HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Qu’est-ce que l’OSDM, ce nouveau standard ferroviaire européen ?

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

L’application de l’OSDM devrait connaître une accélération considérable en 2025 auprès des acteurs ferroviaires européens. Ce nouveau standard promet de simplifier la vente de billets de train à l’échelle transnationale et pourrait avoir impact positif sur l’augmentation des voyages en train pour la clientèle corporate.  Le modèle ouvert de vente et de distribution (OSDM) est une initiative B2B du secteur ferroviaire, dont l’objectif est de faciliter les services de distribution en ligne au profit des voyageurs. Concrètement, ce nouveau standard fonctionnera comme un adaptateur et permettra aux voyageurs ou aux entreprises de réserver des trajets via plusieurs compagnies ferroviaires sur un seul billet, avec des conditions après-vente et des tarifs clairs. Que cela soit via Trainline, SNCF Connect, Rail Europe ou le site de la Deutsche Bahn, les voyageurs et entreprises auront la possibilité de réserver un ticket unique, incluant une ou plusieurs compagnies européennes. > A lire aussi : Après Railcoop, Midnight Trains… Le ferroviaire français est-il accessible aux nouveaux acteurs ? Un standard plus ouvert pour la distribution ferroviaire, conçu dans un souci d’intermodalité, comme nous le précise Blaz Pongracic, Senior Policy Adviser Passenger au sein de la CER (Community of European Railway and Infrastructure Companies). Il ajoute : « L’OSDM conduira à une expérience voyageurs transparente lors de la recherche, de la sélection et de l’achat, y compris le transport du premier et dernier kilomètre en disposant d’une API standardisée à l’échelle européenne. L’objectif est également de réduire la complexité et les coûts de distribution pour les détaillants, les distributeurs et les transporteurs ».  Un standard élaboré par et pour les acteurs du ferroviaires Porté par les membres de la la Communauté des entreprises ferroviaires et d’infrastructures européennes (CER), l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et d’autres partenaires de l’industrie ferroviaire, dans le cadre du CER Ticketing Roadmap, son lancement officiel aura lieu d’ici la fin de l’année pour un déploiement à grande échelle en 2025. A ce jour, plus de 30 entreprises ferroviaires, représentant 94% du trafic passagers en Europe, y participent. En revanche, comme nous le précise Blaz Pongracic, l’OSDM ne sera pas une obligation légale, même si « de nombreuses parties prenantes souhaiteraient qu’elle le soit afin de garantir que tous les acteurs concernés s’y conforment et éviter de futurs changements ou obligations imprévues ».  La SNCF prépare sa standardisation Pour la SNCF, l’OSDM permettra de mettre à disposition un accès standardisé aux offres de la compagnie, en particulier pour les distributeurs qui n’ont pas eu les moyens d’implémenter leur API. D’un point de vue technique, le groupe nous assure que les équipes sont déjà mobilisées « pour appréhender et implémenter ce standard ». La compagnie précise que deux projets sont en cours de développement pour distribuer à la fois selon le standard OSDM et vendre des offres d’autres compagnies ferroviaires étrangères selon ce même standard. En avril dernier, la Suède est devenue le premier pays européen à adopter ce système pour ses trajets nationaux et internationaux.  > A lire aussi : Ferroviaire : Paris-Berlin direct en LGV, ce sera possible en décembre Vers un report modal de la clientèle affaires vers le train ?  Selon Laurent la Rocca, co-fondateur de The Treep, ce nouveau standard est une bonne nouvelle pour le développement des trajets en train en Europe, notamment pour la clientèle corpo. « La simplification de l’intermodalité est un vrai sujet et la complexité des systèmes de distribution ne doivent plus être un frein pour privilégier le train plutôt que l’avion », explique-t-il. En revanche, l’entrepreneur se dit conscient que le temps de trajet reste un sujet important pour la clientèle affaires : « Pour un voyageur corpo, l’allongement du temps de trajet peut être rédhibitoire. Il faut voir le voyage comme une journée en TT, envisager le train comme un environnement propice au travail ». Si le « temps » est un critère de choix important, le prix l’est également, tout comme les modalités de modifications ou d’annulations des billets. Ce nouveau standard devrait ainsi permettre de gommer certains points de friction et rassurer les entreprises qui décident d’opter pour des trajets transfrontaliers ou transnationaux. Et c’est un fait, de plus en plus d’entreprises et collaborateurs décident de délaisser l’avion en faveur du train, quitte à accepter de partir plus longtemps ou d’allouer une journée/nuit à leur trajet. Pour le co-fondateur de The Treep, le développement des trains de nuit sera déterminant pour augmenter le report modal de la clientèle affaires vers le ferroviaire, tout comme la qualité de service proposée à bord. Comme le rappelait Frédéric Laurent-Miel, directeur Entreprises et Agences “TGV-INTERCITÉS” lors du Congrès Manor, le report se fait aujourd’hui sur des trajets de 3h-3h30 de TGV, des trajets qu’il n’imaginait pas il y a encore quelques années. Une bascule aérien/train, rendue possible par l’amélioration des conditions de travail, notamment grâce au WIFI à bord.

Paiement mobile : Wero fait de bons débuts en France

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

« Nous sommes très contents ». Alors que l'application de paiement instantané Wero, lancée par 16 grandes banques européennes et prestataires de services de paiement, a fait ses premiers pas en France il y a deux mois, les chiffres sont encourageants pour Martina Weimert, la directrice générale d'EPI (European Payments Initiative), le groupement chargé de lancer ce système européen de paiement. Entre l'Allemagne, la France et la Belgique, « Wero totalise déjà 17,1 millions d'utilisateurs, dont environ 80 % en France », déclare-t-elle aux « Echos » et au moins 8 millions de transactions, toutes géographies confondues. Depuis bientôt deux semaines, les six grandes banques françaises sont maintenant équipées du portefeuille de paiement de compte à compte entre particuliers. Et d'autres établissements comme LCL, Bred, Fortuneo, Monabanq, BforBank ou encore Hello bank sont sur les rangs pour proposer Wero à leurs clients à partir de 2025. Basculement de Paylib La migration des clients de Paylib, l'ancêtre de Wero à l'échelle française, « se passe bien », estime Martina Weimert. « Certaines banques ont déjà enregistré de nouveaux utilisateurs de Wero qu'elles n'avaient pas en tant qu'utilisateurs de Paylib, mais cela reste variable en fonction des établissements et de la communication faite par chacun d'eux auprès de leurs clients. » En France, Wero bénéficie du basculement progressif de la base de 15 millions d'utilisateurs actifs de Paylib, la solution de paiement de compte à compte des banques françaises, qui va s'étaler jusqu'en mars prochain. LIRE AUSSI : Les trois défis que devra relever Wero, la solution de paiement des banques européennes Le projet d'euronumérique de la BCE entre dans le vif du sujet Au niveau européen, Wero a été lancé fin novembre par quatre banques en Belgique (Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC) et a été mis à disposition par quatre établissements en Allemagne (les Sparkassen et Volksbanken allemandes, Raiffeisenbanken et Postbank) depuis son lancement en juillet. Toutefois, outre-Rhin, le nombre d'utilisateurs reste moins important car les gros établissements comme Deutsche Bank et ING ne se lanceront que l'année prochaine. Wero arrivera également au Luxembourg et aux Pays-Bas en 2026. Du côté des fonctionnalités, la première transaction en e-commerce sera testée en Allemagne d'ici à la fin de l'année. Une étape importante dans un pays où l'américain PayPal est très bien implanté et un test pour le déploiement dans d'autres pays. « Pour le « peer to peer », nous avions juste besoin des banques, explique Martina Weimert. Pour l'e-commerce, il faut réunir toute la chaîne de valeur pour s'assurer que tout fonctionne bien entre banques, accepteurs, acquéreurs et commerçants. » Un défi d'une autre ampleur mais qui suscite un véritable engouement des commerçants. « L'envie des commerçants est grande, y compris en point de vente, ajoute la patronne d'EPI. Leurs associations nous soutiennent et nous en sommes ravis. » Un soutien accentué par les enjeux de souveraineté européenne dans les paiements face aux géants américains Visa et MasterCard, au moment où Donald Trump vient d'être élu aux Etats-Unis. Concurrence de Bizum Toutefois, la concurrence de Wero s'organise aussi en Europe. Ainsi, son équivalent espagnol, Bizum, fort de ses 27 millions d'utilisateurs en Espagne, s'est allié avec Bancomat Pay en Italie et MB Way au Portugal, pour former l'alliance EuroPA. Cette alliance a déjà testé le paiement entre l'Espagne et l'Italie. Elle a déjà appelé d'autres pays à la rejoindre. LIRE AUSSI : Le paiement instantané, une menace pour la carte bancaire ? Paiement mobile : les banques mutualistes allemandes veulent contourner Apple Pay Le projet ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure Martina Weimert. « C'est une initiative qui ne concerne que les transactions peer-to-peer qui, par ailleurs, demeurent peu répandues du fait de l'absence de frontières communes entre les deux pays, par rapport à ce que nous pouvons observer dans d'autres parties d'Europe, estime-t-elle. Et l'enjeu porte beaucoup plus sur le commerce pour lequel il faut des standards, des règles particulières, y compris en cas de réclamation, ce qui est beaucoup plus compliqué et prendra du temps » Une simple interopérabilité entre systèmes pourrait en effet avoir ses limites. « Pour l'instant, nous sommes focalisés sur nos cinq marchés pionniers, qui représentent déjà 64 % des paiements en Europe, ajoute-t-elle. Si nous réussissons dans ces pays, comme il y a beaucoup de touristes allemands, français, néerlandais et belges qui vont en Espagne ou en Italie, je pense qu'on trouvera du répondant sur ces marchés, auprès des restaurateurs et commerçants par exemple qui préféreront sans doute des transactions Wero aux paiements par carte bancaire qui leur coûtent cher. » Quant à l'avancée du projet d'euronumérique, EPI le surveille d'un oeil et se dit prêt à l'intégrer lorsqu'il arrivera. En revanche, pour ce qui est du paiement sans contact, rendu possible par l'obligation européenne faite à Apple d'ouvrir sa puce NFC, le sujet n'est pas encore tranché. « Le paiement NFC n'est pas décidé à ce jour, il faudra d'abord avoir bien étudié ce que ça peut signifier pour nous et en discuter avec nos actionnaires », explique Martina Weimert. En attendant, Wero suscite un certain enthousiasme des établissements bancaires puisqu'une vingtaine d'établissements français et belges ont déjà déposé un dossier pour rejoindre EPI.

Étude “Brand Shifts 2025” : pourquoi les marques doivent s’engager plus haut, plus fort ?

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

Pour la première fois, les équipes du planning stratégique de Lonsdale à Paris, Singapour et New York dévoilent les tendances clés de 2025, qui traverseront la culture, les marques, la créativité et le marketing. Une étude intitulée « Brand Shifts 2025 » décryptée ici par Félix Mathieu, patron du planning stratégique.

Un an après, comment la thérapie de choc de Milei a bousculé l’Argentine

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

« Tu sais quelle est la différence entre un fou et un génie ? Le succès. » Voici ce que répond Javier Milei lorsqu'on lui demande de faire le bilan de sa première année de présidence. L'homme à la tête de l'Argentine depuis un an a souvent été décrit comme déséquilibré. Les images de lui donnant un concert de rock, criant lors des meetings, enchaînant les grossièretés, agitant sa tronçonneuse devant ses soutiens, n'aidant pas. Mais Javier Milei président, c'est surtout une vraie méthode de gouvernement inédite en Argentine. D'abord, une théorie économique aboutie. L'ancien professeur se réclame d'économistes issus de l'école autrichienne de Carl Menger et Friedrich Hayek. Mais il voue surtout un véritable culte à Murray Rothbard, économiste nord-américain, théoricien du libertarianisme et de l'anarcho-capitalisme. Depuis son arrivée à la tête de l'Argentine le 10 décembre 2023, Javier Milei applique à la lettre les préceptes de ses idoles. Trois jours à peine après son investiture, le président argentin entame sa thérapie de choc et décide de dévaluer de moitié le peso afin d'éviter l'hyperinflation : de 400 pesos pour un dollar, la monnaie atteint 800 pesos pour un dollar. Une mesure qui fait subitement monter l'inflation - à 25 % en taux mensuel pour le mois de décembre - avant de la réduire petit à petit. Au mois d'octobre, celle-ci ne s'élève plus qu'à 2,7 %, son niveau le plus bas depuis novembre 2021. L'Etat comme ennemi Rapidement, le président argentin met ensuite en place sa « politique de la tronçonneuse », son outil symbolique pour couper dans les dépenses publiques. Licenciement de fonctionnaires, fermeture de l'agence de presse nationale, réduction du budget des universités, les dépenses de l'Etat baissent de 30 % pour atteindre 32 % du PIB national, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 2007. Dès le mois d'avril, le gouvernement argentin annonce avoir réussi à dégager un premier excédent budgétaire, un miracle dans une Argentine traditionnellement dépensière. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « La politique de Javier Milei a permis d'éviter une grande crise économique en Argentine » Argentine : comment Javier Milei a réussi à dégager un premier excédent budgétaire « Je considère l'Etat comme un ennemi », répète-t-il à l'envi. Javier Milei assume sa haine viscérale de l'Etat providence, une maxime qu'il applique strictement en privatisant de nombreux services publics. Grâce à la loi omnibus, son paquet de réformes approuvé en juin dernier au Parlement, le gouvernement Milei a lancé plusieurs opérations de privatisation, notamment des transports. C'est le cas d'Aerolineas Argentinas, la compagnie aérienne étatique, qui avait été nationalisée en 2008 et qui est désormais ouverte à la concurrence privée. Dernièrement, le porte-parole du gouvernement a annoncé la privatisation de l'entreprise nationale des trains, qui contrôle 85 % des opérations de transport ferroviaire dans le pays. La semaine dernière, de nombreux blocages ont eu lieu à travers l'Argentine pour protester contre une mesure qui « réduirait considérablement l'efficacité du transport de passagers », selon les syndicats. Rejet des critiques Qu'importent les critiques, Javier Milei se vante des résultats positifs atteints en moins d'un an, notamment sur la tenue des comptes publics et sur la hausse des prix. En effet, sous son mandat, l'inflation a baissé en niveau annuel, de 211 % en 2023 à 118,8 % en 2024. Javier Milei, alors candidat à la présidentielle, brandit une tronçonneuse lors d'un rassemblement électoral à La Plata, en Argentine, le 12 septembre 2023.Natacha Pisarenko/Ap/SIPA Mais ses mesures d'austérité ont provoqué une forte récession, avec une augmentation drastique du nombre de pauvres. Aujourd'hui, près de la moitié de la population argentine vit en dessous du seuil de pauvreté. Mais Javier Milei rejette la responsabilité de ces résultats : « la hausse de la pauvreté s'explique par les mauvais choix des gouvernements antérieurs et par le poison du kirchnérisme [du nom des anciens présidents Nestor et Cristina Kirchner, symboles du parti péroniste, NDLR] », explique-t-il. Diviser pour mieux régner Car, au-delà de l'économie, Javier Milei divise par sa volonté de livrer une bataille culturelle contre ses ennemis jurés : les élites politiques et la gauche, qu'il insulte quasi quotidiennement sur les réseaux sociaux. Antisocial, climatosceptique, Javier Milei veut se positionner comme le leader de la droite conservatrice mondiale. Il était d'ailleurs l'un des premiers à féliciter le nouveau président élu des Etats-Unis, Donald Trump. Juste après l'élection du président nord-américain, le président argentin s'est rendu à Mar-a-Lago, en Floride, pour le sommet de la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - G20 : en Argentine, Macron cherche à rallier Milei aux priorités climatiques DECRYPTAGE - L'Argentine regagne petit à petit la confiance des marchés financiers Syndicalistes, féministes, fonctionnaires… Pour libérer l'Argentine du socialisme « néfaste », Javier Milei cherche à mettre hors d'état de nuire ceux qu'il nomme « les ennemis internes ». Une formule qui rappelle les heures sombres de la dictature argentine (1976-1983). Javier Milei est d'ailleurs le premier président à ne pas s'aligner sur le récit officiel concernant les crimes de la junte militaire. Selon lui, les forces armées ont été victimes de « discrédit » et le nombre de disparus enlevés durant la dictature n'est pas de 30.000 personnes mais « seulement de 8.700 ». Le président argentin a d'ailleurs annoncé le démantèlement de la Conadi, organisme de recherche des disparus de la dictature créé en 1992 à l'initiative des Mères de la place de Mai. Si ses prises de position radicales choquent une partie de la population, elles ne semblent pas affecter outre mesure sa réputation dans l'opinion publique. Avec 56 % d'avis positifs en novembre 2024, Javier Milei conserve un niveau élevé d'approbation chez les Argentins. Un chiffre qui promet d'augmenter si la situation économique finit par s'améliorer.

Montres : pourquoi les grands noms du luxe sont en plein doute

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

Pas plus qu'en politique, il n'y a pour le moment de « maître des horloges » dans l'univers horloger. L'heure est au doute dans le secteur alors que le ralentissement des ventes s'accentue, une forme de normalisation après l'euphorie qui a suivi la crise sanitaire. « C'est, avec les spiritueux, une des catégories du luxe qui a le plus souffert cette année », observe Joëlle de Montgolfier, directeur associé chez Bain & Co. Les ventes de « biens personnels de luxe » (qui incluent les montres) devraient diminuer d'environ 2 %, à 363 milliards d'euros cette année, selon le cabinet de conseil, et même de 20 % à 22 % en Chine. Même s'il est encore trop tôt pour évaluer le recul de ce marché, juge la spécialiste. « Sur deux ans, le luxe a perdu plus de 50 millions de consommateurs. Nombre d'entre eux, issus des générations Y [les milléniaux, NDLR] ou Z, notamment en Chine », rappelle-t-elle. Quand la Chine plonge Or, la deuxième économie mondiale « pèse près de 30 % des ventes de l'horlogerie haut de gamme, et son poids est encore plus important en termes de clientèle », souligne Luca Solca, analyste chez Bernstein, avec des touristes chinois qui achètent aussi des montres lorsqu'ils voyagent, au Japon notamment. LIRE AUSSI : Montres : la panne du marché chinois pénalise le propriétaire de Cartier Toutes catégories confondues (de l'entrée de gamme au luxe), les exportations horlogères suisses vers la Chine ont chuté de 38 % (sur un an) en octobre. C'était encore pire le mois précédent (-49,7 %), ce qui a représenté avec Hong Kong (-35 %) « les deux tiers du repli » des exportations suisses sur la période. Swatch Group, qui détient Omega, a subi de plein fouet cette tendance, avec des ventes en repli de 14 % au premier semestre (dont -30 % en Chine) et un profit divisé par trois. Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes de la division montres & joaillerie de LVMH (propriétaire des « Echos ») ont baissé de 3 % (en organique), une diminution qui s'est accentuée au troisième trimestre. La panne du marché chinois a aussi pénalisé Richemont, qui détient Cartier et la maison horlogère Vacheron Constantin. LIRE AUSSI : A Genève, l'horlogerie a fait sa rentrée Le recul des ventes, enclenché à partir de l'été 2023, est apparu après deux années postpandémie de folles croissances. Le ralentissement a d'abord été le signe d'une « normalisation des ventes », mais il s'est amplifié. « Il n'y a néanmoins pas de décrochage de l'horlogerie dans le luxe », assure Joëlle de Montgolfier. Flambée d'inflation Il n'empêche. Plusieurs facteurs inquiétants se conjuguent. La flambée d'inflation, notamment aux Etats-Unis, premier marché du luxe, a freiné la demande alors que la Chine n'offrait pas de perspective de rebond. Le secteur souffre ensuite dans son modèle de distribution de sa dépendance aux détaillants. « Lorsqu'un ralentissement s'opère, ceux-ci gèlent les commandes. A l'inverse, tout peut s'emballer lors d'une reprise », précise Joëlle de Montgolfier. « Les marques résilientes sont celles qui ont construit un partenariat solide avec de grands distributeurs », estime l'expert du luxe Joël Hazan. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les secrets de Rolex, l'ogre suisse des montres de luxe Outre la dépendance à la Chine, « l'impact de l'activité horlogère cette année est lié aux stocks [qui sont encore à des niveaux élevés, NDLR] » et à l'exposition à la clientèle dite « aspirationnelle » (qui achète au moins un produit de luxe par an entre 3.000 et 10.000 euros), estime David Dubois, professeur associé de marketing à l'Insead.  Des clients très courtisés. Ainsi, « la montre connectée a dévasté le 'luxe accessible' et le milieu de gamme souffre. Seuls les grands acteurs du secteur s'en sortent », observe Luca Solca, analyste chez Bernstein. Selon Morgan Stanley, les quatre plus grandes marques horlogères (Rolex, Cartier, Omega et Audemars Piguet) concentrent plus de la moitié des revenus de l'industrie horlogère suisse. « En Chine comme ailleurs, l'attrait est intact pour quelques maisons horlogères ayant un savoir-faire historique et une forte valeur d'investissement », déclare Olivier Guillon, directeur général adjoint d'OpinionWay. « Un désir d'immortalité » De quoi donner au secteur des raisons d'espérer. Au-delà de la période actuelle, David Dubois pointe que les produits de luxe conservent, outre une fonction statutaire, une valeur de « biens intemporels ». « Dans nos enquêtes auprès de panel de consommateurs » apparaît « un désir d'immortalité, plus ou moins conscient », souligne-t-il. Quant aux augmentations de prix, elles « ont été plus mesurées dans l'horlogerie que dans d'autres activités du luxe où celles-ci ont fait fuir les clients », indique Joëlle de Montgolfier. Un danger toutefois, l'horlogerie est aussi plus exposée à la « seconde main ». « La jeune clientèle accède aux montres de luxe par la revente. Dans le luxe, l'essentiel de la seconde main repose sur l'horlogerie et la joaillerie, et non la mode et maroquinerie », rappelle encore la spécialiste. Dans ce marché en proie au doute, la remontée du bitcoin, qui a franchi les 100.000 dollars jeudi dernier, fait figure de signal. En 2023, la chute des cryptomonnaies avait précédé sinon précipité l'éclatement de la bulle horlogère. « Le retour en force du bitcoin sera source de profits », avance un dirigeant. Le voilà attentif aux signes de la reprise de la consommation aux Etats-Unis, « marché clé et de collectionneurs où nous devons grandir », concède-t-il.

Electric Cars Could Last Much Longer Than You Think

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

EVS ARE PRACTICALLY worthless secondhand, because the huge batteries will need expensive replacement after a few years. At least, that’s what some articles or forum discussions in recent years may lead you to believe. However, while secondhand prices for EVs have been plummeting, evidence is building that their batteries could last longer than the eight-year warranties most come with. In fact, they could still be very usable even after 20 years, potentially giving full-electric cars a longer useful life than many fossil-fuel equivalents. “There is an immense amount of consumer concern around the state of the battery that you buy in a secondhand vehicle,” says James Wallace, cofounder of Fortescue’s battery intelligence division Elysia. His company, formerly Williams Advanced Engineering prior to the Fortescue acquisition, has been developing software to optimize battery performance in intensive-use situations such as motorsport (including Formula E), mining, and for automaker JLR. Wallace is hoping Elysia’s technology will filter down to the mainstream, to help “give consumers more transparency on the secondhand batteries that they buy.” ADVERTISEMENT Gear Newsletter: Reviews, Guides, and Deals Upgrade your life with our buying guides, deals, and how-to guides, all tested by experts. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. People base assumptions on existing experience. When it comes to battery longevity, that’s mostly likely going to be their smartphones. Most of us see the battery life of our handsets start to drop after a couple of years. Apple’s Batterygate likely won’t have helped with the popular image of the durability of lithium-ion cells, either. Built to Last But there is growing indication that EV batteries are much sturdier than those in smartphones. Just for starters, you don’t tend to recharge your EV every day like your handset. It might be as infrequently as once a week or less. Real-world studies show how this affects an electric car’s battery. Consulting firm P3 recently analyzed 7,000 fleet electric vehicles, in partnership with Austrian battery testing specialist Aviloo. Their report showed that, on average, EV batteries have 90 percent capacity after 100,000 kilometers of driving, and at 300,000 kilometers they still have 87 percent of their original kilowatts left. FEATURED VIDEO Historian Answers Samurai Questions Similarly, data from fleet telematics company Geotab has revealed that battery depletion is much lower than originally predicted over time. While the P3 research is based on vehicles between three and five years old, mapping remaining battery capacity against mileage, the Geotab analysis looks at age. “We did a study in 2019, and then we did a more recent study as well,” says Charlotte Argue, senior manager for sustainable mobility at Geotab. “The most recent study was 11 different models and brands. Our 2019 study included 23 different models with multiple generations.” In both these reports, Geotab was tracking the state of charge and measuring the energy flow of the vehicle in use, which was also the approach taken by P3 and Aviloo. “Using that we can estimate at any given time what the total battery capacity is in that vehicle's life,” says Argue. “Plotted over time, we can start to look at trends of how battery capacity is changing. In the most recent study, we looked at over 5,000 vehicles, and many trips.” Geotab saw that the average degradation rate was just 1.8 percent per year. In Geotab's 2019 study, it was 2.3 percent per year. “This most recent study didn't have as many of the early-gen vehicles,” says Argue, “telling us that battery management systems are getting better, and batteries are lasting longer.” If this 1.8 percent annual degradation continued in a linear fashion, after 10 years an EV would still have 82 percent of its battery capacity, much more than the 70 percent most batteries are warrantied for after eight years. MOST POPULAR GEAR The DJI Mic Mini Is Tiny, Wireless, and Doesn't Compromise on Sound BY JULIAN CHOKKATTU GEAR Carv 2 Digital Coach Is the Best Ski Teacher Money Can Buy BY CHRIS HASLAM GEAR Roland’s Latest MicroKorg Is Great, but It No Longer Reigns Supreme BY TERRENCE O’BRIEN GEAR The Asus Vivobook S 14 OLED Is a Respectable Laptop With a Good Price BY DANIEL THORP-LANCASTER ADVERTISEMENT Dial that forward 20 years and the car would still have 64 percent. If a vehicle started off with 300 miles of WLTP-rated range (the standard test cycle used in Europe), it could have 192 miles of range 20 years later. That remains quite usable, and now there are lots of cars on the market that begin with well over 300 miles of WLTP range. We Don’t Know How Long EV Batteries Will Last … Yet Of course, there is still guesswork involved here, because there are no 20-year-old mainstream EVs, and precious few even over 10 years. Many of the latter are Nissan Leafs, which lacked the thermal management that keeps batteries in their best health, so they probably aren’t the best guide for more modern EVs. But BMW i3 cars from a decade ago are reportedly faring well, with most still providing over 80 percent of their original capacity. BMW, which has conducted its own studies, confirmed to WIRED that i3 batteries have lasted considerably longer than the company expected. Indeed, in 2023, BMW UK purchased the oldest i3 the company could find in its Approved Used network for testing. It was a 2013 BEV model fitted with a 22.6-kWh battery, chosen purely on age. The car had 83 percent battery capacity after almost 10 years on the road. Tesla Model S vehicles from 2013 show a similar capacity, according to Plug In America results reported by Nimblefins. Tesla even has a 2015 Model S in its UK press fleet with more than 250,000 miles on the clock, on the same battery, with approximately 86 percent of its original capacity remaining. However, Argue advises caution. “We can't predict the future. It's 1.8 percent per year to date,” she says. “There is an argument that there could be what we call a heel curve towards the end of the life of the vehicle, where the battery starts degrading faster than it did for most of its life. We haven't observed enough bad vehicles hitting that heel to be able to predict or analyze when that will happen. All we can say right now is if it continues to degrade at the average rate that we're seeing, these batteries should last 20 years or more.” MOST POPULAR GEAR The DJI Mic Mini Is Tiny, Wireless, and Doesn't Compromise on Sound BY JULIAN CHOKKATTU GEAR Carv 2 Digital Coach Is the Best Ski Teacher Money Can Buy BY CHRIS HASLAM GEAR Roland’s Latest MicroKorg Is Great, but It No Longer Reigns Supreme BY TERRENCE O’BRIEN GEAR The Asus Vivobook S 14 OLED Is a Respectable Laptop With a Good Price BY DANIEL THORP-LANCASTER ADVERTISEMENT “We do see variation across different vehicles and models,” continues Argue. There are other factors as well. “So far, we haven’t seen a significant impact from high mileage on degradation rates, so you shouldn't be afraid to use your EV.” This finding is in line with P3’s research. “But we have seen a correlation with the frequency of DC rapid charging,” warns Argue. “Cars that frequently rapid-charged did have an observable increase in degradation rates.” Hot weather is also a factor that affects durability. “The worst case was three times more for a particular model driven in hot climates and using frequent rapid charging,” says Argue. This would mean losing 5.4 percent of battery capacity per year. However, “the best had on average 1 percent degradation per year. It's definitely a positive trend we're seeing.” “When the electric vehicle market started, there was a large concern around the factors that can lead to increased battery degradation,” says Neil Cawse, CEO of Geotab. “For example, discharging completely, charging in cold weather versus warm weather, using high-speed charging versus low-speed charging. But battery tech has gotten much better, particularly around management systems—for example, making sure that lithium-ion cells charge properly when cold.” This better battery performance could provide longer warranties for a higher remaining capacity. Toyota already offers a 10-year warranty on its EV batteries, and MG has been experimenting with a lifetime guarantee in Thailand. “You still generally have warranties that promise 70 percent state of health at eight years, but the degradation that we're seeing on those batteries is much less,” says Wallace. Your EV Could Still Be Good After 20 Years However, research so far has been based on how the car’s systems report the battery’s state of health. “I would take all those values with a pinch of salt,” says Wallace. “The reported state of health on the dashboard that the customer sees is often significantly different from what the actual state of health is from that battery.” According to a report published by Elysia in 2023, the true state of health can be up to 9 percent different from what is reported. Another issue is the buffer that manufacturers leave in their batteries, which is the difference between the net and gross capacity in kWh. “OEMs are oversizing these batteries,” says Wallace. However, Argue explains that “there must be some safety buffer, because what we know from battery science is that if a battery sits completely full or completely empty for a prolonged period, that causes more stress. Having a buffer protects the battery from degradation.” Wallace reckons this buffer is overly conservative, given the low degradation being seen with EV batteries. “They don't need as much excess capacity,” he says. “Smaller buffers mean smaller batteries, bringing down the cost of EVs.” Trouble is, Wallace believes many traditional automakers don’t yet have the necessary data about their own batteries to take this step. Still, if batteries continue to last like the studies from P3 and Geotab imply, EVs could well be in better condition than combustion engine vehicles of the same mileage and age. The rest of an EV is less expensive to run as well. “The cost of maintenance is significantly lower,” says Cawse. “You maintain the brake pads and change the wipers—and that’s about it.” A 10-year-old EV could be almost as good as new, and a 20-year-old one still very usable. That could be yet another disruption to an automotive industry that relies on cars mostly heading to the junkyard after 15 years.

Pourquoi la France n’entraînera pas la zone euro dans une nouvelle crise financière

By |December 14th, 2024|Categories: Scoop.it|

Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, la France a changé de statut aux yeux des investisseurs. L'éloignement de ses coûts d'emprunt par rapport à ceux de l'Allemagne (le fameux « spread ») en témoigne : la deuxième économie européenne ne fait plus partie des Etats vus comme les plus solides et fiables de la zone. Et pour cause : l'instabilité politique ne favorise pas la consolidation budgétaire. Sur les marchés, la France est désormais reléguée en deuxième division. Faut-il pour autant craindre une nouvelle crise financière ? Les derniers épisodes de tension sur le spread français (passé de 50 points de base au printemps dernier à quasiment 90 pb juste avant la chute du gouvernement) ont ravivé les souvenirs de la crise de la zone euro. A l'époque, la détérioration des finances publiques dans le sillage de la crise de 2008 et les dégradations de rating des agences de notation avaient semé le trouble sur les marchés. Les investisseurs doutant de la capacité, d'abord de la Grèce, puis de l'Irlande (2010), du Portugal (2011), de Chypre, de l'Italie et de l'Espagne (tous les trois en 2012) à rembourser leur dette, les taux d'intérêt des Etats européens s'étaient envolés. Seule l' intervention de Mario Draghi, alors à la tête de la BCE, avait permis de circonscrire l'incendie et de sauver l'euro. Vigilance accrue des marchés Ces derniers jours, la vigilance des investisseurs est montée d'un cran. L'évolution des spreads comme les décisions des agences de notation font l'objet d'une attention accrue. « Les marchés seront extrêmement attentifs aux prochains développements », confirme Henry Allen, de Deutsche Bank, dans une note. LIRE AUSSI : Dette française : une accalmie en trompe-l'oeil ? Mais pour lui, comme pour la plupart des spécialistes du marché obligataire, agiter le spectre de la crise des dettes souveraines de 2010-2012 n'a pas vraiment de sens. La situation est radicalement différente. D'abord les écarts de taux (par rapport à la dette allemande, considérée sans risque) entre les différents pays de la zone euro sont beaucoup plus serrés. Pendant la crise des dettes souveraines, le spread français s'était maintenu au-dessus des 100 points de base (pb) pendant plusieurs mois, rappelle Henry Allen. En 2011, il avait atteint un sommet à 189 pb. A l'inverse, depuis le vote de la motion de censure, les tensions semblent s'apaiser : le spread OAT-Bund s'est stabilisé en fin de semaine autour de 77 pb. Absence de contagion Autre différence essentielle, il n'y a pas de contagion. Au contraire : vendredi, le spread italien est tombé à son niveau le plus bas depuis trois ans. La tendance est la même pour l'Espagne, le Portugal et la Grèce. Avec le rétablissement de la situation budgétaire des pays du Sud de l'Europe, et son corollaire, l'amélioration des ratings, la tendance est en réalité à la convergence des taux. Troisièmement, les conditions financières sont bien meilleures aujourd'hui. Et elles sont de plus en plus accommodantes. Les taux français sont repassés sous 3 % ; ils sont plus bas qu'au moment de la dissolution. Or c'est ce niveau absolu des rendements qui détermine le coût du service de la dette de l'Etat et les risques d'effet « boule de neige ».

“On essaie de trouver des solutions pour éviter de prendre le train” Annulations, pannes, intempéries : Peut-on encore raisonnablement se déplacer en train en Normandie ?

By |December 12th, 2024|Categories: Scoop.it|

En raison du passage de la tempête Darragh, aucun train n'a circulé en Normandie ce week-end des 7 et 8 décembre. Si la décision, prise en vertu du principe de précaution, a été plutôt comprise par les usagers, elle s'ajoute à des problèmes et incidents déjà récurrents ces derniers temps sur les rails normands. L'essentiel du jour : notre sélection exclusive Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions. votre adresse e-mail s'inscrire France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité "Il y a toujours des annulations, des retards tout le temps, ça devient insupportable", peste Pierre, devant la gare de Caen. Pour se rendre à Paris ce week-end des 7 et 8 décembre, il avait opté pour le rail. Devant la suspension du trafic durant deux jours à cause du passage de la tempête Darragh, c'est finalement en covoiturage qu'il est contraint de se rendre dans la capitale. La perte de confiance des usagers du train "On ne peut même plus faire confiance", enrage-t-il, expliquant qu'il en vient désormais à "essayer de trouver des solutions pour éviter de prendre le train". Même son de cloche pour Elise. Initialement décidée à se rendre en voiture à une formation de plusieurs jours dans l'Est parisien, elle a opté pour le train au dernier moment, mercredi. Une option qu'elle regrette amèrement désormais. "Non seulement, je ne pourrai pas être avec ma famille dimanche soir, mais je vais devoir payer une chambre d'hôtel à Paris. Lundi matin, je devais emmener mon fils à un rendez-vous médical, c'est mon conjoint qui va devoir s'arranger avec son travail pour pouvoir l'accompagner". Pour sa prochaine session de formation, c'est certain, elle n'hésitera plus entre la route et le rail. Samedi 7 décembre 2024 au matin, les voyageurs privés de trains à cause de la tempête Darragh se sont rués sur les cars pour rejoindre Paris. • © France Télévisions Tempête Darragh. Voici pourquoi la SNCF a bien fait de suspendre la circulation des trains en Normandie ce week-end Il y a quinze jours, son mari était resté bloqué à Rouen, deux heures dans une rame qui n'est jamais partie à cause de la neige. "Il y a des évènements fâcheux en termes de climat qui se répètent, ce ne serait pas sérieux d'engager des trains sachant qu'ils pourraient être bloqués en pleine campagne, concède Philippe Denolle, président du Collectif citoyen des axes Sud Normandie (Paris-Granville et Caen-Rennes). Il y a deux semaines, plusieurs centaines de voyageurs ont passé la nuit dans le train entre Cherbourg et Paris, après le passage de la tempête Bert. Depuis longtemps, c'est connu ! Il faut dégager les bordures de lignes comme c'est fait sur le réseaux routiers mais SNCF Réseau a supprimé énormément de personnels donc ce n'est pas aussi souvent entretenu qu'il le faudrait. Philippe Denolle, président du Collectif citoyen des axes sud Normandie Encore, s'il n'y avait que la végétation qui posait problème... Depuis quelques mois, les incidents se répètent et les retards et annulations s'additionnent. Marie raconte son expérience du week-end prolongé du 11 novembre. "Sur mes trajets aller et retour entre Paris et Cherbourg, j'ai été bloquée sur les voies par un accident avec une tractopelle, puis un heurt de sanglier. Je suis arrivé à Paris à 4h30 au lieu de 23h, on nous a juste indiqué la sortie de la gare. Il n'y avait plus de métro, on n'a même pas eu de bons pour prendre un taxi".  Le train 3303 parti à 6h27, ce lundi 25 novembre matin, est arrêté en gare d'Evreux pour défaut d'alimentation électrique. • © Quentin Gilles Jeudi dernier, le trafic a été interrompu du début d'après-midi jusqu'à 21h40 à cause d'un défaut d'alimentation électrique entre Conches et Serquigny. "Il y a aussi le phénomène des travaux le week-end. Ça a concerné plus de 20 week-ends au total en 2023", fulmine Philippe Denolle, qui regrette la massification des travaux hors semaine.  C'est un chantier "coup de poing" : 96 heures pour construire un pont, pas de train tout le week-end de la Toussaint Des billets de plus en plus chers, des trains moins confortables Le courroux des usagers se porte aussi sur les tarifs "démentiels" pratiqués. "Un billet Flers-Paris, c'est 63 euros, et ça va prendre 2,3% au 1er janvier", dénonce Philippe Denolle. "Je paie généralement 90 euros pour un aller-retour Caen-Paris. Les tarifs sont très chers, les sièges ne sont pas confortables, le wifi ne marche jamais, il n'y a plus de places pour ranger ses affaires, on doit laisser ses bagages sans surveillance en entrée de wagon...", détaille Thomas, blasé. À ses côtés, Jacques en rajoute une couche sur les nouvelles rames mises en place ces dernières années. "Entre les sièges rigides et les mouvements du train, je termine toujours les trajets avec la nausée. Les anciennes rames avaient beau être vieilles, elles étaient confortables". Il y a cinq ans, un train direct ralliait Paris et Caen en 1h47. Aujourd'hui, on est à plus de deux heures. Lorsque le train dessert plusieurs gares, c'est deux heures et quart, autant qu'en voiture et ça coûte plus cher. François, usagers régulier de la ligne Paris - Caen Alors que le nombre de trains en circulation dans la région a baissé, que les usagers réguliers ont dénoncé les changements d'horaires des liaisons ces dernières années, la Région Normandie tente de désamorcer la colère. Elle a obtenu de la SNCF le déploiement de 70 trains supplémentaires chaque semaine. Une fréquentation pourtant en hausse Parce que, c'est paradoxal, même si de nombreux voyageurs se disent mécontents du service et des problèmes, la fréquentation n'a jamais été aussi haute. Entre 2022 et 2023, elle a augmenté de 6%, et même de 15% par rapport à 2019. Selon la région Normandie, qui a repris la gestion du ferroviaire en 2020, 93 % des trains arrivent à l'heure ou avec moins de cinq minutes de retard. La collectivité affirmait aussi en début d'année que 92% des usagers se déclaraient "satisfaits du service".

A Mysterious Respiratory Disease Has the Democratic Republic of the Congo on High Alert

By |December 12th, 2024|Categories: Scoop.it|

DEATHS IN THE southwest of the Democratic Republic of the Congo from an as-yet unidentified disease are continuing to rise. So far there have been 71 confirmed fatalities, with 27 recorded in hospitals and 44 in communities in the southern province of Kwango. The World Health Organization (WHO) has sent a team of experts to the field to collect samples and conduct laboratory tests to try to identify the pathogen responsible. The results of testing should be available either later today or tomorrow, Jean Kaseya, head of the Africa Centers for Disease Control and Prevention, said in a press conference earlier today. “Initial diagnoses lead us to think it is a respiratory disease, but we have to wait for laboratory results.” Of the hospitalized patients, 17 died due to respiratory problems. Kaseya stressed that there are many aspects still unknown about the disease, including whether it is contagious and how it is transmitted. About 380 cases are thought to have been identified so far, with nearly half involving children under 5. People infected with the mystery disease present with flu-like symptoms, such as coughing, vomiting, “high fever and severe headaches,” Remy Saki, deputy governor of Kwango province, and Apollinaire Yumba, the DRC’s provincial minister of health, told Reuters. Authorities are urging citizens to exercise caution and avoid contact with dead bodies to avoid potential contagion. The number of infected people, however, continues to rise, as does the alert level. FEATURED VIDEO Doctor Answers Lung Questions From Twitter This area of the DRC is highly fragile from a health perspective, with 40 percent of residents suffering from malnutrition, and access to medical care being difficult for many, with medicines in short supply. This new outbreak is coinciding with the DRC grappling with an epidemic of mpox, which the WHO declared a public health emergency of international concern in August.

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