HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Carrefour déploie ChatGPT sur son site d’e-commerce

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

Rencontre du troisième type sur le site Web de Carrefour. A compter de ce vendredi 9 juin, les clients en ligne du champion français de la grande distribution ne seront plus seuls face à leur écran pour faire leur course. ChatGPT, le phénomène de l'intelligence artificielle, les accompagnera à travers une fenêtre de conversation. Pour la première fois en France, le chatbot d'un nouveau genre se décline pour le grand public en dehors du cercle des technophiles. « Nous sommes depuis longtemps dans le machine learning, nous avons pu faire assez rapidement le pas vers l'intelligence artificielle générative », se réjouit Alexandre Bompard, le directeur général de l'enseigne. Depuis le siège du groupe à Massy-Palaiseau, ses équipes spécialisées lui ont présenté le premier prototype développé par son entreprise avec les technologies, non pas de Google - avec qui Carrefour a un partenariat de longue date -, mais d'OpenAI, la société à l'origine du logiciel conversationnel capable de rédiger des textes imitant un raisonnement humain. De l'idée de repas à la liste de courses Encore « en apprentissage » et baptisé Hopla, le chatbot de Carrefour puisera ses réponses sur le site de vente en ligne de l'enseigne. En panne d'inspiration pour les repas de la semaine prochaine ? Le client n'a qu'à préciser un budget et le nombre de couverts pour que le chatbot propose cinq idées de dîner et détaille la liste des ingrédients nécessaires.

Climat : le réchauffement dû aux activités humaines augmente à un rythme inédit

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

Les mauvaises nouvelles s'accumulent sur le front du climat. Alors que les températures atteignent des records à la surface des océans , que la banquise pourrait disparaître en été dès 2030, une étude publiée ce jeudi révèle que le réchauffement dû aux activités humaines s'accroît à un rythme inédit. « Sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l'humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C par décennie », écrivent ainsi une cinquantaine de chercheurs de renom dans la revue « Earth System Science Data ». Pour aboutir à ces résultats, les experts ont mis à jour les dernières données du sixième rapport du Giec, les experts climat mandatés par l'ONU. Le groupe international de chercheurs a en effet construit une nouvelle synthèse « à partir de diverses sources pour transmettre, de manière libre, publique et transparente, des indicateurs clés de l'état de notre système climatique », précise l'étude. « Dur rappel à la réalité » L'intérêt de l'étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport du Giec de 2021, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années. Les scientifiques entendent fournir des données ouvertes, à jour chaque année, pour nourrir les négociations des COP et le débat politique, alors que la décennie actuelle est jugée décisive pour sauver l'objectif de l'accord de Paris de 2015. « C'est un dur rappel à la réalité des faits, par rapport à l'urgence de réduire les émissions mondiales de CO2 et de méthane, pour permettre de limiter le réchauffement planétaire et l'intensification des risques qui en découle », précise la paléoclimatologue française Valérie Masson-Delmotte , qui a contribué à l'étude. LIRE AUSSI : Le monde doit se préparer à des températures record provoquées par El Niño EN CHIFFRES - Climat : les cinq prochaines années seront les plus chaudes de l'histoire de l'humanité En effet, les émissions de gaz à effet de serre, causées par les activités humaines, sont le principal moteur du réchauffement climatique plus élevé que prévu. Les émissions atteignent des niveaux record, avec quelque 54 milliards de tonnes de dioxyde de carbone-équivalent par an sur 2012-2021, selon les calculs de l'étude. Résultat, la température a augmenté de 1,14 °C sur la période 2013-2022 et de 1,26 °C sur la seule année 2022, selon les calculs de l'étude.

L’imprimante culinaire 3D « Patiss3 » en démo à Vivatech 2023

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

La Pâtisserie Numérique présente en fonction sa 1ère imprimante 3D culinaire capable d’imprimer en volume sans adjonction d’additifs, à l’occasion du salon Vivatech 2023. La machine avait été dévoilée l’année dernière. Désormais, elle est en fonction et présentée sur le stand de la Normandie. L’imprimante 3D pâtissière est en démonstration durant le salon VivaTech Une imprimante culinaire destinée aux professionnels de la pâtisserie Cette imprimante s’adresse aux professionnels de la pâtisserie. Elle permet d’élaborer des formes libres rapidement. Lors des démos, il est prévu d’imprimer des fleurs comestibles et des montages minute avec des « espumas » (des mousse) fruités. La Pâtisserie Numérique présentera également les travaux menés par les étudiants de l’ENSCI dans le cadre du studio expérimental « Imprimer la Pâtisserie Industrielle » où les machines ont été mises à disposition durant 3 mois. « Patiss3 permet des formes de gâteaux qui semblaient encore très loin y a quelques mois » « Nous sommes ravis de revenir cette année avec la machine fonctionnelle » réagit Marine Coré-Baillais, fondatrice de La Pâtisserie Numérique. « Patiss3 permet d’offrir des expériences hors du commun et de réaliser des formes de gâteaux qui nous semblaient encore très loin y a quelques mois » se réjouit-elle. L’imprimante 3D « Patiss3 » permet de produire la structure d’une pâtisserie prête à être remplie. L’imprimante utilise les ingrédients classiques, œuf, farine, sucre, beurre, de la recette originale pensée par son auteur. Contrairement aux techniques d’impression 3D déjà existantes qui utilisent du gel afin de solidifier la structure au fur et à mesure de sa fabrication, La Pâtisserie Numérique revendique d’allier la technologie 3D au respect du goût. La machine permet d’imprimer des formes inédites en 3D Deux poudres employées pour porter la structure L’imprimante culinaire “Patiss3” utilise deux poudres qui vont porter la structure au cours de sa fabrication. L’une est universelle et a le moins d’impact sur le goût final de la pâtisserie qu’elle soit salée ou sucrée. L’autre est à base de cacao où un travail est réalisé sur l’amertume. A partir d’un fichier 3D, il est possible de produire toutes les formes possibles et conserver le goût de la recette La station de dépoudrage permet de récupérer la poudre utilisée lors de la phase d’impression. La poudre est réutilisable jusqu’à 10 fois. A partir d’un fichier 3D, il est possible de produire toutes les formes possibles en maîtrisant les saveurs et conservant le goût original de la recette. L’imprimante 3D est proposée avec une station de dépoudrage avec récupération et un four permettant d’optimiser les temps de fabrication. Marine Coré-Baillais,  fondatrice de la Pâtisserie Numérique, a gagné son expertise au sein de Sculpteo, pionnier de l’impression 3D, dont elle a été DG Adjointe. Elle travaille depuis 12 ans à développer les usages de l’impression 3D. Diplômée de l’ESSEC, passionnée de pâtisserie, elle passe un CAP à l’Ecole de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris en 2018. Elle le valide par un stage au Meurice auprès des équipes de Cédric Grolet. En 2019, Marine Coré-Baillais décide d’utiliser l’impression 3D afin d’inventer de nouvelles créations et jeux de textures pour des plaisirs sucrés inédits. L’aventure de La Pâtisserie Numérique est lancée.

Teract-Casino, un projet industriel complexe toujours à l’étude

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

Lorsque Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Matthieu Pigasse ont créé l'an dernier le SPAC 2MX Organic, ils ont pris position sur ce qui selon eux représentera l'avenir de la distribution alimentaire : le bio, les circuits courts, les produits bruts. Le positionnement n'a pas changé lorsque les trois « spaquistes » se sont alliés à la coopérative céréalière In Vivo dans Teract qui a mis à la portée de leurs ambitions les réserves foncières de Jardiland et Gamm Vert. La création d'une copie de Grand Frais constituait l'objectif. L'attelage du céréalier, du franchisé, du banquier et du magnat des télécoms a vu encore plus grand avec le projet de fusion avec les magasins Casino en France. Cette fois, il ne s'agissait rien moins que d'installer une boulangerie Louise (leur marque) dans chaque Monoprix et chaque Franprix, mais aussi de concéder à Teract les étals de fruits et légumes des enseignes et des 10.000 points de vente que Casino exploite dans l'Hexagone. Le projet de fusion tombe à l'eau après le retrait d'In Vivo mais la centrale d'achat en circuit court reste d'actualité, même si sa mise en route dépend désormais du sauvetage financier de Casino. Le tour des fermes Le projet s'articule autour de Teract Ferme France qui compte faire le tour des fermes pour acheter en direct et à proximité des magasins le meilleur de leur production. Ainsi, la Parisienne goûterait les fraîches salades de la plaine de Montesson, ou les pommes bios des Alluets, dans les Yvelines. LIRE AUSSI : Les quatre clés du projet Casino-Teract Grand Frais démontre que les fruits et légumes de qualité attirent les clients. Mais la mise en place du projet Teract s'avère complexe. Il faut signer des milliers de contrats (au moins deux par magasin) pour les boulangeries et les rayons fruits et légumes, déterminer des niveaux de redevance, recruter les fournisseurs, s'assurer de leurs capacités de production, créer un réseau logistique en circuit court et peut-être sans entrepôt centralisateur. Il sera nécessaire aussi de convaincre les clients de payer un peu plus cher pour une meilleure qualité, ce qui peut s'avérer compliqué alors que l'inflation alimentaire atteindra en septembre 25 % sur deux ans. Impact de moyen terme L'idée est belle mais ses effets ne se verront dans les comptes d'exploitation que dans deux ans au plus tôt, un délai qui n'aurait pas permis à Casino de régler ses problèmes immédiats de fin de mois. Jean-Charles Naouri a eu la vision , avant ses concurrents, de l'importance du commerce de proximité dans un monde dans lequel la voiture est délaissée et la population vieillit au point de se contenter d'une promenade autour du pâté de maisons. Il entend finaliser ce concept d' « agro-distribution » lui aussi novateur. En attendant, il doit se battre pour la sauvegarde de son groupe lourdement endetté.

Baromètre du mal-être en France : les jeunes de plus en plus touchés par la solitude

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

Partager l'article sur Twitter Powered byAudion Ecouter cet article Baromètre du mal-être en France : les jeunes de plus en plus touchés par la solitude 00:00 Une étude, publiée ce vendredi 12 mai par SOS Amitié, révèle une hausse de 40 % des appelants de moins de 14 ans, entre 2020 et 2022. « Sujets d’avenir », guerres et réchauffement climatique sont autant de raisons qui expliquent cette augmentation, selon l’association. La solitude, un phénomène multigénérationnel ? C'est ce que révèle le dernier baromètre du mal-être en France de SOS Amitié publié ce vendredi 12 mai. D'après cette étude, les jeunes sont également touchés par cette langueur : « de 2020 à 2022, le nombre d’appelants de moins de 14 ans a en effet augmenté de 40 % ». Une « évolution inquiétante », selon SOS Amitié, qui constate que « les appelants sont de plus en jeunes », rapporte France Info qui a pu consulter l’enquête. Pour une majorité de ces jeunes appelants, « la relation avec leurs parents » est un des motifs expliquant leur coup de téléphone à l’association. Certains évoquent également leur peur de l'avenir liée au réchauffement climatique et aux guerres. Et 20 % de leurs appels font état d’« idées suicidaires qui ne sont pas forcément accompagnées de conduites suicidaires comme la scarification ou l’anorexie ». À LIRE AUSSI :Anxiété, dépression, idées suicidaires… La santé mentale des Français sapée par le Covid-19 Par ailleurs, pendant la crise sanitaire du Covid-19, l’association a « enregistré une hausse des appels concernant l’inceste, la maltraitance ou un sentiment de solitude. Les sujets d’avenir sont aussi une source importante de mal-être » chez les plus jeunes. Dans ces situations, les bénévoles peuvent intervenir directement auprès de ces jeunes, notamment en les dirigeant vers le numéro national de prévention du suicide, le 31 14, qui les réoriente ensuite vers des professionnels de santé. MAJORITÉ DE 45-64 ANS D'après ce baromètre, évaluant le mal-être en France, les appels à SOS Amitié sont de plus en plus en lien avec « la santé mentale, la dépression et le mal-être » et la majorité des appelants reste dans « la tranche d'âge de 45 à 64 ans ». Par ailleurs, 60 % d’entre eux sont des femmes. Comme l’indique l’étude de SOS Amitié, « les personnes entrant dans cette tranche d’âge se sentaient déjà seules avant le Covid. L’épidémie les a fait basculer dans les problèmes psychologiques, comme la dépression ». Ainsi, le nombre de personnes évoquant des idées suicidaires a augmenté de 44 % par rapport à 2021. Débat des lecteurs 10 débatteurs en ligne Faut-il interdire le tabac aux moins de 21 ans ? Oui Non 356 votes - Voir le résultat Thierry Mazaury Non Cet article rappelle aux plus anciens de bien bons souvenirs ! Il est tellement à propos qu'il renvoie la question posée à une piètre pertinence... Po...Lire plus Depuis 2021, près de 100 bénévoles ont rejoint l'association, portant le nombre d’écoutants à plus de 1 800. Un chiffre qui demeure trop faible, au vu du nombre d’appels reçus, qui a d’ailleurs augmenté de 244 000 par rapport à l’année 2021. Sur 3, 3 millions d'appels reçus en 2022, seulement 600 000 ont été décrochés, ce qui correspond à un taux d’appels pris de 18 %.

“Vision Pro s’apprête à bouleverser la manière dont nous utilisons tous nos écrans à domicile”, Max Vedel (Swipe Back)

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

INfluencia : vous-vous posez beaucoup de questions quant à l’arrivée de ce casque made in Apple ? Max Vedel : oui en effet, cette nouveauté interroge. Ce casque de réalité mixte est-il sur le point de transformer radicalement notre société ? Est-ce que notre famille veut vraiment voir nos yeux de l’autre côté du masque ? Qui souhaite immortaliser des souvenirs en 3D de ses êtres chers ? Bien sûr, l’idée de regarder un film en format géant dans un environnement immersif est séduisante. Pourquoi le casque est-il dix fois plus grand que les Google Glass, qui ont une décennie d’existence ? Et pourquoi la batterie ne dure-t-elle que deux heures ? IN. : et à la fois très enthousiaste… M.V. : oui, ces interrogations fusent, et Apple y répondra sans aucun doute au cours des prochaines années. Il est indéniable que du point de vue hardware, nous assistons à une première étape vers une révolution plus significative que celle du smartphone. Le Vision Pro ne prétend pas être un ordinateur de la taille d’une paire de lunettes que l’on peut emporter partout, mais il s’apprête à bouleverser la manière dont nous utilisons nos écrans – tous nos écrans – à domicile.  IN. : n’est-ce pas permettre trop d’actions à la fois, et rendre l’immersion invasive ? M.V. : à une époque où l’immersion devient omniprésente, c’est l’outil des innovateurs de demain. Les processus de production ne se limitent plus à un écran plat de 16 pouces et une souris. Manipuler des objets en 3D, s’immerger dans nos applications préférées, rester connecté au monde extérieur, tester nos créations de manière immersive tout en répondant à nos messages WhatsApp, réaliser une visioconférence avec nos collaborateurs à l’autre bout du monde – tout cela à 360° et du bout des doigts. Autant de manières de créer que d’individus pour lesquelles la proposition d’Apple répond aujourd’hui.  IN. : vous évoquez également la prouesse technologique que représente Le Vision Pro… M.V. : c’est vrai, il est important me semble-t-il de souligner que le Vision Pro, en plus d’être la vision conceptuelle la plus cohérente dans l’univers du hardware de réalité mixte, est également une prouesse technologique. Plus de 5000 brevets ont été déposés et des concepts aussi anciens que l’invention de la VR ont été complètement chamboulés. Les premiers testeurs du produit sont unanimes sur la qualité exceptionnelle du suivi, la précision des mouvements et des entrées d’utilisateur, le faible poids du produit, l’intégration sans faille de l’écosystème Apple et la résolution des écrans. Sans oublier la molette qui permet de choisir son niveau d’immersion, une fonctionnalité révolutionnaire en termes d’expérience utilisateur. IN. : destiné à un usage limité, quel avenir prévoyez-vous à ce casque qui divise aussi, certains observateurs sur les réseaux semblnt y voir un nouveau coup d’Apple sans grande plus value ? M.V. : certes ce produit est actuellement destiné à un usage limité et, à mon sens, très orienté vers un public professionnel. Cependant, il servira également à développer la prochaine génération de casques, qui tendra inévitablement vers un format lunette, utilisable en 5G partout dans le monde et aussi puissant que le Vision Pro d’aujourd’hui. IN. : enfin, vous êtes très optimiste quant à ses multiples possibilités… M.V. : imaginez l’avenir : des flèches en réalité augmentée vous indiquent le chemin à suivre jusqu’au restaurant de vos rêves. Devant le restaurant, les avis et les horaires sont affichés. Vous remarquez un couple paré de splendides vêtements virtuels, visibles uniquement pour les porteurs de lunettes XR. Vous désactivez la surcouche virtuelle le temps du repas, pour mieux la relancer plus tard en mode immersion totale afin de regarder un film sur la lune. Nous sommes au seuil d’une révolution, mais il faudra encore du temps avant une adoption massive. Apple est en train de paver la voie.

Vision Pro d’Apple : move slow and fix things

By |June 12th, 2023|Categories: Scoop.it|

N'en déplaise aux experts, il y a une limite à ce que les utilisateurs peuvent accepter en termes d'innovation d'usages, Apple l'a très bien intégré avec son Vision Pro, qui est une passerelle entre nos usages actuels et les possibilités complètes du metavers. Les cas d'usages présentés utilisent des actions familières : regarder un film, travailler en multi écrans, faire une visio conférence... tout en restant en contact avec son environnement réel. Avec le Vision Pro, vous pouvez donc effectuer des tâches personnelles ou professionnelles existantes, mais de manière augmentée. Le plus désirable : s'isoler physiquement pour interagir avec des avatars dans un monde virtuel au design peu convaincant (voire gênant, n’est ce pas Mark). Ou se créer un bureau étendu dans son salon ? On peut parler d'échelle conceptuelle d'adoption : pour introduire de nouveaux usages,  créer des marches progressives.  Le Vision Pro héberge les usages les plus innovants pour les publics les plus matures. Mais son marketing préfère s’adresser aux fans de films et aux travailleurs connectés (quelques milliards de personnes) plutôt qu’aux maximalistes du Web3 (quelques millions, au mieux). Les aspects les plus gênants du tout immersif ont ici leur parade : le casque montre vos yeux et vous choisissez votre niveau d’immersion avec une simple molette. On ne parle plus  Metavers (même ses promoteurs abandonnent le terme) ou IA (qui effraie jusqu’à ses créateurs). Apple fait un magnifique contrepoint marketing. Si le prix du Vision Pro (3 500 $) peut sembler rédhibitoire pour le grand public, ça va changer : Apple vient d'acheter la startup Mira, dont le casque Prism qui permet de faire de la réalité augmentée grâce à votre smartphone était annoncé à ... 99 Dollars. Au-delà du casque, c'est donc sur la plateforme qu'Apple se positionne, et si on peut légitimement regretter le manque d’innovation technologique réelle, la marque est fidèle à sa culture : rendre  accessible la technologie au plus grand nombre.  Et en ce sens, c’est toute la catégorie qui va en bénéficier, y compris les technophiles hardcore . Et Tim Cook risque encore une fois de raffler la mise, en s’offrant le luxe d’un “late mover advantage”.

Vivendi peut racheter Lagardère, sous conditions

By |June 9th, 2023|Categories: Scoop.it|

Big bang dans l'édition. La décision vient de tomber : la Commission européenne vient de donner son feu vert à l'acquisition de Lagardère (qui détient Hachette, « Paris Match » etc.) par Vivendi. Mais ce feu vert, comme attendu, se fait sous conditions. Vivendi avait proposé plusieurs engagements. Il va ainsi devoir céder ses activités d'éditions à savoir Editis et ses entités, y compris des éditeurs connus tels que Robert Laffont, Nathan, Le Robert et Pocket ; ainsi que le magazine « people » Gala de Vivendi. « Ces engagements répondent intégralement aux problèmes de concurrence relevés par la Commission », indique l'institution dans un communiqué. 17 milliards d'euros de revenus Vivendi troque donc le numéro 2 français de l'édition, pour mettre la main sur le leader français du marché et le numéro trois mondial à l'international. « Avec le groupe Lagardère, Vivendi comptera dorénavant 66.000 collaborateurs contre 38.000 sur la base des effectifs à fin décembre 2022, avec une présence renforcée sur des marchés clés tels que la France, le Royaume-Uni, l'Espagne et les Etats-Unis. Son chiffre d'affaires annuel atteindra environ 17 milliards d'euros sur base des résultats 2022, contre environ 10 milliards aujourd'hui », explique le groupe contrôlé par la famille Bolloré dans un communiqué. Ce rapprochement « répondra à l'objectif stratégique que le groupe s'est fixé de développer sa présence internationale et lui permettra de devenir le troisième groupe mondial de l'édition grand public et d'éducation tout en intégrant une nouvelle activité en forte croissance, le travel retail ».

Essayage virtuel précis de bijoux et de montres avec le taïwanais Perfect Corp

By |June 5th, 2023|Categories: Scoop.it|

La société taïwanaise Perfect Corp étend les usages de l’essayage virtuel au-delà du maquillage  en proposant l’essayage à distance de bagues et de montres. Sa nouvelle solution utilise la mesure de la taille des doigts et des poignets pour des essayages virtuels de bijoux et de montres plus précis et réalistes. Une mesure via l’écran de son smartphone Cela doit devenir un moyen facile et digitalisé de trouver la taille de sa montre, bague et bracelet. Cet outil de mesure personnalisé couplé à l’essayage virtuel de bijoux et de montres vise à améliorer l’expérience d’achat en ligne. Un des objectifs est de réduire les retours de produits, coûteux pour les marques et les détaillants. Les utilisateurs placent leur doigt sur l’écran de leur téléphone mobile le long d’une zone délimitée. Ils sont ensuite invités à ajuster les lignes à l’aide des boutons plus et moins pour retrouver la largeur appropriée de leur doigt. À partir de là, l’outil enregistrera la taille de bague correcte pour le doigt de l’utilisateur et invitera ce dernier à découvrir des styles de bagues différents via une expérience d’essayage virtuelle réaliste. La réalité augmentée embarrasse les clientes pour tester du maquillage Lire l’article Une société leader dans l’essayage virtuel Perfect Corp est un leader des solutions tech de Beauty et Fashion en réalité augmentée. De plus, Perfect Corp. propose une suite d’applications mobiles gratuites dont YouCam Makeup et YouCam Perfect, et fournit une plateforme aux consommateurs pour tester virtuellement de nouveaux produits, effectuer des diagnostics de peau, modifier des photos et partager des expériences avec la communauté YouCam.

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