depuis le début de l'année), la plateforme TheFork, spécialiste de la réservation de restaurants en ligne, a décidé de prendre ce sujet à bras-le-corps : "Ce n'est pas seulement une source de frustration, il a des répercussions concrètes sur la gestion des stocks, le personnel, et surtout sur le chiffre d'affaires des restaurateurs pouvant représenter jusqu'à 20 % de leur chiffre d'affaires", constate-t-elle dans un communiqué. Pas plus de 4 no-shows en un an L'entreprise souhaite donc protéger l'ensemble des restaurateurs inscrits sur sa plateforme et encourager, ainsi, une meilleure conduite pour les sorties au restaurant en désactivant les comptes des utilisateurs qui auront fait 4 no-shows en un an. "Plus d'excuses : au resto on y va, ou on annule !", justifie TheFork. Cette mesure - qui prendra effet dès le 1er octobre - vient s'ajouter aux autres fonctionnalités déjà intégrées depuis plusieurs années pour aider les restaurateurs à combattre cette mauvaise habitude. Quelques exemples : l'interdiction de la multi-réservation pour le même jour et la même heure, la triple confirmation des réservations par e-mail ou SMS gratuits pour le restaurateur, la possibilité pour le client d'annuler en un seul clic ou encore la garantie des réservations par carte bancaire ou empreinte bancaire. Alors que, grâce à ces différents dispositifs déjà mis en place, les réservations sur TheFork affichent un taux de no-show près de 40 % inférieur à celui des réservations faites directement sur les sites internet des restaurants ou sur Google, TheFork souhaite ainsi aller plus loin dans sa politique anti-no-show. "Chez TheFork, la lutte contre le no-show est une priorité de longue date. Nous avons été les premiers à déployer largement l'empreinte carte bancaire il y a 8 ans déjà, avec l'objectif d'accompagner les restaurateurs dans cette lutte. Aujourd'hui nous souhaitons aller plus loin en éduquant et en sensibilisant les clients à l'importance d'annuler leur réservation s'ils ne peuvent pas s'y rendre. Le no-show est un véritable fléau pour les restaurateurs, et nous sommes déterminés à agir non seulement en France, mais dans toute l'Europe, afin de transformer durablement le secteur", indique Damien Rodière, directeur général chez TheFork Europe Ouest.

By |2024-09-30T14:07:45+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

FranceTV, M6, RMC BFM et Carrefour s’associent dans la publicité en TV segmentée

Les régies publicitaires FranceTV Publicité, M6 Publicité et RMC-BFM Ads lancent la 1ère Marketplace Retail Media en TV segmentée en partenariat avec Unlimitail, une co-entreprise entre Carrefour et Publicis. La place de marché est baptisée TV Retail Connect. Un parc de 10 millions de foyers en 2025 Cette offre est construite pour offrir aux annonceurs […]

By |2024-09-30T14:06:02+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Paiements et fraude chez LVMH : des KPIs différents contrôlés selon les Maisons

Le paiement est l’ultime étape du parcours client avant la validation de l’achat. Il est souvent vécu comme un irritant pour le client, mais c’est une étape clé pour le marchand, en particulier pour lutter contre la fraude. Cette double problématique est portée à son paroxysme pour un leader du luxe comme LVMH et ses […]

By |2024-09-30T14:04:30+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments