Apple : L’iPhone15 se dote de nouvelles fonctionnalités pour les voyageurs –
Le dernier né d’Apple a été présenté au grand public le 12 septembre dernier. L’iPhone 15 et 15 pro seront disponibles dès le 22 septembre et plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été imaginées pour faciliter les déplacements des voyageurs. C’est le cas d’une fonctionnalité qui permet d’accéder aux informations liées aux vols sur la page d’accueil. L’utilisateur peut voir d’un coup d’œil, l’heure de départ, le numéro de vol, de siège ou bien encore la porte d’embarquement et le Terminal. Ce widget, déjà introduit dans l’iPhone 14 pro, est désormais directement lié à la carte d’embarquement de l’utilisateur et est capable de réaliser des mises à jour automatiques. Des notifications sont envoyées en cas de modification. En parallèle, un GPS plus précis a été ajouté pour se repérer facilement dans les endroits surfréquentés et l’autonomie du téléphone a été pensée pour permettre aux utilisateurs d’utiliser l’appareil photo toute la journée, notamment en proposant un mode ultra-large permettant de visionner par la suite les contenus sur le casque de réalité virtuelle d’Apple. A noter que sa coque en titane devrait le rendre plus léger, plus résistant et qu’il sera le premier à avoir des ports USB-C universels comme le veut la directrive européenne.
La France est déjà entrée dans l’ère de l’avion électrique
La décarbonation de l'aviation a débuté comme avait commencé l'aviation, il y a plus de cent ans : par de petites machines volantes de frêle apparence. C'est le cas du Pipistrel Velis Electro. Comparé aux autres avions de tourisme, le Velis Electro ne paye pas de mine, avec ses 428 kg, son mini-cockpit biplace, ses 160 km/h en vitesse de croisière et sa petite heure d'autonomie. Mais ce petit avion n'en est pas moins révolutionnaire. Le Velis Electro de l'avionneur slovène Pipistrel est non seulement le premier avion 100 % électrique certifié par l'Agence européenne de sécurité aérienne en 2020, mais il est encore le seul en service dans le monde. Et si Pipistrel a été racheté en 2022 par le géant américain Textron , la France est le pays qui compte le plus d'exemplaires en service à ce jour, grâce aux efforts concertés de la Fédération française aéronautique (FFA) et du loueur d'avions brestois Green Aerolease, avec le soutien appuyé de l'ancien ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari. Un tiers de la flotte en France « Un tiers de la flotte mondiale de Velis Electro est en France, estime Jean-Luc Charon, président de la FFA. La Fédération en a acheté six et Green Aerolease en a loué une vingtaine à des aéroclubs. Le patron américain de Textron, que nous avons rencontré, nous a même demandé comment nous avions fait pour convaincre les aéroclubs, malgré les réticences culturelles. » LIRE AUSSI : Les images du premier avion 100 % électrique certifié au monde L'Europe certifie son premier avion 100 % électrique Le mérite principal en revient à Charles Cabillic, le fondateur de Green Aerolease , qui a pris le risque de passer commande de 50 Velis Electro à Pipistrel, à 260.000 euros la pièce, pour les louer aux aéroclubs. « Aujourd'hui, nous avons 35 appareils déployés en France, aux Pays-Bas, en Espagne, au Danemark et bientôt en Allemagne, détaille Charles Cabillic. Nous avons déjà accumulé plus de 5.000 heures et plus de la moitié de nos clients sont des écoles de formation professionnelle, ce qui illustre la crédibilité acquise par l'appareil. » Non polluant, discret et économique Les atouts du Velis Electro ne se limitent pas à l'absence de gaz à effet de serre. A l'instar des voitures électriques, son moteur de 57 kW est aussi beaucoup plus discret que les moteurs thermiques. Ce qui devrait apaiser les relations entre les aéroclubs et le voisinage. Il est également beaucoup plus simple à entretenir et au final, moins coûteux à l'heure de vol. « Le coût à l'heure de vol, assurance et électricité incluse, est d'environ 130 euros, contre 160 euros pour les avions thermiques les plus économiques, indique Jean-Luc Charon. Mais nous travaillons à différents moyens de faire baisser ce coût. » Accessible à tous en coavionnage La FFA a ainsi noué un partenariat avec la plateforme de coavionnage Wingly, qui met en relation des pilotes privés avec des particuliers, afin de partager le coût d'un vol. « Un vol partagé de 35 à 45 minutes sur Velis Electro coûte de 45 et 50 euros, indique son cofondateur, Emeric de Waziers. Nous avons déjà réalisé plus d'une trentaine de vols cet été, en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Suisse et en Allemagne. »
Usbek & Rica – La technologie que Facebook et Google n’ont jamais osé divulguer
L’agitation a laissé place au silence, l’excitation à la peur. Un après-midi du début de l’année 2017, au siège de Facebook à Menlo Park, en Californie, l’ingénieur Tommer Leyvand s’assoit dans une salle de conférence, face à un smartphone posé sur le bord de sa casquette de baseball. Autour de lui, une poignée d’hommes rient et frétillent d’impatience, dans l’attente d’une démonstration tant attendue. Tommer Leyvand se tourne vers la petite assemblée, l’objectif de son smartphone pointé sur le visage d’un de ses compères. Deux secondes auront suffi pour qu’une voix féminine robotisée décline l’identité de l’homme assis juste en face : « Zach Howard ». Dans la foulée, le téléphone prononce à la chaîne, et sans aucune erreur, les noms de toutes les personnes présentes dans la salle, laissant coi les employés qui croyaient à une blague. Une scène « effrayante, comme sortie d’un film dystopique ». Une mise à l’arrêt de la technologie C’est en ces termes que le New York Times retrace les premiers pas de cette technologie de reconnaissance faciale capable d’identifier les visages de personnes inconnues. Dans un long et édifiant article publié le 9 septembre dernier, le quotidien de référence aux États-Unis revient sur les raisons qui ont poussé Meta, la maison-mère de Facebook, ainsi que les autres géants de la Silicon Valley à mettre le holà sur leurs avancées et à ne les rendre publiques que très rarement. Retour en 2011. À cette époque, un ingénieur de Google révèle qu’il travaille sur un outil permettant de rechercher le visage d’une personne sur Google et de faire apparaître d’autres photos d’elle en ligne. Une confession sans précédent puisque, quelques mois plus tard, le président de Google en vient à présenter des explications. « Pour autant que je sache, c’est la seule technologie que Google a construite et, après l’avoir examinée, nous avons décidé d’arrêter », avance alors Eric Schmidt, cité par CNN. Depuis, les GAFAM et autres géants de la Silicon Valley ont gardé le silence sur de potentielles recherches portant sur la reconnaissance faciale. Les mastodontes de la tech ont également contribué à empêcher la diffusion de cette technologie en rachetant les jeunes entreprises les plus avancées qui la proposaient, rapporte la journaliste du New York Times Kashmir Hill. « Les poids lourds de la Silicon Valley étaient de facto les gardiens de l’utilisation de la technologie [de reconnaissance faciale] » La journaliste Kashmir Hill, dans un article du New York Time Partager sur Twitter Partager sur Facebook En 2010, Apple acquière Polar Rose, une entreprise suédoise prometteuse, spécialisée dans la reconnaissance faciale. En 2011, Google rachète PittPatt, une société américaine de reconnaissance faciale appréciée des agences fédérales. Et en 2012, Facebook met la main sur la société israélienne Face.com. « Dans chaque cas, les nouveaux propriétaires ont fermé les services des entreprises acquises aux personnes extérieures, retrace la journaliste, également autrice de l’ouvrage "Votre visage nous appartient", dont est tiré l’article paru dans les colonnes du New York Times. Les poids lourds de la Silicon Valley étaient de facto les gardiens de l’utilisation de la technologie ». Des déploiements minimes S’ils sont restés discrets sur le sujet, c’est bien parce que la reconnaissance faciale pose un dilemme éthique : les géants de la technologie ont non seulement la capacité de reconnaître les visages de personnes inconnues, mais ils peuvent aussi rendre cette fonctionnalité accessible à des milliards de personne en ligne. Une diffusion difficilement concevable si l’on entend respecter le droit à la vie privée. Même lorsque Facebook a permis à ses utilisateurs d’identifier leurs amis sur des photos grâce à une technologie moins performante de reconnaissance faciale, les défenseurs de la vie privée ont aussitôt déposé un recours contre l’entreprise dans l’Illinois en 2015. Résultat des courses : six ans plus tard, le géant des réseaux sociaux s’est accordé avec la justice pour verser 650 millions de dollars aux préjudiciés. Depuis, « Facebook, Google et Apple ont déployé la technologie de reconnaissance faciale d’une manière qu’ils considéraient comme relativement bénigne, retrace le New York Times, comme outil de sécurité pour déverrouiller un smartphone, comme moyen plus efficace d’identifier des amis sur des photos et comme outil d’organisation pour classer les photos de smartphones en fonction des visages des personnes qui y figurent ». Une aubaine pour la police Pensez-vous que la reconnaissance faciale constitue un danger pour la vie privée ? OUI NON Si la Silicon Valley s’est arrêtée à ce stade du déploiement de la reconnaissance faciale, la police fédérale américaine est allée beaucoup plus loin. En effet, le service de police de Miami a confirmé utiliser régulièrement Clearview AI, une startup qui dispose d’une base de données de plus de 30 milliards de photos, pompées sur les réseaux sociaux. Mais elle n’est clairement pas la seule cliente, puisque Clearview AI a effectué près d’un million de recherches auprès des services de police américains. Interdite dans 17 villes des États-Unis et condamnée par le bureau du commissaire à l’information du Royaume-Uni à une amende de 9,5 millions de dollars pour avoir collecté illégalement des photos, la startup a néanmoins « repoussé les limites de ce que le public pensait être possible », note le New York Time. « Maintenant que le tabou a été brisé, la technologie de reconnaissance faciale pourrait devenir omniprésente, craint la journaliste Kashmir Hill. Actuellement utilisée par la police pour élucider des crimes, par les gouvernements autoritaires pour surveiller leurs citoyens et par les entreprises pour écarter leurs ennemis, elle pourrait bientôt devenir un outil à la portée de tous, une application sur notre téléphone – ou dans des lunettes de réalité augmentée – qui ouvrirait la voie à un monde sans inconnus ». Dérives autoritaires Dans la région du Jammu-et-Cachemire, les dérives autoritaires sont déjà bien réelles. Le gouvernement indien renforce depuis plusieurs années déjà l’usage de la reconnaissance faciale par la police, en installant toute une floppée de caméras dans les rues. Cette politique, officiellement sécuritaire, inquiète les défenseurs des droits de l’homme, qui voient dans ces outils un moyen de réprimer les manifestants anti-gouvernementaux et les minorités musulmanes. Si les autorités semblent avoir la main sur la technologie de reconnaissance faciale à l’heure actuelle, les géants de la Silicon Valley n’ont pas dit leur dernier mot. Alors que Meta travaille depuis des années sur ses lunettes de réalité augmentée, le directeur de la technologie de l’entreprise, Andrew Bosworth, a laissé entendre lors d’une réunion interne, au début de l’année 2021, qu’il aimerait bien doter ces lunettes de capacités de reconnaissance faciale. De quoi remettre une pièce dans cette machine infernale, dont certains rouages sont encore flous
Comment Petit Bateau a réussi le lancement de son offre d’occasion ? – Ekopo TV – Ekopo.fr
Après avoir lancé la récuparation et la vente de produits de seconde main en magasin fin 2022, Petit Bateau a mis en place le pendant digital de cette nouvelle offre qui doit permettre à l'enseigne de concilier durabilité et rentabilité, comme l'explique Hélène de Saugère, sa directrice marketing et communication. Du haut de ses 130 ans d'existence, la marque Petit Bateau revendique son engagement de longue date dans la création d'une offre vestimentaire durable. Mais pour aller plus loin, tout en gardant un business model rentable, l'enseigne a récemment remis à plat l'ensemble de sa chaîne de valeur, comme l'explique Hélène de Saugère, sa directrice marketing et communication : "Nous produisons moins, en limitant le nombre de nouvelles collections. Nous produisons mieux, en limitant notre impact en matière d'utilisation de l'eau et de rejet de CO2. Et enfin, nous allongeons la durée de vie de nos vêtements, avec l'ambition de leur permettre de vivre au moins cinq cycles de vie." Alors que les produits Petit Bateau se transmettent souvent dans les familles au gré des naissances, la marque se propose d'aider ses clients à prolonger la durée de vie de ces produits via le lancement de son offre de seconde main en fin d'année 2022. "Nous avons commencé par la récupération et la revente de produits d'occasion en magasin via des corners dédiés, qui seront implantés à terme dans de plus en plus de boutiques. Certains magasins réalisent déjà près de 10 % de leur chiffre d'affaires via cette offre, qui est attendue dans un contexte inflationniste. Par ailleurs, nous avons lancé début 2023 notre offre d'occasion en ligne. Celle-ci est totalement intégrée à notre site e-commerce, et nos clients bénéficient des mêmes conditions d'achat que lorsqu'ils achètent du neuf." Selon Hélène de Saugère, cette offre trouve elle aussi son public, Petit Bateau observant une hausse des commandes mixtes : "La seconde main nous permet de recruter de nouveaux clients, souvent plus jeunes", indique la directrice marketing, qui rejette ainsi la crainte de la cannibalisation. "Nous avons plutôt dû faire face à des problèmes techniques, comme la gestion de références uniques, chaque produit d'occasion étant une référence spécifique. Nous avons aussi fait le choix d'internaliser l'ensemble de la logistique afin d'être rentables sur des produits de seconde main où les marges sont plus faibles."
Bientôt des trains en lévitation sur les rails de la SNCF ? –
Nevomo a réussi à faire léviter sur des voies conventionnelles un train à sustentation électromagnétique. Nommé MagRail, ce train a la particularité de pouvoir circuler à une vitesse pouvant atteindre jusqu’à 500km/h tout en lévitant au dessus de la voie. Le même concept que l’Hyperloop mais qui, cette fois, ne relève pas de la fiction. Cette technologie repose sur la supraconductivité avec l’utilisation sur les trains d’aimants supraconducteurs et d’électroaimants sur les voies. Un courant est induit dans la voie et la force qui en résulte fait léviter le train au-dessus de la voie. Des trains en lévitation sur des voies conventionnelles Et contrairement aux projets qui avait été imaginés jusque là, Nevomo est capable d’utiliser des voies conventionnelles pour faire circuler ses trains. Pour la première fois, un prototype a été testé sur une voie classique et a réussi à léviter jusqu’à 20 millimètres avant d’atteindre une vitesse maximale de 135km/h. Le PDG et co-fondateur de Nevomo, Przemek Ben Paczek, estime que cette avancée représente une solution pratique pour une Europe plus verte et connectée. L’objectif étant de moderniser le transport ferroviaire grâce aux infrastructures existantes. La SNCF a déjà signé un accord pour évaluer la pertinence de ce type de train sur son réseau ferroviaire. Une innovation qui pourrait être utilisée pour le transport de passagers ou du fret.
Volotea devient championne de France des vols domestiques
Fondée il y a 11 ans, Volotea est devenue la compagnie numéro 1 sur les vols domestiques en France avec 61 destinations desservies, contre 58 pour Air France. Une « performance » qui s’explique par sa politique de prix cassés et une stratégie visant à relier les villes moyennes sans passer par Paris. Ce sont des lignes dites transversales, telles Bordeaux-Lille ou Perpignan-Nantes, qui font le succès de Volotea et qui comptent le plus de passagers. « En 2023, nous prévoyons de transporter six millions de passagers », a déclaré Carlos Muñoz, le PDG de Volotea à nos confrères du Monde. La compagnie devrait afficher pour 2023 une activité bénéficiaire et un chiffre d’affaires supérieur à 730 millions d’euros. De son côté Air France, a dû abandonner en 2021 des dessertes comme Lyon, Nantes et Bordeaux depuis Paris. Fortes de 8 bases en région (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Nantes, Lyon, Lille et Lourdes), Volotea déclare que le marché français représente aujourd’hui 60% de son CA annuel. La compagnie souhaite passer à « 12 et 15 bases en France d’ici à cinq ans avec l’espoir de transporter annuellement 10 millions de passagers ».
Le nombre de brevets liés à l’impression 3D explose dans le monde
C'est un secteur en pleine expansion. Les demandes de brevets dans le domaine de l'impression 3D ont explosé ces dernières années dans le monde, selon un rapport de l'Office européen des brevets publié ce mardi. Les sollicitations ont augmenté de plus d'un quart (26,3 %) en moyenne chaque année entre 2013 et 2020, soit plus de huit fois plus vite que l'ensemble des domaines technologiques (3,3 %). « Comme les brevets sont déposés des mois voire des années avant que les produits n'apparaissent sur le marché, les informations sur les brevets peuvent indiquer la direction que prennent les technologies », met en avant l'Office européen. Aussi, la « fabrication additive », autre nom de l'impression 3D, n'est plus « une technologie de niche mais une technologie qui transforme la fabrication dans un nombre croissant de secteurs industriels ». Des applications de plus en plus nombreuses L'agence rappelle que ce marché pourrait dépasser les 50 milliards de dollars d'ici à 2028, contre 18 milliards en 2022, selon les estimations du rapport de Wohlers Associates, référence pour le secteur. Les domaines concernés sont principalement la santé, la médecine et les transports. Mais une « croissance rapide » est observée dans l'outillage, l'énergie, la mode, l'électronique , la construction et « même l'alimentation ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Propriété industrielle : les 5 questions clefs du brevet européen unitaire EXCLUSIF - Brevets : qui sont les champions de France de l'innovation ? Dans cette « course mondiale à l'innovation » , les Etats-Unis occupent la première place, avec 39,8 % de toutes les « familles » de brevets (une « famille » étant un ensemble de brevets déposés auprès d'offices de plusieurs pays pour protéger une invention unique) liées à l'impression 3D entre 2001 et 2020, talonnés par l'Europe avec 32,9 %. Suivent le Japon, la Chine et la Corée du Sud. En Europe, l'Allemagne domine nettement, avec 41 % des demandes de brevets faites pour ce continent. La France est deuxième, loin derrière avec 12 %. Safran, premier français du secteur Côté entreprises, les américains General Electric, RTX (ex-Raytheon Technologies) et HP arrivent en tête des déposants de brevets. Le géant industriel allemand Siemens se classe quatrième. Le premier groupe français, Safran , n'arrive qu'au 12e rang. Si les grandes sociétés d'ingénierie prédominent, universités et organismes publics de recherche « contribuent également de manière significative à l'innovation dans le domaine de l'impression 3D » à hauteur de 12 %. « Une famille de brevets sur trois concerne le développement de biomatériaux et une sur deux, l'impression d'organes et de tissus artificiels », souligne le rapport.
Le blues des jeunes diplômés chinois
C'est devenu un rituel. Tous les matins au réveil, Cui chausse ses lunettes noires et se connecte à l'application de recrutement Boss Zhipin. Titulaire d'une licence d'économie en juillet à Shanghai, le jeune homme de 23 ans voit le compteur s'affoler sur la page d'accueil de son profil. Cui est déjà entré en contact avec plus de 5.000 entreprises et a envoyé plus de 700 CV. « J'ai reçu à peine une quarantaine de réponses pour des entretiens, mais cela n'a débouché sur rien, déplore-t-il. Au départ, je cherchais un travail dans le secteur d'Internet ou de la publicité, mais maintenant je suis prêt à prendre presque n'importe quel boulot, à travailler six jours par semaine et à faire des heures supplémentaires s'il le faut. » Comme nombre de Chinois de sa génération, Cui désespère de trouver un poste au moment où le chômage des jeunes atteint un niveau record au point que les autorités ont décidé de ne plus publier les chiffres. Plus d'un jeune actif de 16 à 24 ans sur cinq (21,3 %) était à la recherche d'un emploi en juin, dernière statistique officielle, soit 6,32 millions d'individus. Presque le double du niveau de 2019, avant le Covid. Et ce, avant même l'arrivée sur le marché du travail des quelque 11 millions de nouveaux diplômés sortis de l'université cet été. La frustration est immense pour Cui qui a grandi dans une Chine en forte croissance et pour qui les opportunités semblaient infinies. « En venant faire mes études supérieures à Shanghai, j'étais sûr de pouvoir trouver quelque chose qui me conviendrait quoi qu'il arrive Je ne m'attendais vraiment pas à ce que cela soit si dur », poursuit-il. L'implacable politique « zéro Covid », qui a duré trois ans et mené au long confinement de villes entières, s'est achevée soudainement en décembre, mais les effets économiques se font toujours sentir. « La reprise est plus lente que prévu et l'environnement reste incertain, ce qui n'incite pas les entreprises à investir dans l'avenir en embauchant un jeune », explique Zhang Chenggang, professeur à la Capital University of Economics and Business (CUEB) à Pékin.
Il est aussi intelligent qu’il est gentil: « Place au leadership conscient ! », Grégory Pouy (Ping)
THEGOOD : POURQUOI PUBLIEZ-VOUS CE LIVRE BLANC SUR LE LEADERSHIP CONSCIENT ? Grégory Pouy : L’objectif de ce livre blanc est de montrer que pour répondre à la complexité du monde dans lequel les entreprises évoluent, il ne suffit pas uniquement qu’elles réduisent leur empreinte carbone, ni qu’elles mettent en place des mécanismes organisationnels decentralisés ou encore qu’elles repensent leur logistique. Il faut surtout qu’elles placent la conscience au coeur de leur pratique du leadership. Or ce livre blanc a justement été conçu en m’inspirant de discussions avec plus de vingts C.E.O.s et experts qui ont déjà mis au coeur de leur approche cette notion avec succès, parmi lesquels Pascal Demurger, CEO de la MAIF, Philippe Heim, CEO de la Banque Postale, Marion Darrieutort, CEO de The Arcane ou encore Apollonia Poîlane, CEO de Poilâne. L’objectif de ce livre blanc est de permettre de mieux comprendre le leadership conscient et les bonnes pratiques qui y sont associées mais aussi d’aider les entreprises à s’auto-évaluer dans leur style de leadership. THEGOOD : QUELS SONT LES CINQ POINTS CLÉS QUE DÉCLINE CE LIVRE BLANC ? Grégory Pouy : Les 5 points sont : 1. Le leadership doit être réinventé pour faire face à une période chaotique, 2. La 1ère étape passe par une introspection profonde afin de comprendre son rapport au monde, au succès, ce que l’on veut laisser comme trace à court, moyen et long terme, 3. Le leadership conscient place le “care” au centre (care physique, psychique, social et environnemental), 4. Écologie et Economie ne s’opposent mais cela suppose un changement de paradigme important, 5. Il n’existe pas un bon leader parfait mais des leaders imparfaits qui savent se mettent en harmonie avec leur contexte. THEGOOD : QUELLES SONT LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU LEADER CONSCIENT ? Grégory Pouy : Tout d’abord la conscience de soi. Les leaders conscients ont une connaissance approfondie d’eux-mêmes, de leurs forces et de leurs faiblesses. Ils reconnaissent l’impact de leurs actions et de leurs comportements sur les autres et cherchent continuellement à s’améliorer et à se développer. Ensuite l’empathie et la compassion. Ces dirigeants s’intéressent profondément à leurs collègues car c’est la base du respect. Ils sont capables de comprendre et de partager les sentiments avec des personnes avec lesquelles ils collaborent. Ils créent un environnement de travail favorable où chacun se sent valorisé et compris. Autre caractéristique : l’intégrité. Les leaders conscients défendent leurs valeurs et leurs principes, même lorsque c’est difficile ou impopulaire. Ils sont sincères et transparents dans leur approche, ce qui favorise une culture de confiance. Autre caractéristique : avoir une pensée systématique à long terme. En effet, ces dirigeants voient au-delà des profils à courts termes de leur entreprise, de son personnel et de son impact sur l’environnement et la société. Autre caractéristique : mettre la dimension « care » au centre. Les leaders conscients s’investissent dans le développement et le bien-être général de leurs employés. Ils comprennent les quatre dimensions du « care » : physique, psychique, social et environnemental. Dernière caractéristique : nourrir une culture positive. Les dirigeants conscients construisent des cultures qui favorisent la collaboration, l’innovation et le respect. Ils valorisent la diversité et l’inclusion, reconnaissant que la diversité des points de vue peut favoriser la créativité et le succès.