The One Part of the Vision Pro That Apple Doesn’t Want You to See
Apple seems to not want you to notice the battery. The external battery pack barely appears on the product page on Apple's website, showing up only at the end of a photo gallery at the bottom of the page. And in demo sessions this week, Apple told journalists they were not allowed to snap photos or capture any video of the hardware, an unusual rule for a press briefing. Instead, the company had its own photographer take photos during the Vision Pro demos. Every photo you’ve seen this week of reporters sitting on a couch while wearing the headset were shot by Apple. Notably, the battery pack doesn’t appear in any of them. One attendee chose to run the attached cable down the back of his sweatshirt. In another shared image, of The Verge’s Nilay Patel, the cable is clearly visible, but the photo is cropped to avoid showing the battery pack. Chokkattu experienced this too; he set the Vision Pro’s battery pack on the couch cushion next to him during his demo, but in the photo Apple shared with us, the offending pack is cropped out of the frame. ADVERTISEMENT WIRED’s Julian Chokkattu wears the Vision Pro. Apple supplied this photo; the battery pack on the sofa next to Julian is not shown in the frame. PHOTOGRAPH: APPLE FEATURED VIDEO Ali Wong & Steven Yeun Answer the Web's Most Searched Questions MOST POPULAR GEAR You Can Take Sony’s Full Frame Camera Anywhere SCOTT GILBERTSON GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR Which Apple Watch Is Best Right Now? ADRIENNE SO ADVERTISEMENT It doesn’t take a serious sleuth to spot the pattern in the photos. The battery pack is probably the most inelegant element of what is an otherwise unblemished product. It’s an explicit design decision: Pack the battery into the headset itself and risk adding an untenable amount of weight, or attach an external battery to offload that weight and make room for advanced sensors. It’s representative of the technical trade-offs that exist in virtual reality that even Apple can’t engineer its way out of. “Everyone wants light fluffy headsets without battery sets,” says Jeremy Bailenson, a longtime VR researcher and founding director of Stanford University’s Virtual Human Interaction Lab. “But you can’t have everything. You can’t have incredible eye and finger tracking without those sensors. VR is always about trade-offs.” Power Play Victoria Song of The Verge. COURTESY OF NILAY PATEL The obfuscation of the Vision Pro battery pack only makes its existence that much more notable, raising two questions in particular: How does Apple envision people using this thing? And is having an external battery pack a serious hindrance to that usability? All signs indicate that Apple believes that this version of the Vision Pro is for sitting—for working and watching movies and browsing old photos (now in 3D!) and even FaceTiming. Apple has called it “the ultimate workspace” and “an infinite canvas for multitasking and collaborating.” Most Vision Pro demos, including my own last June, were seated demos aside from one interaction with a Jon Favreau–created dinosaur video. The Vision Pro headset includes gesture control technology that frees the wearer’s hands from controllers, another distinction from the Meta Quest Pro and Meta Quest 3, which do include controllers. Nearly every Meta Quest experience I’ve had involves standing: multiplayer gaming, punching the air in a fitness app, or peering down at a virtual world map and then zooming in on a vacation location. MOST POPULAR GEAR You Can Take Sony’s Full Frame Camera Anywhere SCOTT GILBERTSON GEAR 12 Ways to Upgrade Your Wi-Fi and Make Your Internet Faster WIRED STAFF GEAR How to Organize Your Tech and Purge That Random Box of Cables SIMON HILL GEAR Which Apple Watch Is Best Right Now? ADRIENNE SO ADVERTISEMENT Joanna Stern of The Wall Street Journal. COURTESY OF JOANNA STERN If Vision Pro is mostly meant to be used from a couch cushion or desk chair, the external battery pack may not factor in as much. As I pointed out last spring, it’s an unusual choice for a consumer tech company that has, over the past two decades, created products that we transport with us, literally everywhere we go. Some industry experts are split on the external battery design. Bailenson, for one, believes that headset computing should be optimized for shorter durations. “After 30 minutes, it’s probably time to take off the headset and go about your day and touch some walls and drink some water,” he says. “So in this instance there really shouldn’t be a need for an external battery pack, in my opinion, because most experiences are short.”
L’Afrique veut rassurer les investisseurs
es bonnes nouvelles économiques ou plutôt des éclaircies pour l'Afrique au milieu de gros nuages sombres. Même si de nombreux pays africains restent accablés par la dette, certains gouvernements vont pouvoir un peu respirer en 2024. Des pays comme le Ghana, le Nigeria ou encore le Kenya vont prochainement recevoir l'appui des institutions économiques multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale. Le Ghana, qui était devenu juste après la pandémie de Covid-19 le deuxième pays en défaut de paiement après la Zambie, a conclu un accord avec ses créanciers pour réorganiser 5,4 milliards de dollars de prêts, débloquant ainsi le prochain paiement d'un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international négocié depuis deux ans. LA NEWSLETTER AFRIQUE Tous les mardis à 16h45 Recevez le meilleur de l’actualité africaine. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Le Nigeria pourrait également bénéficier d'un appui financier plus que bienvenu. Le pays a annoncé par la voix de son ministre des Finances être en pourparlers pour obtenir jusqu'à 1,5 milliard de dollars d'aide budgétaire de la part de la Banque mondiale. L'heure est à l'urgence car malgré les réformes économiques initiées par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, en poste depuis mai, la première économie d'Afrique est étranglée par une inflation record, la dévaluation du naira et un climat des affaires qui ne rassure pas les investisseurs. À lire aussi Investissements : la Banque africaine de développement veut séduire l'Asie Des défis à venir Plus à l’est du continent, au Kenya, le gouvernement vient d’obtenir un plan d’aide de 685 millions de dollars auprès du FMI et a levé un prêt de 210 millions de dollars auprès de la Trade & Development Bank, une institution financière de commerce et de développement opérant en Afrique orientale et australe. Des montants qui devraient permettre à Nairobi de rembourser une euro-obligation de 2 milliards de dollars arrivant à échéance dans quelques mois. La revue The Economist Intelligence Unit souligne dans son dernier rapport du 18 janvier « l'engagement du gouvernement kenyan à sauvegarder la réputation financière du pays en évitant un défaut de paiement sur cette dette importante ». Pour les experts de l'EIU, « le respect du remboursement des euro-obligations atténuera probablement certains des défis budgétaires du Kenya. Après le paiement de 2024, les prochaines obligations majeures du Kenya en euro-obligations, d'un montant de 1,9 milliard de dollars, ne seront pas exigibles avant 2027-2028, offrant un certain répit face aux pressions immédiates de la dette extérieure ». Dans cette parenthèse de nouvelles optimistes, le rapport positionne l'Afrique, en particulier l'Afrique de l'Est, comme l'une des régions à la croissance la plus rapide au monde en 2024. Cette croissance devrait être principalement tirée par le secteur des services, notamment l'industrie du voyage et du tourisme, et les transports, la logistique, la finance ou encore les télécommunications. Le Kenya, ainsi que d'autres pays d'Afrique de l'Est comme l'Éthiopie, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la RDC, devraient être à l'avant-garde de cette expansion économique dans cette région. Plus intéressant, voire plus challengeant encore dans le contexte mondial actuel, alors que les perspectives de croissance de l'Afrique subsaharienne pour l'année qui vient sont modestes, la Côte d'Ivoire, l'une des économies les plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest, a annoncé qu'elle deviendrait le premier pays de la région à vendre une euro-obligation en près de deux ans. Faut-il pour autant y voir un regain d'appétit du marché pour les investissements régionaux ? Rien n'est moins sûr, alors que la Zambie bataille toujours pour faire aboutir son projet de restructuration de 3 milliards de dollars en euro-obligations. À lire aussi « L'Afrique est dans une quête de justice fiscale internationale » Faire avec la « prudence » des investisseurs Le défi d'attirer à nouveau les investisseurs, notamment privés, reste entier pour le continent africain. Des réponses sont venues du Forum économique mondial, qui se tenait la semaine dernière à Davos, en Suisse. Plusieurs thèmes étaient au cœur des échanges : le libre-échange, l'investissement, l'innovation ou la transition énergétique. Mais l'urgence portait sur la question de la manière dont l'Afrique peut attirer et retenir les investissements vitaux, dont elle a cruellement besoin pour dynamiser sa croissance. La question est d'une actualité brûlante après une période de chocs économiques successifs qui ont renforcé le besoin d'autonomie du continent. Au-delà des inquiétudes liées aux différents conflits au Sahel, au Soudan ou les tensions en Éthiopie, les dirigeants africains réunis à Davos ont clairement affiché leur souhait de ne pas s'étendre sur les problèmes du continent. C'est de business, de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le grand marché intérieur, dont ils voulaient parler, convaincus que le continent peut rebondir durablement, et ce malgré les problèmes sociaux, politiques et environnementaux. Pour le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, « un des principaux défis pour atteindre les objectifs de développement en Afrique reste la capacité de mobiliser les ressources financières, étant donné que la plupart des économies africaines ont déjà des capacités fiscales limitées, le secteur privé jouera un rôle important », a-t-il insisté à Davos, au moment du lancement de l'initiative « timbuktoo », mis en place par le Programme de développement des Nations unies (Pnud) et dont Google est partenaire. L'objectif est d'investir 1 milliard d'euros de capitaux publics et privés en dix ans dans de jeunes pousses innovantes à travers huit pôles panafricains, parmi lesquels Dakar, Nairobi, ou Lagos. « Les jeunes pousses africaines manquent de capital pour être compétitives sur la scène mondiale », a déploré le président rwandais, Paul Kagame, qui a annoncé une contribution immédiate de 3 millions de dollars dans ce fonds qui sera hébergé à Kigali. En effet, d'après l'ONU, la plupart des capitaux injectés dans les start-up africaines proviennent de l'étranger, tandis que 83 % vont à des entreprises de quatre pays seulement : l'Égypte, le Kenya, le Nigeria et l'Afrique du Sud. L'idée avec timbuktoo est de mettre sur pied un modèle de financement du développement basé sur le partage des risques, parce que le véritable nœud du problème réside dans la mauvaise perception du risque africain. Pour les investisseurs, leur « prudence » se justifie par les problèmes de gouvernance et de corruption qui pénalisent de nombreux pays africains, la dépendance des économies aux matières premières, le manque de statistiques fiables, ou encore le retour sur investissements.
Microsoft atteint les 3.000 milliards de dollars en Bourse
Toujours plus haut. Microsoft a touché ce mercredi les 3.000 milliards de dollars de capitalisation en séance à Wall Street, avant de clôturer juste en dessous de ce seuil. Le cours du créateur de Windows a bondi de plus de 7 % en janvier pour atteindre un record à plus de 400 dollars par action. Ce qui lui permet de rivaliser avec Apple, première société à avoir atteint cette valorisation symbolique l'an dernier. Les géants américains de la tech continuent de porter Wall Street à de nouveaux sommets depuis le début de l'année. Le Nasdaq 100 à forte coloration technologique et le S&P 500, plus large, ont tous deux inscrit de nouveaux records ces derniers jours après avoir progressé respectivement de 4 % et de 2 % en janvier. A lui seul, Microsoft représente plus de 7 % du S&P 500, tout comme Apple. Mais son cours a progressé bien plus rapidement en ce début 2024 que celui de la marque à la pomme (+1 %), avec laquelle il est au coude-à-coude pour le titre de plus grande société cotée au monde . Partenariat avec OpenAI Microsoft a atteint les 1.000 milliards de dollars de capitalisation en 2019, avant de franchir les 2.000 milliards deux ans plus tard. Après avoir été porté par l'hégémonie de son système d'exploitation Windows sur les PC du monde entier, il a su continuer à se développer en pariant sur le jeu vidéo, avec sa console Xbox et l'acquisition récente d'Activision pour 69 milliards de dollars. Il a également tiré parti de l'essor de l'informatique dématérialisée (le « cloud »), son plus important moteur de croissance ces dernières années.
Technologie. Des chercheurs le confirment : les résultats de Google sont de pire en pire
Vous avez l’impression que le moteur de recherche de Google est moins pertinent qu’avant ? Vous n’êtes probablement pas le seul, relève le site Mashable. “On assiste vraiment à une dégradation de la qualité des moteurs de recherche, qui sont en fait en train de perdre la bataille contre le contenu optimisé pour eux”, peut-on lire dans une étude menée par des chercheurs d’universités allemandes et rendue publique en amont de la 46e conférence européenne sur la recherche d’information, qui aura lieu au printemps, lors de laquelle elle sera présentée. Les chercheurs se sont intéressés à la façon dont les contenus dits “affiliés” touchent les résultats des moteurs de recherche Google, Bing et DuckDuckGo. L’affiliation est un outil marketing qui vise à promouvoir, par exemple, un produit ou une entreprise contre une rémunération. “Même si vous ne connaissez pas ce terme, vous en avez vu les effets”, assure Gizmodo.
Avoir des salariés reste globalement moins coûteux que de les remplacer par de l’IA
Alors que les études alarmantes se multiplient prédisant le remplacement des humains par des robots dans de nombreux pans de l'économie, une analyse du MIT vient apporter un contrepoint intéressant. Pour l'heure, le bon vieux salarié reste moins cher qu'une intelligence artificielle, dans nombre de cas. C'est en tout cas la conclusion de cinq chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui ont évalué les coûts comparés entre la machine et l'humain. Le bilan de l'étude est en tout cas relativement rassurant - ou tout du moins pas complètement affolant : « seulement » 23 % des collaborateurs - ou plus exactement de la rémunération des collaborateurs - peuvent être effectivement remplacés, aux Etats-Unis, compte tenu des coûts de l'IA. L'exemple d'une boulangerie Dans ce papier académique intitulé « Beyond AI exposure : Which taks are cost-effective to automate with computer vision », les chercheurs donnent un exemple très simple : une petite boulangerie. L'une des tâches des boulangers est de vérifier la qualité des ingrédients utilisés. Cette tâche représente environ 6 % du temps de travail d'un boulanger, soit, sur la base d'un salaire moyen, un coût d'environ 14.000 dollars par an. Le fait de remplacer ce processus par une sorte de robot doté d'une caméra - qui serait donc développé, déployé puis soumis à maintenance - serait, de fait, plus élevé. L'étude ne s'intéresse qu'aux tâches impliquant la vision et aux machines pouvant tirer des informations significatives d'images numériques ou de données visuelles (détection d'objets, aide à l'analyse de photos, etc.). LIRE AUSSI : L'intelligence artificielle touchera 60 % des emplois dans les économies avancées, selon le FMI ENQUETE - A Davos, l'intelligence artificielle s'impose au coeur des débats Les chercheurs rappellent toutefois que le risque de se voir « piquer » son job par des machines est un sentiment que l'on retrouve souvent en période d'innovation technologique. Et cette inquiétude est prégnante avec l'essor rapide de l'IA générative, depuis un peu plus d'un an, marqué par l'arrivée de ChatGPT. Plusieurs études ont été faites mais restent relativement imprécises, ne prenant pas en compte la faisabilité technique et le coût du remplacement d'humains par des robots. De fait, ils tentent de voir si l'IA peut être attractive d'un point de vue économique.
Netflix : le grand bond en avant
Netflix a définitivement tourné la page de la crise. Il y a deux ans, le géant américain du streaming paraissait bloqué, en panne de croissance. Son nombre d'abonnés chutait pour la première fois de son histoire , et son action dégringolait à Wall Street. Mardi soir, l'entreprise a publié des résultats exceptionnels : la plateforme a ajouté 13,1 millions d'abonnés payants au dernier trimestre. Avec 260,3 millions d'abonnements dans le monde, « Netflix est clairement le roi des services de streaming », estime Paolo Pescatore, analyste et fondateur de PP Foresight. Ses revenus se sont établis à 8,8 milliards de dollars en trois mois, en hausse de 12,5 % sur un an. Son profit net s'est élevé à 938 millions, ce qui est légèrement inférieur à ses attentes. Mais Wall Street ne lui en a pas tenu rigueur : l'action Netflix décollait de plus de 8 % dans les échanges après la fermeture des marchés financiers. Stratégie payante Début 2022, tous les voyants étaient au rouge pour Netflix, après la croissance folle engrangée pendant la pandémie de Covid. Pour sortir de cette mauvaise passe, ses dirigeants ont fait deux choix décisifs : demander aux utilisateurs de payer s'ils veulent partager un compte au-delà de leur foyer, et introduire un nouveau type d'abonnement, moins cher et avec des publicités. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Netflix lève le voile sur ses données de visionnage Cette stratégie a porté ses fruits. Depuis janvier 2022, la plateforme a ajouté près de 40 millions d'abonnés. Et le rythme de croissance s'accélère. Une performance d'autant plus remarquable que la plateforme vient d' augmenter ses prix . Les publicités constituent pour l'instant une petite partie des revenus de Netflix (qui ne révèle pas ces chiffres), mais ces ventes accélèrent fortement. Boom de la publicité L'année 2024 « promet d'être une année clé pour son activité publicitaire », note Paolo Pescatore, ajoutant que l'entreprise « commence à intensifier ses efforts » dans le domaine. Insider Intelligence estime que la publicité rapportera environ 1 milliard de dollars à Netflix cette année, en progression de 50 % sur un an. « La croissance [de nos revenus publicitaires] s'établit à 70 % au dernier trimestre. C'était 70 % au trimestre précédent, et 100 % au trimestre d'avant. Donc nous sommes sur une bonne trajectoire », a affirmé Greg Peters, co-PDG de Netflix, face à des analystes. « Nous avons 23 millions d'utilisateurs actifs mensuels, et nous pensons que cela continuera à croître dans les prochains trimestres. »
Aérien : 4 000 hôtesses et stewards attaquent Air France en justice
Voilà une nouvelle épine dans le pied d’Air France et de sa direction, alors que le groupe remonte la pente après les années difficiles du Covid. Selon le média L’Informé, 4 000 hôtesses et stewards ont porté recours en indemnisation devant le conseil des prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis) par des salariés d’Air France. Air France a déjà perdu en justice Un nombre impressionnant mais qui tient à la spécificité du droit français. En effet, l’action de groupe est impossible aux prud’hommes, en France. Il s’agit donc de 4 000 demandes identiques mais issues de personnels navigants (PNC) différents. Quand on sait que la compagnie tricolore emploie un peu plus de 13 000 PNC, on conçoit mieux l’ampleur de la gronde. Un mouvement qui n’est pas nouveau d’ailleurs. En 2020, sur le même sujet, l’Union des navigants de l’aviation civile (Unac) a gagné devant le tribunal judiciaire de Bobigny. Un jugement qui a été confirmé par un arrêt de la Cour d’appel de Paris en mars 2022. Alors, quel est le fond du problème ? Il faut remonter à 2013, au moment où le transporteur français a des finances presque sèches. Pour permette au groupe de survivre, les organisations syndicales acceptent alors le plan « Transform 2015 », qui implique notamment un gel des promotions pour 500 millions d’euros. Juste un gain de temps ? A l’Informé, un syndicaliste explique que : « « Il était prévu dans l’accord de 2013 que les salariés récupèrent en 2016 l’échelon qu’ils auraient atteint sans le gel. Mais ce n’était pas l’analyse de la direction. Pour elle, il fallait repartir du niveau de 2013 et faire comme si on oubliait ces trois années de travail à Air France ». En 2020, la cour d’appel a ordonné à la compagnie de procéder au rattrapage salarial des salariés PNC. Mais en pleine crise du Covid, ce coût important pour la compagnie aérienne ne pouvait être supporté. Préférant jouer la montre judiciaire, elle s’est pourvue en cassation, le temps d’avoir les reins un peu plus solides. Les PNC d’Air France, eux, s’impatientent. Sans attendre l’arrêt de la haute juridiction prévu avant l’été prochain, selon l’Informé, les syndicats représentant les PNC d’Air France ont décidé d’obtenir réparation aux prud’hommes. Contacté, Air France – KLM a indiqué ne pas vouloir « commenter une procédure en cours ».
Kuo : Apple aurait déjà vendu entre 160 000 et 180 000 Vision Pro
Quelques jours après l’ouverture des précommandes du Vision Pro, le généralement bien renseigné Ming-Chi Kuo s’est laissé aller à une analyse des premiers chiffres. En se basant sur les stocks de précommandes et des délais d'expédition, il estime qu’Apple aurait vendu entre 160 000 et 180 000 casques au cours de ce premier week-end sur le marché. Comme on pouvait le prévoir, le casque était en rupture de stock peu après sa mise en vente, les délais d’expédition annoncés oscillants entre 5 et 7 semaines. Kuo note cependant que cette durée n’a pas bougé pendant 48 heures après la première vague d’achat suivant l’ouverture des précommandes. En comparaison, les délais d’expédition pour les iPhone continuent de s’allonger pendant 24 à 48 h après le top départ, ce qui traduit une demande consistante. Ici, les plus gros fans d’Apple se sont rués sur le Vision Pro, mais les commandes ne semblent pas s’accumuler passé ce premier cercle d’acheteurs. Kuo craint que la demande ne s’estompe rapidement une fois que les clients les plus fidèles auront tous mis la main sur leur modèle. En effet, Apple dispose d'une base de plus de 1,2 milliard d'utilisateurs actifs : Cupertino peut vider ses premiers stocks si 0,007 % d’entre eux achète un casque. « Pour l'instant, le Vision Pro reste donc un produit de niche », écrit Ming-Chi Kuo. Atteindre un volume d'expédition de 500 000 unités pour Vision Pro cette année ne devrait pas être un problème [pour Apple]. Toutefois, comme la demande diminue rapidement après la première vague de vente, il est essentiel de suivre de près la demande sur d'autres marchés et les mises à jour des applications afin d'évaluer les évolutions de la demande. Sur un autre registre, l’analyste rappelle que les partenaires de fabrication d’Apple comme Luxshare ont annoncé devoir faire des heures supplémentaires malgré l’approche du Nouvel An lunaire, ce que l'on pourrait interpréter comme une demande plus forte qu’espérée. Ming-Chi Kuo nuance cependant et estime que l’efficacité des chaînes de production d’Apple pourrait encore être améliorée. Il rappelle que Luxshare fait des heures supplémentaires depuis le début de la production de masse du casque.
Quelles sont les tendances et attentes des voyageurs en 2024 ? –
Selon la dernière étude de Sabre, les voyageurs planifient leurs voyages bien plus tôt que les années précédentes pour leurs loisirs. La moyenne est désormais de 3 mois à l’avance, soit une nette rupture avec les tendances passées qui étaient de quelques semaines depuis la crise du Covid-19. En revanche, chez les voyageurs d’affaires, la moyenne n’est que de deux ou quatre semaines. Et s’ils font preuve d’optimisme, leurs dépenses ne cessent également d’augmenter, notamment chez les voyageurs de la génération Z qui déclarent que leur budget devrait à nouveau être en hausse en 2024. En ce qui concerne leurs préférences et le parcours voyageurs, si la destination, les loisirs sur place et le coût restent des facteurs importants lors de la planification d’un voyage, l’aspect durabilité entre en considération pour beaucoup. 5% des voyageurs se disent prêts à souscrire à une option plus durable et 15% déclarent qu’ils seraient d’accord pour payer jusqu’à 15% supplémentaire afin de compenser leurs émissions carbone. La perte des bagages est la principale inquiétude des voyageurs Loisirs D’un point de vue logistique, la perte des bagages est ce qui inquiète le plus les répondants, d’où la nécessité de développer des solutions technologiques pour limiter les incidents liés aux bagages. Pour les voyageurs d’affaires, c’est la possibilité de pouvoir sélectionner son siège à bord qui prime afin de pouvoir sortir rapidement et de voyager confortablement. Des tendances qui, selon Sabre, démontrent que l’industrie doit répondre à de nombreux défis en 2024 en termes de distribution de contenus et que tenir les voyageurs informés tout au long de leur parcours est essentiel. « Les agences de voyage et les hôtels peuvent exploiter ces tendances et adapter leurs offres en conséquence. Cette approche stratégique est essentielle pour suivre le rythme des préférences dynamiques des voyageurs d’aujourd’hui et pour s’assurer que l’industrie du voyage reste réactive aux demandes du marché », conclut Richard Addey directeur régional Europe de l’Ouest et Afrique chez Sabre.