HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Google ouvre son centre dédié à l’IA à Paris –

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Après FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research), le premier laboratoire européen dédié à l’intelligence artificielle ouvert par Meta en 2015, c’est au tour de Google de faire de Paris sa plaque tournante de l’intelligence artificielle. Ce laboratoire de recherche, inauguré par le big boss de Google ce jour, va rassembler 300 ingénieurs et chercheurs de Google, dont des équipes de Google DeepMind et de Google Research. L’ambition est d’accélérer le développement de produits basés sur l’IA en France, de faire émerger de nouveaux partenariats académiques et de recherche et de former des professionnels français aux outils de l’IA. 100 000 professionnels seront formés d’ici la fin de l’année 2025 dans les locaux actuels de Google dans le 9e arrondissement. 300 millions d’euros de budget Ce laboratoire « à but non lucratif » sera dédié à la recherche en source ouverte et ambitionne de créer son propre modèle de langage. Pour cela, il sera doté d’un budget de 300 millions d’euros. « Nous voulons progresser ensemble, en travaillant avec les instituts de recherche publics et privés français.Nous ouvrirons nos portes aux chercheurs de tous horizons, en leur donnant accès à des outils performants, comme la base de données alpha pour la structure des protéines (AlphaFold DB), et nous continuerons à investir dans la formation professionnelle et l’entrepreneuriat », déclare Sundar Pichai.

Les taxis volants devraient bien transporter leurs premiers passagers durant les JO de Paris –

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Alors que l’échéance des JO approche, le gestionnaire aéroportuaire se dit « dans les starting blocks ». Afin de gérer les flux et d’impacter le moins possible les autres voyageurs durant cette période, ADP mise sur l’enregistrement des bagages déporté sur le village olympique, les scanners 3D ou bien encore le déploiement de SAS Parafe aux frontières. « Nous avons beaucoup d’espoir sur ce nouveau concept d’enregistrement à distance et pas uniquement pour les JO. Nous allons continuer de déployer ce système dans les années à venir avec notre startup partenaire, Alltheway, et continuer d’investir dans l’amélioration du parcours voyageurs », a déclaré ce matin Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Le patron affirme que la collaboration avec les entreprises innovantes est l’une de ses priorités et qu’il y a encore beaucoup à faire, notamment en matière d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ou de décarbonation. Les trajet à bord des taxis volants toujours d’actualité Sur ce sujet, outre l’aspect opérationnel, le groupe souhaite favoriser l’intermodalité et développer de nouvelles mobilités, comme les taxis volants électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Particulièrement attendus lors des Jeux Olympiques de Paris, les eVTOL font l’objet de nombreuses critiques et le commissaire chargé de mener une enquête publique a récemment rendu un avis défavorable pour la création d’un vertiport à la gare d’Austerlitz. Jugés trop bruyants et énergivores, les taxis volants n’ont, pour le moment, pas reçu le feu vert officiel pour leur mise en service. Edward Arkwright, directeur général exécutif d’ADP, s’est néanmoins montré rassurant. « Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec notre partenaire Volocopter et à ce jour, oui les taxis volants sont toujours d’actualité. Nous espérons tenir l’échéance des JO et recevoir la certification bientôt », a-t-il commenté. En parallèle, le groupe expérimente un tracteur robotisé pour le remorquage d’avions sur les pistes de l’aéroport de Roissy et accélère ses travaux d’électrification pour répondre aux besoins croissants sur les plateformes parisiennes. Les aéroports parisiens pas prêts pour la double identification biométrique Enfin, concernant les contrôles aux frontières, malgré un déploiement massif de SAS parafe et de l’utilisation de la technologie biométrique, Augustin de Romanet s’est dit particulièrement inquiet à l’approche de l’entrée en vigueur de l’Entry Exit System (EES). Comme le rapportent nos confrères de DéplacementsPros, ce nouveau dispositif mis en place dans les pays membres de l’UE nécessitera une double identification biométrique pour tous les voyageurs internationaux de pays tiers souhaitant entrer dans l’espace Schengen. Selon le Président, les aéroports ne sont pas prêts et il craint des temps d’attente avoisinant ou dépassant 1h. Cette nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur en octobre prochain dans tous les pays membres de l’UE.

Quand Mark Zuckerberg donne son avis sur le casque Vision Pro d’Apple

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

n meilleur produit, point final. » Mark Zuckerberg donne son avis sur l'Apple Vision Pro, le casque de réalité mixte commercialisé depuis le 2 février aux États-Unis. Le grand patron de Meta estime que son produit, le Quest 3, est meilleur que celui de la marque à la pomme. Dans une vidéo publiée sur Instagram, ce mercredi 14 février, le fondateur de Facebook s'est confié sur son essai du nouvel ordinateur d'Apple. « Je m'attendais à ce que le Quest soit un meilleur rapport qualité prix, car il est sept fois moins cher. Mais après l'avoir essayé, je ne pense pas seulement que Quest est le meilleur rapport qualité prix, je pense que Quest est un meilleur produit. Point final », a-t-il affirmé. LE JOURNAL DU SOIR Tous les soirs à 18h Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. « Quest est bien plus confortable » « De manière générale, Quest est meilleur dans la vaste majorité des actions menées par les utilisateurs de réalité virtuelle », résume Mark Zuckerberg, en comparant les deux casques, et faisant la promotion du sien. Selon lui, les différences sont notables quant à l'expérience utilisateur. « Quest est bien plus confortable », assure-t-il, en insistant sur le poids de Quest 3, qui pèse 120 grammes de moins que le Vision Pro. « Notre champ de vision est plus large et je trouve que notre écran est plus lumineux », ajoute-t-il, en précisant que le casque de Meta permet davantage de liberté de mouvement. Mark Zuckerberg reconnaît néanmoins que la résolution d'écran « plus élevée du Vision Pro » est très « sympathique ».

Skiif, le Waze du ski qui veut aider les stations à piloter leur data –

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le concept de Skiif est dans un premier temps de proposer un « Waze du ski », dans la mesure où l’application permet de se rendre d’un point A à un point B via un itinéraire. L’outil permet d’accéder à un parcours personnalisé où sont notifiés les points de restauration, les commerces, les toilettes… La dimension collaborative de cet outil est très importante et il est possible de signaler un problème sur les pistes, comme sur Waze. Les utilisateurs auront également la possibilité d’échanger entre eux à travers l’application. Skiif va être déployé dans le domaine des 3 Vallées à compter du 15 décembre. Entre 2024 et 2025, nous allons être présents dans 160 stations françaises, européennes et internationales, notamment aux Etats-Unis et au Japon.

« Les grands groupes du tourisme privilégient les GAFAM aux startups françaises et c’est un problème »

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

En décembre dernier, le groupe Accor annonçait un partenariat avec Amazon afin de mettre en place une intelligence artificielle sur son site. Une décision qui ne passe pas pour Emmanuel Bobin, CEO de l’accélérateur d’Open Tourisme Lab, qui regrette que la startup française Quicktext, spécialiste dans ce domaine, n’ait pas été contactée. Les grands groupes privilégient-ils les GAFAM aux startups françaises ? C’est le constat que fait Emmanuel Bobin dans un post LinkedIn publié il y a quelques jours. Remonté, le CEO d’Open Tourisme Lab écrit : « On peut s’inquiéter de la consistance des grands groupes français à choisir des GAFAM au lieu de collaborer avec les start-ups françaises. […] En privilégiant les géants technologiques étrangers, les entreprises du CAC 40 compromettent non seulement l’écosystème entrepreneurial local, mais aussi la souveraineté technologique nationale. ». Le directeur de l’accélérateur dédié au tourisme fait référence au partenariat récemment signé entre le groupe Accor et Amazon Web Services pour développer un assistant de voyage intelligent. Proposé sur le site de réservation ALL.com, il permettra aux clients de trouver les meilleures expériences en fonction du style de voyage qu’ils préfèrent. Or, selon lui, « la France possède le leader mondial dans le domaine, en l’occurrence Quicktext ». La startup, créée en 2016, compte aujourd’hui 130 employés dans 18 bureaux dans le monde. Elle a équipé 1700 hôtels dans 76 pays et a généré 600 millions de dollars de demandes de réservation en 2023. Elle n’a pas été contacté par le groupe Accor. Ce que regrette Emmanuel Bobin et l’intéressée elle-même. Une prise de risque moins importante ? Quicktext a connu une situation similaire avec NH Hotel Group il y a peu de temps. « Ils ont préféré travailler avec IBM », précise Daniel Doppler, Président de l’entreprise. Selon lui, la prise de risque est moins grande avec les géants de la tech : « Les grands groupes font souvent appel à d’autres grands groupes qu’ils vont payer cher pour des raisons de couverture. Personne ne s’est fait licencier parce qu’une collaboration avec IBM a échoué. En revanche, si une collaboration ne fonctionne pas avec une startup, c’est forcément à cause d’un salarié ou d’une équipe ». Il rappelle également le cas du rachat de la startup Manawa par Alentour, plateforme de distribution d’activités : « On a lancé Alentour avec l’argent de la Caisse des dépôts, qui a ensuite racheté Manawa pour la développer. Désormais, tout le groupe repose sur Manawa. Pourquoi ne pas avoir investi dans Manawa dès le départ ? Accor va faire ce que l’on fait, mais en moins bien », avance-t-il. Accor signataire du programme « Je choisis la French Tech » « Les grands groupes du tourisme privilégient les GAFAM aux startups françaises et c’est un problème », constate Emmanuel Bobin, d’autant que le groupe est signataire du programme « Je choisis la French Tech ». Lancé en 2023, il répond à 4 objectifs : renforcer la souveraineté technologique de la France, renforcer l’impact économique de l’écosystème French Tech, augmenter les revenus des startups et stimuler l’innovation de celles-ci. Pour le CEO d’Open Tourisme Lab, le constat est clair : « Le bilan n’est pas au rendez-vous ». « Dans ce genre de projet, l’enjeu de la souveraineté des données est pourtant clé », ajoute Daniel Doppler. Les startups ne font plus rêver ? Pour Emmanuel Bobin, ce cas particulier est révélateur : « Les startups ne sont plus aussi bankable qu’il y a 10 ans. Ce phénomène a commencé il y a deux ans environ. Auparavant, il y avait un côté rafraîchissant, exotique, de travailler avec une startup. Mais ces collaborations n’ont pas toujours été couronné de succès. Les jeunes entreprises n’ont pas toujours réussi à suivre les exigences des grands groupes. Le Covid a fragilisé la trésorerie des startups et a gelé les levées de fonds. Pour les grands groupes, c’est désormais une zone à risque. C’est pourquoi il est important de créer de la réassurance ». Depuis 2023, Open Tourisme Lab entend prendre le leadership de France Tourisme Lab, premier réseau mondial d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques lancé par la DGE en 2016. « Nous voulons rappeler à chacun ses engagements et les traduire en actions. Je pense qu’il y a un vrai travail de lobbying à effectuer auprès des décideurs. Nous avons déjà perdu la bataille des OTA, ne perdons pas celle de l’IA », affirme Emmanuel Bobin.  Un cas isolé selon Accor Contacté par nos soins, Accor affirme que ce partenariat avec Amazon n’est pas représentatif : « Nous travaillons très largement avec des acteurs français, de toute taille tout comme avec les GAFAM. Amazon Web Services avec qui nous avançons sur le cloud est l’un d’eux et ce projet s’intégrait dans ce programme plus large. A noter qu’au moment du choix malheureusement aucune startup française ne répondait au cahier des charges. Dès que nous pouvons soutenir la French Tech, nous le faisons ! Pour vous donner quelques-unes des directions prises, cela passe par les partenariats, nous en avons noué différents avec Artefact, Sunday ou Contentsquare pour utiliser des solutions développées dans l’Hexagone. Nous avons également investi dans des startups telles que D-Edge, Gekko ou encore Worklib et développons parfois des solutions conjointement avec leurs équipes ou encore faisons de l’intrapreneuriat comme avec FullSoon. Nous travaillons également à co-construire des solutions technologiques avec d’autres entreprises françaises. Nous sommes pleinement investis dans le maillage local et prenons ce rôle à cœur. »

Les paiements de rançons en cryptos ont excédé le milliard de dollars en 2023

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le chiffre a de quoi donner le vertige. Les transactions en cryptomonnaies visant à payer des rançons ont atteint 1,1 milliard de dollars en 2023, selon le cabinet d’analyse de la blockchain Chainalysis. Cela représente une hausse de 94% sur un an (567 millions de dollars en 2022, mais après 983 millions en 2021 et 905 millions en 2020). « 2023 marque un retour en force des rançongiciels, avec des paiements records et une augmentation substantielle de la portée et de la complexité des attaques : c’est un renversement significatif par rapport à la baisse observée en 2022 », a indiqué dans une note de blog Chainanalysis, selon qui ces attaques ont ciblé des administrations, hôpitaux ou écoles. L’étude note que les autres types de crimes liés aux cryptos, comme les arnaques et le piratage, ont été moins nombreux l’an dernier. Il faut noter que n’ont été traqués que les virements à destination de portefeuilles numériques identifiés comme illicites – ce qui exclut, de fait, une part des activités illégales passées sous les radars. Chainalysis reconnaît que « le suivi de chaque incident est rendu difficile par la constante expansion du paysage des rançongiciels ». Le cabinet pointe ainsi une escalade majeure dans la fréquence, la portée et le volume des attaques menées par une grande variété d'acteurs, allant de réseaux organisés à de petits groupes ou des individus agissant pour leur propre compte.

BlackRock et Fidelity réalisent le meilleur lancement d’ETF en 30 ans grâce au bitcoin

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

C'est un nouveau record pour le bitcoin. Sur les 5.535 ETF lancés ces trente dernières années, aucun n'a connu un démarrage aussi fort que le « IBIT » de BlackRock, et le « FBTC » de Fidelity, rapporte l'expert de la question chez Bloomberg, Eric Balchunas . Il s'agit de deux des dix fonds indiciels directement investis en bitcoin (ETF bitcoin spot) autorisés par la SEC, le gendarme de la Bourse américain, le 11 janvier . Le « BITO » de ProShares, premier ETF lié au bitcoin lancé en 2021 mais adossé à des contrats à terme (il ne détient pas de bitcoin en direct), est septième. L'iShares Bitcoin Trust (BlackRock) enregistrait 3,5 milliards de dollars de collecte au 8 février, selon BitMEX. Deuxième du marché, le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (Fidelity) pointait, lui, à 2,8 milliards de dollars. Dans les deux cas, le premier milliard de dollars a été atteint en à peine cinq jours, même si le rythme tend à se calmer depuis peu. Jusqu'à présent, le meilleur lancement revenait à deux ETF « verts » lancés au printemps 2023 : iShares Climate Conscious (2,2 milliards de dollars collectés en un mois) et Xtrackers MSCI World Climate (2 milliards). Domination de BlackRock et Fidelity Pour l'analyste de Bloomberg, les deux ETF bitcoin au comptant de BlackRock et Fidelity « évoluent dans une catégorie à part » et ne reflètent pas le succès des autres fonds. Dans les proches poursuivants, Bitwise (757 millions de dollars collectés en un mois) et ARK Invest (782 millions) sont les deux fonds qui devraient rejoindre prochainement le club des ETF bitcoin à 1 milliard de dollars. En dehors de ce Top 4, les autres sont bien plus loin, d'autant que certains ont déjà enregistré des jours sans rien collecter. Et ce, alors qu'ils ont eux aussi abaissé leurs frais de gestion à zéro (seul BlackRock est à 0,12 %, VanEck à 0,25 % et Grayscale à 1,5 %). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le bitcoin, nouvelle pomme de discorde entre les géants de Wall Street ETF bitcoin : la pression monte pour les places financières asiatiques On retrouve donc Invesco avec 316 millions de dollars collectés, Van Eck avec 73 millions, Valkyrie à 117 millions, et Franklin Templeton à 70 millions - avoir flanqué son icône Benjamin Franklin d'yeux lasers sur X, comme les « bitcoin maximalists », n'a pas suffi. Cette polarisation du marché pourrait s'amplifier par effet boule de neige en raison de la liquidité de BlackRock et de Fidelity qui, d'après une note de JP Morgan, « surperforme ». « Il faut vraisemblablement s'attendre à une consolidation du marché », pointe Dessislava Aubert, analyste chez Kaiko, mais « il est trop tôt pour parler de duopole », avertit-elle.

Cryptos : l’Ethiopie, nouvel eldorado des mineurs chinois de bitcoins

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Attirés par des coûts de l'électricité parmi les plus bas au monde, les mineurs de bitcoins chinois trouvent refuge en Ethiopie. Selon Bloomberg, ils affluent vers ce pays de la corne de l'Afrique qui autorise le minage informatique - le procédé permettant de sécuriser les transactions sur les blockchains - depuis 2022. Depuis l'offensive de Pékin contre les fermes de minage en 2021, les entreprises du secteur sont en quête de territoires plus accueillants. Selon la société Luxor Technology, l'Ethiopie est devenue l'un des principaux destinataires de machines de minage de bitcoins au monde, et les premiers gros contrats ont été conclus en septembre. D'après Nuo Xu, fondateur de la China Digital Mining Association, « l'Ethiopie va devenir l'une des destinations les plus populaires pour les mineurs chinois ». Avec des températures oscillant entre 20 et 25 degrés, le climat est particulièrement propice à cette activité, le matériel de minage devant être maintenu à une température modérée. Des accords de fourniture d'électricité ont pour l'heure été conclus avec 21 mineurs de bitcoins, essentiellement chinois. Impact environnemental Les entreprises entendent notamment puiser leur énergie dans le barrage hydroélectrique de la Renaissance, le plus grand du continent africain, dont le chantier devrait s'achever à l'horizon 2025. L'Ethiopie, où plus de 90 % de la production d'énergie provient de l'hydroélectricité, est l'un des seuls pays au monde à présenter un mix électrique intégralement renouvelable. Un avantage majeur à l'heure où le dérèglement climatique est au coeur des préoccupations, valant au minage, très gourmand en énergie, d'être régulièrement pointé du doigt. En 2022, les énergies fossiles représentaient plus de 50 % des ressources utilisées pour le minage. Pour l'Ethiopie, lourdement endettée, l'ouverture à cette industrie représente une importante source potentielle de revenus en devises étrangères. Mais alors que près de la moitié de la population locale vit sans accès à l'électricité, le gouvernement s'expose à un risque de contestation sociale. « Les mineurs peuvent soudainement être considérés comme indésirables par le gouvernement et être contraints de plier bagage », estime Jaran Mellerud, directeur général de Hashlabs Mining, interrogé par Bloomberg.

A Saint-Malo, pêcheurs et écologistes se mobilisent contre un chalutier “monstrueux”

By |February 18th, 2024|Categories: Scoop.it|

Bonnet bleu ciel et cigarette à la main, Nathan Kaufmann, un pêcheur de 27 ans, a fait le déplacement depuis le sud du Finistère pour représenter "les nouvelles générations de pêcheurs mobilisés contre" l'immense navire-usine. 15 millions d'euros pour une unité de production de surimi à bord Ce dernier fait polémique depuis que la Compagnie des Pêches Saint-Malo a annoncé début février avoir investi 15 millions d'euros pour l'installation à bord du bateau d'une unité de production de surimi. "C'est une aberration", dénonce-t-il. "Moi, j'ai un quota de 100 kilos de maquereaux par semaine: le chalutier peut pêcher 400 tonnes en un jour, il me faudrait 70 ans pour faire pareil." Battant pavillon polonais et propriété d'un armateur néerlandais, l'Annelies Ilena, long de 145 mètres pour 24 mètres de large, doit remplacer le Joseph Roty II, construit en 1974 et qui restera désormais à quai. Trop grand pour entrer dans le port de Saint-Malo, le navire-usine devra débarquer aux Pays-Bas. Le surimi produit à bord rejoindra par la route l'unité de transformation située dans la cité corsaire. "Ce bateau-usine, il va prélever du poisson pour en faire du pâté (...) il va le débarquer aux Pays-Bas puis tout ramener en camion" à Saint-Malo, dénonce un autre pêcheur, Simon, qui préfère rester anonyme pour "ne pas être identifié par les patrons" du chalutier "monstrueux". Mia Sciboz, une étudiante de 20 ans, a fait le déplacement avec des amies. "Faut se réveiller, on prend des décisions absurdes comme s'il n'y avait pas de crise écologique", martèle-t-elle. PUBLICITÉ "Folie écologique" Derrière la banderole noire "Désarmons la pêche industrielle" déroulée par l'association de défense de l'environnement Bloom, plusieurs députés ont apporté leur soutien aux manifestants. Manifestation à Saint-Malo contre le Annelies Ilena, un des plus grands chalutiers pélagiques au monde, le 15 février 2024 (AFP - Damien MEYER) Parmi eux, Matthias Tavel, député LFI de la 8e circonscription de Loire-Atlantique, décrit l'Annelies Ilena comme "un bulldozer des mers (...) une folie du point de vue écologique". L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint salue "la convergence des luttes" contre l'Annelies Ilena, aux filets "capables d'engloutir deux Tour Eiffel, beaucoup plus destructeurs que (ceux d')une pêche artisanale". "On est quand même beaucoup à s'inquiéter de voir ce bateau pêcher jusqu'à 400 tonnes. Il y a quelque chose qui ne va pas", a déclaré le député Modem Jimmy Pahun. Dans la bonne humeur, au son d'un tuba enjoué, les députés, pêcheurs et militants ont ensuite formé une chaîne humaine longue d'environ 200 m, symbolisant l'immensité des filets de pêche de l'Annelies Ilena. Derrière eux, dans le port de Saint-Malo, "il n'y a pas un seul petit chalutier, c'est quand même désespérant", note un participant. "La pêche bretonne, c'est de la pêche artisanale" L'Annelies Ilena pose aussi "de manière flagrante la question des quotas (...) qui reste très opaque" en France, explique Valérie Le Brenne, chargée de projets pour l'association de défense de l'environnement Bloom. Le quota de pêche du Joseph Roty II est désormais alloué à l'Annelies Ilena, mais reste en deçà de ses capacités de pêche, rappelle l'association de défense de l'environnement Bloom. Pour compenser, le chalutier pourrait donc "prendre les quotas de pêche de plus petits chalutiers, au détriment des pêcheurs locaux", dénonce Mme Le Brenne, dont l'association a appelé à manifester aux côtés des associations de marins-pêcheurs comme Mor Glaz, mais aussi Pleine Mer et la CGT des Marins du Grand-Ouest. Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard doit afficher son soutien auprès des petits pêcheurs, a appelé Mme Le Brenne. Ce dernier, lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP, s'est dit "profondément heurté de voir que certains essaient d'associer ce bateau de 145 mètres, qui ne verra jamais un port breton, à la pêche bretonne." "La pêche bretonne, c'est de la pêche artisanale", a-t-il affirmé, dénonçant une "caricature de notre pêche".

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