HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Uber teste la réservation de billet d’avion au Royaume-Uni –

By |May 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

Cette nouvelle fonctionnalité sera déployée pour les utilisateurs de l’application au Royaume-Uni dans les semaines à venir mais est déjà disponible auprès d’une poignée d’utilisateurs pour des vols intérieurs et internationaux. « Nous sommes très heureux d’introduire les réservations de vols comme le dernier ajout à la suite d’options de réservation de voyage d’Uber », a déclaré Andrew Brem, directeur général d’Uber UK. L’application qui permet déjà de réserver un VTC, un taxi, une trottinette électrique ou bien encore des billets pour les transports publics, se lance dans l’aérien avec comme ambition de devenir la super’app’ de la mobilité. Pour développer ce nouveau service, Uber s’est associée à la plateforme de réservation de voyages Hopper. Pour Andrew Brem, il s’agit de « l’étape la plus récente et la plus ambitieuse » de la stratégie de l’entreprise.

Ce que la loi va changer pour les influenceurs

By |May 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

n bandeau clair indiquant « publicité » D'abord, le texte définit ce qu'est un influenceur : « Les personnes physiques ou morales qui, à titre onéreux, communiquent au public par voie électronique des contenus visant à faire la promotion, directement ou indirectement, de biens, de services ou d'une cause quelconque exercent l'activité d'influence commerciale par voie électronique. » Le principal changement visible porte sans doute sur la mention « publicité » qui doit être apposée, durant toute la durée d'une séquence de promotion. « Par le passé, il y avait une obligation explicite de dire qu'il s'agissait d'un partenariat. Mais, désormais ce sera clairement écrit, résume Mohamed Mansouri, directeur délégué de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Et cela s'applique dès que l'influenceur est payé ou même s'il reçoit gratuitement un produit ou un service dont il fait la promotion. On risque de perdre en spontanéité. » LIRE AUSSI : Bercy veut mieux encadrer les influenceurs Influence : la profession s'organise pour éviter les dérives Cette disposition fait hurler le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SCRP), pour lequel le texte risque de concerner aussi les journalistes (qui testeraient une voiture, un produit de beauté, par exemple) ou même aux élus invités gratuitement… L'argument est toutefois balayé par le Sénat, assurant que la loi ne s'applique qu'aux influenceurs. Parallèlement, la loi oblige à mentionner si une image est retouchée (silhouette amincie…) ou si elle est réalisée par une intelligence artificielle. Haro sur la chirurgie esthétique, l'abstention thérapeutique… La proposition de loi des députés Arthur Delaporte et Stéphane Vojetta avait déjà introduit plusieurs interdictions, comme pour la promotion de la chirurgie esthétique. Le Sénat a ajouté les sachets de nicotine, la promotion de l'abstention thérapeutique (des tisanes plutôt que des médicaments, par exemple) mais aussi - et c'est plus large - la promotion d'actes ou médicaments portant atteinte à la santé publique (comme des médicaments détournés à des fins d'amaigrissement). LIRE AUSSI : La pression monte sur les pratiques des influenceurs ENQUÊTE - Les influenceurs peuvent-ils gagner leur vie sans pousser à la (sur)consommation ? Sur le volet de l'alimentation et de l'alcool, les sénateurs n'alourdissent pas les contraintes, en dépit de certains amendements. La loi Evin sur l'alcool doit cependant être respectée. Enfin, plus anecdotique, la chambre haute a ajouté l'interdiction de se mettre en scène sur les réseaux sociaux avec des animaux non domestiques. Pas de Forex, mais certains prestataires de cryptomonnaies autorisés Parallèlement, le législatif interdit la promotion des abonnements à des pronostics sportifs - alors que des anciens sportifs, notamment, proposaient des conseils rémunérés. Sur la question épineuse des cryptomonnaies, le Sénat a été moins restrictif que l'Assemblée en autorisant la publicité pour des prestataires enregistrés par l'AMF. « Les influenceurs avaient menacé d'aller s'expatrier au Luxembourg », remarque un spécialiste.

Prix de l’inventeur européen : ces deux équipes françaises à suivre

By |May 10th, 2023|Categories: Scoop.it|

L’Office européen des brevets a dévoilé les finalistes de son concours destiné aux entrepreneurs-inventeurs. Zoom sur les Français. Par Jenifer Bitar Dans une ferme d'insectes de la PME Ynsect, à Dole, dans le Jura.  © © Le Point Publié le 10/05/2023 à 08h00 Temps de lecture : 3 min Des fermes d'insectes et une nouvelle technique de stockage d'hydrogène bientôt distinguées par l'Office européen des brevets (OEB) ? Le Français Antoine Hubert, fondateur de la PME Ynsect, et une équipe scientifique grenobloise du CNRS, à l'origine d'une innovation permettant de stocker l'hydrogène sous forme solide, ont été sélectionnés parmi les finalistes du Prix de l'inventeur européen 2023, parmi plus de 600 candidats venus du monde entier. Stocker de l'hydrogène sous forme solide Dans la catégorie « Recherche », l'équipe française composée de Patricia de Rango, Daniel Fruchart, Albin Chaise, Michel Jehan et Nataliya Skryabina se fait une place aux côtés de deux finalistes allemands et islandais. PUBLICITÉ Newsletter sciences et tech Grands entretiens, découvertes majeures, innovations et coulisses... Chaque samedi, plongez dans l’actualité de la sciences et des techs. ok Ces chercheurs ont combiné leur expertise en physique, chimie et ingénierie afin de trouver un moyen pour stocker l'hydrogène sous forme de disques solides, et non plus sous forme liquide ou de gaz, rendant l'hydrogène plus sûr et accessible en termes de transport, plus durable dans le temps, et plus économe en énergie et en place. « Le système est très sécurisé en raison de la faible pression utilisée », a déclaré Daniel Fruchart, l'un des porteurs du projet. « Je peux poser le disque directement sur la table et il n'y a pas de réaction avec l'air. » L'hydrogène étant stocké de cette façon, la performance énergétique est améliorée de 80 %. À LIRE AUSSIStratégie hydrogène en Europe : vers une bulle spéculative ? L'hydrogène est un élément qui pourrait contribuer à la décarbonisation de la planète. Cependant, son usage limité est dû à un stockage encore peu sûr et à un transport peu accessible. Cette innovation de rupture pourrait lever ces freins et permettre à l'hydrogène de représenter un tournant majeur dans la transition énergétique. À ce jour, leur invention a été commercialisée dans plusieurs pays d'Europe, en Australie et au Japon. Des fermes verticales à insectes Nominé dans la catégorie PME, le biochimiste Antoine Hubert a développé des fermes verticales où sont élevés des vers de farine qui sont transformés en nourriture pour humain (poudres, huile, nourriture pour sportifs), aliments pour animaux de compagnie et poissons ou engrais. C'est la première entreprise à recevoir l'autorisation de l'Union européenne pour un engrais fabriqué à partir d'insectes. Ce projet répond à des enjeux environnementaux et alimentaires majeurs. En produisant ses ingrédients dans de hautes fermes modulaires empilées les unes sur les autres, Ÿnsect émet une faible pression sur les sols et des gaz à effet de serre nettement inférieurs aux autres formes d'élevage traditionnelles. Avec cette production d'aliments riches en acides aminés, vitamines, minéraux et protéines, la PME française s'inscrit aussi dans la lutte contre l'insécurité alimentaire. PUBLICITÉ À LIRE AUSSIYnsect veut mettre les vers au menu « Avec Ynsect, nous contribuons à un système alimentaire plus durable en réinventant la chaîne alimentaire avec des ingrédients à base d'insectes, résume Antoine Hubert. Aujourd'hui, nous vendons nos ingrédients sur des marchés à très haute valeur ajoutée tels que les plantes, les animaux de compagnie et la nutrition humaine ». La start-up construit d'ailleurs actuellement sa troisième unité de production, la plus grande ferme verticale du monde, à Amiens, en plus de disposer de trois sites en France, d'un aux Pays-Bas et d'un autre aux États-Unis. PUBLICITÉ À LIRE AUSSIBienvenue au paradis des inventeurs Lancé en 2006, le Prix de l'inventeur européen est un prix d'envergure mondiale. Le jury, composé d'anciens finalistes, récompense chaque année les scientifiques derrière des projets innovants et prometteurs. Pour savoir si les Français en lice seront, oui ou non, désignés « inventeurs de l'année », rendez-vous le 4 juillet prochain pour suivre la cérémonie de remise du prix en direct de Valence.

Loic Le Meur, “Mamo” de la rencontre entre digital et spirituel

By |May 9th, 2023|Categories: Scoop.it|

Pourquoi cette idée étrange de mélanger AI, web3, chamanisme et savoir ancestral de tribus? Sur les six dernières années, j'ai passé un an en tout dans la forêt amazonienne, sans viande, sans sucre, sans sel et sans sexe. Par périodes de trois mois , entièrement déconnectés sans Internet ou téléphone. Une diète totale, j’ai perdu 25 kilos. Une expérience très intense que malheureusement peu de gens peuvent vivre. Quand j'étais dans la forêt, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour partager cette connexion extraordinaire avec la nature, et l'idée de refaire une conférence en mêlant les deux mondes s'est imposée. Il y a douze ans, LeWeb incitait les jeunes à devenir entrepreneurs. Aujourd'hui, Paua réunit les nouvelles technologies et le savoir ancestral dans une même salle. Tony Fadell, le père de l’iPhone et de Nest, ami de Xavier Niel et investisseur dans les startups, va côtoyer sur scène le réalisateur Jan Kounen, ou des indigènes Kogi, qui sortent pour la première fois de leur tribu. Nous avons aussi les Puyanawa qui viennent du fin fond de la foret Amazonienne au Brésil ainsi que Yat Siu, leader mondial du Web3 base a Hong Kong avec Animoca qui pèse plus de quatre milliards de dollars… Qu'est ce qui relie ces deux populations ? J’ai travaillé depuis cinq ans avec des tribus indigènes et découvert un savoir ancestral dont je n’avais aucune idée. Leur “jardin” dans la forêt amazonienne contient plus de 3,000 plantes médicinales. Ce sont pour moi des technologies anciennes que nous devons redécouvrir alors que l’intelligence artificielle se développe partout. Paua réunit  un panel extraordinaire de scientifiques, académiques, philosophes, artistes, entrepreneurs et investisseurs de la Silicon Valley, tous  conscients  de la nécessité de se connecter à la nature. Mais aussi une compétition de start-ups dans l’univers de la conscience, l’IA et le Web3. Les applications de méditation par exemple représentent 4M$  sur l’AppStore Apple. La demande pour des solutions “spirituelles” ou “conscientes” au malaise mental ambiant explosent.

« La communication de Kylian Mbappé, fondée sur des valeurs, ressemble à s’y méprendre à celle de la Silicon Valley »

By |May 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

ylian Mbappé a de nouveau fait trembler la planète foot début avril. En cause, une campagne de communication menée par son club, dans laquelle son image était utilisée de façon disproportionnée, selon lui. Un couac qui a valu au PSG de se faire tancer par un cinglant, ce n’est pas « le Kylian Saint-Germain ». Quelques semaines auparavant, il vitupérait l’ancien patron de la Fédération française de football (FFF), coupable d’un crime de lèse-majesté contre Zinedine Zidane (« Zidane, c’est la France, on ne manque pas de respect à la légende, comme ça… »). Un tweet qui déliera les langues et précipitera la chute de Noël Le Graët. C’est son avocate, Delphine Verheyden, qui explique le mieux la doctrine cachée derrière ces prises de parole, dans une interview à L’Equipe : « La nouvelle génération n’est plus prête à transiger avec ses valeurs et ses idéaux. Kylian est un athlète de la nouvelle génération. » Lire aussi : Kylian Mbappé conteste publiquement une campagne de publicité du Paris Saint-Germain Ajouter à vos sélections Cette communication, fondée sur des valeurs, ressemble à s’y méprendre au mode opératoire des entrepreneurs de la Silicon Valley. En effet, ce qui distingue ces dirigeants, c’est la conviction que leur sphère de responsabilité dépasse le périmètre de l’entreprise. Ambition sociétale et narratif inspirant Pour eux, la société est un écosystème et ils doivent en devenir le centre de gravité. Leur vision économique s’accompagne donc d’une ambition sociétale et d’un narratif qui se veut inspirant. Celui-ci gomme le concret (la fabrication et la vente d’objets transitionnels) pour mieux exalter la vision (changer le monde).

Cours absurdes, “bullshit job”, développement personnel : crise de foi dans les écoles de commerce

By |May 8th, 2023|Categories: Scoop.it|

Partager l'article sur Facebook Partager l'article sur Twitter Parmi les étudiants des écoles de commerce, plane un grand malaise face à certains enseignements cosmétiques et absurdes de leur cursus. Problème avec ces « bullshit » cours : ils mènent tout droit aux « bullshit jobs », entendez aux boulots « à la con ». Et ce, alors que la tendance serait plutôt à la quête de sens. Au début de l’année 2023, Pauline*, 18 ans, assiste à un cours dans une prestigieuse école de commerce. L’enseignante explique comment superviser des salariés de différentes nationalités. Tous les poncifs y passent. Les Chinois seraient travailleurs, mais les Brésiliens auraient tendance à faire des pauses-café trop longues… « Qu’est-ce que je fais là ? », soupire l’étudiante de deuxième année, qui n’ose pas penser au coût de son école de commerce, plus de 35 000 € par an.

« Ça ressemble à de l’esclavage moderne » : à Madagascar, les forçats de l’intelligence artificielle alimentent la bête

By |May 7th, 2023|Categories: Scoop.it|

Les intelligences artificielles semblent fonctionner toutes seules mais, dans les coulisses, des humains les alimentent en données : des tâches ingrates et répétitives. Pour les entreprises françaises, Madagascar s’impose comme le lieu privilégié de cette sous-traitance du clic à bon marché. Par Boris Manenti · Publié le 7 mai 2023 à 8h00 Temps de lecture 10 min Au centre d’Antananarivo, la route dite « des hydrocarbures » – parce qu’elle accueille les sièges des géants locaux du pétrole – est dominée par l’élégante façade vitrée d’une société française opérant dans un tout autre secteur : le numéro un mondial des centres d’appels, Teleperformance. Une tour moderne dont le luxe contraste avec le délabrement des bâtiments dans le reste de la ville. Le groupe français opère depuis Madagascar une partie de Cet

Handball : La Cressonnière est championne de La Réunion pour la 5ème fois

By |May 7th, 2023|Categories: Scoop.it|

Partager cet article (Ouvre une boite de dialogue) Le club Saint-Andréen de La Cressonnière décroche son 5ème titre consécutif de champion de La Réunion de handball. La finale hommes s’est déroulée hier soir au Port. Les Saint-Pierrois se sont inclinés avec 5 buts d’écart. LH / Patrick Ramoudou • Publié le 7 mai 2023 à 11h09, mis à jour le 7 mai 2023 à 12h55 C’est dans un gymnase Cotur du Port plein à craquer que les Saint-Andréens se sont imposés face aux Saint-Pierrois 36 à 31. Un match qui a tenu toutes ses promesses avec deux gardiens qui ont assuré le spectacle, et une victoire pas si facile à décrocher. Regarder le reportage de Réunion la 1ère :  Handball : La Cressonnière remporte son 5ème titre consécutif de champion de La Réunion Un duel de gardiens La Cressonnière réalise la passe de 5, elle décroche pour la 5ème fois le titre de champion de La Réunion de handball. Hier soir, samedi 6 mai, au Port, la victoire a tout de même été un peu longue à se dessiner. Les gardiens ont été au rendez-vous, celui de La Cressonnière Loïc Sam-Caw-Frève a fait des étincelles. Il fallait sortir le match, il fallait qu’on fasse des arrêts, que ce soit Rémi ou moi. Je pense que la clé du match, c’est les gardiens de but. J’ai fait quelques arrêts importants qui ont permis à La Cressonnière de passer devant et de tenir jusqu’au bout. Loïc Sam-Caw-Frève, gardien de La Cressonnière " Cela fait 4 ans qu’on gagne ici, cela fait 4 ans qu’ils nous gagnent à la Coupe ", ajoute Loïc Sam-Caw-Frève, " je pense que avec deux équipes comme ça à La Réunion, on ne peut que sublimer, aller encore plus loin ".   La bataille jusqu'au bout pour Saint-Pierre En face, Rémi Patchane n’a pas été en reste non plus, permettant à son équipe d’y croire à un moment. Au début, on a fait une très bonne première mi-temps, pareil un très bon début de deuxième mi-temps, sauf que Loïc nous a sorti un grand match par la suite, et il a fait son match, du coup voilà le résultat. Rémi Patchane, gardien du club de Saint-Pierre   " L’équipe s’est bien battue, et je suis très fier de l’équipe ", ajoute Rémi Patchane.

Coinbase poursuivi pour un délit d’initié d’un milliard de dollars

By |May 6th, 2023|Categories: Scoop.it|

Avalanche de procédures pour les avocats de Coinbase. Une semaine après avoir poursuivi en justice la Securities and Exchange Commission (SEC), Coinbase est à son tour visée par une plainte. Un investisseur de la plateforme crypto cotée à Wall Street accuse le PDG Brian Armstrong et d'autres cadres d'avoir gardé privé des informations sur la société pour se protéger de plus d'un milliard de dollars de pertes. Selon la plainte dévoilée lundi, les membres du conseil d'administration, dont le célèbre investisseur Marc Andreessen, ont vendu 2,9 milliards de dollars d'actions dans les jours qui ont suivi l'introduction en Bourse de la plateforme. Une manoeuvre réalisée selon l'investisseur, avant que la direction de Coinbase ne révèle plus tard « des informations importantes et négatives qui ont détruit l'optimisme du marché depuis la première publication des résultats trimestriels de la société ». Coinbase a fait une entrée fracassante sur le Nasdaq avec un prix initial prévu de 250 dollars par action et une valorisation de 65 milliards de dollars. Pour son premier jour à Wall Street le 14 avril 2021, l'action a démarré à 381 dollars, propulsant la valorisation de Coinbase à un niveau record de 86 milliards de dollars. « En cinq semaines, la valeur de ces actions a diminué de plus d'un milliard de dollars et la capitalisation boursière de Coinbase a chuté de plus de 37 milliards de dollars », a soutenu l'investisseur, Adam Grabski, qui a déclaré détenir des actions Coinbase depuis avril 2021. « Litiges frivoles » « En tant qu'échange de cryptomonnaies le plus populaire et le seul coté en Bourse aux Etats-Unis, nous sommes parfois la cible de litiges frivoles », s'est défendu Coinbase dans un communiqué. « Ceci est un exemple de l'une de ces revendications sans fondement ». Des revendications se multipliant contre la plateforme, qui a reçu un avis Wells (une lettre informant l'entreprise qu'elle fait l'objet d'une enquête de la SEC) en avril dernier au sujet d'investigations sur son activité de staking . Face à la multiplication des attaques des régulateurs américains, Coinbase a décidé de répondre en portant plainte contre la SEC. La plateforme réclame à la SEC de donner suite à une pétition déposée en juillet 2022, qui réclamait à l'institution de déterminer si les cadres applicables aux « securities » (valeurs mobilières) doivent également s'appliquer à l'industrie des cryptomonnaies.

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