HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Pollution plastique : le gouvernement relance la consigne du verre

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

La France est loin de ses objectifs en matière de réduction des déchets plastiques. Alors que la feuille de route de la filière emballage doit être remise à jour dans les mois qui viennent, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Bérangère Couillard a annoncé ce jeudi plusieurs décisions dans ce domaine. « La mère des batailles, c'est de baisser la production de plastique », a-t-elle insisté. La plus sensible de ces décisions, la consigne des bouteilles en plastique (qui suscite une levée de boucliers de la part des collectivités locales) est reportée à fin septembre. Bérangère Couillard souhaite néanmoins que les discussions avancent au cours de l'été sur d'autres sujets moins polémiques. « Les Français paient une pénalité de 700 millions d'euros par an au budget européen en raison de nos mauvaises performances en matière de collecte et de tri », a-t-elle rappelé lors d'un point presse. Reprise des bouteilles Quelques semaines après avoir lancé, avec Citeo, des travaux sur des contenants en verre standard pour pouvoir les consigner et les réutiliser, la secrétaire d'Etat veut ainsi que la reprise des bouteilles et des pots en verre devienne obligatoire dans les supermarchés. « L'idée est de mettre en place un cadre juridique d'ici à la fin de l'année et de lancer des expérimentations, avant de généraliser le réseau d'ici à deux ans », a-t-elle indiqué. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Recyclage : le grand retour de la consigne Elle a aussi précisé que certains plastiques non recyclables seraient interdits à partir de 2025, citant les barquettes de noir carbone (utilisés pour les sushis, par exemple) ou encore le polystyrène expansé. Pour augmenter le taux de collecte, l'extension du geste de tri dans le bac jaune, c'est-à-dire la possibilité d'y jeter tous les emballages en plastique, sera de son côté généralisé hors des foyers : dans les entreprises, les établissements publics, les poubelles de rue. Et ce dès le début de 2024. Autre annonce, la tarification incitative (consistant à faire payer davantage les foyers triant moins bien leurs déchets) sera assouplie. Elle est aujourd'hui possible, mais mal adaptée à certains territoires, notamment dans les immeubles. Enfin, Bérangère Couillard veut mettre en place un « bonus-malus » afin de favoriser les régions les plus performantes en matière de collecte et de tri. « Nous allons en discuter avec les acteurs cet été, pour préparer la feuille de route 2024-2029 de la filière », a-t-elle indiqué.

En pleine tempête, Casino et Monoprix se battent pour résister à la guerre des prix

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Dans l'oeil du cyclone financier qui fait vaciller le groupe, les enseignes de Casino tentent de ne pas sortir du marché. Quoi qu'il advienne du conglomérat endetté de Jean-Charles Naouri , elles tracent leur route. Casino chasse les liquidités pour passer le cap de la procédure de conciliation dans laquelle l'entreprise est entrée. Ce jeudi, elle a annoncé son intention de céder les derniers 11 % qu'elle détient dans les cash and carry brésiliens Assai. Le bloc vaut environ 400 millions d'euros à la Bourse de Sao Paulo. Casino en possède 40 %. « Cela montre à quelle vitesse leur activité brûle de l'argent », a commenté Clément Génelot, analyste chez Bryan Garnier. Pertes de part de marché Mercredi, le distributeur avait indiqué avoir obtenu de l'Etat le report de 300 millions de dettes sociales et fiscales ; et demandé à ses créanciers la suspension du paiement des intérêts de la dette. Dans ce lourd contexte, la vie des magasins continue, avec difficulté. Début mai, les hypermarchés et les supermarchés à l'enseigne Casino perdaient 1 % de part de marché sur un an, selon Kantar. Monoprix et Franprix baissaient de 0,1 point. La galaxie Casino, avec ses supérettes de proximité, totalisait 5,9 % des ventes de grandes surfaces alimentaires en France, loin derrière Lidl (7,7 %), par exemple. LIRE AUSSI : Pour protéger ses liquidités, Casino obtient le report de ses dettes fiscales et sociales Casino : les prétendants dévoilent un peu plus leurs cartes La nécessité de rembourser les 6,4 milliards de dettes du groupe a poussé les dirigeants à pratiquer des prix élevés. Ce qui était longtemps relativement acceptable par les consommateurs, surtout les fans de Monoprix (label de centre-ville considéré comme premium), ne l'a plus été avec une inflation alimentaire au-dessus de 15 %. Il a fallu baisser les tarifs pour rester dans le jeu. La patronne des supers et hypers, Tina Schuler , et le président de Monoprix et Franprix, Jean-Paul Mochet ont été limogés. Mi-mai, Magali Daubinet-Salen, la nouvelle directrice générale des enseignes Casino annonçait, à Nice, une relance commerciale. « Depuis fin février, le repositionnement prix est massif, avec une baisse moyenne de 10 % sur 10.000 références en supermarchés et 20.000 en hypers », affirmait son adjoint, Sébastien Corrado au magazine « LSA ». Avec la vente en cours de 180 points de vente à Intermarché, les Supermarché Casino et Casino Hyper Frais (nouveau nom des Géant Casino) entamaient parallèlement un recentrage sur trois régions : l'Ile-de-France, Lyon et le Sud-Est. > Monoprix à New York Tel n'est pas le cas de Monoprix, qui va ouvrir dans douze nouvelles villes en France dont ce jeudi à Saint-Nazaire, dans les Pays de la Loire. L'enseigne débarque aussi à Dubaï et au Qatar (elle compte 120 unités au total à l'étranger). Elle s'affichera, en octobre, sur des espaces éphémères dans les boutiques de la créatrice Clare V. à New York, San Francisco et Los Angeles. La déclinaison Monoprix Maison inaugure sa deuxième unité à Paris, et arrivera en juillet sur l'île de Saint-Barthélémy, aux Antilles, avant Châteauroux à l'automne. Objectif 2023 : 100 nouveaux magasins au total. LIRE AUSSI : Casino : pourquoi InVivo a fini par jeter l'éponge ANALYSE - Distribution : et si les alliances à l'achat freinaient le jeu naturel de la concurrence ? Cette expansion va de pair, là aussi, avec une baisse des prix. « Le premier critère de choix des consommateurs français, même aisés, est le prix », reconnaît Guillaume Sénéclauze, président depuis un an. Il a baissé mi-mai le tarif de 5.000 références de produits de grande consommation ; et fait revenir l'indice prix de l'enseigne aux alentours de 110 (Leclerc est bien au-dessous de 100). Cela s'ajoute aux 300 articles à marque propre dont les prix sont bloqués depuis un an. Accord avec Amazon Un accord a été signé avec Amazon qui présente déjà sur son site 6.000 produits Monoprix, livrables en deux heures dans huit grandes villes. Les abonnés à la livraison gratuite Prime bénéficieront pendant six mois de Monoprix Flix, l'abonnement qui offre 10 % de réduction dans les magasins et sur Monoprix.fr. Pour tenir les ventes, le nouveau dirigeant a aussi resserré l'efficacité opérationnelle. Le taux d'articles manquants en rayon a baissé de trois points grâce aux caméras de SES-Imagotag. La mise en place a été simplifiée avec trois manipulations au lieu de sept par produit. La satisfaction client a augmenté de neuf points. Cela ne suffira pas à sauver le groupe Casino, mais entretient un actif qui ne manque pas de prétendants.

ChatGPT déjà victime de piratage massif

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

La folie ChatGPT a aussi ses limites. Alors que l'on comptait déjà 200 millions d'utilisateurs du logiciel d'intelligence artificielle (IA) générative mi-avril, le nombre de comptes volés est lui aussi monté en flèche depuis le lancement public de l'outil conversationnel ChatGPT 3 fin novembre 2022, d'après le cabinet spécialiste de la cybersécurité Group-IB. En un an, plus de 100.000 comptes ChatGPT ont été piratés par des logiciels malveillants. Le logiciel a été lancé publiquement il y a sept mois mais existait déjà pour un usage plus spécialisé depuis 2020 à destination des développeurs. Les vols de données de comptes avaient alors déjà commencé. Le rythme de ces hackings s'est vivement accéléré depuis la sortie de ChatGPT 4 , une version encore améliorée, en mars 2023 pour atteindre un pic au mois de mai, avec près de 27.000 comptes hackés. De nombreux identifiants de comptes se sont retrouvés en vente ou en libre-service sur le darknet, a constaté Group-IB, et notamment sur le site Raccoon Stealer, spécialiste du braquage de données en ligne.

Dysmorphophobie : miroir mon beau miroir déformant –

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

’obsession du reflet, nourrie par les injonctions de beauté qui pèsent fortement sur les femmes, peut se transformer en une véritable pathologie psychiatrique, qui déforme la façon dont les personnes se voient. Un profond mal-être amplifié par les filtres et retouches photo des réseaux sociaux. La dysmorphophobie toucherait environ 2 % de la population, soit plus que l’anorexie (1,5 %). (Lucile Boiron/Libération) par Colombe Serrand et photo Lucile Boiron publié le 17 juin 2023 à 12h16 Un démon grimé en lycéenne sexy, qui exploite sa beauté pour dévorer les hommes. Dans le film Jennifer’s Body, réalisé par Karyn Kusama en 2009, le personnage interprété par Megan Fox voue un culte absolu à son «corps de rêve». Mais en dehors des plateaux, l’actrice américaine abhorre son physique. Dans un entretien accordé à Sports Illustrated le 15 mai, la célébrité, désignée «femme la plus sexy du monde» en 2010 par le magazine masculin FHM, a révélé souffrir de dysmorphophobie : «Je ne me vois pas vraiment de la manière dont les gens me voient. A aucun moment de ma vie je n’ai aimé mon corps. Jamais.» Le trouble dysmorphique corporel (TDC), ou dysmorphophobie, est une pathologie psychiatrique caractérisée par la vision erronée et obsessionnelle de son apparence. L’individu se focalise sur une partie de son corps qu’il juge responsable de son mal-être. La dysmorphophobie toucherait environ 2 % de la population, soit plus que l’anorexie (1,5 %), et concernerait une majorité de femmes (61 %), selon le manuel MSD, référence mondiale des informations médicales. Capucine connaît le terme depuis longtemps. A 15 ans – elle en a aujourd’hui 23 –, elle a commencé à avoir un comportement qui a inquiété sa mère. «Au début, c’était juste du

Le gouvernement dévoile son plan de lutte contre le surtourisme

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Des plages bondées l’été, des files d’attentes pour prendre une photo Instagram dans un champ de lavande, des embouteillages humains lors de l’ascension de certaines montagnes comme l’Everest… Plusieurs lieux naturels et touristiques souffrent de ce qu’on qualifie de « surtourisme ». Pour mieux aider les acteurs des territoires à mieux gérer ces pics de fréquentation à certains moments de l’année, Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, a annoncé le lancement d’un plan national. D’une campagne de communication aux aides financières Ce plan prévoit tout d’abord la création d’un guide pratique qui sera rédigé d’ici la fin 2023 par un groupe de travail constitué d’acteurs d’horizons variés (institutionnels, chercheurs, fédérations professionnelles) afin de définir les notions de « surtourisme », « surfréquentation » et « pics de fréquentation ». « C’est quoi le sur-tourisme ? Il commence quand ? Comment on le quantifie ? Un taux de départ en vacances de 60% ? Un parking saturé 9 jours dans l’année ? Un loueur de canoë full entre le 3 aout et 11 aout ? », se questionnait justement Jean Pinard, Directeur du Comité Régional Occitanie, sur LinkedIn il y a quelques jours. Une campagne de communication d’un million d’euros « avec des influenceurs » est également prévue pour sensibiliser les touristes français comme étrangers aux bonnes pratiques à adopter et les inciter à mieux choisir leur destination et leurs dates de départ. Une plateforme numérique développée par Atout France sera lancée au premier semestre 2024. Elle permettra de récolter des données sur les flux touristiques. « La France est la première destination touristique au monde, mais nous manquons cruellement de données. », a déploré Olivia Grégoire dans un entretien au journal Le Figaro. Le gouvernement annonce la création d’un observatoire national des sites touristiques majeurs. Pour accompagner les acteurs à pallier au manque de moyens humains et financiers, Olivia Grégoire a fait savoir que plusieurs aides seront apportées aux acteurs touristiques. Un budget de 1,5 million d’euros débloqués par Atout France sera dédié à l’accompagnement de quinze à trente territoires pilotes. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie accompagnera six collectivités sur une durée de trois ans, dès 2024, avec un budget de 600 000 euros. Enfin, les collectivités pourront bénéficier du dispositif « volontariat territorial en administration » porté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Démarketing et systèmes de réservation Pour lutter contre le surtourisme et les pics de fréquentation, certains territoires ont déjà pris des mesures. La calanque de Sugiton à Marseille, l’île de Porquerolles, les îles Lavezzi en Corse ont mis en place des quotas et demandent aux touristes de réserver à l’avance l’accès à ces sites naturels. Le démarketing a aussi fait son apparition. Dans le tourisme, ce concept consiste à montrer des images de certains lieux lorsqu’ils sont surfréquentés afin de dissuader le public de s’y rendre durant les périodes critiques (l’été principalement) ou à adopter une stratégie du silence. La ville de Porto-Vecchio ou les calanques de Marseille l’ont notamment adopté ces dernières années.

Pourquoi le train supersonique Hyperloop n’existe-t-il toujours pas ?

By |June 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Depuis la publication par Elon Musk d’une « version alpha » présentant le concept d’Hyperloop, schémas à l’appui, en 2013, force est de constater que peu de progrès ont été réalisés dans le domaine. Il n’existe pas encore de tunnel de transport reliant deux villes, ni de piste d’essai de plus de 500 mètres, rappelle le cabinet Roland Berger dans son étude. Et sur les pistes d’essai qui existent aujourd’hui, les vitesses atteintes restent très éloignées de la vitesse promise du son. Qu’est-ce que l’Hyperloop ? L’Hyperloop est un mode de transport durable à grande vitesse dans lequel une capsule se déplace dans un tube à basse pression en utilisant propulsion électrique et lévitation magnétique. Les tubes sont quasiment sous vide afin de minimiser la résistance de l’air, tandis que la lévitation magnétique permet aux capsules de léviter, évitant ainsi les frottements. L’Hyperloop peut se déplacer à une vitesse d’environ 1200 km/h et accueillir entre 25 et 60 passagers par capsule. La structure extérieure est similaire au fuselage d’un avion et l’aménagement intérieur est similaire à celui des trains, du magLev (train à sustentation magnétique) et des avions. Tous nos articles sur l’Hyperloop ici Un mode de transport plus vertueux ? Selon le cabinet Roland Berger, l’Hyperloop promet d’offrir une proposition de valeur bien plus attrayante que les modes de transport actuels. Le frottement étant pratiquement inexistant grâce à l’absence de de contact roue-rail et à l’absence de résistance de l’air dans le tube sous vide, le train hypersonique peut atteindre des vitesses élevées avec des besoins énergétiques relativement faibles. Selon des recherches effectuées par le cabinet, les émissions seraient cinq fois inférieures à celles de du train à grande vitesse (TGV), et près de 25 fois inférieures à celles de l’avion commercial. D’autres recherches menées par Roland Berger montrent que l’introduction de l’Hyperloop permettrait de baisser de 40% le trafic aérien. Il ne fait aucun doute que la construction de l’infrastructure nécessaire à l’Hyperloop aura un impact environnemental significatif, mais pour l’étude, il est une « réponse possible à un avenir plus propre pour les transports ». What took you so long ? « Nos propres études ont montré que la technologie est viable – mais personne n’a encore fait l’acte de foi nécessaire pour transformer le rêve en réalité », affirme l’étude. Pourquoi faut-il autant de temps pour voir naître ce train supersonique ? Aujourd’hui, les entreprises Virgin Hyperloop One, Hyperloop Transportation Technologies (HTT) et Hardt sont les plus avancées sur la question. Des sites d’essai ont été construits à divers endroits aux États-Unis et en Europe. Mais pour le cabinet, c’est l’implication du secteur public qui peut changer la donne : « Les acteurs publics doivent comprendre que ce nouveau mode de transport pourrait révolutionner la façon dont les gens vivent, travaillent et se déplacent, comme l’ont fait les chemins de fer au 19ème siècle », explique l’étude. 3 défis à relever Pour le cabinet Roland Berger, plusieurs mesures peuvent être prises pour créer un nouvel élan dans le développement de l’Hyperloop : L’établissement d’un cadre réglementaire clair. La Commission européenne a annoncé récemment qu’elle proposera un cadre réglementaire européen pour l’Hyperloop, afin d’être prêt à accueillir cette nouvelle solution de transport. Des cadres similaires devraient être mis en place dans d’autres régions du monde. L’utilisation de l’argent public pour stimuler le secteur privé. Selon l’étude, les fonds publics peuvent couvrir une partie des coûts d’investissement de l’Hyperloop, supportant ainsi une partie des risques liés aux premières étapes du développement technologique. Les fonds publics destinés à stimuler le développement pourraient être mis à disposition au niveau local ou national, ou même provenir de grandes institutions internationales, à l’instar de l’investissement de la Commission européenne dans le projet Hardt. La sécurisation des terrains publics pour les installations d’essai. L’étude affirme que les gouvernements devraient être encouragés à fournir de plus grandes surfaces de terrain nécessaires à ces installations d’essai.

Binance dans le viseur de la justice française

By |June 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Après les Etats-Unis, la France. Binance est sous le coup de deux enquêtes judiciaires à Paris. L'une a été ouverte par le Parquet de Paris et l'autre par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) , a indiqué vendredi le parquet de Paris confirmant une information du « Monde » et « L'Agefi ». Les enquêtes portent d'une part sur des faits « de blanchiment aggravé, par concours à des opérations de placements, dissimulation, conversion, ces dernières étant réalisées par des auteurs d'infractions ayant généré des profits », mais aussi « d'exercice illégal de la fonction de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) ». L'enquête du Parquet de Paris est menée par la section J2 de la JIRS-JUNALCO, une juridiction importante chargée de lutter contre la criminalité financière organisée. Les policiers ont procédé à plusieurs perquisitions dans les locaux de Binance France et au domicile du dirigeant français. Ils sont repartis avec du matériel informatique. Ils veulent surtout savoir si Binance n'a pas manqué à ses obligations de lutte contre le blanchiment. Autrement dit : est-ce que les procédures dites « know your customer » (KYC, « connaissez vos clients »), qui regroupent l'ensemble des vérifications que les services financiers sont censés opérer pour éviter que leurs plateformes soient utilisées pour du blanchiment, sont assez robustes ? La société est aussi soupçonnée d'avoir démarché des clients français alors qu'elle n'aurait pas dû. Obligation de lutte contre le blanchiment Aux Etats-Unis, aussi, Binance est accusé par la SEC (Securities Exchange Commission) d'avoir manqué à ses obligations de lutte contre le blanchiment. Elle lui reproche également d'avoir dissimulé la réalité de ses activités, d'avoir détourné l'argent de ses clients et d'avoir offert ses services à des clients américains illégalement. LIRE AUSSI : Les traders redoutent une cryptoapocalypse après la déroute de FTX Certains se demandent si les enquêtes en France n'auraient pas été déclenchées pour éviter que les autorités américaines ne viennent marcher sur les plates-bandes des autorités françaises. Le sujet est sensible. En mai 2022, Binance a été enregistré par le gendarme français des marchés, l'AMF (Autorité des marchés financiers), ce qui lui donne le droit d'exercer une activité en France. Cet accueil avait surpris à l'époque car il contrastait avec celui du Royaume-Uni qui lui avait, lui, interdit d'exercer. L'AMF avait expliqué préférer enregistrer des plateformes de cryptoactifs, pour connaître ses interlocuteurs, savoir où les trouver et pouvoir interagir avec eux, les contrôler, si besoin. En décembre dernier, juste après le scandale FTX, une plainte avait été déposée contre le géant des cryptoactifs. Quinze investisseurs, qui avaient perdu plus de 2 millions d'euros en achetant un cryptoactif réputé stable, l'UST, accusaient alors Binance, qui l'avait commercialisé, de « pratiques commerciales trompeuses ». Ils lui reprochaient d'avoir exercé ses activités en France alors qu'elle n'aurait pas dû. Interrogé sur les enquêtes préliminaires lancées en France, Binance a répondu : « En France, les inspections sur site des régulateurs et des inspecteurs font partie des obligations réglementaires auxquelles toutes les institutions financières doivent se conformer. Nous avons eu une visite de nos bureaux la semaine dernière par les autorités compétentes. Binance, comme toujours, a été pleinement collaboratif et avons pleinement répondu aux obligations ».

SNCF : les billets gratuits des cheminots changent de régime fiscal

By |June 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

La SNCF se serait certainement bien passée de ce changement, mais elle est contrainte d'appliquer la loi. Le transporteur national a prévenu tous ses agents « qu'à compter du 1er janvier 2024, les facilités de circulation de loisir [par opposition au transport pour motif professionnel, NDLR] de l'ensemble des salariés de la SNCF seront traitées en tant qu'avantage en nature, et seront donc soumises à cotisations salariales, patronales et à fiscalisation ». Il s'agira donc d'individualiser sur les fiches de paye les « billets gratuits » ou quasi gratuits, attribués depuis toujours aux agents et leurs ayants droit. Un sujet très sensible dans l'entreprise publique, et qui dépasse très largement le cercle des cheminots, statutaires ou contractuels. Selon un rapport gouvernemental diligenté en 2021, la population éligible aux « facilités de transport » sur le réseau SNCF dépassait le million de personnes, avec 328.000 agents actifs et retraités, plus 787.000 ayants droit (enfants, conjoints, concubins, parents). Le même rapport évaluait à 105 millions la perte de chiffre d'affaires pour l'entreprise induite par ce système maison. Gratuité illimitée Selon les règles en vigueur, tous les salariés bénéficient d'un « Pass SNCF » qui leur octroie des voyages gratuits en illimité, avec à leur charge le seul coût de la réservation obligatoire (1,70 euro, 10 euros ou 15 euros en fonction du train, de la période et de la classe retenue). Les conjoints ou enfants bénéficient, eux, de 16 billets gratuits par an, avec paiement de la réservation le cas échéant, puis d'une réduction tarifaire de 90 % au-delà de ce quota. LIRE AUSSI : La SNCF s'attend à un nouvel été record A la SNCF, pas de nouveau coup de pouce salarial en 2023 Depuis 2010, la SNCF appliquait une convention provisoire avec l'URSSAF. Le transporteur national « règle un montant global de cotisations sociales (salariales et patronales) lié à cet avantage en nature, sans l'individualiser pour chaque salarié. Il n'apparaissait donc pas sur le bulletin de paie et n'était ainsi pas soumis à l'impôt sur le revenu », a expliqué en interne la SNCF. Depuis une nouvelle convention signée entre l'Union des transports publics (UTP) et l'URSSAF en août 2022, ce régime provisoire est révolu. L'assiette calculée sur le bulletin de paie des cheminots à partir de sa situation familiale déclenchera chaque mois des cotisations salariales et patronales

Zapata dévoile le premier « scooter des airs » français… qui volera aux Etats-Unis

By |June 19th, 2023|Categories: Scoop.it|

Franky Zapata n'a pas fini de surprendre. Le célèbre homme volant, qui s'est notamment illustré par sa traversée de la Manche en Flyboard, devrait encore faire l'événement à l'ouverture du Salon VivaTech de Paris, avec la présentation de sa dernière création : le AirScooter. Un petit aéronef à décollage vertical ultra-innovant, qui pourrait ouvrir un nouveau marché dans le domaine des loisirs aériens, voire de la mobilité urbaine du futur. L'appareil dévoilé ce mercredi matin tient plus de l'aéronef à décollage et atterrissage vertical (ADAV en français ou VTOL en anglais) que du scooter. Il combine six moteurs à hélices électriques, alimentés par des batteries, elles-mêmes rechargées par un petit moteur thermique, et une petite aile et permet d'emporter un seul passager à une vitesse maximale de 100 km/h, pour 2 heures d'autonomie. Mais contrairement aux nombreux autres projets d'ADAV qui se sont multipliés aux quatre coins du globe, l'AirScooter pourra être piloté par tous, après une brève formation, sans licence de pilote, grâce à un système de contrôle de vol largement automatisé, avec un algorithme novateur développé en interne. Pas d'utilisation possible en France Seul regret : si l'AirScooter va être fabriqué en France, près de Marseille, ses premiers vols se feront aux Etats-Unis, faute de pouvoir être utilisé dans l'Hexagone. La réglementation française actuelle, ainsi que la réglementation européenne de l'AESA, ne comporte en effet aucune catégorie adaptée à l'AirScooter. D'où la nécessité d'aller aux Etats-Unis. « Notre ambition est de faire des machines accessibles au grand public, que nous pouvons fabriquer avec nos seuls moyens, sans devoir attendre une certification et la mise en place d'infrastructures spécifiques pour les VTOL, explique Franky Zapata. C'est pour cette raison que nous avons conçu un appareil répondant aux normes de la catégorie PART 103 américaine, même si nous aurions aimé pouvoir démarrer en France ».

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