HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Ledger et MetaMask : les « wallets » sur la sellette

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Que Ledger n'a-t-il pas fait en se dotant d'une fonction « Mot de passe oublié ? » La start-up française, leader mondial des portefeuilles physiques de cryptomonnaies (une sorte de clé USB protégée), a provoqué l'ire d'une partie de la cryptosphère en leur proposant de récupérer leur phrase secrète en cas de perte. Son alter ego américain MetaMask, taxé d'ouvrir la porte à la collecte d'impôts sur les cryptos, a lui aussi mis à cran le secteur. Nouvelle crise ? Ledger d'abord. La start-up, valorisée 1,3 milliard d'euros , commercialise des portefeuilles de cryptos physiques vus comme les plus sécurisés. Dessus est stockée la clé privée donnant accès aux cryptos. Pour y accéder, l'utilisateur doit mémoriser un super mot de passe, soit une phrase de 24 mots. Aussi technologique que ce soit, il y a un côté archaïque à au moins deux titres : Ledger s'apparente à un bas de laine numérique, et on recommande souvent d'écrire la phrase… sur un bout de papier. Une clé Ledger détruite et incendiée En cas de perte de la clé USB ou de son sésame, personne ne pourra vous aider à retrouver vos fonds, même s'il s'agit d'un magot de millions de dollars en bitcoin… Stefan Thomas , cet Allemand qui a oublié le mot de passe de son disque dur où l'attendent 200 millions de dollars, en sait quelque chose. Pour pallier ce problème, Ledger a donc lancé, à la mi-mai, Recover, un service devant permettre de retrouver sa phrase secrète. LIRE AUSSI : ENQUETE - Comment Ledger a fait de Vierzon un haut lieu des cryptomonnaies Pour le Twittos « OKLAHODL », qui s'est filmé détruisant sa clé Ledger au marteau pour la brûler ensuite au chalumeau - ne manquant pas de faire le buzz -, l'entreprise française l'a trompé, en introduisant ce qu'il qualifie de « porte dérobée ». Pour lui, si Ledger peut restituer une clé perdue, c'est qu'il y a accès ; l'entreprise s'en défend. En somme, il rompt la promesse chère aux cryptofans du « not your keys, not your coins » (« pas votre clé, pas votre monnaie »). En réalité, la clé est découpée en trois bouts répartis avec deux sociétés, Coincover et EscrowTech. Pour certains, c'est encore pire. Piratage et crise de confiance Mais, explique, Ledger, la reconstruction de la phrase a lieu sur la clé USB et, sauf collusion entre ces trois acteurs, il est impossible de mettre la main dessus. La start-up demande donc qu'on lui fasse confiance. Seulement voilà, tous n'ont pas oublié le piratage de Ledger en 2020, quand les données personnelles de 273.000 clients ont fuité sur internet. Donc pour certains internautes, lier phrase secrète et identité de son porteur ouvre, forcément, une faille. Plus embêtant, Ledger a tweeté que « techniquement parlant, il a toujours été possible de créer un micrologiciel qui facilite l'extraction de clés » sur ses portefeuilles, mais a supprimé le tweet. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Ledger : 4 choses à savoir sur la licorne française des cryptos Pourtant, ce Ledger Recover est optionnel. Ceux qui veulent conserver leur phrase sur un bout de papier - et courir un risque plus grand de perdre leurs cryptos - en ont le choix. Le français a lancé cette offre pour au moins trois raisons : offrir une solution devant éviter la perte de ses fonds, s'ouvrir à un public plus large, maintenant que la start-up a déjà touché les initiés, et générer des revenus récurrents - Recover coûte 10 euros par mois - en plus de la vente de matériel. Ménager la chèvre et le chou « Pour rendre l'autoconservation accessible à tous, nous devons développer des produits innovants qui maintiennent la sécurité tout en résolvant des obstacles concrets pour les utilisateurs », fait valoir sur Twitter Charles Guillemet, directeur technique de Ledger. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Cryptoactifs : les défis que posent les nouvelles règles Pour Stanislas Barthelemi, manager Cryptos et Web3 chez KPMG France, « le fait est surtout que Ledger a raté sa communication, en annonçant ça comme un cheveu sur la soupe, ce qui a pu ternir un peu son image ». Cela montre aussi à quel point les acteurs des cryptos en quête de croissance « sont entre deux eaux : d'un côté la clientèle historique adepte de décentralisation mais de l'autre, une clientèle à conquérir en demande de plus de facilité d'usage et de garanties », entrevoit l'expert. MetaMask dans le viseur aussi MetaMask peut en dire autant. Le portefeuille de l'américain ConsenSys (largement financé par Microsoft) édite une extension pour navigateur - et ne vend pas de clé USB comme le français. Il est surtout utilisé pour les NFT. A la suite d'une mise à jour récente, il a laissé entendre qu'il « se réserve le droit de retenir les taxes si nécessaire », provoquant, là encore, un tollé 3.0. En novembre 2022, il faut dire qu'il avait déjà échaudé ses utilisateurs en annonçant collecter leur adresse IP. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - MetaMask : 3 choses à savoir sur la passerelle vers le Web3 Si le cas Ledger est optionnel, celui de MetaMask relève d'une confusion . Quand certains y ont vu un prélèvement à la source à venir de l'administration fiscale directement dans la petite application, la mention légale concernait, en fait, d'autres produits édités par ConsenSys. Qui utilisent, eux, des paiements par carte bancaire. Pour Stanislas Barthelemi, « tout cela a été monté en épingle de façon irrationnelle ». Mais alors que le business des cryptos n'est pas toujours clair , il reste à comprendre pourquoi certains s'émeuvent autant dès que l'on touche même de loin à leur confidentialité. Ont-ils vraiment tous, chevillée au corps, la vision d'un web post-GAFA plus protecteur de la vie privée ? Ou mieux vaut-il ne pas regarder ce qui se cache dans leur armoire ? Clés de compréhension La conservation des cryptomonnaies est un vrai roman à clés, dans lequel le jargon technique représente quelque chose de bien connu. Le portefeuille numérique ou physique (« wallet », comme MetaMask, ou « hardware wallet », pour Ledger), peut être comparé à une boîte aux lettres. Dedans, on y met des cryptos et des NFT protégés par deux clés : une clé publique (l'adresse postale), et une privée (la clé de la boîte aux lettres). La phrase secrète de 24 mots sert d'empreinte de la clé privée, pour en faire un duplicata.

Will the Google New York Times deal lead to a “A Stampede of Principles?”

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

The Wall Street Journal reported earlier this week that the New York Times have signed a huge $100 million deal with Google, “that allows the Alphabet unit to feature Times content on some of its platforms, according to people familiar with the matter.” How will other publishers respond? Will they flock to Google in search of similar deals? What happens to the plurality of the media and a free and independent press if journalists are answerable to Google as their paymaster? Will such scruples and principles be trampled underfoot in the rush to Google’s door? Or will the authorities step in?     As many will be aware, Google has been seeking to capture as many news publishers as possible in its Google News Showcase product for a couple of years now, with limited interest from users. One commercial issue with the News Showcase is that Google becomes the advertiser instead of the publisher and keeps the vast majority of the ad revenue generated, sharing maybe 20% with publishers. Aside from being a bad deal for publishers, there is then the regulatory issue that Google has an incentive to promote its own “News Showcase” over other more relevant content from rivals in its search results. Such discriminatory self-preferencing was found to be illegal in the EU’s Google (Shopping) case, which attracted a 2.4 billion fine. The US Department of Justice has also brought a case against Google on the issue. That case goes to trial in September of this year. The News Showcase has generated regulatory interest especially in the EU and Germany. The Google/New York Times deal may raise the same issue again but on a bigger scale. The article indicates that the New York Times will also be “using Google tools for marketing and ad-product experimentation.” If this involves the promotion of the New York Times over its rivals that would clearly raise a competition problem. The Wall Street Journal also carried a story detailing Google’s plans to “shift the way it presents search results to incorporate conversations with artificial intelligence, along with more short video and social-media posts.” The CMA currently has a consultation open on this issue. Responses are due by the end of the month. Again, Google appears to be working on the basis that it can continue to promote its own products into its search results. Indeed, just this week Google announced Search Generative Experience, a proposal for the integration of its own AI (Bard) into Search (see our post here). This looks to be the same abuse that Google was fined for by the EU. Will the authorities now step in and enforce the law?   

RSE : la pub peut commencer à mesurer son empreinte carbone

By |May 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

En avril dernier, l'Union des marques lançait son meta référentiel de l'empreinte carbone de la communication. La dernière matinée Udecam, dédiée à la RSE, célèbre aussi la sortie (après 2 ans de gestation, dont 6 mois de test) de l'outil de mesure de l'empreinte carbone des campagnes média. Patrick Gouyou Beauchamp, à l'Udecam (agences média), a mené des discussions avec le Syndicat des Régies Internet (SRI), pour un référentiel commun de mesure de l'empreinte carbone des campagnes média. La méthode a été affinée avec Christophe Girardier, de GLImpact. La phase d'utilisation des campagnes compte environ 70 % de son empreinte carbone : regarder une campagne sur une tablette, en wifi, plutôt qu'en 4G, modère son empreinte. La France semble avoir de l'avance sur le sujet. Damien de Foucault, qui dirige l'Udecam plaide pour poursuivre le dialogue entre les différentes parties prenantes : "L'heure est à la convergence il va falloir que les calculettes des régies et notre outil donnent des résultats convergents. Il faut embarquer le marché". Intégrer la mesure de l'empreinte carbone dans les outils ? L'outil de mesure carbone des campagnes sera-t-il intégré dans l'achat média directement, comme une agence média, Pilot, le fait depuis dix ans en Allemagne? C'est LA question, et elle n'est pas tranchée. Le process va prendre du temps, explique Damien de Foucault, qui dirige l'association qui représente les agences média : "Il va falloir aux annonceurs du temps pour intégrer le indicateurs de cet outil, et que se dégagent des standards. Il faudra plus d'un an pour avoir des référents. L'intégrer au média planning, doit être une démarche collective et cela va prendre du temps. La mesure d'audience désilotée est aussi compliquée que la mesure de l'empreinte carbone. Il faudra trouver un tiers certificateur. Nous avons sollicité le CESP qui est intéressé mais pas encore compétent. Personne n'a le Graal, mais tout le monde a commencé à travailler". En attendant, la méthode de calcul de performance neutralise cette phase pour mieux comprendre les leviers d'optimisation qui incombent aux professionnels, comme de diminuer le poids de la vidéo.

Usbek & Rica – « La moitié de la capacité des câbles mondiaux est aujourd’hui utilisée par les GAFAM »

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Il y a vingt ans, les GAFAM étaient les clients directs des opérateurs qui les taxaient énormément pour faire passer les données par leurs câbles. Ces opérateurs n’ont pas vu venir la réaction financière des GAFAM qui ont alors décidé d’investir directement dans les câbles pour s’émanciper de ces coûts. Ils ont commencé par prendre des parts dans les consortiums d’opérateurs, puis ont investi seuls ou en petit nombre.  La moitié de la capacité des câbles mondiaux est aujourd’hui utilisée par les GAFAM : ils sont les moteurs du trafic mondial. Outre l’intérêt économique, ces fournisseurs de contenu choisissent les routes suivies par ces câbles pour relier entre eux leurs data centers pour aller plus vite et répondre à leurs propres besoins. Enfin, le fait d’avoir très peu d’acteurs économiques autour de la table permet d’accélérer considérablement les décisions pour mettre en œuvre de nouveaux câbles : là où il fallait parfois l’accord de trente opérateurs avant, il n’en faut plus que deux ou trois aujourd’hui. En investissant par eux-mêmes, les GAFAM posent plusieurs câbles sur une même route, pour ne pas être victimes d’aléas ou d’impairs et ainsi de ne pas ralentir leur activité en cas de dommages sur le réseau. Leur stratégie d’investissement est parfaitement utilitariste et très maîtrisée.  

Hublot Big Bang Unico Nespresso Origin: Green Machine

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

THERE ARE MORE than a few unlikely collaborations in the watchmaking world. This year's Muppets mash-up with Oris to produce the ProPilot X Kermit Edition is a fine example, of course. As is the Domino's Pizza Rolex, with the fast-food company's logo resplendent on the dial of an Air-King, awarded to franchise owners who hit $25,000 in weekly sales four weeks in a row. Now Swiss manufacturer Hublot, which has something of a reputation for material experimentation, particularly with sapphire cases, has partnered with Nespresso—yes, the coffee brand. The two teams have produced a limited edition Big Bang watch that uses recycled aluminum capsules and coffee grounds in both the case and the strap. PHOTOGRAPH: HUBLOT Nespresso, another Swiss company, has a track record of turning its pods into other products. Its Second Life Project, launched in 2016, has turned out vegetable peelers, Victorinox penknives, and Caran d'Ache ballpoint pens over the years. The reason for Nespresso's nods toward eco endeavors is clear. Coffee capsules may produce fewer greenhouse gases than filtered coffee, but the waste they create is still a huge problem. Globally, coffee capsules make up about 576,000 metric tons of waste. As Hublot's Big Bang Unico Nespresso Origin is limited to just 200 pieces and costs $24,100, or €25,200, one suspects the ecological impact of the watch will be minimal, but owners will have additional bragging rights nonetheless. Measuring 42 millimeters in diameter, the case, which is water resistant to 100 meters, uses 28 percent recycled aluminum, which is then anodized to obtain the striking green color. The caseback and container housing the movement are made from recycled titanium. The watch also comes with not one, but two straps made from “eco” material. The first includes 4.1 percent recycled coffee grounds and 8.2 percent recycled rubber. The second is completely recycled and made by the Taiwan company SingTex, which produces a fabric called SCafé made of 5 percent recycled coffee grounds and 95 percent recycled polyester. Indeed, it is the first time, apparently, that SCafé has been used to make a watch strap. Fortunately, Hublot's quick-change, one-click system means you can swap the two strap options without using any tools. PHOTOGRAPH: HUBLOT Another boon is that the collaboration has been designed with a laudably light touch. While the verdant green is the hue of Nespresso’s Master Origins Peru Organic capsule, the only other visual clue of Nespresso's involvement is the brand's “N” logo engraved on the crown. However, despite the subtlety, it apparently still took Hublot an entire year of research and development to achieve the right color-matching on the seven different materials that make up the watch: the anodized aluminum, the varnish on the dial and hands, the Hublot logo decal on the glass, the strap rubber, and the fabric, lining, and hook-and-loop tape of the Velcro strap. Delve into the innards of the piece and you'll find Hublot’s HUB1280 Unico self-winding chronograph powering the watch, which has a power reserve (the length of time you can not wear the watch without it stopping) of 72 hours. Finally, attention has also been paid to the watch's packaging. The Big Bang Unico Nespresso Origin comes in the brand's new Greenbox case, which will supposedly be used for all Hublot pieces going forward. Created entirely from oak—including, impressively, its hinges—the box is made from mostly massive, traceable wood and designed to be reusable, as its recycled interior is removable.

Paris : enfin des navettes sur la Seine pour les JO 2024 ?

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Treize ans après l’expérience malheureuse de Voguéo, ou encore des Sea Bubbles avortées, une coopérative espère relancer un service de navettes fluviales à Paris, sur la Seine pour les Jeux olympiques, l’an prochain. Cette initiative privée s’adresserait tant aux touristes qu’aux banlieusards voulant récupérer un RER. « C’est assez aberrant de ne pas avoir de transport public fluvial en Ile-de-France », se désole Dany Carvalho. Cet officier de marine que le confinement a ramené sur terre s’est mis en tête de ressusciter les coches d’eau, très nombreux dans la région il y a encore un siècle. Il envisage tout un réseau desservant 20 escales sur la Seine et la Marne, joliment baptisé « MonBeauBateau » (ou « Mon BB » pour les intimes). « En utilisant des bateaux écologiques, nous visons à compléter les services de transport public existants », explique le jeune PDG de RiverCat, société coopérative créée pour l’occasion. Paris traversée de long en large Première étape : une ligne traversant tout Paris, qui serait lancée au printemps 2024 entre Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Alfortville (Val-de-Marne). Le trajet prendrait une heure quinze de bout en bout – à 12 km/h dans la capitale et 20 km/h en banlieue -, avec des arrêts à Beaugrenelle, aux Invalides, au Louvre et à la Bibliothèque François-Mitterrand. Le bateau passera toutes les demi-heures de 06H00 à 22H00. L’inspiration vient de Londres et Rotterdam, et ce sont six catamarans conventionnels de 100 places – utilisant des biocarburants à base d’huiles végétales – qui doivent être loués aux Pays-Bas, avant la construction de navires électriques, espère Dany Carvalho. Il a pris langue avec le port de Paris « pour avoir une convention d’occupation temporaire des escales ». Haropa Port, qui gère ledit port, confirme avoir reçu une demande fin avril. Entre 3 et 8 euros pour traverser Paris RiverCat table sur des billets coûtant entre 3 et 8 euros selon le parcours, avec des carnets, des abonnements et des réductions pour les détenteurs du Pass Navigo. Cette « ligne parisienne » ne fait pas partie des plans de transport des Jeux olympiques mais RiverCat compte évidemment sur l’événement pour l’imposer. Une autre liaison bien plus courte, sur la Seine également, doit être testée en Essonne, pendant les JO, du 25 juillet au 9 septembre 2024. Elle doit relier tous les quarts d’heure Soisy-sur-Seine à Ris-Orangis et Juvisy-sur-Orge. Pour y rejoindre une gare stratégique où passent deux lignes de RER. « Il sera possible de traverser la Seine (…) sans émettre de CO2 et surtout sans avoir à supporter des contraintes d’embouteillages » particulièrement denses dans ce secteur, a salué la maire de Juvisy, Lamia Bensarsa Reda, citée dans le journal municipal. Une société norvégienne louera les bateaux Quatre petits bateaux, futuristes, seront loués à l’entreprise norvégienne Hyke. Laquelle prendra en charge « tout le package » selon son directeur général Bjørn Utgård. « Les bateaux tout électriques, les quais avec les bornes de recharge intégrées et les solutions d’autonomie qui permettront aux bateaux de naviguer par eux-mêmes ». Un premier bateau du même modèle doit être lancé en juin en Norvège, précise le responsable. Plusieurs villes sont intéressées, y compris en France. « On a trop longtemps négligé l’eau en tant qu’infrastructure de transport urbain et poumon bleu dans une ville », souligne-t-il. Ces navettes de 50 places seront d’abord pilotées par un humain, avant de fonctionner en autonomie totale. Le projet est d’ailleurs soutenu par Voies navigables de France (VNF). L’association cherchait des démonstrateurs de bateaux autonomes décarbonés pour les JO. Cette liaison dans l’Essonne est appelée à être pérennisée « si le succès est au rendez-vous ». Une « ligne promenade » est aussi prévue le week-end, jusqu’au centre de Paris. Une levée de fonds de 3 millions d’euros « On ne réclame pas de subventions. On a un modèle économique qui repose sur la ligne parisienne et qui nous permet d’être rentables au cours de la quatrième année de service.  » Et ce grâce aux 70% de touristes attendus, affirme Dany Carvalho. Celui-ci précise être « en train de faire une levée de fonds de 3 millions d’euros ». Une somme selon lui nécessaire « pour démarrer le service ». Ile-de-France Mobilités, qui a multiplié les études ces dernières années, reste toutefois dubitative. La dernière expérience, la navette fluviale Voguéo au sud-est de Paris, a été abandonnée après trois ans en 2011. Elle était trop peu fréquentée et très coûteuse. L’autorité régionale des transports étudie de son côté une ligne sur le canal de l’Ourcq. Entre Jaurès (au nord-est de Paris) et Bondy (Seine-Saint-Denis).

LVMH présente les 18 finalistes de son Prix de l’Innovation 2023, rendez-vous le 15 juin

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Le groupe de luxe LVMH annonce les 18 finalistes de la 7ème édition du « LVMH Innovation Award ». Les finalistes présenteront leurs solutions sur le stand LVMH à Viva Technology, salon qui se tiendra du 14 au 17 juin 2023. Six catégories de jeunes sociétés innovantes Le concours a attiré 1320 candidats de 75 pays. Les 18 finalistes sont classés en six catégories. Chaque catégorie verra – le 15 juin – une startup nominée comme gagnante dans sa catégorie, une startup sera récompensée par un prix spécial pour ses travaux dans les données et l’intelligence artificielle. Une seule startup se verra décerner le « Grand Prix » du LVMH Innovation Award 2023. LVMH souligne qu’il y a 28% de femmes fondatrices et co-fondatrices et que 78% de ces entreprises ont une femme dans leur équipe dirigeante. Les finalistes rejoindront « La Maison des Startups LVMH », le programme d’accélération des entreprises de LVMH, où ils bénéficieront d’un accompagnement, d’un mentorat et d’un accès au réseau LVMH d’experts de l’industrie du luxe. Dans la catégorie « Omni-canal et vente au détail » : Chatlabs  : des expériences de commerce social hyper-personnalisées et qui convertissent fortement, alimentées par l’intelligence artificielle. Ekoo : description de produit et avis en vocal sur les pages produits. Save your wardrobe : fournisseur de plateforme d’infrastructure de services de réparation et d’entretien. Dans la catégorie « Expériences numériques immersives » : Absolute labs : plateforme de CRM pour le Web3 qui analyse la blockchain pour la définition des prix des objets NFT, le marketing dans le Web3 et la messagerie via le wallet (porte-monnaie digital). Fosfor : un écran holographique phygital « full body » 3D pour enrichir les expériences en magasin. Metav.rs : une plateforme permettant de gérer des stratégies Web3 à travers des expériences 3D et la gamification. Dans la catégorie « Excellence des opérations » : Apollo plus : une intelligence artificielle pour le contrôle de la qualité à travers la chaîne de valeur de la production de mode. Fabriq : solution de pilotage de la performance opérationnelle des usines afin d’améliorer la productivité. Livingpackets : emballages intelligents réutilisables, sécurisés et connectés avec des fonctionnalités de suivi, d’assurance et de paiement. Dans la catégorie « Image et médias pour la désirabilité de la marque » : Bloom : société deeptech d’intelligence des données sociales pour des insights qualitatifs et prédictifs. Vidmob : analyses vidéo créatives donnant des recommandations exploitables pour de meilleures performances publicitaires. Wizaly  : solution d’attribution pour les campagnes médias cross-canal en ligne et hors ligne. Dans la catégorie « Durabilité et technologies vertes » : Bioweg : la société vise à remplacer les micro-plastiques et les polymères non dégradables en cosmétique par des ingrédients biosourcés. Releaf paper : emballage durable à base de feuilles mortes. Woola : emballage fait de restes de laine de mouton pour réduire les déchets plastiques. Enfin, dans la catégorie « Expérience employé, diversité et inclusion » : Badger : conversion de la parole en texte sur un badge intelligent pour un assistant commercial afin d’améliorer les communications avec les clients ayant une déficience auditive. Neobrain  : cerne les compétences clés de demain afin d’orienter les stratégies RH des entreprises en matière de formation, de mobilité interne et de recrutement. Neobrain utilise l’intelligence artificielle et le Big Data. Skilleo : plateforme de recrutement basée sur le jeu vidéo pour évaluer les soft skills des candidats.

Clarins lance Joli rouge en expérience “make up” digitale sur Cosmopolitan.fr

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Clarins, célèbre marque de cosmétiques française fait appel à la technologie d’essai virtuel de maquillage de Perfect Corp à l’occasion d’une campagne de lancement de la nouvelle version de Joli Rouge. La technologie est mise en œuvre par GMC Media, la régie du Groupe Marie Claire. La campagne actuellement visible jusqu’au 16 mai 2023 sur Cosmopolitan.fr permet aux internautes de Cosmopolitan.fr de tester virtuellement la nouvelle version Joli Rouge de Clarins. Au sein de l’article dédié à Joli Rouge Clarins sur Cosmopolitan.fr, un module interactif est proposé à l’internaute l’invitant à tester en live sur son visage, sur sa photo ou sur la photo d’un mannequin, la dernière version du rouge à lèvres Joli Rouge Clarins avec des teintes associées. Une fois l’essai virtuel en réalité augmentée effectué, la consommatrice a la possibilité de cliquer sur un bouton « Shop now » l’invitant à se rendre sur le site internet de clarins.fr afin d’acheter le produit. Le module d’essai de Joli Rouge qui s’affiche permet de tester 5 références de rouges à lèvres dans les différents finis – satiné, mat & brillant. L’internaute s’approprie ainsi le rouge à lèvres de son choix en fonction de ses préférences. « Nous offrons la capacité aux annonceurs et agences de générer du trafic ultra qualifié en drive to e-store » commente Ali Kone, directeur Adtech et Data chez GMC Media. « Nous cherchions une technologie pouvant parfaitement s’intégrer dans le contenu éditorial de nos sites » poursuit-il. « Make UP expérience avec Perfect Corp permet d’allier la qualité de l’expérience utilisateur UX pour nos internautes tout en conservant la qualité éditoriale de nos sites » se félicite-t-il.

En France, il y a plus de 300 entreprises labellisées B Corp – Entreprises – Ekopo.fr

By |May 22nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Le nombre d'entreprises labellisées B Corp vient de franchir le seuil symbolique de 300 sociétés. Un passage symbolique dont se félicite Thomas Breuzard, coprésident (avec Camila Garcia Quijano) du B Lab France, une association regroupant les acteurs certifiés au sein de l'Hexagone. Sur LinkedIn, lui expliquait que c'était « un signal positif envoyé à toutes et à tous ». Et ce, car « elle marque avant tout l'engagement croissant d'entreprises françaises en faveur d'une autre économie, bénéfique à tous les humains et au vivant dont ils font partie, plutôt que dirigée vers le seul profit ». Thomas Breuzard, issu de la permaentreprise Norsys, considère que les acteurs économiques ont à « chercher à être les meilleures pour le monde » et non « au monde ». Progresser, ne pas arrêter Pour obtenir le sésame, les structures répondent à 200 questions, sur des sujets aussi variés que la gouvernance, l'impact carbone ou encore les conditions de travail des collaborateurs et le choix des fournisseurs. Il faut donner les réponses, et puis apporter les preuves de ce qui est avancé, sans oublier la phase d'audit à l'oral, très importante. En amont, une entreprise a la possibilité de s'auto-évaluer gratuitement, via l'outil B Impact Assessment. Une opportunité... pour progresser, ne jamais cesser, peut-être inciter les autres à rejoindre l

Load More Posts