Vous pouvez dématérialiser votre carte d’identité sur une application dédiée –
Disponible pour tous les utilisateurs d’un smartphone Android ou iPhone, l’application France Identité permet de dématérialiser des titres d’identité sur son téléphone. Cette nouveauté est accessible aux détenteurs d’une carte d’identité « nouvelle génération », c’est à dire le modèle déployé depuis août 2021, au format carte bancaire et disposant d’une puce électronique. Les voyageurs pourront ainsi l’utiliser lors des passages des frontières ou autre, comme pour une carte d’identité classique. L’application permettra par la suite d’accéder à plus de 1 000 services en ligne, comme France Connect ou donner une procuration. Pour ce faire, il suffit au mobinaute (majeur) de télécharger l’application, scanner sa carte ou entrer un code et coller son téléphone à la carte via la fonction NFC. Seuls quelques détenteurs d’iPhone semblent pour l’instant rencontrer des problèmes, ce à quoi le compte X (ex Twitter) de l’application a précisé que des équipes travaillent pour régler le problème au plus vite.
Les meilleurs masters en management selon le FT : 4 écoles françaises dans le Top 7
Pour la première fois depuis 2008, HEC obtient la meilleure place du classement du Financial Times, qui départage les meilleurs masters en management de 142 écoles dans le monde. Elle dépasse l'université suisse de Saint-Gallen, jusqu'ici indétrônable. L'école de commerce française y a été notamment hissée grâce au très haut salaire de ses alumni trois ans après leur diplôme - critère ayant le plus de poids, 16 % de la note dans ce classement - qui s'établit en moyenne à 129.806 dollars (121.000 euros) par an, soit plus de 10.000 dollars de plus que l'année précédente. Une progression qui n'est pas près de s'arrêter : « 2023 verra une forte augmentation de la rémunération des diplômés d'HEC », anticipe Omar El Arfaoui, le directeur accréditations et classements des données d'HEC Paris. En gagnant deux places par rapport à l'année dernière et quatorze en deux ans, l'emlyon business school intègre le Top 7 qui compte désormais quatre écoles françaises. Toutes gagnent des places : l'ESCP se positionne en 4e position et l'ESSEC en 5e position (+1 place chacune). Le Top 10 des meilleurs masters en management reste, lui, inchangé avec ces quatre écoles, et toujours trustées par les universités européennes (9 sur 10), plus cotées pour les masters alors que les américaines se démarquent davantage sur les MBA. L'Edhec arrive en 11e position, de quoi alimenter le match avec son éternel concurrent l'emlyon. Et Audencia fait une percée en gagnant 20 places, tout comme l'ICN Business School avec un bon de 21 places en un an. Kedge Business School fait son entrée au classement, à la 48e place.
IA : la Chine lance ses premiers ChatGPT « aux valeurs socialistes »
La curiosité des internautes chinois pour l'intelligence artificielle conversationnelle ne se dément pas. L'application Ernie Bot, le chatbot développé par la société Baidu, est arrivée en tête des téléchargements dans les heures qui ont suivi son lancement grand public jeudi dernier. Ernie aurait été téléchargé 1 million de fois dans les 19 heures suivant sa sortie (ChatGPT développé par l'américain OpenAI, a atteint le million de téléchargements après cinq jours), tandis que l'action du groupe chinois montait de plus de 4 % en Bourse et que les internautes chinois bombardaient le service avec plus de 33 millions de questions au cours des 24 heures suivant son déploiement public. Le soufflé est un peu retombé depuis : lundi, Ernie figurait au deuxième rang des applications les plus téléchargées sur iPhone, avec 76.940 téléchargements, loin des 313.610 téléchargements du premier jour, selon les données de la société d'études Qimai.cn. L'américain ChatGPT interdit en Chine Officiellement inaccessible en Chine, ChatGPT avait déclenché un engouement spectaculaire des internautes après sa sortie, réveillé les ambitions des stars chinoises de l'IA et aiguisé la vigilance des régulateurs. Si Ernie a suscité le plus d'enthousiasme à sa sortie, quatre autres sociétés chinoises - dont SenseTime, un des leaders chinois de la reconnaissance faciale - ont lancé des services similaires au grand public le même jour, tandis que six autres ont obtenu l'approbation du gouvernement (dont Alibaba, Tencent et ByteDance, la maison mère de TikTok). Si les autorités chinoises ont récemment accéléré leurs efforts pour soutenir les entreprises développant l'IA dans un contexte de concurrence avec les Etats-Unis, Pékin exige que celles-ci soumettent des évaluations de sécurité et reçoivent une autorisation avant de commercialiser des produits d'IA sur le marché de masse. Le feu vert donné à onze sociétés a été plus rapide qu'anticipé par les experts. Il fait suite à la mise en place d'un cadre réglementaire concernant les chatbots à usage grand public, entré en vigueur le 15 août dernier. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle générative : la révolution ChatGPT en marche Puces : Huawei s'approche enfin de l'autonomie stratégique Sous l'égide de l'administration chinoise du cyberespace (CAC), cette réglementation exige que tous les fournisseurs de technologies d'IA génératives se conforment aux « valeurs socialistes fondamentales » et à ne pas générer de contenus prohibés dans le cyberespace (contenus subversifs à l'égard de l'Etat et du Parti, visant à nuire à la sécurité et à l'unité du pays, ainsi que les contenus à caractère raciste, violent ou pornographique). En cas de circulation d'un contenu prohibé, les plateformes doivent en interrompre la diffusion et signaler le contenu aux autorités compétentes. Les fournisseurs de services IA à usage professionnel ne sont pas concernés par ces mesures. Difficile équilibre Cette réglementation est plus souple que le projet présenté en avril dernier, qui prévoyait notamment des amendes et des obligations de résultat. Ce projet avait été critiqué comme trop punitif par les fournisseurs et trop compliqué à mettre en oeuvre. Pékin cherche un difficile équilibre entre la volonté de développer l'IA et l'effort d'innovation, tout en essayant d'en contrôler son usage au sein du grand public dans un contexte de haute surveillance du régime et de censures. L'application Ernie est fortement censurée, offrant des réponses approuvées par l'Etat à des questions taboues. Interrogé sur le statut de Taïwan, Ernie répond que « Taïwan fait partie du territoire sacré de la République populaire de Chine » et que « la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine ne peuvent être ni violées ni divisées ». Lorsqu'il lui est demandé ce qu'il s'est passé en Chine en 1989, Ernie dit ne disposer d'aucune « information pertinente », bottant en touche sur les manifestations de Tiananmen. D'autres tests ont montré que le chatbot répondait parfois différemment à la même question posée plusieurs fois ou préférait interrompre la conversation.
[Exclusif] Le nouvel écosystème SNCF sera-t-il prêt le 26 septembre ?
"Boost", c'est le nom du chantier mis en œuvre par la SNCF il y a 8 ans et qui aboutira à la livraison d'un nouveau système de résa le 26 septembre prochain. Pour poser le contexte, on peut se référer à un courrier électronique envoyé à ses clients le 1er septembre dernier, par Amadeus : "PAO (Portail d'accès aux offres, ndr) est la nouvelle interface fournie par la SNCF pour accéder à ses contenus ferroviaires et la migration est obligatoire pour continuer à distribuer les contenus SNCF en raison des changements à venir sur l'écosystème SNCF (Migration du système d'inventaire actuel de la SNCF (ResaRail) vers un nouveau système (Sqills S3))." Mais cette grande bascule qui aura donc lieu le 26 septembre 2023 pose problème : concernant les TER et les réservations de groupe, le nouvel écosystème est très défaillant. La commission Transport des Entreprises du Voyage (EDV) rencontrera la SNCF ce jeudi 7 septembre et les discussions à ce sujet s'annoncent serrées. Cette migration de l'inventaire SNCF n'est certes pas une mince affaire, Guillaume Confais-Morieux, responsable du marché "agences" du transporteur, le reconnaît aisément : "On a fait des priorisations. Ce chantier, connu sous le nom de Boost, est énorme. Il a été ouvert dès 2015 et occupe une centaine de personnes." On peut ajouter que, selon nos informations, la note s'élève en outre à plusieurs millions d'euros. Quand Guillaume Confais-Morieux parle de "priorisations", il faut comprendre que l'opérateur ferroviaire assume le fait de faire la bascule ce 26 septembre sans que le système soit à 100% opérationnel. Pourquoi un tel empressement ? Toujours selon nos informations, pour la SNCF, la fenêtre de tir est étroite : soit la bascule se fait effectivement entre le 26 septembre et le 10 octobre 23, soit elle est reculée d'un an, en raison de contrats liant la SNCF à certains acteurs technologiques.
« Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée », Cyril Vart (Fabernovel)
La qualité des réponses apportée par l’IA n’est pas encore parfaite même si elle s’améliore de semaine en semaine. D’ici trois ans, l’IA pourra produire un tableau plutôt joli ressemblant à une toile de tel ou tel peintre mais pourra-t-elle un jour créer un réel chef d’œuvre ? Je ne suis pas certain que cela soit possible. Aujourd’hui, l’IA ne comprend pas ce qu’elle produit. Je suis moi-même capable de lire l’alphabet cyrillique mais je ne sais pas ce que les mots signifient. Je ne parle donc pas russe. L’IA générative est comme ça. Elle ressemble à Rain Man. Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée. Les dernières recherches en neuroscience nous montrent que notre cerveau est encore plus compliqué que nous le pensions. L’IA va donc avoir du mal à nous rattraper. Et rien ne sera possible sans utiliser des supers calculateurs quantiques qui n’existent toujours pas aujourd’hui.
Essence, diesel : la demande de carburants amorce lentement son déclin en France
C'est un phénomène encore très ténu. Mais d'année en année, la tendance se confirme, surtout quand les prix à la pompe flambent. Selon l'Ufip Mobilités et Energies - l'organisation qui représente les pétroliers en France - la consommation de carburants routiers marque le pas dans l'Hexagone. Elle a reculé de 1,7 % sur les sept premiers mois de l'année 2023 par rapport à la même période l'an passé. En 2022, elle avait aussi reculé de 1,6 % par rapport à l'année 2019 - année de référence avant l'effondrement de la consommation liée à l'épidémie de Covid-19. « Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l'ordre 1 % par an en France », confirme Olivier Gantois, le président de l'Ufip. Dans le détail, le mouvement s'est amorcé dès 2018, avec une baisse de la consommation de 1,7 % sur un an. Et à ce jour, la consommation nationale n'a pas renoué avec son niveau d'avant la pandémie.
Bientôt un forfait illimité pour utiliser les transports en commun locaux ?
Emmanuel Macron prend exemple sur l’Allemagne et souhaite mettre en place un abonnement illimité donnant accès à l’intégralité des réseaux de transports en commun locaux. Fixé à 49 euros par mois chez nos voisins et disponible depuis le mois de mai, il permet d’utiliser les tramways, bus, métros…Tous, sauf les trains à grande vitesse. Baptisé « Deutschlandticket », le Président s’est dit favorable à la création d’un tel Pass en France et a demandé au ministre des Transports, « de lancer, avec toutes les régions qui sont prêtes à le faire, le même dispositif ». Ajoutant que : « ce sont les régions qui décident de la tarification de leurs billets ».
Microsoft serait en train de développer un sac à dos à base d’IA –
Un sac à dos doté d’une intelligence artificielle, voici le nouveau concept que serait en train de développer Microsoft. Le géant américain a en effet déposé un brevet le 2 mai 2023 concernant un prototype de sac à dos capable d’analyser un environnement, répondre à une commande vocale ou bien encore exécuter certaines tâches. Ce sac serait en effet capable, par exemple, de guide un skieur sur un domaine en lui indiquant si la direction choisie est hors limite ou non. Pour les voyageurs, on peut tout à fait imaginer que ce sac puisse être utile pour les guider à travers une destination. Mais pour se le procurer il faudra encore attendre un peu. Pour le moment, aucune date officielle n’a été communiquée concernant sa commercialisation. Le groupe n’a également pas confirmé que ce projet était concret mais, même s’il ne voit jamais le jour, ce concept devrait en inspirer certains.
A la station de métro Miromesnil, les passagers produisent de l’énergie
En juin 2022, la station de métro Miromesnil située à Paris s’est dotée d’un système intelligent pour produire de l’énergie de manière durable durant deux jours. L’entreprise espagnole Iberdrola, fournisseur d’électricité et de gaz naturel, et treize élèves de l’école d’ingénieurs Junia basée à Lille ont transformé les tourniquets classiques avec des pales d’éoliennes biodégradables. A chaque passage d’un usager du métro sur l’un des 6 tourniquets, de l’électricité était ainsi produite. « Le principal challenge technique a été d’arriver à créer de l’énergie avec un mouvement non continu et très court », a expliqué Iberdrola dans un communiqué. Le système permettait d’alimenter les écrans de communication du groupe espagnol installés dans la station. Si un tel système était étendu à l’ensemble du métro parisien, il pourrait générer environ 150 MWH par an, de quoi faire chauffer électriquement 4 foyers pendant environ 10 ans. Iberdrola et la RATP n’ont pas prévu de renouveler l’expérience pour le moment. Cette production d’énergie verte pourrait pourtant aider la RATP à atteindre ses objectifs en matière de durabilité. Cette dernière souhaite réduire de 20% ses consommations d’énergie d’ici 2025 par voyageur-kilomètre (par rapport à l’année de référence 2015) et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.