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AWFT24 : « Ne pas utiliser les données pour s’adapter au changement climatique est irresponsable »

Dans le cadre du forum A World For Travel, le CNES a souligné l’importance des données spatiales dans l’adaptation au changement climatique et l’urgence de leur utilisation dans un secteur aussi vulnérable que le tourisme. Lors de la 5e édition du forum A World For Travel, le Centre National d’Études Spatiales (CNES) a présenté les avancées scientifiques et technologiques qui permettront au secteur du tourisme de s’adapter aux bouleversements causés par le changement climatique. Pour aider les populations à agir, 23 agences spatiales et organismes internationaux, dont le CNES, ont lancé l’Observatoire Spatial du Climat (Space for Climate Observatory ou SCO) en 2019. Il joue un rôle déterminant en collectant et en analysant des données pour comprendre et prévoir les impacts environnementaux futurs. Des informations cruciales pour l’industrie touristique dans un contexte d’urgence climatique. Des données spatiales pour modéliser l’avenir climatique Laurence Monnoyer-Smith, Directrice du développement durable du CNES, a mis l’accent sur la quantité impressionnante de données collectées depuis l’espace. Ces données permettent une observation précise du « système terrestre », telles que l’élévation des mers, les vagues de chaleur ou encore les chutes de neige. Elle a rappelé que plus de la moitié des variables climatiques essentielles – des indicateurs permettant de mesurer et de prévoir les effets du changement climatique – ne peuvent être observées qu’à partir de satellites. Selon le CNES, les projections climatiques issues de ces observations permettent déjà d’anticiper des phénomènes irréversibles. « Ce qui se passera dans les 20 prochaines années est gravé dans le marbre. Nous savons que nous dépasserons les deux degrés d’ici 2050, et les secteurs touchés, y compris le tourisme, doivent se préparer », a déclaré la porte-parole du CNES sous les visages abasourdis du public du forum. Tourisme côtier : l’urgence de l’anticipation L’une des démonstrations les plus frappantes de la conférence portait sur les projections du retrait du littoral dans certaines régions touristiques, comme la Bretagne ou le sud de la France. À l’aide de modélisations détaillées, les données satellitaires permettent de montrer les zones qui pourraient être submergées d’ici 15 à 20 ans. Pour les exploitants de stations balnéaires et les autorités locales, ces informations sont vitales pour décider des futurs investissements et actions. « Les villages côtiers et stations balnéaires doivent savoir si, et quand, leurs infrastructures seront sous l’eau », a déclaré Laurence Monnoyer-Smith. Ces modélisations permettent aussi d’informer les autorités locales pour qu’elles mettent en place des mesures d’adaptation. L’adaptation urbaine face aux vagues de chaleur Outre les zones côtières, les villes touristiques sont également menacées. Avec l’intensification des vagues de chaleur, des outils de prévision permettent d’identifier les « îlots de chaleur urbains », des zones où les températures sont plus élevées en raison de la densité urbaine et de la configuration des bâtiments. En utilisant ces données, les élus de villes comme Rennes ou Toulouse ont pu anticiper et planifier des actions d’adaptation, comme la plantation d’arbres ou la création de points d’eau, pour atténuer l’effet des canicules. Ces solutions n’empêcheront pas le réchauffement climatique selon la spécialiste, mais elles aideront les villes à s’adapter et à rendre les périodes de chaleur extrême plus supportables pour les habitants comme pour les touristes. Vers la fin des stations de ski ? Les données collectées par le CNES montrent que, d’ici 2050, la majorité des stations des Pyrénées et des Alpes devraient perdre plus de la moitié de leur couverture neigeuse. Cette réalité oblige les opérateurs touristiques à repenser leur modèle économique. « Il faut accepter le fait que le stations de ski n’étaient qu’un épiphénomène. D’ici 2050, on ne pourra plus skier, ni créer de la fausse neige en raison de la raréfaction de l’eau. Investir massivement dans ces stations de ski serait imprudent », a averti l’experte du CNES. Optimiser les trajets des compagnies maritimes Le CNES a également évoqué les collaborations en cours avec les compagnies maritimes, qui, grâce aux données en temps réel fournies par les satellites, optimisent leurs trajets pour réduire leur consommation de carburant et leurs émissions. Les données peuvent aussi permettre d’éviter une collision avec des icebergs (et un nouvel épisode du Titanic). Une coopération internationale pour les catastrophes climatiques En plus de ces services orientés vers le secteur du tourisme, le CNES a mentionné l’importance de la coopération internationale entre agences spatiales pour la gestion des catastrophes naturelles. Le Centre a développé un système d’alerte appelé « Predict Service », qui permet de prévoir les ouragans, tsunamis et autres phénomènes extrêmes. Ce service est déjà utilisé dans des régions à haut risque comme la Floride ou le Bangladesh. Ces prévisions donnent la possibilité d’évacuer les populations à temps et sauver des vies. Un appel à la responsabilité En conclusion, le message de Laurence Monnoyer-Smith était clair : l’industrie du tourisme ne peut plus se permettre de d’ignorer ces données climatiques. « Les entreprises et les collectivités qui n’utilisent pas ces outils pour s’adapter aux changements à venir sont irresponsables », a-t-elle lancé. Si les projections semblent parfois sombres, elles sont aussi une opportunité pour se préparer, planifier et rendre plus résilientes les infrastructures touristiques.

By |2024-11-13T22:52:06+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

« Il n’y a pas aujourd’hui de modèle économique en Europe pour le recyclage des batteries », affirme la PDG d’Eramet

Pourquoi avoir dépensé 700 millions de dollars pour racheter la participation de votre partenaire chinois Tsingshan en Argentine ? Cette opération confirme la transformation d'Eramet et referme la longue parenthèse durant laquelle le groupe était obligé de céder des bijoux de famille, en l'occurrence des participations dans nos gisements, pour financer chaque projet de croissance. Depuis que nous avons cédé Aubert & Duval et Erasteel et trouvé un accord avec l'Etat pour que la SLN, notre filiale calédonienne, ne pèse plus sur notre bilan , nous sommes plus forts et cela nous permet de reprendre le contrôle de notre destinée. Nous avons désormais 100 % d'un magnifique gisement de lithium, au coeur de notre stratégie de positionnement sur les métaux de la transition énergétique. Comment comptez-vous financer les prochaines phases de développement de la mine de lithium qui devraient vous permettre d'atteindre 75.000 tonnes par an ? Nous sommes un peu moins pressés pour la deuxième phase car, avec cette acquisition, nous avons en quelque sorte déjà doublé notre production à 24.000 tonnes par an. Une fois que l'usine aura atteint son rythme de croisière, mi-2025, la mine de lithium va commencer à générer un flux de trésorerie qui nous permettra de financer les prochains investissements. Pour le moment nous sommes en train de réévaluer le calendrier et les modalités d'exécution. Mais nous gardons comme objectif de produire 75.000 tonnes de carbonate de lithium par an, de quoi équiper 2 millions de voitures électriques et couvrir les besoins de l'industrie automobile française. LIRE AUSSI : Lithium : voyage au coeur de la mine d'un nouveau type qu'Eramet développe en Argentine Comment jugez-vous le marché du lithium qui semble dans un creux… C'est un creux de prix temporaire. Structurellement, la demande connaît une croissance de 20 % cette année et devrait doubler tous les cinq ans dans les 20 prochaines années. Actuellement, le marché du lithium est assez étroit, peu liquide, sans contrats à terme, donc un écart de quelques pourcents entre l'offre et la demande peut entraîner de fortes variations de cours. Avec le temps et à mesure que le marché va croître, la volatilité sera moins forte. En 2025, il y aura encore un petit excédent, mais, vers 2026-2027, la demande sera supérieure à l'offre et les prix devraient revenir vers les 15.000 à 20.000 dollars, ce qu'on estime être la tendance de long terme. Ils ne remonteront pas à 80.000 dollars comme en 2022, des prix farfelus. Etre seul à bord vous permet-il d'attirer les investisseurs ? Nous n'avons pas racheté la participation de Tsingshan pour obtenir des financements de l'Union européenne ou d'autres investisseurs. Mais il est vrai qu'être un acteur purement occidental facilite l'accès au marché américain dans le cadre de l' Inflation Reduction Act et favorise l'accès à des clients ou des pays soucieux de diversifier leurs approvisionnements hors de Chine. Vous investissez 700 millions de dollars dans le lithium pour les voitures électriques, mais suspendez le projet recyclage. Le message paraît ambigu… Ce n'est pas incompatible. Nous sommes convaincus que la pénétration du véhicule électrique va se poursuivre, y compris en Europe, notamment grâce à la baisse des prix. Le sujet pour le recyclage, c'est son modèle économique qui dépend beaucoup de l'écosystème. La chaîne de valeur européenne connaît des débuts compliqués avec plusieurs projets qui sont en difficulté. Être un acteur purement occidental facilite l'accès au marché américain dans le cadre de l'Inflation Reduction Act. Quand on regarde le paysage, on s'aperçoit qu'il y a peu de fabricants de batteries, donc peu de rebuts pour alimenter notre usine, et peu voire pas de clients pour nos sels de nickel cobalt et pour notre lithium. Il manque des maillons essentiels comme les fabricants de précurseurs de cathodes. Tant que la chaîne de valeur ne sera pas complète en Europe, il n'y aura pas de recyclage car il n'existe pas de modèle économique sans ressources et sans clients. Le développement des batteries LFP sans nickel ni cobalt est-il aussi un frein à la construction d'une économie circulaire ? Les capacités européennes actuelles en Europe reposent encore majoritairement sur les batteries de chimie NMC (nickel manganèse cobalt). Mais il est vrai que la chimie LFP (lithium fer phosphate) est envisagée pour les futures lignes. La technologie LFP permet de construire des véhicules moins chers et elle est adaptée pour les petites voitures et pour la ville, mais cela pose un vrai problème pour le recyclage. En dehors du lithium, il n'y a aucun métal de valeur à récupérer. Il faudrait même « payer » pour recycler ces batteries. Cette donnée doit être prise en compte par la filière. LIRE AUSSI : RECIT - Automobile : les premiers pas chaotiques des gigafactories européennes Les taxes européennes sur les voitures électriques chinoises vous paraissent-elles une bonne solution pour développer la chaîne de valeur en Europe ? A court terme, il n'est peut-être pas inutile de se protéger . Le secteur de la voiture électrique est hyper-compétitif en Chine et il existe beaucoup de marques qui pourraient être tentées de brader leurs véhicules en Europe. L'Europe aurait intérêt à faire pour la voiture électrique ce que la Chine a fait pour la voiture thermique il y a vingt ou trente ans. Pour accéder à leur marché, il fallait s'installer dans le pays, en coentreprise avec transfert de technologie. Cette stratégie nous permettrait peut-être de rattraper notre retard. La Chine est votre premier client de manganèse. Est-ce que les stimulus produisent les effets espérés ? Nous observons des signes qui vont dans le bon sens sur le marché de l'acier, mais il est encore un peu tôt pour juger si les stimulus annoncés récemment seront suffisants pour relancer la consommation et la construction.

By |2024-11-13T22:51:07+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

AWFT24 : Comment financer la transition écologique du tourisme ? –

Le tourisme, en pleine mutation, doit aujourd’hui relever le défi de la durabilité. Si des technologies émergent, leur mise en œuvre nécessite des financements conséquents. Experts et investisseurs ont appelé lors du forum A World For Travel à une collaboration entre fonds publics, entreprises et consommateurs pour soutenir cette révolution verte. Selon Bobby Demri, Fondateur de Roch Ventures, un fonds d’investissement dédié au tourisme, le secteur vit sa 5e révolution. Il y a d’abord eu la révolution des GDS, puis celle des compagnies aériennes low cost. S’en est suivie l’arrivée des OTA, dont Booking, qui ont changé la manière dont on achète un voyage. Airbnb a fait son apparition quelques années plus tard et a encore créé une nouvelle révolution. Désormais, ce sont la technologie et la durabilité qui transforment le secteur. Mais selon lui, il n’existe pas encore de technologie révolutionnaire pour transformer durablement le voyage. « J’encourage les entrepreneurs à penser à des technologies, à des produits, à des solutions qui auraient un réel impact, car les grandes entreprises cherchent désespérément ce type de solutions durables », a-t-il déclaré. La nécessité de standardiser Dans le secteur de l’aérien, Julia Sattel, Partner de Clearsky Fund, affirme que des efforts sont faits. Selon elle, il ne faut pas arrêter de prendre l’avion, car cela aurait des conséquences économiques dévastatrices pour certaines populations, mais transformer le secteur. « L’aviation a un objectif clair : atteindre zéro émission nette d’ici 2050. Les technologies existent, mais doivent être déployées à plus grande échelle et commercialisées plus efficacement. Il faut un changement d’ordre de grandeur. C’est difficile, mais c’est possible », a-t-elle affirmé sur scène. Plusieurs solutions existent : le carburant d’aviation durable (SAF), les matériaux légers, les nouveaux systèmes de propulsion, l’utilisation de l’énergie solaire dans les aéroports ou encore l’optimisation des trajectoires de vol grâce à l’intelligence artificielle. Trouver un équilibre entre impact environnemental, social et économique Les solutions ne sont pas adoptées immédiatement pour plusieurs raisons selon Nikolaos Gkolfinopoulos, Head of Tourism chez ICF : « Le défi de la durabilité est de trouver un équilibre entre l’impact environnemental, social et économique. Mais souvent, l’impact économique, à court terme, entre en conflit avec les deux autres. C’est pourquoi certaines technologies, bien qu’existantes, ne décollent pas. Par exemple, les solutions électriques ou à hydrogène ne conviennent que pour les courtes distances. Que se passe-t-il si vous êtes en Australie et que vous voulez attirer des touristes des États-Unis ou du Royaume-Uni ? », a-t-il questionné. De son côté, Amadeus, à travers Amadeus Ventures, a commencé à ajouter la durabilité à ses critères d’investissement en 2021. L’entreprise a ainsi investi dans Chooose, qui propose un moteur de calcul d’émission carbone et Caphenia, un futur producteur de gaz de synthèse, matière première du carburant aviation durable (SAF). Faire émerger les émissions de scope 4 Mesurer l’impact carbone d’un voyage, c’est aussi ce que propose Trees4Travel. L’entreprise a choisi de mettre son outil gratuitement à disposition des entreprises. « Nous sommes convaincus que la technologie de mesure du carbone doit être gratuite, car si elle ne l’est pas, on n’arrivera jamais à établir une norme », a affirmé Nico Nicholas, CEO de Trees4Travel. L’entité incite les entreprises à investir cet argent économisé dans des actions en faveur de l’environnement. On parle alors d’émissions de scope 4 ou « émissions évitées » et concernent les réductions d’émissions réalisées grâce à l’utilisation des produits ou services d’une entreprise. « Par exemple, si vous prenez le train plutôt que l’avion, vous pouvez calculer vos émission évitées », a expliqué Nico Nicholas. Ce concept relativement récent permet de mettre en avant les externalités positives des produits ou services d’une entreprise. Mais il n’est pas encore standardisé. Qui doit payer la révolution verte ? Selon Bobby Demri, le financement de la durabilité du tourisme doit d’abord être l’œuvre des institutions publiques. « [Elles] doivent injecter de l’argent dans des fonds d’investissement comme le nôtre, ou dans des fonds dédiés à la durabilité, pour soutenir les nouvelles technologies qui répondent à ce problème », assure-t-il. « L’Europe est sérieuse en matière de durabilité. Qu’elle le prouve. Nous avons perdu la bataille de l’IA, ne perdons pas la bataille de la durabilité ». Pour Julia Sattel, les gouvernements ont un rôle à jouer en finançant des organismes industriels comme l’IATA, mais l’investissement dans des fonds comme ClearSky, dédié à la durabilité de l’aviation, peut également avoir un impact positif. « Les compagnies aériennes, par nature, sont très compétitives. Elles fonctionnent avec des marges très serrées. Elles subissent la pression de leurs actionnaires. Elles ne sont donc pas conçues pour résoudre le problème elles-mêmes », estime-t-elle. Un besoin de clarification Bobby Demri observe que pour beaucoup d’entreprises du tourisme dans lesquelles Roch Ventures investit, il y a un vrai besoin d’éducation et de transparence. « Les jeunes leaders, qui créeront probablement le prochain Booking, ne savent pas ce qui est attendu d’eux. Il y a un grand travail d’éducation à effectuer », a-t-il déclaré. Nikolaos Gkolfinopoulos confirme que l’éducation est un aspect clé. Non seulement pour les entreprises, mais aussi pour les consommateurs. « Parce que si les consommateurs ne comprennent pas l’impact de leurs choix, comment peuvent-ils prendre des décisions éclairées ? Je pense que c’est là que la technologie pourrait jouer un rôle crucial », soulève-t-il. Tous les intervenants ont rappelé l’importance de la collaboration entre le secteur privé, le secteur public, les ONG et les consommateurs pour parvenir à transformer les secteur.

By |2024-11-13T22:49:51+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Lounge aéroports : Air France et Delta voient grand à New York

Air France, outre sa desserte de New York John F. Kennedy (JFK), relie également Paris CDG à New York Newark. Une ligne relancée fin 2022 après dix ans d’absence, opérée pour l’instant une seule fois par jour. Dans le deuxième aéroport new-yorkais, la compagnie française avait noué un partenariat avec British Airways pour utiliser son lounge du terminal B. La perte de l’accès à celui-ci a accéléré la décision d’AF de se doter de son propre salon, d’autant que JFK est proche de la saturation. Elle aurait ainsi obtenu l’approbation du conseil d’administration de l’autorité portuaire de New York et du New Jersey qui gère les trois aéroports new-yorkais (JFK, Newark et La Guardia) : la compagnie tricolore va se doter d’un salon de 570m² dans le terminal B. Un bail de sept ans, dont le coût est estimé à 13 millions de dollars pour le transporteur, entrera en vigueur début janvier prochain. Air France s’engage également à investir au moins 3 millions de dollars dans la rénovation des espaces. Un double investissement dont la durée d’amortissement sera limitée, le gestionnaire de l’aéroport envisageant à moyen-long terme le remplacement de l’actuel terminal B par une structure flambant neuve. Air France n’est pas la seule à estimer que le jeu en vaut la chandelle : Lufthansa a rouvert après complète rénovation son salon de Newark, situé lui aussi au terminal B. Un investissement de 10 millions d’euros environ, pour une surface augmentée de 25% (600m² pour une capacité d’accueil de 170 passagers). Aujourd’hui, en attendant son nouveau salon, Air France redirige ses passagers vers le Delta Sky Club ouvert l’an dernier. Mais ce lounge se trouve dans le Terminal A, accessible en empruntant un AirTrain. Le nouveau Delta One Lounge de JFK. photo Delta Air Lines Les deux compagnies ne partagent pas davantage le même terminal à JFK. Air France dispose d’un salon au T1, un espace entièrement repensé en 2018. Delta a pour sa part inauguré en juin dernier son nouveau concept de « salon premium » dans le T4. Le Delta One Club, pour rappel, est le plus grand salon de la compagnie US, un espace de 3500m² comprenant à la fois une brasserie et un buffet concocté par un chef, des espaces de bien-être, une terrasse ouverte toute l’année… Rappelons que la partenaire américaine d’Air France est également la principale utilisatrice de La Guardia, dédié aux vols domestiques. Installée dans le nouveau terminal C, elle dispose d’un vaste Delta Sky Club, le deuxième plus grand salon des Etats-Unis avec ses 3 400m² de superficie et sa capacité d’accueil de 600 passagers. La compagnie d’Atlanta vient d’inaugurer un autre Delta One Lounge à Los Angeles. Trois autres de ces lounge “premium” vont ouvrir dans les prochains mois aux Etats-Unis, l’un à Boston Logan à la fin de cette année, deux autres à Seattle-Tacoma en 2025 et Salt Lake City à une date non encore communiquée. Air France a pour sa part ouvert en juin dernier un élégant nouveau salon dans la “cité des Anges”, au terminal Tom Bradley. Le lounge dispose d’une surface de plus de 1 100 m² et de 172 places assises. La compagnie française opère six salons dans les aéroports américains, à New York JFK, Boston Logan, Houston, Los Angeles, San Francisco et Washington Dulles.

By |2024-11-13T22:49:19+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’Odyssey : nouvelles lignes aériennes au départ de Nîmes et Tours

Edeis, qui gère 17 aéroports en France dont ceux de Tours, Nîmes, Dole, Auxerre et Cherbourg, démarre une collaboration avec L’Odyssey, marque commerciale de Jet Airlines. Cette dernière est une société française créée en 2019 à Paris, dirigée par Clément Pellistrandi et David Roman. Objectif de ce rapprochement, développer les aéroports de Nîmes et de Tours, avec de nouvelles lignes aériennes régulières vers la France et l’Europe. Entre le 27 mai et le 1er juin prochain, L’Odyssey va ainsi positionner un ATR72-600 de 70 sièges à Nîmes, opérant des vols sur Milan avec un stop à Nice, sur Vérone avec un stop à Genève, sur Barcelone, Ajaccio et Bastia. Au départ de Tours, le seul aéroport de la région Centre Val de Loire, la compagnie va également desservir Ajaccio et Bastia, là encore dès le prochain programme d’été ; ces deux destinations corses étaient reliées à la cité tourangelle avant la pandémie de Covid-19, dans le cadre de vols affrétés par Corsicatours. Victoire Totah, directrice Stratégie et Développement d’Edeis, et Martin Meyrier, directeur général d’Edeis Concessions L’Odyssey devrait assurer deux vols par semaine sur ces dessertes (à l’exception de la Corse reliée par un vol hebdomadaire), tout en envisageant d’opérer à l’année et d’augmenter les fréquences dans un avenir proche. Et d’annoncer déjà, à l’horizon du printemps 2027, l’ouverture de nouvelles routes directes vers des destinations comme Nantes, Rome, Strasbourg et Zurich. L’aéroport de Nîmes Grande Provence Méditerranée (anciennement Nîmes Alès Camargue Cévennes) se positionne comme une alternative à Montpellier Méditerranée, la métropole héraultaise n’étant pourtant distante de la cité gardoise que d’une cinquantaine de kilomètres. Les compagnies legacy et les low-costs privilégient les grands aéroports régionaux, à quelques exceptions près tel Ryanair qui opère elle aussi depuis ces aéroports « territoriaux », y compris Tours et Nimes. «Avec les nouveaux vols L’Odyssey, l’offre double au départ de Nîmes», a précisé Victoire Totah, directrice Stratégie et Développement d’Edeis, lors d’un point presse ce mercredi à Paris. Celle qui a effectué une bonne partie de sa carrière dans l’aviation d’affaires (chez TAG Aviation, Wijet, Aero Capital SAS) précise que l’offre de L’Odyssey intéressera les voyageurs d’affaires mais visera d’abord la clientèle loisir. La commercialisation des nouvelles lignes est ouverte dès ce 21 novembre, en direct sur le site internet de L’Odyssey, via les agences de voyages (partenariat avec Resaneo), les OTA et les GDS (Worldticket) et les tour-opérateurs dans le cadre de packages touristiques. Jet Airlines, pour rappel, s’est spécialisée dans l’exploitation de lignes régulières et ponctuelles. L’Odyssey a notamment opéré une première ligne régulière Genève-Deauville, des charters réguliers Berne-Calvi, ou encore une reprise de délégation de service publique temporaire en Guyane, suite à la faillite d’Air Guyane. Jet Airlines affrétait jusqu’à présent les avions qu’elle utilisait. Elle aurait récupéré un CTA (certificat de transporteur aérien) suite au rachat récent d’une compagnie aérienne, sans plus de précisions.

By |2024-11-13T22:49:03+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Taxi volant : la région Ile-de-France retire sa subvention –

Après avoir manqué l’échéance des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’avenir des taxis volants en France est plus qu’incertain. Le secteur essuie un nouveau revers avec l’annonce de l’annulation d’une subvention accordée par la région Ile-de-France. Un nouveau coup dur pour la filière des taxis volants qui n’a pas pu faire décoller les premiers engins à l’occasion des JO. Un retard pour obtenir les certifications nécessaires avait eu raison des premiers vols à Paris l’été dernier mais les acteurs ne s’avouaient pas vaincus. Désormais, c’est au tour de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, d’annoncer le retrait de la subvention censée être accordée au groupe ADP pour installer une plateforme d’envol et d’atterrissage de ces appareils. Cette aide d’une valeur d’un million d’euros devait permettre au groupe associé à Volocopter et Lilium, de réaliser des tests depuis le vertiport d’Austerlitz. La région Ile-de-France continue de soutenir les projets innovants Le principe de ce versement avait été adopté le 17 novembre 2023, mais « à la suite de retards pris à différents niveaux, retard de livraison des moteurs du véhicule par un fournisseur américain, absence de certification de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), l’expérimentation n’a pas pu avoir lieu dans les conditions envisagées », a expliqué Valérie Pécresse. Toujours selon la présidente de la région, cette annulation ne remet pas en cause le soutien à l’innovation et aux eVTOL. « Les eVTOL constituent un mode de transport à propulsion électrique ou hydrogène qui prépare la transition de la filière aéronautique vers des modes de propulsion plus durables », est-il indiqué à travers un communiqué publié par le Conseil Régional d’IDF. De son côté, ADP a certifié à l’AFP que le groupe se tient « prêt à pouvoir mener une expérimentation en décembre, depuis la barge d’Austerlitz »,

By |2024-11-13T17:13:59+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Nouvelle taxe “Chirac” : jusqu’à 130% du prix d’un trajet en avion d’affaires…

L’aviation d’affaires s’élève à son tour contre l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion. Ses arguments chiffrés sont édifiants… Après les compagnies aériennes françaises (Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers), les aéroports (Union des aéroports français et francophones associés), les agences de voyage (Entreprises du voyage) et les tour-opérateurs (Syndicat des entreprises du tour-operating), c’est au tour de l’aviation d’affaires de s’élever contre l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA). Alors que l’amendement concernant cet enchérissement de la taxe dite “Chirac” vient d’être adopté en première lecture par l’Assemblée nationale dans le cadre Projet de loi de finances 2025, le chapitre “France” de l’EBAA (l’European Business Aviation Association (EBAA) France) alerte sur les dangers que ferait peser son adoption définitive sur l’aviation d’affaires. Dans son communiqué, l’association juge cette mesure “largement disproportionnée et fondée sur une méconnaissance des enjeux du secteur”. Car selon elle, sous sa forme actuelle, cette taxation pourrait entraîner “une augmentation déraisonnable des coûts de la taxe, pouvant atteindre jusqu’à 400 fois le montant actuel de celle-ci”.  Deux exemples spectaculaires Nous avons interrogé l’EBAA sur cet enchérissement, effectivement disproportionné tel qu’annoncé. Et nous avons obtenu une réponse assez édifiante… Deux exemples nous ont été donnés que nous reproduisons ici :  Montpellier / Libreville en Global Express ou Falcon 7X comprenant 14 passagers. Prix actuel : 135.000€. Taxe à 3.000€ * 14 = 42.000€ de taxes supplémentaires (en plus des taxes déjà appliquées aujourd’hui : TSBA, TNSA, TA…). Soit une augmentation de plus de 30% du prix du trajet. Mais c’est finalement dans le cas d’un vol domestique à 3 segments que l’impact de la taxation supplémentaire se fait le plus durement sentir… La Roche-sur-Yon / Lyon / Auxerre / La Roche-sur-Yon : prix actuel : 11.000€ (incluant donc la TBSA actuelle)... A bord d’un turboréacteur de type Phenom 100 ou Citation Mustang. 4 passagers * 3 segments = 12 taxes à 600€ soit 7.200€ de taxes TSBA…  à comparer avec les 11.000€ du vol, soit 70% du prix du vol. A bord d’un turbopropulseur de type PC 12 de 6 ou 8 places passagers, 18 ou 24 taxes à 600€ soit de 10.800€ à 14.400€ de taxes TSBA à comparer avec les 11.000€ du vol, soit de 100% à 130% du prix du vol. 100.000 emplois Dès lors, l’EBAA parle de “conséquences désastreuses”, allant jusqu’à la “liquidation de dizaines d’entreprises” de l’écosystème, impliquant “100.000 emplois directs et indirects”. Et propose des pistes pour l’établissement d’un “nouveau barème de taxation, qui permettrait de prendre en compte les objectifs gouvernementaux tout en imposant une charge raisonnable sur l’aviation d’affaires”. Ainsi l’association suggère-t-elle, entre autres :  un montant de la TBSA pour son activité deux fois supérieur à celui de la catégorie “Avec Services Additionnels” de l’aviation commerciale régulière, “permettant ainsi une augmentation significative mais juste et supportable”, d’envisager une taxation au niveau européen pour éviter un “désavantage concurrentiel inédit pour les compagnies françaises”, d’assurer la collecte de la taxe auprès de tous les pavillons : que les entreprises étrangères paient aussi cette taxe pour l’ensemble de leurs activités menées sur le sol français.

By |2024-11-13T17:13:15+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

L’Oréal et Le Louvre proposent un parcours unique du musée pour explorer la beauté à travers l’histoire

Le Musée du Louvre et L'Oréal dévoilent cette semaine une expérience unique : une visite "sur mesure" du musée le plus visité au monde afin d'explorer "la beauté" sous toutes ces formes et selon toutes les cultures.

By |2024-11-13T17:09:06+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : Nayib Bukele « nous l’avait dit », son pari BTC rapporte gros au Salvador (+100% !)

Le président Nayib Bukele a constitué une réserve stratégique en Bitcoin au Salvador. Bien lui en a pris : la nation réalise un ROI de +100%.

By |2024-11-13T16:32:48+00:00November 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les poupées Wicked ou le cauchemar de Noël de Mattel

Le diable se niche vraiment dans les détails. Ou dans la mauvaise relecture d'un packaging. C'est ce qu'a découvert Mattel à son grand désarroi, à quelques semaines de Noël. Ses poupées Wicked, lancées pour la sortie du film du même nom, « préquel » très attendu du « Magicien d'Oz », ont suscité la polémique : l'adresse d'un site Internet mentionné sur ses emballages renvoyait sur un site pornographique au lieu de celui lié au long-métrage. Ce sont les réseaux sociaux qui ont alerté sur le problème, avec la montée en puissance de posts sur le sujet. Le groupe de jouets américains a dû présenter ses excuses pour avoir remplacé WickedMovie.com par Wicked.com. Les poupées sont commercialisées aux Etats-Unis. « Nous regrettons vivement cette malheureuse erreur et nous prenons immédiatement des mesures pour y remédier », a indiqué Mattel dans un message à CNN. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Jeux de construction, licences et peluches portent le marché mondial du jouet L'entreprise conseille aux parents ayant déjà acheté le jouet de jeter l'emballage ou de noircir le nom du site pour adultes. Les poupées ont visiblement été retirées pour l'instant de la vente en ligne, notamment sur les sites d'Amazon ou de Target. En revanche, elles semblent subsister dans certains magasins physiques. Mattel va devoir faire face à des inquiétudes des consommateurs. Sujet ultrasensible Tout ce qui touche aux enfants est particulièrement sensible aux Etats-Unis. Mattel avait dû renoncer en 2017 à commercialiser Aristotle, une enceinte connectée face aux craintes sur la vie privée des enfants. Pour Wicked, il reste à voir ce que va faire le groupe pour commercialiser ses poupées tout en trouvant une solution pérenne pour les packagings concernés. L'enjeu est important à quelques semaines de Noël : le PDG du groupe, Ynon Kreiz avait déclaré en octobre que la société était bien positionnée pour le quatrième trimestre compte tenu de sa gamme d'offres et de lancements, y compris les produits liés à « Wicked » et à « Moana 2 » de Disney. LIRE AUSSI : Jouet : Lego et Nike se lancent dans une collaboration de taille Cette période de l'année est encore plus cruciale que d'habitude pour le groupe après un troisième trimestre ayant enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 4 % et de 3 % à changes constants. Sur les neuf premiers mois de l'année, il était en recul de 2 %. Il reste un gagnant dans cette affaire d'erreur : le site pour adultes Wicked lui-même. Il n'aurait jamais rêvé de bénéficier d'une telle publicité à travers le monde.

By |2024-11-12T23:35:08+00:00November 12th, 2024|Scoop.it|0 Comments