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Back Market annonce sa rentabilité en Europe et veut convertir 90% des consommateurs

Back Market, la plateforme de vente de produits techs reconditionnés, fête ses 10 ans et annonce qu’elle est rentable en Europe. Back Market veut convertir 90% des consommateurs aux produits d’occasion. Back Market entend transformer le rapport des consommateurs à la technologie, en faisant du reconditionné la norme plutôt que l’exception. Des innovations dans l’expérience […]

By |2024-09-30T14:00:02+00:00September 30th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Air France va offrir du wi-fi haut débit grâce à la constellation Starlink d’Elon Musk

Il sera bientôt possible de se connecter à Internet, à bord d'un vol d'Air France, gratuitement et pour les mêmes usages qu'à la maison. Après Qatar Airways, Hawaiian et, tout récemment, United Airlines, la compagnie tricolore a signé avec Starlink, le service de connexion haut débit par satellites d'Elon Musk. Air France est la première grande compagnie en Europe à s'engager avec Starlink. Le service sera « progressivement accessible à compter de la saison été 2025 » (qui débute en avril) à tous les passagers membres du programme de fidélisation Flying Blue, lui-même accessible à tous. La promesse du wi-fi haut débit en vol n'est pas nouvelle. Air France en parlait déjà en 2016 , en assurant que tous les avions seraient équipés dès 2020. Mais jusqu'à présent, le service, disponible sur une petite partie seulement de la flotte d'Air France, restait peu fiable, souvent indisponible, et payant, à l'exception de l'envoi des messages. Starlink pourrait changer la donne Le choix de Starlink doit changer la donne. « Pendant le vol, il sera alors facile de rester en contact avec ses proches, de suivre en direct toutes les actualités du monde, de jouer à des jeux vidéo en réseau et, bien sûr, de regarder la télévision, des films et des séries en streaming […] depuis les smartphones, tablettes numériques et ordinateurs portables », indique Air France. Chaque passager pourra même connecter plusieurs appareils simultanément. Grâce à sa constellation de satellites, la filiale de Space X serait en mesure d'offrir une connexion en continu sur la plupart des routes aériennes mondiales, notamment là où aucune borne terrestre n'est présente pour relayer le signal. Et ce, à moindres frais pour les compagnies, grâce à un équipement beaucoup moins volumineux à bord, nécessitant moins de modifications sur les avions.

By |2024-09-27T21:51:10+00:00September 27th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cyberattaque : des messages de terreur diffusés via le wifi de 19 gares britanniques –

19 gares britanniques victimes d’une cyberattaque Dans 19 gares du pays, les pirates ont pu prendre le contrôle de réseau public afin de diffuser des messages de terreur aux internautes, comme le rapportent nos confrères et analystes de Cybernews.  “Nous sommes actuellement confrontés à un incident de cybersécurité qui affecte le Wi-Fi public dans les gares gérées par Network Rail”, a réagit Network Rail dans un communiqué. Les principales gares du pays, parmi lesquelles London Bridge, Euston et Waterloo, ainsi que des gares à Birmingham, Manchester, Glasgow et Édimbourg, ont été touchées par cette attaque massive. Network Rail a précisé que le service était fourni par un prestataire externe, la société de télécommunication Telent, et que le réseau wifi avait été suspendu, alors que la police britannique a ouvert une enquête.  Un piqûre de rappel Il est trop tôt pour savoir qui est à l’origine de cette cyberattaque, mais comme le souligne un spécialiste de la sécurité à nos confrères, celle-ci doit servir de piqûre de rappel en matière de cybersécurité pour les organisations. En interne, mais aussi vis-à-vis de leurs prestataires. “Les autres organisations devraient une fois de plus utiliser cet incident comme un rappel pour améliorer leurs défenses contre les attaques et pour s’assurer que tous les fournisseurs pratiquent une bonne hygiène en matière de cybersécurité”, assure William Wright, directeur général de Closed Door Security, une société de cybersécurité, à Cybernews.

By |2024-09-27T21:50:45+00:00September 27th, 2024|Scoop.it|0 Comments

LVMH monte dans le capital du très convoité groupe de luxe Moncler

Le très convoité groupe de luxe italien Moncler change de destin. LVMH (Propriétaire des « Echos ») et la société holding de Remo Ruffini, ont annoncé ce jeudi avoir signé un accord en vue d'une prise de participation du numéro un du luxe dans Moncler, dont la marque éponyme est connue pour ses chics modèles de doudounes et vêtements de ski à succès. Le groupe LVMH prend une participation de 10 % qui pourra atteindre 22 % dans double R, la holding personnelle du PDG de Moncler Remo Ruffini, qui détient 15,8 % du groupe italien. Le véhicule d'investissement permettra ainsi d'augmenter sa participation dans le groupe Moncler, jusqu'à 18,5 % au cours des dix-huit mois prochains. Moncler, des doudounes et des idées « Je suis heureux que le Groupe LVMH investisse » dans cette holding, a indiqué Remo Ruffini, emblématique PDG de Moncler qui a acquis la marque fondée en France en 1952, il y a plus de vingt ans. L'Italien est considéré comme l'artisan de sa relance et de son ascension dans la mode . « La vision et le leadership de Remo Ruffini sont remarquables. Moncler a été l'un des réussites entrepreneuriales les plus significatives de l'industrie au cours des vingt dernières années » a salué Bernard Arnault, dans le communiqué. Avec le soutien du groupe LVMH, le patron italien, premier actionnaire de Moncler, reste aux commandes. La marque de mode d'origine française qui représente l'essentiel des revenus du groupe, trouve un tremplin tricolore dans le luxe. Depuis plusieurs mois, le groupe italien était très convoité. Avec cet accord, LVMH voit loin et s'assure un siège au conseil d'administration du groupe italien. LIRE AUSSI : Décryptage - Comment le luxe prépare son rebond Le groupe Moncler détient outre la marque à son nom, la griffe de prêt-à-porter Stone Island. Son réseau compte plus de 350 magasins. Son chiffre d'affaires était l'an passé en hausse de 17 % à près de 3 milliards d'euros ; avec un résultat opérationnel à 893 millions d'euros. Dans un contexte de ralentissement du luxe, Moncler fait partie des « élèves au tableau d'honneur », note un analyste. Pharrell Williams en commun La marque italienne avait commercialisé l'an passé une nouvelle collaboration avec l'artiste Pharrell Williams, dans le cadre du projet Moncler Genius, lancé en 2018 et qui s'appuie sur des contributions artistiques extérieures. L'artiste, par ailleurs directeur artistique homme chez Louis Vuitton, fleuron de LVMH et première marque du luxe, a également signé une paire de lunettes Moncler. « La marque italienne reste dans une phase très constructive », observe Luca Solca, analyste chez Berstein.

By |2024-09-27T21:49:53+00:00September 27th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Ynsect, un symbole de la French Tech en danger de mort

Entre avril et août 2024, les fermetures d'usines ont été plus nombreuses que les ouvertures en France, selon la dernière étude du cabinet Trendeo. La série noire va-t-elle s'allonger avec Ynsect, érigé en symbole de la réindustrialisation grâce à son gigasite de Poulainville (Somme) ? Ce scénario n'est pas encore à l'ordre du jour. Mais la start-up pionnière dans l'élevage d'insectes vient d'obtenir l'ouverture d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce d'Evry. Une étape qui signifie qu'elle rencontre de sérieux problèmes financiers mais est en mesure de poursuivre son activité. Jusqu'à quand ? Selon une source, l'agritech serait bientôt à court de cash. Son dossier a été étudié ces dernières semaines par des banques d'affaires de la place de Paris pour un potentiel refinancement ou un rachat. Besoin de financements De fait, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde place la société en phase d'observation pendant une durée pouvant aller jusqu'à douze mois. L'occasion d'établir un inventaire de ses biens et d'établir une liste précise de ses créanciers. Si la société peut être sauvée, le tribunal définira un plan qui mettra fin à la période d'observation et entraînera des mesures de restructuration. Celui-ci devra être impérativement approuvé par les créanciers. Si un plan de sauvegarde est impossible et que la trésorerie vient à manquer, la start-up n'aura d'autre choix que de se déclarer en cessation de paiements. Le tribunal pourra alors convertir la procédure en redressement ou en liquidation judiciaire. Dans un communiqué, Ynsect admet être « confronté à une conjoncture économique et financière complexe, caractérisée par l'assèchement des financements habituellement dirigés vers les entreprises en croissance ». En 2022, les ventes de produits finis de la jeune pousse se sont élevées à seulement 568.000 euros pour une perte de 89,7 millions d'euros (les comptes 2023 n'ont pas encore été déposés). LIRE AUSSI : La France, le paradis de l'élevage d'insectes La start-up indique que son projet industriel près d'Amiens, dont la livraison a connu du retard et dont le coût a dérapé, « nécessite des capitaux additionnels dans l'attente d'un niveau de production et de ventes permettant d'assurer la rentabilité de l'entreprise ». « Au global, la capacité nominale est loin d'être présente, l'usine est en cours de montée en puissance, mais pas suffisamment pour délivrer un chiffre d'affaires significatif pour soutenir l'activité de la société », souligne un bon connaisseur de l'entreprise. L'ouverture de cette procédure de sauvegarde intervient un peu plus d'un an après que la société a annoncé avoir bouclé un financement de 160 millions d'euros qui, selon nos informations, s'était traduit par une baisse nette de sa valorisation. « Les investisseurs actuels n'ont pas les moyens de remettre au pot de manière significative, la start-up cherche des fonds étrangers », poursuit une source. Le hic ? Une procédure de sauvegarde est un signal souvent décourageant pour l'entrée de nouveaux actionnaires. Une onde de choc Chose inhabituelle : la société n'avait pas indiqué qui étaient les fonds ayant participé à sa dernière opération. Ce tour de table s'était accompagné d'un plan de licenciements (environ 20 % des employés) et du remplacement de son dirigeant historique, Antoine Hubert, par Shankar Krishnamoorthy. La chute d'Ynsect constituerait une onde de choc pour la French Tech. Car la société a souvent été présentée comme un symbole des jeunes pousses industrielles conjuguant innovation, développement durable et création d'emplois dans les territoires. Depuis sa création en 2011, Ynsect a levé plus de 600 millions de dollars et a bénéficié d'un large soutien de Bpifrance et de l'Etat français, qui l'a intégré pendant plusieurs années de rang dans le Next40, l'indice réunissant les jeunes pousses les plus prometteuses du pays. La procédure au tribunal de commerce d'Evry est pilotée par Hélène Bourbouloux. Une experte qui a supervisé le dossier Luko, une autre pépite de la French Tech, rachetée à la casse par Allianz en début d'année. Un destin auquel Ynsect et ses investisseurs espèrent à tout prix échapper.

By |2024-09-27T21:49:05+00:00September 27th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Voiture électrique : un an après, pourquoi la France a résisté au tsunami chinois BYD

Les concurrents s'attendaient à un tsunami. Ce n'est, pour l'instant, qu'une vaguelette. Arrivé en France il y a un an tout juste, le très ambitieux constructeur chinois BYD, numéro un de l'électrique dans le monde, monte très doucement en puissance. « Nous les avions vu arriver avec horreur, après le carton dans l'électrique réalisé par leur compatriote MG, témoigne un constructeur concurrent. Nous suivions l'évolution de leurs parts de marché avec beaucoup d'attention. » Le rythme s'accélère Mais en douze mois, les ventes de BYD n'ont pas (encore) atteint le niveau d'alerte surveillé par les acteurs historiques. Depuis leur arrivée sur le marché français, ils n'ont immatriculé que 2.658 voitures, d'après le décompte de AAA Data. Pas de quoi inquiéter outre mesure, pour l'instant, les marques installées. Toutefois, le rythme s'accélère. Après avoir écoulé 427 unités au deuxième semestre 2023, ils en ont poussé plus de 1.700 dans les mains des clients au premier semestre 2024. De quoi dépasser leur compatriote Link & Co, mais pas MG, débarqué de Chine il y a plus longtemps en reprenant intelligemment une marque historique britannique. S'il n'y a pas de raz de marée commercial BYD, c'est parce qu'ils veulent d'abord installer la marque et leur réseau de distribution. Julien Billon, directeur général de AAA Data « S'il n'y a pas de raz de marée commercial BYD, c'est parce qu'ils veulent d'abord installer la marque et leur réseau de distribution », analyse Julien Billon, directeur général de AAA Data. « C'est allé un peu moins vite que prévu, témoigne un concessionnaire. Nous sommes aux deux tiers de nos ambitions. » A peine lancé, BYD a fait face à de forts vents contraires. Pour freiner l'élan des marques chinoises, le gouvernement français a en effet réformé le bonus à l'achat de voitures électriques à l'automne 2023, excluant de fait les véhicules importés de Chine sous couvert de leurs scores d'émissions CO2. Des concurrents « agressifs » A cela s'est ajouté le ralentissement des ventes d'électriques. Cet été, la Commission européenne a annoncé vouloir surtaxer les constructeurs chinois, partant du principe qu'ils bénéficient de subventions massives de la part de Pékin. « Ces droits de douane ont repositionné les acteurs chinois sur des offres moins compétitives qu'avant, relève le même concurrent. Ils sont toujours agressifs, mais moins qu'on le redoutait initialement. » LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment BYD et les marques chinoises veulent faire leur trou en Europe ANALYSE - Pourquoi l'industrie automobile va ressembler de plus en plus à la tech Moins mordant que prévu, BYD n'a pas pour autant limé ses canines. Le constructeur s'était dit prêt à « démolir les vieilles légendes » de l'automobile, à l'été 2023. En ce mois de septembre, l'ampleur des ristournes octroyées lors des portes ouvertes donne une idée de son ambition en France. « La marque joue le jeu pour permettre à son réseau d'aller chercher du volume », se félicite Thibaud Carissimo, directeur général adjoint du groupe Bodemer, qui distribue la marque chinoise. « L'environnement est un peu incertain, mais nous bénéficions d'une progression nette des volumes mois après mois, prévient Manon Daher, également directrice générale adjointe de Bodemer. Il ne faut pas arrêter son jugement sur la seule performance de cette première petite année. » Les composantes du succès Le constructeur a recruté en cette rentrée un nouveau directeur général expérimenté, Emmanuel Bret, qui a travaillé pour BMW, VinFast et Fisker. « BYD a toutes les composantes pour devenir un succès, affirme aux « Echos » ce nouveau converti. Certes, le marché européen est difficile d'accès, mais nous avons des produits de qualité avec un positionnement prix unique, nous sommes le leader mondial et nous avons la bonne stratégie de s'allier avec des concessionnaires qui connaissent à fond leur région. » LIRE AUSSI : NOTRE DOSSIER - Plongée en Chine, dans le nouveau réacteur l'automobile mondiale BYD, l'autre étoile de la voiture électrique Le réseau s'étoffe de jour en jour. Il compte aujourd'hui une trentaine de points de vente. Le chinois a contracté avec onze groupes de distribution, parmi les plus gros, pour couvrir l'ensemble de l'Hexagone. Il vise une centaine de concessions d'ici à fin 2025. « Nous avons beaucoup de demandes pour distribuer la marque, car les concessionnaires perçoivent très bien le potentiel du constructeur, numéro sept mondial toutes motorisations confondues, fort de 900.000 salariés dont 100.000 ingénieurs », poursuit Emmanuel Bret. Quitte à ne pas être à l'équilibre dès la première année, reconnaissent les concessionnaires. Les particuliers en force Derrière des immatriculations faibles, la structure des ventes de BYD apparaît saine. La moitié des immatriculations sont réalisées auprès des particuliers, relève AAA Data. Un très bon niveau pour une marque qui se lance. Cela augure également d'une bonne profitabilité, car les prix aux particuliers sont moins négociés qu'avec les clients professionnels. Cela veut aussi dire qu'il n'a pas encore eu le temps de convaincre les gérants de flottes d'entreprises. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Voiture électrique : le coup de frein du marché pourrait coûter des milliards aux constructeurs automobiles ENQUETE - MG, l'atout charme de l'automobile chinoise Même si BYD est venu en Europe avec des modèles conçus pour la Chine, sa gamme de 6 véhicules ne fait pas de sortie de route et s'étale de 26.000 à 70.000 euros. Le coeur de l'offre est classiquement celle d'un SUV de segment C (concurrent du Scénic et du e3008), l'Atto 3. Il dispose aussi d'une berline moyenne, la Dolphin, et d'une concurrente directe de la Model 3 de Tesla, avec la Seal. Le modèle manquant Il manque toutefois à BYD, pour faire du volume et véritablement gagner en parts de marché, une citadine à mettre en face de la e-208 de Peugeot ou de la future R5. Justement, elle devrait arriver l'an prochain. Si le prix n'est pas encore connu, il devrait logiquement se situer sous les 20.000 euros, le modèle d'au-dessus, la Dolphin, étant vendue à 26.000 euros. Seules la Spring et la Citroën ë-C3 seront sous le plancher de la vingtaine de milliers d'euros. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - La voiture électrique à 25.000 euros, le nouveau Graal de l'automobile Décryptage - Pourquoi l'avance technologique de la Chine dans les voitures électriques va perdurer Dans le cadre du ralentissement de la dynamique des ventes d'électriques, les concessionnaires ne sont pas mécontents non plus de voir arriver une version hybride rechargeable du SUV Seal-U, doté de 1.000 km d'autonomie en mode essence plus électrique. BYD s'applique également à combler son déficit de notoriété. Il n'a pas hésité à sortir le chéquier et à devenir l'un des principaux sponsors de la dernière édition de l'Euro de football. Plus inquiétant encore pour les concurrents qui le voient débarquer en Europe, le chinois a commencé la construction d'une usine d'assemblage en Hongrie et a prévu d'en ériger une autre en Turquie afin d'éviter les futurs droits de douane punitifs. Et de s'épargner l'affichage plus très à la mode « made in China ».

By |2024-09-21T10:10:22+00:00September 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Dix ans après la faillite de Mt. Gox, Mark Karpelès revient avec une nouvelle plateforme de cryptos

Il n'était plus du tout attendu dans ce secteur, dix ans après le piratage et la faillite retentissante de Mt. Gox, ex-leader mondial de l'échange de bitcoins. Le Français Mark Karpelès, son fondateur - depuis largement blanchi par la justice -, a choisi de créer une nouvelle plateforme d'échange de cryptomonnaies. EllipX - c'est son nom - sera lancée dans l'Union européenne, depuis la Pologne, fin septembre. Contrairement à Binance, Coinbase ou OKX, EllipX ambitionne de séparer les métiers de Bourse (centralisation des devises), d'exécution des ordres pour les clients et de chambre de compensation (sécurisation des transactions). Dans un premier temps, les deux premiers métiers seront pourtant opérés par EllipX, mais ils sont développés séparément d'un point de vue technique. L'idée est de reproduire le fonctionnement des marchés financiers classiques. La dernière partie sera confiée à des partenaires, dont le premier est BitGo. EllipX visera principalement le grand public et limitera les cryptos listées aux plus sérieuses. Celui que l'on surnomma le « baron du bitcoin » (son site contrôlait 80 % des échanges mondiaux en 2014), a entamé son retour sur la scène médiatique en janvier, soulagé que les créanciers de la plateforme déchue aient commencé à être remboursés - à hauteur de 142.000 bitcoins, ou 8 milliards de dollars au cours actuel. Mark Karpelès avait un temps envisagé de lancer un auditeur de projets cryptos, Ungox, afin de faire la lumière sur ce secteur trop obscur. « J'ai créé cette industrie » Ungox attendra . « J'ai obtenu des marques d'intérêt de pas mal d'investisseurs mais sans assez de garanties de neutralité, ce qui ne convenait pas à ce projet qui doit être le plus indépendant possible. Ungox sera donc une fondation basée en Suisse sur laquelle même moi je n'aurai pas de contrôle. Sa mission sera d'analyser le marché et de fournir des informations au grand public, dont EllipX », détaille aux « Echos » Mark Karpelès, depuis la Korea Blockchain Week à Séoul. Mais il souhaitait surtout laver l'échec de Mt. Gox . « C'est mon arc de rédemption », affirme Mark Karpelès. « J'avais abandonné l'idée de revenir dans la crypto. Après un an passé en prison au Japon et plusieurs procès, je n'étais pas la personne la plus confiante au monde. Mais depuis 2017, je voyais de plus en plus de mains tendues, on me disait : ‘Personne ne peut créer un exchange mieux que toi.' C'est vrai que c'est une industrie très complexe, mais je l'ai créée. Il n'y avait rien avant Mt. Gox. » LIRE AUSSI : Mark Karpelès, la résurrection du baron français du bitcoin DECRYPTAGE - Le « cygne blanc » de Mt. Gox fait entrer le bitcoin en zone de turbulences Si l'entrepreneur s'est décidé à lancer EllipX, c'est en fait sous l'impulsion d'Edip Nezir, dirigeant du gestionnaire d'actifs dubaïote Glacier Capital, par ailleurs enregistré auprès du régulateur local des cryptoactifs (VARA). L'homme d'affaires finance le développement de la société en tant qu'actionnaire principal et en sera le dirigeant. Mark Karpelès en est le directeur technique et porte-parole, du fait de sa notoriété. Le pari du « wallet MPC » EllipX emploie actuellement une vingtaine de salariés (des ingénieurs historiquement proches de Mark Karpelès et des spécialistes de la conformité) répartis entre Paris, Tokyo et bientôt Varsovie, où elle prévoit d'ouvrir bientôt un bureau. Pourquoi la Pologne ? Parce que Mt. Gox y était installé, et parce qu'EllipX y a obtenu sa licence de fournisseur de services d'actifs virtuels (VASP). La nouvelle plateforme aura deux ans pour se conformer à la nouvelle et exigeante réglementation européenne MiCA (« Markets in Crypto-Assets ») qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025 dans l'UE. Sur la sécurité - qui a manqué à Mt. Gox -, Mark Karpelès veut rassurer avec des technologies qui n'existaient pas en 2014, telles que le portefeuille MPC (Multi-Party Computation), qui divise la clé privée en cinq morceaux gérés par plusieurs parties. Selon lui, ce type de « wallet » aurait évité à Mt. Gox le piratage qui lui a été fatal.

By |2024-09-21T10:08:22+00:00September 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

BNP Paribas et Société Générale aux prises avec la dette d’Elon Musk, le pire LBO de l’histoire

De trophée arraché de haute lutte à leurs compétiteurs sur le sol américain, le prêt de 13 milliards de dollars accordé à Elon Musk pour le rachat du réseau X vire au fardeau pour BNP Paribas et Société Générale, les deux banques françaises qui se sont associées à cinq autres prêteurs anglo-saxons et japonais. Avec Morgan Stanley, Bank of America, Barclays, MUFG et Mizuho, elles se retrouvent « collées » depuis maintenant deux ans, avec le financement à leur bilan sans pouvoir le revendre. Une durée sans précédent dans l'histoire du LBO (acquisition financée par la dette) depuis la grande crise financière de 2008. D'où un coût en capital et des risques de pertes potentielles croissants avec la remontée des taux, depuis que la transaction a été « pricée » en octobre 2022. Au printemps 2023, Bloomberg estimait que les pertes pour l'ensemble des banques sur ce crédit pourraient s'élever à 4 milliards de dollars , contre 500 millions de dollars en octobre de l'année précédente. Et ce bien qu'Elon Musk a procédé à plusieurs remboursements en tranches de 300 millions de dollars sur la totalité de ses prêts. La BCE aux aguets sur les LBO En soi, les deux banques françaises sont nettement moins exposées que les banques anglo-saxonnes. A l'annonce en 2022, BNP Paribas avait prêté pour 1,4 milliard de dollars. Une des deux lignes de crédit portées par la banque française a été annulée, et le groupe, qui n'a pas voulu commenter, serait à ce jour exposé à hauteur de 5% des 13 milliards de dollars, soit 650 millions de dollars. Toutefois, le sujet tombe mal au moment où la Banque centrale européenne menace les institutions financières de l'Union de surcharge en capital en cas de surexposition aux prêts à hauts risques. BNP Paribas, en particulier, fait partie des noms d'acteurs cités dans le viseur de la BCE. LIRE AUSSI : La dette d'acquisition de Twitter, plus grosse « colle » des banques de tous les temps Twitter : les banques négocient avec Elon Musk la revente de leur dette A fin juin, le groupe bancaire, qui n'a voulu faire aucun commentaire sur ce dossier, classait dans les expositions « à des secteurs sensibles », donc plus à risque, quelque 13,1 milliards d'euros de prêts à effet de levier (0,7 % des engagements bruts). Ce montant s'est nettement contracté sur deux ans (18,4 milliards d'euros à fin 2022, soit 0,9 % des engagements bruts de la banque), même s'il a crû depuis la fin de l'année dernière (12,7 milliards d'euros). Le financement accordé à Elon Musk apparaît toutefois élevé au regard des pratiques du groupe pour un dossier de LBO. Le montant moyen accordé par la banque est en général de 12 millions d'euros (ou le double en prenant un périmètre élargi), d'après son dernier rapport annuel. BNP Paribas indique aussi avoir plus que doublé ses encours LBO en défaut fin 2023, à 762 millions d'euros, par rapport à l'année précédente. Ses provisions ont crû dans le même temps pour atteindre 156 millions d'euros. Société Générale réduit son exposition Société Générale, de son côté, a prêté pour 875 millions de dollars à Elon Musk en 2022. Selon des sources, l'exposition de la banque au réseau X aurait diminué de plus de la moitié depuis le « deal ». En fin d'année dernière, Société Générale indiquait, dans son rapport annuel, « apporter une attention particulière au sous‑portefeuille des 'leveraged buy‑out' (LBO) ainsi qu'au segment des transactions à haut niveau de levier ('highly leveraged transactions') ». Le groupe comptabilisait à fin juin 5 milliards d'euros (0,4 % de ses engagements) de prêts LBO, également classés, comme chez BNP Paribas, dans les secteurs « sensibles ». Société Générale n'a pas voulu commenter la situation. Selon un proche du dossier, à ce jour, « il n'y a pas de perte enregistrée sur le dossier X, ni de défaut de paiement, et cela n'empêche pas la banque de financer d'autres acteurs du LBO ». Mais « la situation X est suivie de très près ».

By |2024-09-21T10:07:38+00:00September 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

IPhone 16, Siri, Airpod 4… la rentrée d’Apple sous le signe de l’IA

L'intelligence artificielle débarque dans les iPhone. Apple a dévoilé en grande pompe, lundi, la dernière génération de son smartphone, « les premiers iPhone à avoir été conçus dès leur origine pour Apple Intelligence », la plateforme d'intelligence artificielle générative du groupe californien, a annoncé Tim Cook depuis le siège d'Apple à Cupertino. Alors que les ventes du produit phare de la marque sont en perte de vitesse, Apple veut à tout prix faire valoir sa place dans la course à l'IA et montrer sa capacité à concurrencer, entre autres, le sud-coréen Samsung qui a déjà lancé ses premiers mobiles augmentés. La keynote, intitulée « It's glowtime » - « C'est l'heure de briller » - doit être l'occasion de dévoiler l'iPhone 16 (et ses dérivés Pro, Plus, Pro Max…) plus légers, avec une caméra plus précise et un nouveau bouton dédié à la photo-vidéo, ainsi qu'une nouvelle version de l'assistant vocal Siri. Elle est aussi l'occasion de donner la part belle à l'Apple Watch, qui fête ses dix ans, et aux nouveaux Airpod. Sans pour autant dévoiler une refonte complète de l'écosystème grâce à l'IA. Relancer les ventes Le géant à la pomme avait annoncé en juin le lancement d'Apple Intelligence, un système permettant, à terme, d'intégrer l'intelligence artificielle générative dans ses appareils, avec des usages comme la réponse automatisée aux e-mails, la création d'images ou encore des interactions plus poussées avec Siri. LIRE AUSSI : En chiffres - Apple compte sur l'IA pour relancer ses ventes Analyse - Les smartphones, nouveaux rois de l'IA ? Mais Apple Intelligence a été plus lent que prévu à être développé, et les options les plus approfondies ne devraient voir le jour que début 2025. Certaines fonctionnalités devraient arriver progressivement, à partir de l'automne, sur les appareils les plus récents, boostant ainsi leur vente. Entre avril et juin, le chiffre d'affaires des iPhone, la deuxième activité la plus rentable d'Apple, a baissé de 1 %, à 39 milliards de dollars. Rattraper la concurrence Ce rendez-vous traditionnel est à haut risque cette année : la marque doit convaincre le public d'acheter des appareils de plus en plus chers, avec des fonctionnalités suffisamment disruptives pour se différencier des concurrents, notamment Google et Samsung. Le cap est notamment mis sur les consommateurs chinois, qui ont peu à peu délaissé les iPhone pour des marques locales : Vivo, Oppo, Honor, Huawei et Xiaomi. Les revenus d'Apple ont reculé de 6,5 % sur le trimestre du printemps dans le pays. Mais le géant de la Silicon Valley doit surtout montrer aux marchés sa solidité en matière d'IA, alors qu'il est à la traîne par rapport aux autres mastodontes de la tech, le tout dans un contexte de frilosité des investisseurs au sujet de cette nouvelle technologie. LIRE AUSSI : Décryptage - L'IA en passe de sonner la fin de la panne d'innovation dans les smartphones Après Apple et Samsung, Google mise sur l'IA pour doper ses smartphones Au sein de l'Union européenne, cependant, l'arrivée des iPhone boostés à l'IA pourrait être plus tardive. Apple a reporté sine die le lancement de son système d'IA générative à cause d'« incertitudes réglementaires » liées à la réglementation appliquée sur le Vieux Continent, notamment le règlement sur la protection des données (RGPD) et le DSA (Digital service act).

By |2024-09-21T10:06:41+00:00September 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment Carrefour compte signer son retour en Inde

C'est un retour, sous une nouvelle forme. Carrefour a quitté l'Inde en 2014 après quatre ans de présence avec 5 magasins de gros destinés aux professionnels. Le pionnier français des hypermarchés revient dans le pays au 1,4 milliard d'habitants avec des petits hypermarchés et des supermarchés ouverts aux consommateurs particuliers. Le groupe dirigé par Alexandre Bompard a annoncé ce lundi un accord avec le distributeur émirati Apparel Group, spécialiste de la franchise, plutôt dans l'univers de la mode, avec 2.400 points de vente dans 14 pays, dont 250 dans le sous-continent. En 2025 à New Delhi Les premières ouvertures sont prévues pour la fin du premier semestre 2025, à New Delhi. L'enseigne française gagnera ensuite Bombay et Bangalore. « Nous n'avons pas encore d'objectif chiffré, explique aux « Echos » Patrick Lasfargues, directeur international de Carrefour. Notre partenaire devra trouver des emplacements, dans un pays où le foncier est rare et cher ». LIRE AUSSI : Les nouvelles ambitions internationales de Carrefour L'initiative s'inscrit dans le plan 2026 d'Alexandre Bompard qui prévoyait lors de son lancement en 2022 l'arrivée dans 10 nouveaux pays, à chaque fois en franchise. Depuis cette date, Carrefour a déployé son enseigne en Israël, en Mongolie, en Grèce, en Bulgarie et à Gibraltar. Le distributeur français compte au total 14.000 magasins dans 40 pays. Flexibilité « Avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, dont environ 46 % ont moins de 25 ans, l'Inde est l'un des plus grands marchés alimentaires au monde, tiré par la croissance économique, l'urbanisation et l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs. La flexibilité de Carrefour pour adapter ses formats aux différents contextes géographiques et sociaux lui permettra d'attirer à la fois les clients des commerces traditionnels et des commerces modernes, y compris l'e-commerce, qui est en plein essor », indique le communiqué publié. LIRE AUSSI : Comment Auchan et Carrefour courent derrière un lièvre nommé Leclerc Pour investir un pays gigantesque dans lequel il existe peu de chaînes de distribution importantes, Carrefour s'appuie sur un franchisé qui possède un ancrage local. Nilesh Ved, propriétaire du groupe Apparel et président d'AppCorp Holding, ainsi que sa famille, ont fait fortune à Dubaï mais sont d'origine indienne. « Notre objectif est clair : offrir les meilleurs produits à des prix très attractifs à tous les clients indiens et faire de Carrefour leur enseigne préférée pour faire leurs courses », a déclaré l'homme d'affaires. Le développement du commerce moderne dans le pays est favorisé par les réformes du Premier ministre Narendra Modi qui a notamment unifié le système des taxes entre les Etats. Commerce de proximité Concrètement, Carrefour ouvrira des petits hypermarchés de 2.500 mètres carrés ou des supermarchés Carrefour Market. « En Inde, la circulation est difficile. Les Indiens ont l'habitude de faire leurs courses en bas de chez eux, ou de se faire livrer », explique Patrick Lasfargues. L'essentiel du commerce alimentaire est tenu par un vaste réseau de 13 millions de petits épiciers. LIRE AUSSI : E-commerce : ces six ans de formation que l'élève Walmart s'est offerts en Chine Sur un marché où les prix sont bas, pour des clients au faible pouvoir d'achat en dehors des quelques privilégiés ou membres de la jeune génération éduquée, les marges des commerçants sont faibles. C'est la raison pour laquelle Carrefour et son partenaire misent intégralement sur la production locale. L'inde est un géant agricole et son industrie agroalimentaire se développe fortement. Carrefour fera aussi fabriquer localement les produits à sa marque. Apparel Group investira dans les magasins et l'exploitation. Carrefour, qui n'aura pas d'équipes sur place, offrira son enseigne, connue des jeunes éduqués qui arpentent le Moyen-Orient, et son savoir-faire en matière d'assortiment. Pour coller à la culture culinaire locale, les magasins ne posséderont pas de boucherie, ni de poissonnerie, ni de boulangerie (les Indiens mangent surtout du pain de mie, à l'anglaise). Les gammes végétales règnent en maître dans le pays.

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