Usbek & Rica – « Le Bitcoin est l’outil qui pourrait permettre au marxisme de se réaliser »
« Selon moi, le Bitcoin, et la cryptomonnaie de manière générale, est une mise en pratique de la théorie marxiste car elle peut être un outil pratique d’organisation économique et sociale » Mark Alizart Partager sur Twitter Partager sur Facebook Cependant, dans la théorie marxiste, il n’y a pas réellement de théorie de l’argent. Marx considérait l’argent comme un « voile » qui masque la vraie valeur qui est celle du « travail ». Paradoxalement, même si Marx se moquait de l’argent et que pour beaucoup de marxistes de notre temps la cryptomonnaie apparaît comme une chose spéculative et financière, j’ai trouvé que le Bitcoin pouvait être paradoxalement l’outil d’émancipation qui permette au marxisme de se réaliser. Selon moi, le Bitcoin, et la cryptomonnaie de manière générale, est une mise en pratique de la théorie marxiste car elle peut être un outil pratique d’organisation économique et sociale.
Le Conseil d’Etat demande à l’Arcom de renforcer son contrôle sur CNews
L'Arcom dispose de six mois pour réexaminer le respect, par la chaîne CNews, « de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information ». Cette décision du Conseil d'Etat intervient à la suite d'un recours de Reporters sans frontière. Elle avait saisi la juridiction en avril 2022 pointant « l'inaction de l'Arcom » face « aux manquements de CNews ». Avant ce recours, l'ONG de défense de la liberté de la presse avait en vain appelé l'Arcom à mettre en demeure CNews de respecter ses obligations, à savoir « honnêteté, indépendance et pluralisme de l'information ». Lors de l'audience devant le Conseil d'Etat le 19 janvier, le rapporteur public, qui dit le droit, avait partiellement donné raison à RSF : il avait estimé que l'Arcom n'avait pas suffisamment motivé son rejet de la demande de RSF. LIRE AUSSI : Télévision : 6 choses à savoir sur l'Arcom Le régulateur ne doit pas se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques pour veiller au respect du pluralisme, a tranché mardi le Conseil d'Etat, dans sa décision rendue publique. Concernant l'indépendance de l'information, celle-ci ne doit pas seulement s'apprécier « au regard d'extraits d'une émission spécifique mais aussi à l'échelle de l'ensemble des conditions de fonctionnement de la chaîne et des caractéristiques de sa programmation », a ajouté le Conseil d'Etat. Garantir un « contrôle effectif » L'Arcom a déjà mis en demeure CNews à plusieurs reprises sur des séquences diffusées, notamment quant au respect du pluralisme politique. RSF demandait au régulateur d'aller plus loin et de garantir « un contrôle effectif », au-delà de l'équilibre des temps de parole des invités politiques. L'ONG considère que CNews « n'est plus une chaîne d'information, mais est devenue un média d'opinion », ce que l'intéressée conteste. Son secrétaire général, Christophe Deloire, a salué une « décision historique du Conseil d'Etat » pour « la démocratie et le journalisme ». Cela « va certainement changer la donne, en amenant le régulateur de l'audiovisuel à être enfin à la hauteur des enjeux ». Sur le podium des chaînes d'info, CNews est deuxième en audience, derrière BFMTV, mais elle progresse. Ses principales têtes d'affiche sont Pascal Praud, Christine Kelly, Sonia Mabrouk, Laurence Ferrari… La chaîne appartient au groupe Canal+, lui-même contrôlé par Vivendi, groupe de Vincent Bolloré, aux opinions réputées conservatrices.
Que pensent les clients et professionnels de l’usage de l’IA dans l’hôtellerie-restauration ? –
Dans le secteur de la restauration, les attentes des clientes sont fortes en matière d’IA. Selon l’étude*, pour 45% des Français interrogés, son développement suscite de l’intérêt, notamment chez les 18-24 ans et les 25-34 ans. Du côté des professionnels, 89% d’entre eux sont intéressés par l’utilisation de l’IA dans les 2 années à venir. Parmi les enjeux principaux, celui de la gestion quotidienne comme la réduction du gaspillage alimentaire ou la gestion des plannings et des avis clients. Pour les clients, l’usage de l’IA convainc dans un objectif d’amélioration de l’expérience client grâce à des recommandations personnalisées (67%), une alerte pour choisir le restaurant où il y a le moins d’attente (61%) ou bien encore la possibilité d’obtenir des suggestions d’accompagnements ou de boissons avec le plat choisi (55%). Des professionnels favorables à l’usage de l’IA pour le back-office Il reste cependant des domaines dans lesquels l’usage de l’IA doit encore convaincre les clients et les restaurateurs. Selon 39% des Français et 52% des professionnels, un robot à commande vocale et digitale pour le service des plats et boissons en salle ou le nettoyage des tables viendrait détériorer l’expérience. De même, pour 6 Français sur 10, l’IA serait difficilement compatible avec la pratique du « fait maison » et la notion de « convivialité ». En parallèle, dans le secteur de l’hôtellerie, 77% des sondés envisagent un déploiement de l’IA dans le secteur au cours des 2 prochaines années. Parmi les services qui pourraient être améliorer par cette technologie, la conciergerie virtuelle arrive en tête (68%), devant le paiement facilité en ligne (63%) et une réservation simplifiée (59%). Enfin, les professionnels de l’hôtellerie-restauration sont favorables à un usage de l’IA pour le back-office et 40% d’entre eux se déclarent « très intéressés » par l’intégration de l’IA à leurs activités. Que cela soit pour la gestion de la maintenance, des réservations ou améliorer la relation client, l’IA est un outil qui tend à se développer et qui n’a, pour le moment, que très peu d’impact sur la réduction de la taille des équipes. Selon l’étude, seuls 18% des professionnels sondés envisagent une réduction des effectifs en lien avec l’utilisation de l’IA.
Usbek & Rica – Le Salvador, la « dictature cool » qui carbure au Bitcoin
Celui qui se définit comme « ni de droite, ni de gauche » soigne son image de Macron à la sauce latino. Élu en 2019, il a mis fin à vingt-six ans d’alternance gauche/droite entre les deux grands partis salvadoriens, le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), l’ancien mouvement révolutionnaire de gauche, et la droite de l’Alliance républicaine nationaliste (Arena). Depuis, il surfe sur son image de président moderne et décontracté. Sur son profil Twitter, il se décrit comme « el dictador mas chivo del mundo », « le dictateur le plus cool du monde ». Un autoportrait ironique qui reflète l’avis de ses opposants. Afin de pouvoir candidater à un deuxième mandat consécutif, ce qui était jusque-là interdit par la Constitution, Nayib Bukele n’a pas hésité à changer la loi. Pas de quoi remettre en cause sa popularité, qui continue d’avoisiner les 80 % selon différents sondages. « Dans les villages, on m’a traitée de barbare ou d’antéchrist. Ils pensent que c’est la fin du monde » Sandra, promotrice employée par le gouvernement pour expliquer le fonctionnement du bitcoin aux riverains de Santa Ana, au Salvador Partager sur Twitter Partager sur Facebook À l’international, les grandes institutions financières se sont montrées sceptiques quand le Salvador est devenu le premier pays au monde à reconnaître le bitcoin comme devise officielle. La Banque centrale a déclaré qu’elle ne pouvait pas soutenir le pays dans cette décision étant donné le « manque de transparence » et le « coût environnemental » de la crypto-monnaie. De son côté, l’agence de notation Moody’s a dégradé la note du Salvador. En 2020, la dette publique atteignait 90 % du PIB. Mais le président en est sûr : le bitcoin va améliorer le pouvoir d’achat de ses habitants. « Frères lointains » Nouveau trajet en chicken bus à destination de Santa Ana. Au nord, nichée au milieu des volcans, la deuxième ville du pays est réputée pour sa production de café et ses cordonniers. Teresa et Danilo Mazariego, la cinquantaine, fabriquent des chaussures depuis une vingtaine d’années. Pour eux, pas question de payer le cuir ou les semelles en bitcoin ! « C’est une question de génération, c’est difficile pour les boomers », explique leur fils Emerson via WhatsApp. Il fait partie des hermanos lejanos, ces « frères lointains » partis tenter leur chance aux États-Unis. Ils seraient plus d’un million et demi. Emerson est un travailleur sans papiers dans un entrepôt Amazon. Dès qu’il le peut, il fait parvenir un peu d’argent à ses parents via Remitly, un service de transfert financier, car ses parents n’ont pas de compte bancaire, comme 70 % de la population du Salvador. Lorsque Emerson envoie 100 dollars US, le service prélève une commission de 6 dollars. D’après le président Nayib Bukele, ces commissions représenteraient chaque année plus de 400 millions de dollars. Les remesas, l’argent envoyé par les Salvadoriens, correspondraient ainsi à près d’un quart du PIB du pays. Grâce au bitcoin, les habitants n’auront plus à payer de commissions, assure le chef d’État. « Je pense que c’est une bonne chose, conclut Emerson, c’est le futur, il faut juste que mes parents apprennent à s’en servir. » Pour sensibiliser la population, le gouvernement a employé les grands moyens. Dans Santa Ana, on les repère avec leur T-shirt bleu marine siglé « chivo » : des dizaines de promoteurs arpentent les rues pour expliquer le fonctionnement du bitcoin. Ils sont payés 5 dollars à chaque téléchargement de l’application. En deux semaines, Sandra a enregistré 45 personnes, mais elle n’a gagné que 160 dollars. Tous les profils n’ont pas été validés par Chivo Wallet. « Il faut qu’ils soient les plus complets possible », précise Sandra. Chaque utilisateur doit se prendre en photo et enregistrer sa carte d’identité sur le profil. Des opposants s’inquiètent de cette collecte des données personnelles. Car même si Chivo Wallet est financé par l’État, c’est une société privée. Lorsqu’elle fait du porte-à-porte, Sandra se heurte donc à des réactions mitigées : « Dans les villages, on m’a traitée de barbare ou d’antéchrist. Ils pensent que c’est la fin du monde. Mais d’autres nous ont posé plein de questions pour savoir comment investir, comment faire de l’argent avec le bitcoin. » Un distributeur de billets au bûcher À côté de la mairie de Santa Ana, construite en 1874, se dresse un petit cube de béton armé qui tranche avec le style néoclassique de la municipalité. À l’intérieur, des employés de Chivo Wallet informent et accompagnent les habitants. La plupart sont venus retirer les 30 dollars « offerts » par le gouvernement au distributeur automatique de billets. Manque de chance, la machine est en panne. « Le réseau est saturé », se borne à répondre une employée. Ce n’est pas la première fois et beaucoup de Salvadoriens se montrent exaspérés. L’infrastructure est toute récente et il y a encore quelques ratés. Au total, 199 machines flambant neuves ont été installées à travers le pays. La 200e machine a été incendiée par des opposants du président. Depuis l’introduction du bitcoin, ils organisent régulièrement des manifestations dans la capitale pour s’opposer au déploiement de la crypto-monnaie, et plus généralement aux dernières décisions de Nayib Bukele. Mais s’agit-il vraiment d’un soulèvement populaire ? Les publications sur Twitter témoignent plutôt d’une récupération politique de la part des deux grands partis historiques, qui rongent leur frein devant la popularité inébranlable du président. L’acceptation du bitcoin reflète les inégalités du Salvador. La génération connectée et américanisée se montre enthousiaste, quand l’ancienne génération reste prudente, voire sceptique. Elle se souvient de la « dollarisation » du pays il y a tout juste vingt ans. Le président Francisco Flores, de l’Alliance républicaine nationaliste, avait décidé, en 2000, d’abandonner le colon au profit du dollar US, et ainsi de renoncer à toute souveraineté monétaire. Alors si le colon a pu disparaître si rapidement des portefeuilles, pourquoi pas le célèbre billet vert ? Ne s’agit-il en fait que d’une stratégie gouvernementale pour s’émanciper du dollar US ?
Taxis volants : Joby obtient l’autorisation de voler à Dubaï –
Le partenariat, signé avec l’Autorité des routes et des transports de Dubaï (RTA), donne à Joby Aviation les droits exclusifs d’exploitation des taxis aériens dans l’émirat pour une durée de six ans à partir de 2026. L’entreprise américaine espère commencer les premières opérations de test en 2025. Joby a également signé un accord avec Skyports, qui concevra, construira et exploitera quatre premiers sites de vertiport à Dubaï. La RTA, Skyports et Joby ont travaillé ensemble pour identifier l’aéroport international de Dubaï (DXB), Palm Jumeirah, Dubai Marina et Dubai Downtown comme lieux de lancement des taxis volants. Les trois entités travaillent à la conception du parcours client, à l’engagement des parties prenantes et à l’intégration du service de Joby dans le réseau de transport public plus large de Dubaï. La vision du Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum est de faire des Emirats arabes unis le leader mondial des taxis volants. 10 minutes entre l’aéroport et l’île de Palm Jumeirah Le taxi volant de Joby est conçu pour transporter un pilote et quatre passagers à une vitesse pouvant atteindre 320 kilomètres par heure. Le trajet entre l’aéroport international de Dubaï et Palm Jumeirah ne devrait durer que 10 minutes, contre 45 minutes en voiture aujourd’hui.
Crédit immobilier : les banques sceptiques face aux propositions de Christophe Béchu
Selon le ministre, le principe de ces prêts est simple : il consiste à souscrire un prêt sur 20 ou 25 ans, non pas sur 100 % du bien mais sur 80 %. Les 20 % restants demeurant sous forme d'hypothèque sur lesquels l'emprunteur ne rembourse que les intérêts, le capital n'étant remboursé qu'à la revente. « C'est la même philosophie que le bail réel solidaire (BRS) où l'on achète les murs d'un bien mais pas son terrain », a-t-il ajouté. LIRE AUSSI : Immobilier : comment la conjoncture et le climat érodent le droit de propriété Immobilier : 3 solutions alternatives pour acheter sans prêt bancaire De son côté, la Fédération bancaire française (FBF) rappelle qu'elle a déjà mis en place un dispositif de réexamen des prêts refusés mais se dit prête à discuter. Elle estime cependant « que le contexte suisse économique, fiscal et juridique différent doit rendre prudente toute comparaison ». « Par exemple, le dispositif se fonde sur la mobilisation d'une partie de la future retraite de l'emprunteur, explique-t-elle. De plus, un crédit in fine est par construction plus coûteux en intérêt qu'un crédit amortissable », un détail non négligeable quand les taux viennent de grimper en flèche. Pas adapté aux primo-accédants Entre les lignes, la FBF explique également qu'il ne réglerait pas le problème des primo-accédants : « En France, les prêts in fine peuvent parfois être opportuns dans certaines opérations patrimoniales ou d'investissement locatif et très rarement en accession à la propriété ». LIRE AUSSI : A contre-courant, la proptech Virgil s'étend en région Crédit immobilier : ces solutions alternatives qui émergent face à la hausse des taux C'est également ce qu'expliquent les courtiers. « Le prêt hypothécaire s'adresse surtout aux propriétaires immobiliers, détenant déjà un patrimoine et souhaitant obtenir des liquidités sans pour autant se dessaisir de leurs biens », peut-on lire sur le site du courtier CAFPI. « Le prêt « in fine » est principalement destiné aux ménages fortement imposables, disposant d'une épargne et de ressources importantes », détaille le site de La Centrale de Financement, tout en soulignant comme inconvénient son coût particulièrement élevé. « L'idée c'est d'aller plus loin que le prêt « in fine » qui existe et de pouvoir travailler avec les banques et le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) pour voir si le prêt « in fine » peut être utilisé différemment, explique le cabinet de Christophe Béchu, afin qu'un ménage puisse avoir des mensualités réduites ou puisse acheter un bien plus cher. » Le capital serait ainsi remboursé à la fin, soit par la vente du bien, soit par un autre prêt.
French Tech : Greenly s’approche des 10 millions de dollars de revenus
Greenly voit vert. La jeune pousse frôle les 10 millions de dollars de revenus récurrents (métrique de référence pour les logiciels sous abonnement) pour 2023, contre 4 millions l'année précédente, indique la start-up aux « Echos ». La croissance est notamment portée par le Royaume-Uni et les Etats-Unis, qui représentent la moitié de ses revenus. « Nous avons quadruplé notre croissance dans ces pays », glisse Alexis Normand, le cofondateur, qui, selon les calculs de son entreprise, indique gérer environ 40 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 8 % des émissions françaises. « La pression réglementaire et la maturité sur le sujet sont moins fortes aux Etats-Unis, mais elle existe via des approches bien précises : l'armée, par exemple, oblige une partie de ses fournisseurs à comptabiliser ses émissions », poursuit le dirigeant, qui a notamment signé avec la marque Fruit of the Loom, fournisseur de vêtements pour l'armée. Son associé a d'ailleurs posé ses valises durant neuf mois outre-Atlantique. Marché concurrentiel En Californie, les élus ont voté une proposition de loi qui va obliger les grandes entreprises actives dans l'Etat à dévoiler chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. Sur le continent, la start-up américaine de comptabilité carbone Watershed a levé il y a quelques jours 100 millions de dollars pour une valorisation de 1,8 milliard. Un marché tech de la comptabilité carbone très concurrentiel, rien qu'en France avec des start-up comme Carbo, Traace, Sweep, Sami, etc. Mais aussi des jeunes pousses verticalisées dans certains secteurs (mode, alimentaire, finance, construction…), les grands groupes qui développent leurs outils interne, les cabinets spécialisés… Récemment, la start-up CO2 AI, née au sein du BGC, a pris son indépendance et levé 11,2 millions d'euros.
Qui est Digi, le « Ryanair des télécoms » ?
Il est l'autre « trublion des télécoms ». Une sorte de « Ryanair » du secteur - comme il se définit lui-même -, qui est venu conquérir plusieurs pays européens en cassant les prix et a obligé les opérateurs historiques à revoir leurs stratégies. Ce « poil à gratter », c'est Digi Communications, un groupe roumain déjà présent dans plusieurs pays comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Belgique. Avec les remèdes imposés par l'Autorité de la concurrence européenne pour permettre le rapprochement en Espagne entre Orange et MasMovil, le nouvel entrant va acquérir des fréquences et pouvoir se développer dans le pays. Le « petit » roumain pourrait être le gagnant indirect de cette opération. Prix bas Le credo de Digi : des prix bas et des tarifs simples, qui le font souvent comparer à Free. Par exemple, en Espagne, en tant qu'opérateur virtuel (MVNO) pour l'instant, il est arrivé avec des forfaits à quelques euros. Récemment, il a proposé un cadeau de 50 euros à ses clients qui conseilleraient à un proche de s'abonner, rapporte la presse espagnole. Même s'il est en pleine croissance, il reste un acteur émergent à ce stade. A fin juin 2023, selon un analyste de Natixis, Digi avait 5,4 % de part de marché en nombre d'abonnés sur le mobile dans le pays. LIRE AUSSI : En pleine recomposition, l'Espagne des télécoms suspendue à la fusion Orange-MasMovil « Il entre dans les différents marchés, avec des prix bas mais aussi un modèle de distribution souvent différent des opérateurs classiques, sans grande boutique. Il passe par des bureaux de tabac, de petits magasins, beaucoup de points de distribution, etc. et vise en général dans un premier temps des communautés, comme la communauté des pays de l'Est », expliquent Julien Vincent, associé et spécialiste des télécoms, et Antoine Mallat, directeur chez Kearney. Champion de judo Présent dans le fixe, le mobile, l'Internet, les datas mais aussi les médias (télévisions, radios), le groupe coté à Bucarest, où il pèse 925 millions d'euros, se présente comme le leader sur l'Internet et le troisième opérateur de téléphonie mobile en Roumanie. Affichant un chiffre d'affaires de quelque 1,3 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de 2023, il est détenu en majorité par Zoltan Teszari, ancien champion de judo devenu entrepreneur un peu touche à tout - notamment dans la crème glacée, rapporte le journal belge « L'Echo » - et qui a bâti son empire d'abord sur la télévision. Cet homme très discret et apparaissant peu dans les médias est l'une des plus grosses fortunes de son pays.
Réchauffement climatique : l’année 2024 débute par de nouveaux records
L'année qui vient de démarrer est, de toute évidence, dans la foulée de 2023 en matière de réchauffement climatique. Jamais un mois de janvier n'avait été aussi chaud et pour la première fois, la planète a dépassé, sur 12 mois consécutifs, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle. Entre février 2023 et janvier 2024, la température mondiale de l'air à la surface du monde a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900, selon les données de l'observatoire européen Copernicus. Nouveau record de chaleur mensuel battu Sur le seul premier mois de l'année, et avec une température moyenne de 13,14 °C, janvier 2024 est donc le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures. C'est 0,12 °C de plus que le précédent record de janvier 2020 et 0,70 °C au-dessus des normales de la période 1991-2020. Et comparé à l'ère préindustrielle, c'est 1,660 °C plus chaud. Janvier est le 8e mois d'affilée pour lequel le record de chaleur mensuel est battu, souligne Copernicus.