HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Maurice : Jean-Michaël Durhône nouvel évêque de Port-Louis

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

La nouvelle était attendue. En 2016, l'évêque de Port-Louis, Maurice Piat, était nommé Cardinal par le Pape François. Depuis cette date, les fidèles de la capitale mauricienne attendent le nom du successeur. La nouvelle est tombée vendredi, il s'agit de Jean-Michaël Durhône. Mauricien, originaire de Vacoas, est âgé de 50 ans. Il a été ordonné prêtre en 2005. Proche du Cardinal, il était le Délégué épiscopal du Service Diocésain de la catéchèse et du Catéchuménat, écrit L'Express de Maurice. Il travaille depuis des années sur son île natale et connaît parfaitement les différentes strates de l'organisation de l'Église catholique mauricienne : "Il est nommé aumônier des Servants d’autel en 2012, du Collège St Mary’s, Rose-Hill, en 2013 et de la Jeunesse ouvrière catholique en 2018. Il occupe également le poste de secrétaire de la CEDOI. En 2020, le Cardinal Piat lui confie la charge du Service diocésain de la Pastorale des Jeunes. Il est nommé curé de Sainte-Famille, à Rose-Belle, en 2022".

L’essayage en réalité augmentée depuis la rue chez l’enseigne Coach à New York

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

L’enseigne de mode Coach attire l’œil des passantes avec un essayage virtuel visible depuis la rue lorsqu’elles passent devant un pseudo miroir qui est en fait un écran informatique de réalité augmentée. Un écran de réalité augmentée dans la vitrine à Manhattan L’écran est placé dans la vitrine de la boutique de Coach à New York dans le quartier de Soho. Il a été développé avec la société Zero10.  Alors que les gens passent, l’écran les attire avec un reflet d’eux tenant différentes versions du sac le plus vendu de la marque Coach, le Tabby . L’écran affiche une vidéo de la personne en temps réel, puis superpose sur cette vidéo le modèle 3D d’un sac à main, soit attaché sur l’épaule soit serré dans la paume de la main. L’expérience a été conçue par Zero10 , une entreprise d’essayage de mode en réalité augmentée L’expérience a été conçue par Zero10 , une entreprise d’essayage de mode en réalité augmentée qui, jusqu’à présent, s’était spécialisée dans l’essayage de vêtements augmenté, avec des partenariats avec Tommy Hilfiger, Crosby Studios et Maisie Wilen.  À ce jour, la société a lancé quatre miroirs de réalité augmentée dans les magasins Tommy Hilfiger de Londres, Milan et Berlin.  George Yashin, patron de Zero10, annonce à Fast Company qu’il y aura 40 miroirs supplémentaires sur les 3 prochains mois, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Australie et en Chine. La nouveauté de l’enseigne Coach est d’avoir placé le miroir de réalité augmentée vers la rue et non à l’intérieur du point de vente, où il est sensé aider à vendre. L’écran en vitrine de Coach a la mission de capter l’attention et d’attirer dans le magasin, où l’on peut essayer de vrais vêtements ou les essayer devant un autre miroir en réalité augmentée. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par The Future of Fashion (@zero10.app) Doublement de l’attention des passants Moins d’une semaine après l’installation du miroir en vitrine, l’équipe de Zero10 affirme avoir remarqué que le nombre de personnes qui prêtent attention à la vitrine a doublé et le trafic s’est accru de 50 %. Le taux de conversion exact reste incertain. On peut poursuivre l’expérience d’essayage virtuel dans le magasin La journaliste de Fast Company relève que la vitrine de Coach déclenche un réflexe de jeu La journaliste de Fast Company relève que la vitrine de Coach déclenche un réflexe de jeu. Lorsqu’elle était devant l’écran, on lui a présenté une version d’elle-même tenant un sac Tabby violet dans sa main droite, tandis que des ailes de papillon violet battaient doucement derrière son dos. Trente secondes plus tard, elle tenait un sac Tabby rose, tandis que des lettres épelant « Tabby » flottaient autour d’elle. Elle ne s’était jamais vue comme une fille « Tabby », mais pendant une minute, cela l’a amusée de voir à quoi cela ressemblait. Les miroirs de réalité augmentée de Zero10 sont alimentés par de la vision par ordinateur pour rendre les vêtements et les sacs à main en résolution 4K. La solution intègre la physique Ragdoll afin de créer un personnage numérique qui répond aux lois de la physique. Pour Coach, cela signifie que les clients peuvent bouger leurs mains et regarder le sac à main bouger avec eux. La transformation de l’expérience en jeu s’appuie sur l’ajout d’ailes de papillon et des couleurs avivées par rapport à la réalité.

La régie publicitaire de France Télévisions imagine l’univers média dans le métavers

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Avec sa web-série « Odyssées virtuelles », le groupe d’audiovisuel public France Télévisions se projette dans le métavers afin d’imaginer l’univers média et publicitaire, à l’horizon 2035. La web-série projette le spectateur en 2035 pour suivre les aventures de Rvé et Kiria, 2 Vtubeurs, qui présentent un vlog dédié au métavers. Le premier épisode défend le rôle de la publicité et son mode de diffusion et de mesure chez FranceTV Publicité. Odyssées virtuelles – épisode 1 from FranceTV Publicité on Vimeo. Un tourage sur la plateforme VRChat Les vidéos ont été tournées en intégralité via la plateforme VRChat, dans des espaces virtuels avec des environnements et des avatars produits en amont. La caméra, les décors et les costumes sont virtuels. Les personnages ont été incarnés par des comédiens vêtus de combinaisons « immertielles », leurs mouvements sont restitués via des capteurs et leurs voix sont enregistrées durant le tournage. FranceTV Publicité déclare qu’il s’agit d’une première en France pour une régie publicitaire. « Les expériences immersives amènent nos contenus dans les usages des nouvelles générations pour engager le dialogue » Au fil des épisodes, les internautes pourront reconnaître plusieurs invités de France Télévisions qui se prêtent au jeu, tels que Samuel Etienne ou Nelson Monfort. « Il est essentiel d’anticiper les usages de demain » revendique Marianne Siproudhis, Directrice Générale de FranceTV Publicité. « Les expériences immersives sont un nouveau territoire d’expression, de lien social et d’innovation pour les marques » poursuit-elle. « Les expériences immersives nous permettent d’amener nos contenus dans les usages des nouvelles générations pour cultiver leur attention, interagir et engager le dialogue » pense-t-elle. La DG considère que la régie publicitaire du service public doit faire de la pédagogie autour de ces nouveaux usages. « C’est l’objectif principal de cette web-série. C’est d’éclairer nos partenaires sur le rôle qu’ils seront amenés à jouer demain, à nos côtés. Parce que le monde change. La pub aussi » termine-t-elle. Apparition continuelle de nouvelles plateformes Le monde change avec l’apparition continuelle de nouvelles plateformes, de nouveaux usages et de nouveaux formats. « La Direction de l’Innovation de France Télévisions se positionne comme détecteur de tendances » présente Kati Bremme, Directrice de l’Innovation de France Télévisions et Rédactrice en chef Méta-Media. « La direction de l’innovation aide à la compréhension à travers des tests concrets pour imaginer les médias de demain avec l’ensemble des directions de France Télévisions » propose-t-elle. « Nos explorations des univers virtuels visent à anticiper les nouveaux usages pour rester pertinents auprès de tous les publics » Kati Bremme considère que les jeunes générations sont de plus en plus créatives, et ne se contentent plus du simple rôle de spectateur. « Les nouvelles technologies immersives, augmentées par l’intelligence artificielle générative, sont un moyen d’engager nos publics, désormais co-créateurs, voire acteurs de nos contenus » propose-t-elle. Cet engagement doit avoir lieu dans des expériences personnalisées et interactives, tout en respectant les valeurs de service public, dit-elle. « L’essence de nos explorations de ces univers virtuels est d’anticiper les nouveaux usages pour rester pertinents demain auprès de tous les publics » résume-t-elle.      La web-série « Odyssées virtuelles » est réalisée par Arthur Jeanroy et Damien Babikian, réalisateurs chez Ante Bellum Films. Cette série de vidéos est un exercice d’imagination sur l’avenir des mondes immersifs en se projetant en 2035 dans un futur où ces mondes virtuels font de plus en plus partie du quotidien de la population. Une plateforme déjà utilisée pour Rolland Garros et Stade 2 La série est entièrement tournée dans VRChat, une plateforme de mondes virtuels sur internet déjà utilisée par France Télévisions pour Roland-Garros ou Stade 2. L’utilisation de ces outils qualifiés de « science-fiction » par les deux réalisateurs vise à aider des professionnels à envisager l’avenir et à interroger le futur dans une démarche innovante. « Il s’agit avant tout d’une plateforme sociale mais des outils permettent de réaliser des vidéos. Ils ont été progressivement développés au point de nous pousser à imaginer un véritable tournage virtuel » expliquent-ils. Les comédiens sont dans un studio et équipés d’un casque de réalité virtuelle et de trackers Les comédiens sont dans un studio et équipés d’un casque de réalité virtuelle et de trackers. La caméra est à l’intérieur de la plateforme VRChat. Les réalisateurs filment les comédiens en direct sous les traits de leurs avatars dans des décors virtuels où ils peuvent évoluer librement. Les réalisateurs ont également pu faire appel à des figurants sans avoir besoin de les faire venir sur le plateau puisqu’il s’agissait de membres de la communauté de VRChat connectés depuis chez eux. « Avec l’aide de France Télévisions Innovation et de l’équipe d’ItametisXR nous avons pu multiplier les scènes et les décors durant les deux jours de tournage et il était fascinant de voir à quel point il était facile de mettre notre expérience des tournages au service de ce dispositif inédit, à notre connaissance » concluent-ils. La régie publicitaire emploie 300 personnes FranceTV Publicité est la régie publicitaire de France Télévisions, groupe audiovisuel public français, qui totalise 28,8% de PdA TV en France, soit 28,3 millions de téléspectateurs quotidiens en moyenne sur le mois, une audience digitale de 26 millions de Visiteurs Uniques mensuels et 657 millions de vidéos vues en moyenne en 2023 sur toutes ses plateformes numériques (france.tv, réseaux sociaux, partenaires). La régie emploie 300 personnes et commercialise les espaces publicitaires de près de 40 chaînes de télévision, parmi lesquelles France 2, France 3, France 4, France 5, La 1ère, TV5Monde, France 24, 13ème rue, SYFY, E!, Trace Urban, Melody, Disney Channel, Disney Junior, Cartoon Network, Boomerang, Cartoonito, Warner TV, Toonami, National Geographic, National Geographic Wild, Sport en France, Maison & Travaux TV, MGG TV, Museum TV, MyZen TV, La Chaîne Météo, TCM Cinéma, DreamWorks, LCP, Public Sénat… ainsi que près de 30 sites internet et applications mobiles, comme france.tv, franceinfo, Météo-France, Radio France, Brut., allodocteurs.fr, etc.

Cloud : Google accuse Microsoft de pratiques anticoncurrentielles

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Google monte au créneau contre les pratiques de Microsoft dans le cloud. Dans un entretien aux « Echos », Amit Zavery, le vice-président de Google Cloud, attaque ouvertement son concurrent, alors que Sundar Pichai, le PDG d'Alphabet (la maison mère de Google) est lui-même attendu à Bruxelles cette semaine. « Je suis très inquiet du comportement anticoncurrentiel de Microsoft qui utilise son leadership et sa base d'installation pour vendre ses produits dans le cloud, affirme Amit Zavery. Si rien n'est fait rapidement, le marché de l'informatique dématérialisée sera dominé par Azure [la plateforme star de Microsoft, NDLR] et ils augmenteront les prix, comme ils l'ont fait pour d'autres produits dans le passé. » La Commission européenne s'est déjà saisie du sujet, alertée par plusieurs plaintes dont celle du français OVHcloud, avec qui Microsoft serait proche d'un accord à l'amiable aujourd'hui, selon Reuters. Mais aussi, celle du CISPE, représentant des fournisseurs européens, mais qui compte aussi Amazon. L'exécutif européen sonde actuellement les acteurs pour vérifier si Microsoft n'abuse pas de sa position dominante dans les logiciels en ligne pour évincer ses concurrents. Frais de licences Amit Zavery, lui, en est déjà convaincu. Il pointe du doigt les « restrictions de licences » et les « ventes liées » de Microsoft. En cause, les frais de licence supplémentaires facturés par le géant de Redmond pour utiliser ses logiciels incontournables, Windows et Office, avec des fournisseurs de cloud concurrents. LIRE AUSSI : Cloud : Google investit 1 milliard d'euros en Allemagne « Un client détenteur de licences Microsoft, qui veut les transférer sur le cloud d'un concurrent, est confronté à une série de restrictions, de taxes, de frais, voire d'interdictions, qui n'existaient pas auparavant, accuse Amit Zavery. Dans toute l'Europe, et notamment des entreprises françaises, on nous dit qu'il est difficile de choisir Google ou d'autres fournisseurs locaux, à cause de ces restrictions. » « Teams, pas le meilleur produit au monde » Sous pression, Microsoft avait annoncé revoir sa politique de licences sur le Vieux Continent, il y a un an. « Nous avons démontré notre volonté de répondre à toute préoccupation valable concernant nos conditions de licence cloud. Dans le monde, plus de 100 fournisseurs de cloud, dont 75 sont basés en Europe, ont déjà profité de nos récents changements de licence, indique un porte-parole de Microsoft. Nous continuons à écouter et à apprendre afin de répondre aux besoins des fournisseurs de cloud européens et nous sommes ouverts à discuter et à résoudre toute préoccupation valable restante. »

TikTok attaque l’Etat américain du Montana qui a décidé de l’interdire

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

C'est la réponse du berger à la bergère. TikTok, filiale du groupe chinois ByteDance, a sans surprise porté plainte, lundi, contre le Montana. L'Etat américain a promulgué, la semaine dernière, une loi pour bannir l'application dès l'année prochaine . Cette interdiction « enfreint la constitution des Etats-Unis de multiples façons », affirme l'entreprise, et notamment le premier amendement qui garantit la « liberté d'expression ». De nombreux élus américains pensent que la plateforme de vidéos courtes et addictives, fréquentée par 150 millions d'Américains, permet à Pékin d'espionner et de manipuler les utilisateurs . L'entreprise a toujours nié ces accusations. Mais le parlement du Montana a adopté, mi-avril, un texte qui ordonne aux magasins d'applications mobiles (Apple et Google) de ne plus distribuer TikTok à partir du 1er janvier 2024, tandis que le Congrès et la Maison-Blanche réfléchissent à des projets de loi similaires. Des effets néfastes qui concernent aussi Instagram « TikTok exerce son jugement éditorial, un droit protégé par la Constitution, pour diffuser et promouvoir des contenus créés par des tiers », indiquent les avocats de l'entreprise. Ils font aussi valoir que l'Etat américain n'a pas le pouvoir légal de bannir l'application pour des motifs de sécurité nationale, un sujet qui relève, selon eux, de l'Etat fédéral. La plainte évoque, en outre, un principe d'équité. « Au lieu de réguler les réseaux sociaux en général, la loi bannit TikTok, et seulement TikTok pour des raisons punitives […] fondées sur des inquiétudes spéculatives au sujet de la sécurité des données et de la modération des contenus », argumentent les juristes.

Économie circulaire : quels avantages les entreprises touristiques peuvent-elles en tirer ?

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Nous avons vu dans une chronique précédente comment le modèle circulaire peut propulser le tourisme vers la durabilité, dans une introduction de l’économie circulaire et de ses solutions. Dans cette suite, nous allons explorer les avantages que peuvent en tirer les entreprises touristiques, afin de mettre à nu cette balance des “pour et des contre” pour faire le premier pas vers le modèle circulaire. L’ambition est qu’un jour, there’s no alternative pour adopter la transition au moment de développer un projet ou une activité. Comptabilité et cohérence sur les Objectifs de Développement Durable Selon une étude de Patrick Schröder, l’économie circulaire vient se positionner comme un élément clé dans la quête des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. Ce modèle, présentant un nouveau paradigme en opposition avec l’économie linéaire de la consommation (matières premières extraites, transformées, utilisées, éliminées), donne les bases nécessaires pour atteindre au moins 8 des ODD : 6 – Eau propre et assainissement 8 – Travail décent et croissance économique 9 – Industrie, innovation et infrastructure 11 – Villes et communautés durables 12 – Production et consommation responsables 13 – Action climatique 14 – Vie sous-marine 15 – Vie des écosystèmes terrestres Quadruples avantages au compteur On remarque ainsi les bénéfices qu’une telle implémentation pourrait apporter à la gouvernance du territoire qui adopterait le concept d’économie circulaire. Le tourisme étant directement lié aux dynamiques territoriales, il bénéficierait directement de ce modèle vertueux pour se développer en alignement avec les enjeux de la durabilité. Et qu’en est-il des entreprises ? L’adoption de telles mesures pour une activité dépend grandement des bénéfices qui peuvent être obtenus, on en retient 4 :  Investissement et économie de coûts Certaines technologies ou nouvelles organisations peuvent paraître coûteuses dans leur mise en place, mais qui, selon une vision long terme, représentent uniquement un investissement pour réaliser d’importantes économies. Dans le cadre des entreprises touristiques, nous pouvons retrouver par exemple la mise en œuvre de mesures d’économie d’énergie et d’eau ou de chaînes d’approvisionnement locales. À l’exemple du groupe Hilton et l’Intercontinental Hotel Group (IHG) qui auraient pu obtenir une réduction de leurs émissions de CO2, de leur consommation d’énergie et d’eau ainsi que leur production de déchets, par le développement d’innovations pour la réduction d’impacts environnementaux dans tous leurs départements. Nouvelles opportunités de revenus L’économie circulaire offre également de nouvelles opportunités de revenus pour les entreprises touristiques en y incluant de nouveaux produits et services à valeur ajoutée pour les clients, basés sur des pratiques circulaires. Par exemple, un hôtel peut proposer des repas élaborés à partir d’aliments récupérés auprès de marchés locaux ou de producteurs locaux, ou encore offrir des visites guidées en collaboration avec les locaux, afin d’améliorer l’expérience des voyageurs. Réputation et image de marque En mettant en place des initiatives en faveur des enjeux socio environnementaux que l’on rencontre aujourd’hui, les entreprises permettent de véhiculer une meilleure image aux yeux du public. La sensibilisation est telle depuis plus d’une décennie maintenant, que les clients portent davantage de préférences aux entreprises engagées, aux entreprises dites “vertes”. Néanmoins, cet avantage s’est notamment avéré puissant aux yeux des entreprises, et a donné lieu à des dérives telles que le Green Washing. Amélioration des avantages sociaux  L’effet boule de neige a tout son mérite, et les actions mises en place par les entreprises dépassent parfois le cadre de l’activité touristique et ont des impacts positifs sur les avantages sociaux. À l’image, entre autres, de la création d’emplois, de l’amélioration de la qualité de vie des locaux et de la qualité de l’expérience client, l’interdépendance des dimensions du secteur touristique donne place à une prolifération vertueuse. Néanmoins, ces résultats sont difficilement prévisibles par les entreprises, tout comme mesurable, ce qui fait perdre de la valeur à cet avantage aux yeux des entreprises à l’heure d’adopter des stratégies. Argumentation et pression du “tôt ou tard” En plus des avantages qui permettent de peser sur la balance, nous pouvons de même y ajouter les pressions qui poussent à agir. Au fil des réflexions, des études et des mesures appliquées, les entreprises du tourisme se retrouvent petit à petit sous la contrainte, voire l’obligation, d’adhérer au modèle circulaire ou certaines de ses composantes. En effet, la plupart des experts du secteur du tourisme défendent le caractère inévitable de résultantes du processus de transition et d’évolution de la société : La demande, car le coût croissant des ressources naturelles et des matières premières, par leur raréfaction, est une réalité à affronter. Les obligations, suite aux nouvelles mesures réglementaires qui favorisent la durabilité des entreprises et pénalisent les pratiques non-respectueuses de l’environnement. Les opportunités économiques, qui bloquent les argumentaires financiers contre la transition, grâce aux initiatives gouvernementales et institutionnelles qui octroient des aides et des fonds pour l’implémentation de l’économie circulaire et le développement du tourisme durable (ex : Fonds Européen Next Generation). Inspiration et modèles existants  Parmi les principaux modèles économiques circulaires qui existent déjà dans le secteur du tourisme, nous retrouvons : Approvisionnements circulaires : avec l’utilisation d’énergies renouvelables, de biomasse ou de matériaux recyclables au lieu de ressources périssables. Récupération des ressources : grâce à l’obtention d’énergie et de ressources utiles à partir de déchets ou de produits résiduels. Optimisation du cycle de vie des produits et des composants : par la réparation, l’amélioration, la réutilisation et la revente. Mise en commun : avec l’augmentation du niveau d’utilisation des produits en donnant collectivement accès à leur utilisation et leur propriété. Servitisation des produits : en fournissant un accès à des produits comme étant un service, dont la propriété est conservée, en échange d’un paiement pour l’utilisation des produits. L’adoption de l’économie circulaire offre ainsi de nombreux avantages aux entreprises touristiques. En intégrant les principes de ce modèle, les entreprises touristiques peuvent concilier rentabilité économique, responsabilité sociale et préservation de l’environnement, contribuant ainsi à un avenir durable et équilibré pour le secteur.

Comment fidéliser ses clients grâce au Web3 ? –

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

A l’occasion de son événement annuel parisien, la société Salesforce est revenue sur la création d’expériences connectées sur le Web3 et comment ces dernières peuvent aider les entreprises à fidéliser les clients. Aujourd’hui, selon Kamaly Sammandamourthy, Senior Solution Ingineer chez Salesforce, plus d’une centaine de clients se sont déjà lancés dans le Web3 et 50% d’entre eux ont une stratégie dédiée. Pour Jean-Marie Pierron, VP Industry Solutions chez Salesforce, le Web3 peut être utilisé pour plusieurs cas d’usage, notamment à des fins d’amélioration des programmes de fidélité : « La vision à adopter lorsque l’on décide de se lancer dans le Web3 est de proposer toujours plus de personnalisation ». La société permet notamment à ses clients de créer des NFT à travers une solution développée en interne, Salesforce Web3, et de récolter toutes les données disponibles. « Si une entreprise a envie de commercialiser des NFT ou d’en offrir à ses clients, il est possible de créer une collection NFT et de la déployer dans la blockchain sans avoir de besoin de connaissances techniques », explique Kamaly Sammandamourthy. Selon l’ingénieure, l’objectif aujourd’hui est également de proposer une solution « low code » et « low impact » : « Les systèmes de codes étaient très énergivores et il est essentiel de travailler avec une technologie plus durable. Pour cela, nous avons fait le choix d’inclure les cryptomonnaies Ethereum et Polygon sur lesquelles on s’appuie pour déployer les contrats NFT ». Elle ajoute que, grâce à sa connexion avec le CRM Salesforce, toutes les données Web 3 générées par les clients y sont directement intégrées. Selon les deux experts, le développement d’une stratégie Web 3 permet avant tout de récolter de nouvelles données, d’enrichir sa base clients et d’améliorer leur expérience.

Trophées de l’Innovation 2023 : les nommés dans la catégorie Start-up sont…

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Solikend Solikend, qui est la contraction de « solidaire » et « week-end », est né d’un constat simple : les hôtels sont rarement complets sur une année type, et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devient un enjeu majeur. La start-up spécialisée dans la réservation hôtelière flèche donc le paiement de chambres vers des associations. Ce qui permet aux établissements d’écluser de probables invendus, tout en améliorant leur RSE. Plus de 200 hôtels sont partenaires. VisitMoov Visitmoov est une IA de création de parcours touristique personnalisé. La start-up scanne l’offre d’attractions touristiques mais également celle des mobilités (dont les transports en commun) pour proposer au visiteur la meilleure expérience possible. Lauréat du Tourism Innovation Summit de Séville, Visitmoov a réalisé en 2022-23 ses premiers déploiements sur Paris (avec Ile-de-France Mobilités) et la Métropole Nice Côte d’Azur afin d’optimiser la gestion des flux touristiques. Whatizis  Whatizis est un « Shazam des monuments », proposé aux destinations pour valoriser leur patrimoine culturel. Il s’agit d’une application de reconnaissance visuelle des monuments : une simple photo avec son smartphone permet d’identifier un monument et d’écouter des commentaires audios. Deux destinations ont déployé la solution en 2022 : Rennes en partenariat avec l’Office de Tourisme et Paris avec la région Île-de-France. L’application revendique 30 000 utilisateurs.

Meta écope d’une amende record de 1,2 milliard pour transfert illégal de données

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

La CNIL irlandaise a choisi la semaine du cinquième anniversaire du règlement général pour la protection des données (RGPD) pour infliger à Meta une amende record de 1,2 milliard d'euros, pour ne pas avoir respecté les règles de l'art européen dans le transfert de données aux Etats-Unis. Dans une décision publiée lundi, énième rebondissement d'une saga qui remonte à une plainte du militant de la protection de la vie privée Max Schrems déposée il y a dix ans, elle ordonne au propriétaire de Facebook de suspendre ses flux de données transatlantiques. L'Autorité irlandaise de protection des données lui donne cinq mois pour « suspendre tout futur transfert de données personnelles aux Etats-Unis ». Et six mois pour arrêter « le traitement illégal, y compris le stockage, aux Etats-Unis » des données personnelles de l'UE transférées. Jusqu'ici, c'est Amazon qui détenait le record avec 746 millions d'euros d'amende infligée par le Luxembourg. Dix ans de saga Meta est accusé de ne pas avoir suffisamment protégé les données des Européens des services de sécurité américains. Depuis que la Cour de justice de l'UE a annulé, en 2020, le Privacy Shield, un accord sur le flux de données entre le Vieux Continent et le pays de l'Oncle Sam, Meta utilisait un autre instrument juridique, des clauses contractuelles type (ou SCC), pour transférer les données. Mais la CNIL irlandaise estime que ce mécanisme ne permet pas de prévenir « les risques pour les droits et libertés fondamentaux » des utilisateurs européens de Facebook.

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