HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Kellogg drops requirement for marketers to have degrees

By |June 15th, 2023|Categories: Scoop.it|

Kellogg will no longer require its marketers to have a degree, part of a company wide move designed to make it a more “inclusive” employer. A company spokesperson confirmed to Marketing Week that marketers are part of the change, which means they will no longer have to have an undergraduate degree in any subject to work there. Legal and engineering roles are the only exception. The business says that a degree “doesn’t always have a correlation” to what an employee can do or achieve. 7 things you can do now to democratise marketing Chris Silcock, Kellogg’s UK managing director, said in a statement: “At Kellogg we believe everyone should have a place at the table and by ditching the need to have a degree we hope more people from different backgrounds will consider Kellogg as somewhere for their career, not just those who went to university.” According to Marketing Week’s 2022 Career and Salary Survey, more than 90% of marketers have at minimum an undergraduate degree, but only 19% studied marketing itself.

L’intelligence artificielle a le potentiel de doper la productivité économique mondiale, selon une étude

By |June 14th, 2023|Categories: Scoop.it|

Ceux qui pensent encore que le buzz mondial géant autour de l’intelligence artificielle (IA) est une super-bulle médiatique, un feu de paille comme celui du métavers, changeront peut-être d’avis à la lecture du rapport McKinsey, publié aujourd’hui à l’occasion du salon Vivatech, qui se déroule à Paris du 14 au 17 juin. Selon le cabinet américain, l’IA dite « générative » a le potentiel de générer, chaque année, sur la planète une richesse supplémentaire comprise entre 2 600 et 4 400 milliards de dollars. Soit davantage que le produit intérieur brut de la Grande-Bretagne ! « Il s’agit d’une importante accélération potentielle par rapport à notre modélisation initiale sur l’impact de l’IA », explique Eric Hazan, directeur associé senior chez McKinsey au bureau de Paris et coauteur du rapport. La suite après la publicité La raison ? L’amélioration beaucoup plus rapide que prévu de ces grandes plateformes d’intelligence artificielle basées sur des « modèles de fondation », comme le Transformer de Google, disponible en open source depuis 2017. Il s’agit de plateformes logicielles entraînées sur de très gros volumes de données qui – par apprentissage autosupervisé grâce à ce qu’on appelle des « réseaux de neurones profonds » – sont capables de converser avec leurs usagers en langage naturel et d’utiliser toutes sortes de contenus existants (texte, images, musique…) pour en générer de nouveaux. « Les résultats de cette technologie ont été si spectaculaires qu’elle a attiré une masse considérable de capitaux, explique Eric Hazan. Entre 2017 et 2022, les investissements mondiaux dans les IA génératives ont été multipliés par 40, alors que ceux dans l’IA en général étaient multipliés par 4 seulement. » On parle de 12 milliards de dollars misés sur les IA génératives… pour les seuls premiers cinq mois de l’année 2023 ! Pour l’essentiel aux Etats-Unis. La guerre de l’intelligence artificielle est déclarée entre les géants du numérique Pour le grand public, la montée en puissance de ces nouvelles technologies a été à peu près invisible jusqu’à l’apparition, en novembre 2022, du robot conversationnel ChatGPT de la société californienne Open AI, largement financée par Microsoft. Et la plateforme sur laquelle il s’appuie, GPT, a elle-même énormément progressé avec sa version GPT-4. « Bien sûr, ces systèmes très puissants sont encore faillibles, constate cet expert. Mais ils ne cessent d’être améliorés, et peuvent déjà servir de très nombreux cas d’usage en entreprise. » L’étude McKinsey prévoit que 75 % de la valeur générée par l’IA devrait toucher quatre grands types de fonctions, communes à la plupart des activités économiques. Il s’agit des relations avec les clients, des activités de marketing et de vente, du codage informatique, ainsi que de la recherche-développement.

#VivaTech : Comment la SNCF souhaite-t-elle faire du train LE mode de transport du XXIe siècle ? –

By |June 14th, 2023|Categories: Scoop.it|

Proposer des moyens de transport plus respectueux de l’environnement et intelligents, voici l’objectif que se fixe le groupe SNCF. « Cela va passer par mettre plus de trains sur le réseau existant et renforcer l’intermodalité », déclare Caroline Desnot, Directrice Technologies Innovation et Projets Groupe. Selon elle, nous vivons une ère technologique jamais connue auparavant : « Nous travaillons actuellement sur le développement des trains autonomes, les sciences cognitives, le MaaS ou bien encore le développement de l’offre low cost ». Pour répondre à ces principaux défis, le groupe souhaite utiliser toutes les briques technologiques à sa disposition et le réseau ferré existant. « Aujourd’hui, seuls 10% des trajets se font en train. Il faut inciter les voyageurs et les entreprises à prioriser ce mode de transport car nous sommes convaincus qu’il s’agit du mode de transport du 21e siècle. Le train permet le respect de l’environnement, la maîtrise des coûts et de s’adapter aux besoins des clients », explique-t-elle. Et la SNCF souhaite doubler son offre modale pour y parvenir…Parmi les projets phares du groupe, le RER métropolitain dans les grandes métropole et de déploiement de systèmes innovants de mobilité comme le train léger, autonome, hybride ou bien encore le train à batterie. Selon Caroline Desnot, l’échéance pour améliorer le MaaS transit et l’interconnexion est fixé à 2040.

Grandes écoles : les salaires des jeunes diplômés atteignent leur plus haut niveau historique

By |June 14th, 2023|Categories: Scoop.it|

Dans celle publiée ce mercredi, le taux net d'emploi atteint 90,5 %, gagnant ainsi 0,7 point en un an, après une augmentation de 10,7 points entre 2021 et 2022. La hausse est surtout tirée par le taux d'insertion « particulièrement élevé » des élèves ingénieurs qui s'améliore de 2 points pour atteindre 93,1 %. Les écoles de management enregistrent un léger recul (-0,9 point). Recrutés avant d'être diplômés Le recrutement est rapide puisque, en moyenne, plus de huit diplômés sur dix ont été recrutés en moins de deux mois. Et 68,6 % le sont avant d'obtenir leur diplôme et ceci, pour tous les types d'écoles. De plus, les conditions d'embauche sont bonnes, selon les auteurs de l'enquête, puisque 85,5 % des diplômés de 2022 qui sont en emploi ont été embauchés en CDI (+3,7 points en un an). LIRE AUSSI : Grandes écoles : le nouveau rapport au travail des jeunes diplômés Les salaires continuent eux aussi d'augmenter, avec une hausse de 4,5 % par rapport à l'an dernier. « Ils atteignent un plus haut historique, souligne Nicolas Glady. On avait eu une petite chute pendant le Covid, puis un rebond en 2022 et donc la tendance haussière se confirme - certes, dans le contexte inflationniste que l'on connaît, mais c'est quand même très bon pour une première insertion. » La croissance des niveaux de salaire est plus forte pour les profils d'ingénieurs, mais les jeunes diplômés qui sortent d'une école de management restent mieux payés avec un salaire annuel hors prime de 39.332 euros brut (37.601 euros pour les élèves sortis d'une école d'ingénieur). L'industrie retrouve des couleurs Les secteurs qui attirent sont à peu près les mêmes que les années précédentes, avec les sociétés de conseil et le secteur de la banque et de l'assurance pour ceux qui ont fait une école de management. L'industrie retrouve toutefois des couleurs dans les emplois d'ingénieurs, puisqu'elle représente 24,5 % des emplois de jeunes diplômés, contre 22,1 % l'an dernier. 11,1 % LA PART des diplômés prenant un poste à l'étranger. Elle était 13,8 % en 2020. « La conjoncture favorable sur le marché de l'emploi des cadres favorise la prise de poste en France », souligne encore la CGE. La part des diplômés qui prennent un poste à l'étranger continue à chuter. Ils n'ont été que 11,1 % à faire ce choix en 2022, contre 13,8 % en 2020. Les grandes écoles y voient aussi l'effet de la pandémie et de la nouvelle donne géopolitique, notamment pour la Chine et la Russie. L'effet Brexit est réel aussi : la part du Royaume-Uni dans les emplois à l'étranger poursuit sa chute, de 17,7 % en 2016 à 8,6 % cette année. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Les entreprises se montrent plus souples pour faire face à la pénurie de cadres Le président de la CGE, Laurent Champaney, salue « les meilleurs résultats jamais obtenus » et la « dynamique positive » des écoles. Elles ont su « passer et dépasser les crises », se réjouit aussi Nicolas Glady. Les filles doivent « se bagarrer » pour leur salaire Mais il reste une ombre au tableau qui, année après année, ne se résorbe pas : celle des inégalités entre hommes et femmes. Si plus de deux diplômés salariés sur trois (68,5 %) perçoivent entre 30.000 et 42.000 euros brut par an, le salaire moyen hors primes des hommes est supérieur de 5,5 % à celui des femmes (39.000 euros versus 36.949 euros). L'écart se creuse encore par rapport à l'an dernier (5 %). En dessous de 30.000 euros, les femmes sont aussi plus nombreuses (12,7 %) que les hommes (4,8 %). Et inversement, dans la fourchette des salaires les plus élevés, au-delà de 42.000 euros, on trouve plus d'hommes (26,2 %) que de femmes (19,4 %). « On doit vraiment dire à nos filles que c'est bien et normal qu'elles se bagarrent pour leurs salaires, et aux garçons qu'ils s'impliquent dans la transformation sociale et environnementale », insiste Nicolas Glady en commentant les résultats de l'étude. Pour l'heure, les séances de « coaching » et de « mentoring » dispensées par les grandes écoles n'ont pas permis d'inverser la tendance. Mais la balle est aussi dans le camp des entreprises.

Casino : pourquoi InVivo a fini par jeter l’éponge

By |June 14th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Les conditions ne sont plus réunies, affirme Thierry Blandinières, le directeur général d'InVivo. Le groupe Casino, aujourd'hui, n'est plus celui qu'il était en février. La dette s'est alourdie de 1,2 milliard depuis. L'enseigne a perdu des parts de marché. Et surtout, depuis le 26 mai, il y a une procédure de conciliation avec les créanciers. Techniquement, on ne pouvait plus avancer », explique le dirigeant. Lignes à ne pas franchir « En outre, nous nous étions fixé un certain nombre de lignes rouges à ne pas franchir, parmi lesquelles la dette française de Casino qui ne devait pas dépasser deux fois l'Ebitda. Mais aujourd'hui, l'Ebitda n'est pas stabilisé », précise le patron d'InVivo. LIRE AUSSI : Casino : l'heure des grands choix approche Le retrait du groupe coopératif n'aurait pas pour origine un soudain blocage de ses administrateurs, affirme le directeur général. « Nous avons toujours été parfaitement en phase sur ce sujet », poursuit Thierry Blandinières. « Il n'y pas l'épaisseur d'un trait entre les positions du conseil et celles du comex », confirme une personne proche du dossier. Pas de cash Les coopérateurs n'ont-ils pas calé au moment de franchir l'obstacle du financement du projet, alors qu'InVivo a acheté le groupe Soufflet pour 2,2 milliards d'euros il y a deux ans et qu'il vient de lancer une OPA amicale à 1 milliard d'euros sur le producteur australien de malt, United Malt Group (UMG) ? « En aucune façon, martèle Thierry Blandinières. Il n'a jamais été question d'apporter de l'argent frais dans le dossier Casino. Il a toujours été très clair que nous voulions procéder par échange de titres. » Le groupe Casino, aujourd'hui, n'est plus celui qu'il était en février. La dette s'est alourdie de 1,2 milliard depuis. Thierry Blandinières Directeur général d'InVivo Aujourd'hui, InVivo observe la tournure des événements, qui se précipitent avec la restructuration de la dette de Casino et la conciliation ouverte dans ce sens avec les créanciers. En fonction, il espère revenir dans les discussions, pour remettre sur la table l'idée d'une centrale d'achats commune spécialisée dans les produits frais et locaux , avec des « corners » indépendants dans les points de vente de Casino. « Teract conserve son projet industriel. L'alignement est total avec les administrateurs d'InVivo. Si la dette de Casino est apurée, on reprendra ce projet. Notre ambition pour la filière demeure intacte, avec Intermarché qui a racheté 118 magasins à Casino. Nous avons signé un partenariat avec eux pour ouvrir des boulangeries Louise » dans leurs magasins.

Les pilotes craignent d’être remplacés par l’intelligence artificielle aux commandes des avions

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

« Le commandant ChatGPT et son équipage sont heureux de vous accueillir à bord… » Pour éviter qu’une telle annonce résonne un jour dans un avion, le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), qui rassemble plus de 75 % des pilotes en France, a décidé de se mobiliser. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’aviation de ligne victime collatérale de la réforme des retraites Ajouter à vos sélections Depuis quelque temps, « à bas bruit, une petite musique laisse entendre que la réduction, ou même la suppression, du nombre de pilotes pourrait être une idée séduisante », dénonce Antoine Godier, commandant de bord chez Air France et porte-parole du SNPL. Le syndicat « lance l’alerte face au souhait de certains constructeurs de remplacer des pilotes par l’intelligence artificielle ». Et de citer Airbus, qui, selon lui, avance sur des technologies permettant de diminuer leur nombre à bord. Pas du tout, se défend le constructeur, qui dit, au contraire, « travailler sur des technologies pour améliorer la sécurité à bord ». Parmi les programmes développés par Airbus, Dragonfly inquiète particulièrement les pilotes. Développé sur un long-courrier A350 par Airbus UpNext, filiale consacrée à l’innovation, il permet à un appareil de voler de façon autonome, c’est-à-dire sans pilote. Avec ce logiciel, développé depuis deux ans et en démonstration sur un A350 depuis cette année, l’avion peut « décoller et atterrir de façon automatisée ». Une hérésie Pour Airbus, le programme n’aurait pas vocation à se substituer aux navigants, sauf « en cas d’incapacité des pilotes, alors l’avion prend le relais et décide où il va atterrir ». Mieux, avec « une voix synthétique, l’avion peut même interagir avec le contrôle aérien », ajoute le constructeur.

« Le défi est de rendre le changement désirable », Fabrice Bonnifet (Groupe Bouygues et C3D)

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

THE GOOD : BEAUCOUP D’ENTREPRENEURS PENSENT QUE LA RSE EST LA NOUVELLE POULE AUX ŒUFS D’OR : QU’EN PENSEZ-VOUS ?  Fabrice Bonnifet : L’imaginaire de la poule aux œufs d’or renvoie toujours à un monde où l’argent fait le bonheur. Dans une économie qui est en train de se contracter fortement du fait de l’effet conjugué de la déplétion des flux physiques carbonés et surtout de l’obligation morale de diminuer les émissions de CO2, l’économie va générer moins de revenus. Et ne parlons pas de l’inflation dont nous ne percevons que les prémices d’un processus qui va sans doute durer. Dans ce contexte prétendre que la RSE va devenir le nouvel eldorado pour s’enrichir est un non sens. Bien entendu les entreprises qui proposent des produits et des services essentiels, à condition qu’elles consentent à faire évoluer leur modèle économique, s’en sortiront mieux que toutes les autres. Produire en protégeant les écosystèmes est assurément une assurance pour se développer sans pour autant détruire ce qui précisément a permis à l’entreprise de prospérer. Cessons de valoriser les entreprises qui ne sont obsédées que par le cash et qui finissent souvent par exploser en vol. La vraie performance c’est de durer, cela devrait être le nouvel objectif des entrepreneurs.  THE GOOD : COMMENT LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE PEUT-ELLE RÉUSSIR LA GUERRE CONTRE LES PUISSANTS LOBBIES ? Fabrice Bonnifet : La tragédie des horizons combinée à la cupidité, à l’irresponsabilité, l’incompétence, la lâcheté et à l’égoïsme de nombre de décideurs politiques et économiques va rendre l’émergence de la transition chaotique ! Nous sommes dans un rapport de force entre ceux qui croient au monde fini et les autres qui sont pour le moment bien plus puissants. L’augmentation inéluctable des drames écologiques dus au réchauffement climatique qui s’accélère du fait de notre totale inaction finira par ouvrir les yeux du plus grand nombre. Une véritable transition écologique finira par s’imposer comme une évidence, la seule question est de savoir si la prise de conscience ne surviendra pas trop tard.     THE GOOD : COMMENT POUVONS-NOUS ACCÉLÉRER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE, SEULE CLÉ DE SA RÉUSSITE ?  Fabrice Bonnifet : Si seulement j’avais la solution ! L’expérience de la Convention citoyenne pour le climat a montré que la vulgarisation de la complexité de la part de personnalités talentueuses peut générer chez ceux qui les écoutent des nouvelles idées disruptives et des changements de comportements. Pour ma part, je milite pour un choc de la pédagogie vis-à-vis du plus grand nombre, pour enfin cesser d’infantiliser les gens en leur faisant croire que tout va continuer comme avant sans rien avoir à changer. Le défi est de rendre le changement désirable, en cessant d’illusionner les masses avec le mythe d’un « progrès » qui ne serait que la résultante de l’innovation technologique, c’est faux. Nous avons besoin de faire preuve de techno-discernent pour flécher le génie humain vers la régénération des écosystèmes et la sobriété, et non pas pour aller sur Mars !  Le véritable progrès à promouvoir est celui de l’immatériel, du spirituel, de la collaboration, de l’entraide et de la solidarité, c’est cela qui rend heureux. Et pour cela nous devons construire des nouveaux imaginaires et des récits, dans lesquels nous allons démontrer qu’il est possible de diminuer nos besoins en futilité matérielle pour augmenter notre pouvoir de vivre heureux en harmonie avec le vivant. Les cyniques vont trouver cela bien naïf, mais la nature est bien faite ce sont eux les plus malheureux.  

Climat : l’humanité pulvérise une à une toutes les limites planétaires

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

L'Humanité franchit une à une les limites qui lui permettent de vivre dans un espace « sûr et juste ». Ce constat inquiétant est dressé par un collectif de 40 éminents scientifiques baptisé « The Earth Commission » et publié dans la prestigieuse revue Nature. Cette « Commission de la Terre » a en effet évalué les seuils à ne pas dépasser sur le climat, la biodiversité et les pollutions sur l'air, le sol ou l'eau. Le résultat de cette étude est sans appel : 7 des 8 « limites planétaires », ces lignes rouges à ne pas franchir pour ne pas compromettre les conditions de vie sur terre, sont aujourd'hui franchies. « Nous courons le risque de déstabiliser la planète entière », a ainsi alerté l'un des principaux auteurs de cette étude, Johan Rockström, également à l'origine du cadre théorique des « limites planétaires ». Ce concept avait été initialement pensé pour répondre à la question : « Jusqu'à quelles limites le système Terre pourra absorber les pressions anthropiques [influences de l'homme sur la nature] sans compromettre les conditions de vie de l'espèce humaine ? ». LIRE AUSSI : Les entreprises se saisissent des « limites planétaires » pour se transformer La réponse avait initialement été donnée en 2009 par 9 limites planétaires mesurées quantitativement. Ce cadre théorique avait ensuite été révisé en 2015. Le collectif de la « Commission de la Terre » réactualise ainsi ce cadre dans une étude publiée dans la revue Nature. La justice ajoutée au cadre conceptuel Cette fois, les scientifiques identifient non plus 9 mais 8 données clés à surveiller pour ne pas compromettre les conditions de vie sur terre. Autre grande nouveauté de cette nouvelle analyse : les chercheurs ont intégré la justice à leur cadre conceptuel. « La justice est une nécessité pour que l'humanité puisse vivre dans le cadre des limites planétaires. C'est une conclusion constatée par l'ensemble de la communauté scientifique », explique le professeur Joyeeta Gupta de la Commission de la Terre. « Nous ne pouvons pas vivre sur une planète sûre sans justice sociale », ajoute la scientifique. LIRE AUSSI : EDITO - Climat : l'éternel tabou CHRONIQUE - Révolution climatique : sortons de l'immobilité bruyante Résultat : les activités humaines ont engendré le franchissement de sept des « limites planétaires » mesurées par les chercheurs. Seule la pollution par les aérosols reste dans un espace « sûr et juste » . Toutes les autres frontières sont désormais dépassées selon les scientifiques de la Commission de la terre. A commencer par le climat : « la juste limite doit être fixée à +1°C », avancent les scientifiques. Or, la température moyenne à la surface de la Terre a déjà augmenté de 1,2°C depuis l'ère préindustrielle. Ce réchauffement menace de larges pans de l'humanité qui sont exposés à « des dommages importants », indiquent les scientifiques. L'habitabilité de la planète compromise Les limites sur la biodiversité, l'eau, les écosystèmes, les terres agricoles non exploitées, la pollution aux fertilisants sont également franchies. Concrètement, cela signifie que l'accès à l'eau potable deviendra de plus en plus difficile, que la sécurité alimentaire est en danger, que de plus en plus d'espèces animales sont menacées. Plus globalement, l'habitabilité de la planète est compromise au-delà des seuils identifiés par les scientifiques. Pour éviter ce sombre scénario et garantir le bien-être humain, les auteurs de l'étude appellent à « une juste transformation globale. Ces transformations doivent être systémiques dans les secteurs de l'énergie, de l'alimentation, de l'urbanisation, etc », ajoutent-ils. Les entreprises sont incitées à se saisir de tous ces enjeux, et non pas seulement du climat, tout comme les politiques. Le but est de garantir un accès aux ressources pour tous et de préserver l'habitabilité de la planète.

La paume de la main, ce nouveau moyen de payer

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

Bientôt vous n'aurez plus besoin de sortir ni carte bancaire, ni téléphone, ni montre connectée pour payer en magasin. Un simple geste de la main suffira. Payer avec la paume de la main pourrait en effet devenir une réalité quotidienne dans les prochaines années. Concrètement, l'utilisateur associe une fois son moyen de paiement de prédilection (carte bancaire, portefeuille électronique, programme de fidélité, abonnement ou autre) à l'image de sa main, ce qui prend une trentaine de secondes. Lorsque l'utilisateur veut payer en magasin, il n'a plus qu'à présenter sa paume de main sur un lecteur. Association du moyen de paiement Amazon a été le premier à lancer sa solution Amazon One en 2020 aux Etats-Unis, aujourd'hui déployée dans 150 magasins de la chaîne de supermarchés Whole Foods ainsi que dans certains magasins Amazon, des restaurants et des stades. La banque américaine JP Morgan y travaille également, estimant que l'ensemble des paiements biométriques pourrait représenter 5.800 milliards de dollars d'ici à 2026. En France, le spécialiste des terminaux de paiement Ingenico travaille d'arrache-pied depuis trois ans pour perfectionner cette solution en partenariat avec le groupe Fujitsu Frontech Amérique du Nord. « Nous avons développé une solution et nous travaillons avec les schémas de paiement pour la certifier, explique Michel Léger, vice-président exécutif mondial du développement des solutions chez Ingenico. Nous sommes également en discussion avec des commerçants en Amérique du Nord et nous devrions lancer des essais de terrain dans certains magasins avant la fin de l'année. » LIRE AUSSI : En magasin, MasterCard veut permettre aux clients de payer « avec un simple sourire ou un geste de la main » Paiement : pourquoi les banques mettent de plus en plus en avant le cashback L'identification par la paume de la main a un énorme avantage en matière de paiement, c'est qu'elle est encore plus sécurisée que celle par empreinte digitale, reconnaissance faciale ou encore par l'iris de l'oeil, selon les spécialistes. Chaque empreinte palmaire est en effet unique et le capteur développé par Ingenico peut distinguer la pression sanguine. Impossible donc de payer… avec une simple photo de main. Une trentaine de secondes suffisent pour associer son empreinte palmaire à son moyen de paiement sur un premier appareil.Ingenico Cette méthode est perçue comme moins intrusive que la reconnaissance faciale et elle rétablit un geste actif de paiement, ce qui a tendance à rassurer certains clients. « Le visage ne dit rien des intentions de l'utilisateur, contrairement au geste de placer sa paume de main sur un capteur », explique Frédéric Vieren, responsable du département R&D de Worldline, le spécialiste français des services de paiement, qui expérimente également ce type de solution avec des partenaires français et européens. Raccourcir les files d'attente Le geste est très rapide une fois que l'utilisateur est enrôlé, ce qui peut permettre de fluidifier les lignes de caisses de grands magasins ou les files d'attente dans certaines situations. Ça peut être le cas lors de concerts, dans des stades de sport ou encore des parcs d'attractions. Cette méthode est aussi plus inclusive, car il n'y a pas besoin de smartphone ou de mot de passe, met en avant Frédéric Vieren. Pour l'instant, le paiement palmaire n'en est qu'à l'étape de test et il faudra ensuite faire évoluer la réglementation et établir des standards de sécurité. Mais d'ici quelques années, il pourrait bien devenir une réalité en France. Marion Heilmann

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