HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Vous pouvez dématérialiser votre carte d’identité sur une application dédiée –

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

Disponible pour tous les utilisateurs d’un smartphone Android ou iPhone, l’application France Identité permet de dématérialiser des titres d’identité sur son téléphone. Cette nouveauté est accessible aux détenteurs d’une carte d’identité « nouvelle génération », c’est à dire le modèle déployé depuis août 2021, au format carte bancaire et disposant d’une puce électronique. Les voyageurs pourront ainsi l’utiliser lors des passages des frontières ou autre, comme pour une carte d’identité classique. L’application permettra par la suite d’accéder à plus de 1 000 services en ligne, comme France Connect ou donner une procuration. Pour ce faire, il suffit au mobinaute (majeur) de télécharger l’application, scanner sa carte ou entrer un code et coller son téléphone à la carte via la fonction NFC. Seuls quelques détenteurs d’iPhone semblent pour l’instant rencontrer des problèmes, ce à quoi le compte X (ex Twitter) de l’application a précisé que des équipes travaillent pour régler le problème au plus vite.

Les meilleurs masters en management selon le FT : 4 écoles françaises dans le Top 7

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pour la première fois depuis 2008, HEC obtient la meilleure place du classement du Financial Times, qui départage les meilleurs masters en management de 142 écoles dans le monde. Elle dépasse l'université suisse de Saint-Gallen, jusqu'ici indétrônable. L'école de commerce française y a été notamment hissée grâce au très haut salaire de ses alumni trois ans après leur diplôme - critère ayant le plus de poids, 16 % de la note dans ce classement - qui s'établit en moyenne à 129.806 dollars (121.000 euros) par an, soit plus de 10.000 dollars de plus que l'année précédente. Une progression qui n'est pas près de s'arrêter : « 2023 verra une forte augmentation de la rémunération des diplômés d'HEC », anticipe Omar El Arfaoui, le directeur accréditations et classements des données d'HEC Paris. En gagnant deux places par rapport à l'année dernière et quatorze en deux ans, l'emlyon business school intègre le Top 7 qui compte désormais quatre écoles françaises. Toutes gagnent des places : l'ESCP se positionne en 4e position et l'ESSEC en 5e position (+1 place chacune). Le Top 10 des meilleurs masters en management reste, lui, inchangé avec ces quatre écoles, et toujours trustées par les universités européennes (9 sur 10), plus cotées pour les masters alors que les américaines se démarquent davantage sur les MBA. L'Edhec arrive en 11e position, de quoi alimenter le match avec son éternel concurrent l'emlyon. Et Audencia fait une percée en gagnant 20 places, tout comme l'ICN Business School avec un bon de 21 places en un an. Kedge Business School fait son entrée au classement, à la 48e place.

IA : la Chine lance ses premiers ChatGPT « aux valeurs socialistes »

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

La curiosité des internautes chinois pour l'intelligence artificielle conversationnelle ne se dément pas. L'application Ernie Bot, le chatbot développé par la société Baidu, est arrivée en tête des téléchargements dans les heures qui ont suivi son lancement grand public jeudi dernier. Ernie aurait été téléchargé 1 million de fois dans les 19 heures suivant sa sortie (ChatGPT développé par l'américain OpenAI, a atteint le million de téléchargements après cinq jours), tandis que l'action du groupe chinois montait de plus de 4 % en Bourse et que les internautes chinois bombardaient le service avec plus de 33 millions de questions au cours des 24 heures suivant son déploiement public. Le soufflé est un peu retombé depuis : lundi, Ernie figurait au deuxième rang des applications les plus téléchargées sur iPhone, avec 76.940 téléchargements, loin des 313.610 téléchargements du premier jour, selon les données de la société d'études Qimai.cn. L'américain ChatGPT interdit en Chine Officiellement inaccessible en Chine, ChatGPT avait déclenché un engouement spectaculaire des internautes après sa sortie, réveillé les ambitions des stars chinoises de l'IA et aiguisé la vigilance des régulateurs. Si Ernie a suscité le plus d'enthousiasme à sa sortie, quatre autres sociétés chinoises - dont SenseTime, un des leaders chinois de la reconnaissance faciale - ont lancé des services similaires au grand public le même jour, tandis que six autres ont obtenu l'approbation du gouvernement (dont Alibaba, Tencent et ByteDance, la maison mère de TikTok). Si les autorités chinoises ont récemment accéléré leurs efforts pour soutenir les entreprises développant l'IA dans un contexte de concurrence avec les Etats-Unis, Pékin exige que celles-ci soumettent des évaluations de sécurité et reçoivent une autorisation avant de commercialiser des produits d'IA sur le marché de masse. Le feu vert donné à onze sociétés a été plus rapide qu'anticipé par les experts. Il fait suite à la mise en place d'un cadre réglementaire concernant les chatbots à usage grand public, entré en vigueur le 15 août dernier. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle générative : la révolution ChatGPT en marche Puces : Huawei s'approche enfin de l'autonomie stratégique Sous l'égide de l'administration chinoise du cyberespace (CAC), cette réglementation exige que tous les fournisseurs de technologies d'IA génératives se conforment aux « valeurs socialistes fondamentales » et à ne pas générer de contenus prohibés dans le cyberespace (contenus subversifs à l'égard de l'Etat et du Parti, visant à nuire à la sécurité et à l'unité du pays, ainsi que les contenus à caractère raciste, violent ou pornographique). En cas de circulation d'un contenu prohibé, les plateformes doivent en interrompre la diffusion et signaler le contenu aux autorités compétentes. Les fournisseurs de services IA à usage professionnel ne sont pas concernés par ces mesures. Difficile équilibre Cette réglementation est plus souple que le projet présenté en avril dernier, qui prévoyait notamment des amendes et des obligations de résultat. Ce projet avait été critiqué comme trop punitif par les fournisseurs et trop compliqué à mettre en oeuvre. Pékin cherche un difficile équilibre entre la volonté de développer l'IA et l'effort d'innovation, tout en essayant d'en contrôler son usage au sein du grand public dans un contexte de haute surveillance du régime et de censures. L'application Ernie est fortement censurée, offrant des réponses approuvées par l'Etat à des questions taboues. Interrogé sur le statut de Taïwan, Ernie répond que « Taïwan fait partie du territoire sacré de la République populaire de Chine » et que « la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine ne peuvent être ni violées ni divisées ». Lorsqu'il lui est demandé ce qu'il s'est passé en Chine en 1989, Ernie dit ne disposer d'aucune « information pertinente », bottant en touche sur les manifestations de Tiananmen. D'autres tests ont montré que le chatbot répondait parfois différemment à la même question posée plusieurs fois ou préférait interrompre la conversation.

[Exclusif] Le nouvel écosystème SNCF sera-t-il prêt le 26 septembre ?

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

"Boost", c'est le nom du chantier mis en œuvre par la SNCF il y a 8 ans et qui aboutira à la livraison d'un nouveau système de résa le 26 septembre prochain. Pour poser le contexte, on peut se référer à un courrier électronique envoyé à ses clients le 1er septembre dernier, par Amadeus : "PAO (Portail d'accès aux offres, ndr) est la nouvelle interface fournie par la SNCF pour accéder à ses contenus ferroviaires et la migration est obligatoire pour continuer à distribuer les contenus SNCF en raison des changements à venir sur l'écosystème SNCF (Migration du système d'inventaire actuel de la SNCF (ResaRail) vers un nouveau système (Sqills S3))." Mais cette grande bascule qui aura donc lieu le 26 septembre 2023 pose problème : concernant les TER et les réservations de groupe, le nouvel écosystème est très défaillant. La commission Transport des Entreprises du Voyage (EDV) rencontrera la SNCF ce jeudi 7 septembre et les discussions à ce sujet s'annoncent serrées. Cette migration de l'inventaire SNCF n'est certes pas une mince affaire, Guillaume Confais-Morieux, responsable du marché "agences" du transporteur, le reconnaît aisément : "On a fait des priorisations. Ce chantier, connu sous le nom de Boost, est énorme. Il a été ouvert dès 2015 et occupe une centaine de personnes." On peut ajouter que, selon nos informations, la note s'élève en outre à plusieurs millions d'euros. Quand Guillaume Confais-Morieux parle de "priorisations", il faut comprendre que l'opérateur ferroviaire assume le fait de faire la bascule ce 26 septembre sans que le système soit à 100% opérationnel. Pourquoi un tel empressement ? Toujours selon nos informations, pour la SNCF, la fenêtre de tir est étroite : soit la bascule se fait effectivement entre le 26 septembre et le 10 octobre 23, soit elle est reculée d'un an, en raison de contrats liant la SNCF à certains acteurs technologiques.

« Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée », Cyril Vart (Fabernovel)

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

La qualité des réponses apportée par l’IA n’est pas encore parfaite même si elle s’améliore de semaine en semaine. D’ici trois ans, l’IA pourra produire un tableau plutôt joli ressemblant à une toile de tel ou tel peintre mais pourra-t-elle un jour créer un réel chef d’œuvre ? Je ne suis pas certain que cela soit possible. Aujourd’hui, l’IA ne comprend pas ce qu’elle produit. Je suis moi-même capable de lire l’alphabet cyrillique mais je ne sais pas ce que les mots signifient. Je ne parle donc pas russe. L’IA générative est comme ça. Elle ressemble à Rain Man. Tant que l’IA ne comprend pas ce qu’elle fait, elle sera limitée. Les dernières recherches en neuroscience nous montrent que notre cerveau est encore plus compliqué que nous le pensions. L’IA va donc avoir du mal à nous rattraper. Et rien ne sera possible sans utiliser des supers calculateurs quantiques qui n’existent toujours pas aujourd’hui.

Essence, diesel : la demande de carburants amorce lentement son déclin en France

By |September 11th, 2023|Categories: Scoop.it|

C'est un phénomène encore très ténu. Mais d'année en année, la tendance se confirme, surtout quand les prix à la pompe flambent. Selon l'Ufip Mobilités et Energies - l'organisation qui représente les pétroliers en France - la consommation de carburants routiers marque le pas dans l'Hexagone. Elle a reculé de 1,7 % sur les sept premiers mois de l'année 2023 par rapport à la même période l'an passé. En 2022, elle avait aussi reculé de 1,6 % par rapport à l'année 2019 - année de référence avant l'effondrement de la consommation liée à l'épidémie de Covid-19. « Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l'ordre 1 % par an en France », confirme Olivier Gantois, le président de l'Ufip. Dans le détail, le mouvement s'est amorcé dès 2018, avec une baisse de la consommation de 1,7 % sur un an. Et à ce jour, la consommation nationale n'a pas renoué avec son niveau d'avant la pandémie.

Bientôt un forfait illimité pour utiliser les transports en commun locaux ?

By |September 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Emmanuel Macron prend exemple sur l’Allemagne et souhaite mettre en place un abonnement illimité donnant accès à l’intégralité des réseaux de transports en commun locaux. Fixé à 49 euros par mois chez nos voisins et disponible depuis le mois de mai, il permet d’utiliser les tramways, bus, métros…Tous, sauf les trains à grande vitesse. Baptisé « Deutschlandticket », le Président s’est dit favorable à la création d’un tel Pass en France et a demandé au ministre des Transports, « de lancer, avec toutes les régions qui sont prêtes à le faire, le même dispositif ». Ajoutant que : « ce sont les régions qui décident de la tarification de leurs billets ». 

Microsoft serait en train de développer un sac à dos à base d’IA –

By |September 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Un sac à dos doté d’une intelligence artificielle, voici le nouveau concept que serait en train de développer Microsoft. Le géant américain a en effet déposé un brevet le 2 mai 2023 concernant un prototype de sac à dos capable d’analyser un environnement, répondre à une commande vocale ou bien encore exécuter certaines tâches. Ce sac serait en effet capable, par exemple, de guide un skieur sur un domaine en lui indiquant si la direction choisie est hors limite ou non. Pour les voyageurs, on peut tout à fait imaginer que ce sac puisse être utile pour les guider à travers une destination. Mais pour se le procurer il faudra encore attendre un peu. Pour le moment, aucune date officielle n’a été communiquée concernant sa commercialisation. Le groupe n’a également pas confirmé que ce projet était concret mais, même s’il ne voit jamais le jour, ce concept devrait en inspirer certains.

A la station de métro Miromesnil, les passagers produisent de l’énergie

By |September 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

En juin 2022, la station de métro Miromesnil située à Paris s’est dotée d’un système intelligent pour produire de l’énergie de manière durable durant deux jours. L’entreprise espagnole Iberdrola, fournisseur d’électricité et de gaz naturel, et treize élèves de l’école d’ingénieurs Junia basée à Lille ont transformé les tourniquets classiques avec des pales d’éoliennes biodégradables. A chaque passage d’un usager du métro sur l’un des 6 tourniquets, de l’électricité était ainsi produite. « Le principal challenge technique a été d’arriver à créer de l’énergie avec un mouvement non continu et très court », a expliqué Iberdrola dans un communiqué. Le système permettait d’alimenter les écrans de communication du groupe espagnol installés dans la station. Si un tel système était étendu à l’ensemble du métro parisien, il pourrait générer environ 150 MWH par an, de quoi faire chauffer électriquement 4 foyers pendant environ 10 ans. Iberdrola et la RATP n’ont pas prévu de renouveler l’expérience pour le moment. Cette production d’énergie verte pourrait pourtant aider la RATP à atteindre ses objectifs en matière de durabilité. Cette dernière souhaite réduire de 20% ses consommations d’énergie d’ici 2025 par voyageur-kilomètre (par rapport à l’année de référence 2015) et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.

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