HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Le musée d’Orsay s’empare du numérique pour sa nouvelle exposition Van Gogh

By |October 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pour son exposition « Van Gogh à Auvers-sur-Oise, Les derniers mois », le musée d’Orsay a voulu mettre les petites technologies dans les grandes. Cette exposition, organisée avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, est consacrée aux œuvres produites par l’artiste durant les deux derniers mois de sa vie. Jamais aucun musée n’était revenu sur cette période de sa vie, bien qu’il ait produit pas moins de 73 tableaux et 33 dessins dont certains très connus comme Le Docteur Paul Gachet ou L’Eglise d’Auvers-sur-Oise. Une immersion inédite qui devait s’accompagner d’un saut technologique pour le musée d’Orsay. Après deux ans de réflexion, le 6e musée mondial en termes de fréquentation a choisi de compléter l’exposition avec deux outils de médiation numériques et deux produits innovants à acheter en boutique. Des expériences qui pourront être proposées hors les murs à la fin de l’exposition, prévue le 4 février 2024.

Israel’s Failure to Stop the Hamas Attack Shows the Danger of Too Much Surveillance

By |October 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

THE GAZA STRIP is one of the most densely populated areas on the planet. It’s also one of the most heavily locked down, surveilled, and suppressed. Israel has evolved an entire intelligence apparatus and aggressive digital espionage industry around advancing its geopolitical interests, particularly its interminable conflict in the Gaza Strip and the West Bank. Yet on Saturday, Hamas militants caught Israel unaware with a series of devastating land, air, and sea attacks, killing hundreds of people and leaving thousands wounded. Israel has now declared war. Hamas’ surprise attack on Saturday is shocking given not only its scale compared to previous attacks, but also the fact that it was planned and carried out without Israel’s knowledge. Hamas’ deadly barrage underscores the limitations of even the most intrusive surveillance dragnets. In fact, experts say the sheer quantity of intelligence that Israel collects on Hamas, as well as the group’s constant activity and organizing, may have played a role in obscuring plans for this particular attack amid the endless barrage of potentially credible threats. “There's no doubt that the scale and scope of this Hamas attack indicate just a colossal intelligence failure on behalf of the IDF [Israel Defense Forces] and in Shin Bet, the internal security agency,” says Raphael Marcus, a visiting research fellow at King’s College London’s Department of War Studies who focuses on the region. “They have such technical prowess and also a legacy of excellent human source capability.” Israel is known for heavily monitoring Gaza and anyone who could be connected to Hamas using both traditional intelligence-gathering techniques and digital surveillance like facial recognition and spyware. Israel has proved its hacking skills and technical sophistication on the global stage for years, participating in the development of innovative malware for both digital espionage and cyber-physical attacks. The fact that Hamas was able to plan such an unprecedented and complex attack speaks to the limitations and inevitable blind spots of even the most comprehensive surveillance regime. Jake Williams, a former US National Security Agency hacker and current faculty member at the Institute for Applied Network Security, emphasizes that when you have a firehose of intelligence streaming in from an array of sources, and when the climate is as fraught as that between Israel and Palestine, the challenge is organizing and parsing the information, not gathering it. “Intelligence in an environment like Israel isn't finding a needle in a haystack—it's finding the needle that will hurt you in a pile of needles,” Williams says. “Given the number of Hamas members involved in the invasion, it's not plausible to me that Israel missed every human intelligence reflection of the planning. But I feel confident that there are always Hamas operatives talking about credible plans to attack the IDF. So Israel can't respond with force to every threat, even every credible one. They'd be at a heightened state of alert or actively engaged all the time, and that's probably actually worse for security.” FEATURED VIDEO How Public Cameras Recognize and Track You MOST POPULAR BUSINESS New York’s Airbnb Ban Is Descending Into Pure Chaos AMANDA HOOVER SECURITY The Israel-Hamas War Is Drowning X in Disinformation DAVID GILBERT SECURITY Inside FTX’s All-Night Race to Stop a $1 Billion Crypto Heist ANDY GREENBERG SECURITY 23andMe User Data Stolen in Targeted Attack on Ashkenazi Jews LILY HAY NEWMAN ADVERTISEMENT Though details of exactly how the attack happened are still emerging, it seems that oversights related to grappling with this signal-and-noise conundrum played a role. ADVERTISEMENT “In retrospect, there was some information, but, like happens in all intelligence failures, it wasn't given sufficient consideration. It was misunderstood,” says Chuck Freilich, a former Israeli deputy national security adviser. “I think in the last days, from my understanding, there were some warning signs. And actually, the intelligence establishment had been warning for the past about half-year that there was going to be a significant conflict with Hamas, that they were bent on escalating the situation. But then they misread the signs.” Colin Clarke, the director of research at the Soufan Group, an intelligence and security consultancy, says the Hamas attack would have “required months of preparation” and intelligence failures likely happened with both human intelligence and signals intelligence, where electronic and communications data is collected. “I’m still astonished that a breakdown in intelligence occurred at this level,” Clarke says. “I don’t think anybody, including the Israelis, were prepared for an operation this complex and multi-pronged.” Crucial intelligence oversights could have happened as the result of numerous intersecting failures, says King’s College London’s Marcus. The Israeli intelligence apparatus may have misunderstood Hamas’s intentions, misread the context of crucial leads, been distracted by Israel’s political efforts with Saudi Arabia, or been grappling with domestic challenges. Israeli forces have complained, for example, of a brain drain from the IDF as individuals get pulled toward the private sector. “I think that this wasn't just a military failure—I think that this was a dramatic failure of national leadership,” says Freilich, who authored Israel and the Cyber Threat: How the Startup Nation Became a Global Cyber Power. The ambush calls to mind the outbreak of fighting during Ramadan in October 1973 in which an Arab bloc targeted Israel with a surprise attack on the Jewish holy day Yom Kippur to set off nearly 20 days of fighting. Palestinians in occupied territories, including the West Bank and Gaza Strip, have faced surveillance and controls for years, with many calling the conditions an apartheid. In September 2021, Israeli forces announced the completion of a 40-mile-long barrier around the Gaza Strip—the sliver of land between Israel, Egypt, and the Mediterranean Sea—that is essentially a “smart wall” equipped with radar, cameras, underground sensors, and an array of other surveillance instruments. MOST POPULAR BUSINESS New York’s Airbnb Ban Is Descending Into Pure Chaos AMANDA HOOVER SECURITY The Israel-Hamas War Is Drowning X in Disinformation DAVID GILBERT SECURITY Inside FTX’s All-Night Race to Stop a $1 Billion Crypto Heist ANDY GREENBERG SECURITY 23andMe User Data Stolen in Targeted Attack on Ashkenazi Jews LILY HAY NEWMAN ADVERTISEMENT “Palestinians are subjected to multi-layered surveillance,” says Mona Shtaya, a non-resident fellow at the Tahrir Institute for Middle East Policy. “Various surveillance technologies are employed against Palestinians, including drones, mobile bugs (spyware) that have previously been uncovered as being injected into electronic devices prior to entry into the Gaza Strip.” Shtaya adds that CCTV cameras are placed at entrances to the Gaza Strip, and that there is “continuous” online surveillance of people in the occupied areas. “It would not be an exaggeration to say that Palestinians are under surveillance in nearly every facet of their lives,” she says. Such persistent surveillance can make people change their behaviors and limits freedom of expression and speech. “We can observe this phenomenon when people communicate with their families over phone calls or when they post content online, as they may alter certain keywords,” Shtaya says. As Hamas attacked Israel on Saturday, videos emerged of a brute force approach: a bulldozer breaking through portions of the fence as hundreds of militants stormed into Israel using motorbikes, boats, and apparently paragliders. Haaretz reported on Sunday that Hamas was able to gain so much ground because of IDF logistics issues in addition to intelligence failings.

HEC Paris se lance dans la bataille du bachelor

By |October 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

HEC Paris se lance dans la bataille du bachelor  La grande école de management va lancer un bachelor international. Le coût de la scolarité sera supérieur au programme classique de la grande école. « On n'a pas d'argent public alors qu'on remplit une mission de service public », regrette Eloïc Peyrache, son directeur général, dans un entretien aux « Echos ». Ajouter à mes articles Commenter Partager Collèges, Lycées, écoles Inflation Le directeur général d'HEC Paris, Eloïc Peyrache. (Magali Delporte/HEC) Par Marie-Christine Corbier Publié le 9 oct. 2023 à 17:26Mis à jour le 9 oct. 2023 à 18:41 C'était la dernière des grandes écoles de management à ne pas en proposer. HEC Paris vient d'annoncer la création d'un bachelor international, avec la prestigieuse université Bocconi de Milan. Mais ne dites pas à son directeur général, Eloïc Peyrache, que l'école va ainsi contribuer à détourner les étudiants des classes préparatoires et à alimenter la baisse de leurs effectifs . « Les mauvaises langues vont le dire, mais ce n'est pas le cas », assure-t-il dans un entretien aux « Echos ». « Pas contre les classes préparatoires » « Le bachelor vient compléter un dispositif, il n'est ni contre ni substituable aux classes préparatoires, car les étudiants de ce cursus seront en majorité des étudiants du monde entier, insiste-t-il. L'idée était de tester un programme pour 50 élèves, avec un prisme très fort autour de la data et de l'intelligence artificielle. » Le nouveau programme accueillera ses premiers étudiants en septembre 2024. Ils obtiendront le bachelor ès sciences de Bocconi et le bachelor of Arts and Sciences d'HEC Paris. A terme, ils seront tout au plus 110 étudiants par an. Le coût du nouveau bachelor sera supérieur à celui du programme classique de la grande école : 22.500 euros pour la première année. « Les effectifs des classes préparatoires chutent parce que la mobilité postbac internationale est beaucoup plus forte qu'il y a quinze ans, mais il y a souvent des fantasmes, prévient Eloïc Peyrache. C'est beaucoup plus difficile de partir à l'international après le bac et de revenir à HEC ensuite que d'y accéder directement après une classe préparatoire. » Tout est « très figé » Le problème, c'est aussi « un discours positif, qu'on entend rarement ». Eloïc Peyrache vante le « niveau d'accompagnement hors du commun » des classes préparatoires , « un parcours dans lequel on ne vous demande pas de choisir votre voie à 17 ans » et qui est « assez impressionnant » au vu « des portes qu'il ouvre mondialement ». La réforme entreprise par le gouvernement pour freiner leur déclin n'a pas abouti. Mais le directeur général d'HEC continue de penser qu'il faudrait « plus de flexibilité », alors qu'aujourd'hui, tout est « très figé » - « Les prépas sont très similaires à Bordeaux, Montpellier, Lille, Strasbourg ou Paris. » Prendre la spécialité maths Au passage, à tous les lycéens qui se font « des noeuds à la tête », il conseille de prendre la spécialité mathématiques en première et en terminale, pas seulement « parce que ça ouvre des portes » mais « parce que beaucoup de décisions sont aujourd'hui fondées sur des quantités de données de plus en plus importantes » - « Notre monde appelle à une vigilance particulière sur le niveau de mathématiques. » Le coût du nouveau bachelor rappelle les contraintes économiques qui pèsent sur l'école. Il sera supérieur à celui du programme classique de la grande école : 22.500 euros pour la première année, 23.750 pour la deuxième et 25.000 euros pour la dernière année. « Nos mécanismes de bourses s'appliqueront à ces étudiants », assure l'école. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « Tous les étudiants d'HEC feront une mission d'intérêt général de 30 heures » « Souvent, quand on parle du niveau des frais de scolarité, ça fait sourire, parce que les gens n'ont pas en tête ce qu'est le coût » d'une année au lycée, à l'université ou à HEC, complète Eloïc Peyrache. La chambre de commerce n'aide plus l'école, rappelle-t-il - « En treize ans, les frais de scolarité n'ont pas compensé la perte de la subvention et les effets de l'inflation. » « L'école est une institution à but non lucratif, souligne-t-il encore. A la fin de l'année, le budget d'HEC est juste à l'équilibre, ce n'est pas une institution qui gagne de l'argent, elle réinvestit l'intégralité des sommes au service du projet de l'école. » Le directeur général insiste sur les bourses financées par la fondation, pendant et avant l'entrée à HEC. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - L'ascenseur social pour les jeunes en panne S'agissant de l'ouverture sociale pour laquelle HEC est régulièrement critiquée , il indique que le nouveau mécanisme de bonification au concours instauré en 2022 se prolongera - un bilan est prévu l'an prochain. L'école accueille 18 % d'étudiants boursiers d'Etat parmi la population des éligibles (sans compter les étudiants chinois, indiens et autres), précise-t-il. Pas de cursus en apprentissage Contrairement à d'autres établissements qui s'en servent pour renforcer leur ouverture sociale, HEC ne proposera pas de diplômes en apprentissage. « On ne va pas venir rendre les choses encore plus compliquées et ajouter du manque au manque », justifie Eloïc Peyrache en évoquant les difficultés de financement de France compétences. En revanche, il propose au gouvernement, pour les entreprises qui versent habituellement la taxe d'apprentissage à certaines écoles et qui rencontrent cette année de grosses difficultés en raison d'un nouveau dispositif, de « reconduire à l'identique les aides comme l'an dernier », pour éviter de « mettre en péril tout un ensemble d'actions ». 195 millions d'Euros C'est le montant du budget d'HEC Paris HEC compte sur ses différents centres de recherche et d'enseignement - celui sur l'entrepreneuriat et l'innovation, celui consacré aux enjeux de société et celui sur l'intelligence artificielle et la data avec l'Institut polytechnique de Paris - pour compléter les financements d'entreprises et de mécènes individuels, avec des appels à projet du type de ceux de France 2030. Et donc avec de l'argent public. Les appels à projet sont trop souvent fermés aux écoles, regrette Eloïc Peyrache : « Quand vous avez un établissement à but non lucratif qui a une mission de service public, il faut qu'il puisse déposer un dossier. On nous interdit trop souvent de concourir. » LIRE AUSSI : Les territoires rivalisent pour attirer les grandes écoles Selon lui, les appels à projet auxquels HEC a l'intention de répondre pourraient « représenter 10 à 15 % du budget de l'école à partir de fonds publics dans les trois ans qui viennent ». Le budget de l'école est aujourd'hui de 195 millions d'euros. « On n'a pas d'argent public alors qu'on remplit une mission de service public », conclut-il en listant l'entrepreneuriat social, la recherche ou encore le poids dans la French Tech (20 % des lauréats sont issus d'HEC) et « la contribution à créer de l'activité sur le territoire national ».

Cryptos : les fonds indiciels cotés liés à Ethereum débarquent sur les marchés

By |October 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

C'est un succès majeur pour la deuxième cryptomonnaie. En autorisant plusieurs acteurs à lancer des fonds indiciels cotés en Bourse (ETF) adossés à des contrats à terme sur l'ether, le gendarme américain de la Bourse (SEC) permet aux investisseurs de s'exposer aux performances de la dauphine des cryptos (1.666 dollars ce mardi, en baisse de 4 % sur 24 heures), sans en détenir. Neuf fonds ont débarqué sur le marché américain lundi, portés par Bitwise, Kelly, ProShares, Valkyrie, VanEck et Volshares. L'ETF ProShares Ether Strategy, le VanEck Ethereum Strategy et le Bitwise Ethereum Strategy offrent une exposition aux contrats à terme sur l'ether négociés sur le Chicago Mercantile Exchange : un marché régulé par la CFTC, et non la SEC, réputée anti-crypto . Les autres fonds mélangent de l'exposition à l'ether et au bitcoin selon plusieurs méthodes. Démarrage mou mais signal positif Ces lancements d'ETF sur ether coïncident avec le deuxième anniversaire du premier ETF à terme sur le bitcoin , lancé avec fracas en plein pic du marché cryptos, le 19 octobre 2021, par ProShares. En une heure, 440 millions de dollars avaient été échangés, le record de l'année. Autre ambiance aujourd'hui. Si l'ether a repris 44 % depuis le début 2023, sa valeur reste trois fois inférieure à ce qu'elle était il y a deux ans. L'environnement macroéconomique, marqué par des taux toujours hauts, et l'ouverture du procès du patron de FTX Sam Bankman-Fried , pèse sur ces ETF, dont les volumes ont péniblement approché 2 millions de dollars le premier jour.

Hôtellerie super-éco/économique, the new place to be des voyageurs d’affaires ?

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Longtemps boudée par la clientèle affaires et « victime » de nombreux a priori, l’hôtellerie super-éco/économique prend sa revanche. Evolution de l’offre, changements stratégiques, inflation et virage RSE, certaines marques arrivent à s’imposer sur le marché corporate et à casser les stéréotypes. En tête des dépenses des voyageurs d’affaires selon un rapport publié par GBTA, les dépenses pour l’hébergement atteignaient 395 milliards de dollars en 2022, contre 183 milliards pour l’aérien et 191 milliards pour la restauration. En 2023, ces dépenses devraient encore augmenter à cause de, en partie, l’inflation et la demande croissante. A l’heure où les entreprises souhaitent réaliser des économies, revoir le standing des établissements hôteliers qui composent les PVE peut-être une solution. > A lire aussi : Les dépenses de l’industrie du voyage d’affaires atteindront 1 800 milliards de dollars en 2027 Emmanuel Petit, Président d’Eklo Hôtel et ancien de chez Accor, nous confirme l’intérêt de la clientèle corporate pour ses établissements mêlant prix accessibles, lifestyle et dimension RSE. Avec un premier hôtel ouvert en 2014, le parc du groupe se compose aujourd’hui de plus de 10 établissements, tous non franchisés. « Il y a 10 ans, je me suis rendu compte que le segment du super-éco/éco était en train d’évoluer, notamment grâce à l’émergence des marques lifestyle comme Mama Shelter », nous explique-t-il. Son objectif : proposer une offre ultra-économique et sortir des hôtels standardisés. Quelques années plus tard, ses choix semblent être les bons. « La standardisation a un côté rassurant pour la clientèle corporate mais de plus en plus de voyageurs cherchent à vivre une expérience différente que celle proposée dans les chaînes, comme dans le BtoC. La clientèle corporate représente aujourd’hui 50% de notre clientèle et pourtant nous n’avons jamais poussé la commercialisation. Nous commençons tout juste à négocier des contrats avec les entreprises », ajoute-t-il. La faute (ou grâce) à un contexte inflationniste mais surtout à une offre qui évolue et des entreprises qui souhaitent intégrer dans leurs PVE des concepts différents.

A New York, un robot assure la sécurité des voyageurs dans le métro –

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

La police de New York a recruté un robot de surveillance pour patrouiller dans le métro. Déployé à Time Square, ce robot est capable de fournir des informations en temps réel et d’alerter des agents humains en cas d’incident.  Dans la station de métro de Time Square ce sera désormais un robot autonome qui s’occupera de réaliser les rondes de nuit. L’objectif : contribuer à la sécurité des citoyens, dissuader les personnes malveillantes de commettre un crime et remplacer un agent humain pour ce type d’exercice. Avec sa vision à 360 degrés et une vitesse de déplacement maximale d’environ 5km/h, cette nouvelle recrue est capable de fournir des informations précieuses en temps réel aux équipes de police et de les prévenir en cas d’incident afin de déployer des agents physiques sur place. Il peut également se rendre tout seule à sa station de recharge si besoin et repartir en mission une fois les batteries pleines. Selon le Maire de New York, d’autres robots de ce type devraient être déployés à l’avenir dans différentes zones de la ville, notamment les parcs.

JO 2024 : Trop bruyants et énergivores, les taxis volants en passe d’être interdits à Paris ? –

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Très attendus lors des Jeux Olympiques de Paris, la gestion des taxis volants est détenue par le gestionnaire aéroportuaire ADP et les acteurs ayant reçu leur certification. Pour l’heure, seul Volocopter a été assuré d’opérer au moins trois lignes reliant les aéroports parisiens et Paris intra muros durant la manifestation sportive. Pour autant, il semblerait que les vols de eVTOL soient compromis. En effet, l’Autorité environnementale a publié un rapport où elle accuse ADP et les opérateurs d’avoir rendu une étude d’impact incomplète, notamment sur la partie concernant le vertiport d’Austerlitz. Selon elle, ces engins feraient beaucoup plus de bruits qu’annoncé avec un volume en vol de 65 décibels. Les taxis volants « sont moins bruyants que des hélicoptères à moteurs thermiques, mais ne peuvent être considérés comme silencieux, contrairement à ce qui figure au dossier, sauf à estimer silencieux un véhicule automobile thermique moyen », indique l’Autorité. Une consommation énergétique plus importante qu’une voiture thermique Mais outre le bruit, leur consommation poserait également problème. Elle serait estimée à 190 kilowattheures (kWh) aux 100 kilomètres, soit deux à trois fois plus qu’une voiture à moteur thermique et très loin de la consommation d’une voiture électrique aux alentours de 15 kWh pour 100 kilomètres. Mais surtout, les taxis volants ne pourront transporter qu’un passager et un pilote pour un prix moyen de 110 euros comme l’avait déclaré Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Si ce rapport reste consultatif, une enquête publique doit désormais être menée du 6 novembre au 8 décembre lors de laquelle les citoyens seront invités à donner leur avis. Le ministère des Transports, lui, devra trancher début 2024.

IA : le plan de Xavier Niel pour devenir un « grand en l’Europe »

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Xavier Niel passe à l’offensive et annonce 200 millions  € d’investissements stratégiques dans l’intelligence artificielle. En tête de pont : une offre de services IA, via sa filiale Scaleway, et la création d’un laboratoire de recherches basé à Paris. « Quand une révolution tech éclate, on veut en faire partie. Il y a 25 ans, la révolution s’appelait internet, et on était là. Aujourd’hui, elle s’appelle intelligence artificielle, et on est bien décidés à être là aussi.» Trublion un jour, trublion toujours ? Pour Xavier Niel, le président et fondateur du Groupe iliad, le storytelling colle parfaitement. « C’est une question de souveraineté : pour protéger nos données, on a besoin de plateformes implantées sur notre territoire. Seulement, il ne suffit pas de faire émerger un champion, mais tout un écosystème français.» pose-t-il. Un an après la révélation ChatGPT et la prise de conscience du pouvoir, réel et fantasmé, des IA génératives, Xavier Niel passe à l’offensive et annonce 200 millions  € d’investissements stratégiques dans l’intelligence artificielle. Une fusée à trois étages. Scaleway parie sur la plateforme de calcul de Nvidia Premier étage : l’IA au service des entreprises. Pour cela, le groupe Iliad a investi, pour sa filiale Scaleway, dans le DGX SuperPOD de NVIDIA équipé des systèmes NVIDIA DGX H100,  « la meilleure plateforme de calcul dédiée aux applications IA au monde.» dixit son acquéreur, qui sera dans un de ses data center  situé en région parisienne. « Cet investissement représente une première étape pour le Groupe, qui a pour ambition d’accroître à court terme la capacité de calcul disponible pour ses clients.»  indique Iliad. Les offres Cloud IA qui s’appuient sur la plateforme Nvidia sont déjà disponibles. « Une offre composée de deux systèmes DGX H100 interconnectés  permettra, par exemple, l’entraînement de modèles plus petits et plus ciblés. La collaboration renforcée entre Scaleway et NVIDIA permet aussi de mettre à la disposition des clients de Scaleway, outre une puissance de calcul exceptionnelle, toute la gamme des outils NVIDIA dédiés à l’IA, et notamment les logiciels NVIDIA AI Enterprise, incluant plus d’une centaine de modèles d’IA déjà entraînés. » Voilà pour le volet BtoB du « plan IA ». Un laboratoire de recherche sur l’IA composé d’experts internationaux Pour le deuxième étage, Xavier Niel parie sur la recherche et développement avec la création d’un laboratoire de recherche en IA. Pour le moment, on ne connait que son nom de code : Sphere. Basé à Paris, il est déjà doté de 100 millions  et sera présidé par le fondateur d’Iliad. «  Une équipe composée de chercheurs, internationalement reconnus pour leur expertise dans leur domaine, est déjà constituée. Tous ont contribué à la recherche dans le domaine de l’IA depuis une dizaine d’années au sein des plus grands acteurs internationaux du marché.» affirme Iliad mais aucun nom n’est communiqué pour le moment. Y verra-t-on une « pointure » telle que Yann le Cun, le chercheur français, co-lauréat du Prix Turing en 2018, qui pilote les recherches dans l’IA de Meta ? Réponse le 17 novembre. C’est ce jour là que doit s’allumer le troisième et dernier étage du plan, à classer au rayon « soft power » :  une conférence européenne de référence sur l’IA dont la première édition est déjà programmée pour le 17 novembre  à Station F. Son objectif :  « mettre en lumière les dernières avancées de l’IA, de décrypter l’impact des derniers modèles d’IA sur le monde de l’entreprise et d’anticiper les prochaines tendances. ».

Avec « Stay or Go », The Treep veut supprimer les voyages professionnels superflus

By |October 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

The Treep a mis au point un outil qui permet de savoir si un voyage professionnel est nécessaire ou s’il peut être remplacé par une visioconférence. Un moyen de réduire l’empreinte carbone et d’éviter des dépenses inutiles, tout en préservant les liens sociaux.  Dans le cadre de la Convention des Entreprises pour le Climat, the Treep a imaginé « Stay or Go », un outil d’aide à la décision basé sur un algorithme reposant sur le calcul d’un indicateur d’essentialité. Il indique la modalité optimale pour un rendez-vous donné, à savoir le présentiel, le distanciel (via la visioconférence) ou bien encore le format hybride. Il s’adresse aux voyageurs et aux organisateurs de réunion. L’outil prend en compte plusieurs critères : le motif du déplacement, la durée du voyage, le mode de transport, le coût des billets, la valeur financière potentiellement générée par le déplacement, la date du dernier RDV en présentiel, le risque sanitaire, le risque sécuritaire et le degré de substituabilité par la visioconférence. Chaque critère est noté sur une échelle de 1 à 5 par l’entreprise sur la base d’une grille d’évaluation. Cette grille peut être soit issue des données de mobilité de l’organisation ou de ressources documentaires externes, soit être basée sur une convention. L’indicateur d’essentialité est ensuite calculé en faisant la moyenne des notes des différents critères, pondérée par l’importance donnée à chaque critère et multipliée par le taux de non-substituabilité par la visioconférence (faisabilité des différentes activités en distanciel). « Nous effectuons un diagnostic des déplacements professionnels sur un an pour comprendre les habitudes et identifier les réductions qu’il est possible de faire, que ce soit en termes d’émissions CO2 ou de dépenses. En fonction des résultats, nous évaluons les futurs déplacements », complète Nabila Iken, Responsable R&D de The Treep qui a travaillé sur l’outil. L’outil indique in fine un « go » ou un « stay » après ce calcul. Un premier test avec Pôle Emploi « Stay or Go » s’adresse particulièrement aux grandes entreprises qui sont à la recherche de solutions pour réduire leur empreinte carbone, notamment issue du scope 3. The Treep propose un abonnement à l’utilisateur actif. Mais l’outil pourrait aussi être mis à disposition des plus petites entreprises gratuitement. « Nous réfléchissons à une version light avec une version plus rigide de l’algorithme qui permettrait aux petites et moyennes entreprises d’agir elle aussi », déclare Laurent de la Rocca, The Treep est en phase de beta test avec Pôle Emploi. L’outil est paramétré selon ses spécificités : « Nous avons par exemple supprimé les critères financiers, car Pôle Emploi est un organisme public. En revanche, nous avons ajouté un critère concernant le nombre de réunions réalisées lors d’un déplacement », spécifie Nabila Iken. L’outil sera commercialisé en 2024 et une version prototype sera présentée à l’IFTM cette semaine. « Tous les voyages ne sont pas essentiels » Cet outil s’inscrit dans la volonté de The Treep de réduire l’empreinte carbone des entreprises, quitte à avoir un impact sur son propre chiffre d’affaires. « Un outil de réservation qui cherche à identifier les voyages superflus, ce n’est pas une démarche ordinaire. Mais nous le faisons pour des raisons climatiques qui nous tiennent à cœur », assure Laurent de la Rocca. « Tous les voyages ne sont pas essentiels. Il faut prioriser ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à l’entreprise. Si on réfléchit uniquement en termes d’impact carbone, il faudrait arrêter de voyager tout court. Mais d’autres dimensions rentrent en compte dans le déplacement professionnel. Notre objectif est donc de trouver un équilibre entre le coût, la durée, le lien social et la valeur financière », complète Nabila Iken.

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