HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Ouganda, naissance d’une nouvelle puissance pétrolière

By |March 4th, 2023|Categories: Scoop.it|

Un cortège de voitures aux vitres teintées, petits drapeaux chinois sur le capot, fonce dans les rues de Hoima. Cette grosse bourgade de l'ouest de l'Ouganda est la porte d'entrée vers les parcs nationaux du nord-ouest du pays. La dernière grande étape avant de découvrir la savane, ses éléphants, girafes et impalas… La ville, dont la population a déjà doublé ces vingt dernières années, pourrait bientôt devenir le poumon économique du pays. Son aéroport va entrer en service prochainement. Mais en attendant, les officiels qui se rendent en cette fin janvier à l'inauguration du premier forage de pétrole de l'histoire du pays ont dû passer six heures sur des routes cahoteuses. Quand ils n'ont pas été stoppés net pour attendre et laisser passer la voiture de l'omniprésent président Yoweri Museveni, en poste depuis 1986… Anticolonialiste marxisant quand il était étudiant, guérillero opposé à Amin Dada puis à Milton Obote, qu'il renverse avec son mouvement armé, Yoweri Museveni est depuis l'un des meilleurs alliés des Etats-Unis dans la région. Mais ce sont bien les Chinois de CNOOC qui forent les premiers et l'accueillent sur le site de Kingfisher, sous une chaleur écrasante, lors de cette inauguration en grande pompe qui durera toute la journée. Le pétrolier contrôlé par Pékin est l'opérateur de ce projet. Il est partenaire, pour les premiers forages en Ouganda, de TotalEnergies, qui opère de son côté le projet Tilenga , près de quatre heures plus au nord, dont les premiers forages sont, eux, attendus au printemps. Le groupe français construit aussi Eacop, le plus grand oléoduc chauffé au monde, long de 1.443 kilomètres, qui traversera l'Ouganda et la Tanzanie. Des projets controversés, qui font l'objet d'une plainte en France, déposée par six ONG dont Survie et Les Amis de la Terre au nom du devoir de vigilance des multinationales - la décision du juge est attendue mardi. « De plus en plus, l'Afrique prend le contrôle de son destin et n'a plus besoin de compter sur d'autres pays pour promouvoir son développement économique », lance Yoweri Museveni dans son discours, après avoir rappelé que cela fait cent ans que l'on cherche du pétrole dans la région et que même le colon britannique avait fini par abandonner. Doubler le PIB La « perle de l'Afrique » rêve désormais d'un futur de superpuissance énergétique. Ses réserves de pétrole sont estimées à 6,5 milliards de barils, dont 1,4 milliard seraient actuellement exploitables. Ce qui la laisse loin du Venezuela et de l'Arabie saoudite, mais la rapproche du Brésil, par exemple. « Les premières découvertes sont très prometteuses, cela nous laisse penser que nous pouvons en trouver davantage encore. Nous continuons d'explorer plusieurs zones avec comme objectif de prolonger la production au-delà de vingt-cinq ans », clame Frank Mugisha, commissaire en charge de l'exploration et de la production au ministère ougandais de l'énergie. Après TotalEnergies et CNOOC, un deuxième tour de licences a été attribué, intégrant UNOC, la compagnie nationale ougandaise, et l'australien DGR. Un troisième tour est attendu pour le mois de mai. LIRE AUSSI : TotalEnergies et son associé chinois misent 10 milliards de dollars en Ouganda Avec les projets pétroliers en cours, l'Ouganda va recevoir 15 à 20 milliards de dollars d'investissements dans les trois à cinq prochaines années. De quoi tripler le niveau des investissements directs étrangers. L'Etat, qui contrôle 15 % des différents projets, devrait toucher 2,8 milliards de dollars de revenus directs du pétrole par an, durant la production. Le pétrole devrait ainsi peser près de la moitié des ressources publiques. « Selon nos économistes, le PIB pourrait doubler en l'espace de cinq ans », affirme Ernest Rubondo, directeur exécutif de la Petroleum Authority of Uganda, l'autorité de régulation du secteur, des yeux brillants qui ne sont pas dus qu'aux reflets du lac Victoria sur lequel donne son bureau, à Entebbe. Et il entend utiliser cette manne au mieux.

Welcome to the Museum of the Future AI Apocalypse

By |March 4th, 2023|Categories: Scoop.it|

The project started five months ago, shortly before ChatGPT sparked expectation in the tech industry and beyond that we are on the cusp of a wave of AI disruption and somehow closer to the nebulous concept of artificial general intelligence, or AGI. There’s no consensus about the definition of AGI, but the museum calls it the ability to understand or learn any intellectual task that a human can. Kim says the museum is meant to raise conversations about the destabilizing implications of supposedly intelligent technology. The collection is split across two floors, with more optimistic visions of our AI-infused upstairs, and dystopian ones on the lower level. Upstairs there’s piano music composed with bacteria, an interactive play on Michelangelo’s “Creation of Adam” from the Sistine Chapel, and soon an installation that uses computer vision from Google to describe people and objects that appear in front of a camera. Downstairs is art from Matrix: Resurrections (a set designer on the movie, Barbara Munch Cameron, helped plan the museum’s layout), a never-ending AI-generated conversation between Slavoj Žižek and Werner Herzog, and a robotic arm holding a pen that writes notes from the perspective of an AI that views humans as a threat. “This is the gates-to-hell selfie spot,” Kim says, pointing out a quote from Dante above the entrance to the lower section of the museum: “Abandon all hope ye who enter here.” The museum is also home to a deepfake of Arnold Schwarzenegger speaking from a script generated by ChatGPT, a statue of two people embracing made from 15,000 paper clips that’s meant to be an allegory about AI safety, and robots flown in from Vienna made from Spam tins with little arms that type.   Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR BUSINESS The Mystery Vehicle at the Heart of Tesla’s New Master Plan AARIAN MARSHALL GEAR All the Settings You Should Change on Your New Samsung Phone JULIAN CHOKKATTU SECURITY This Hacker Tool Can Pinpoint a DJI Drone Operator's Location ANDY GREENBERG BUSINESS Amazon’s HQ2 Aimed to Show Tech Can Boost Cities. Now It’s Paused ANNA KRAMER “There’s so much goodness this kind of tech can engender, so much suffering it can prevent, and then there’s the aspect of how much destruction it can cause and how much can get lost in that process,” says Kim, who was an early employee of Google and has also worked at the United Nations and as an assistant to Paul Graham, cofounder of the Y Combinator startup incubator. “I don’t think we have all the answers. We just need to be very pro-human and give people the critical means to think about this tech.” The temporary exhibit is funded until May by an anonymous donor, but the space shows the influence of a number of tech founders and thinkers, from a framed tweet about AI and effective altruism by Facebook cofounder Dustin Moskovitz to the bathtub full of pasta near the exhibit entrance. The latter is a reference to the ideas of Holden Karnofsky, a cofounder with Moskovitz of Open Philanthropy, which has funded OpenAI and other work concerned with the future path of AI. Karnofsky has argued that we’re living in what may be the most important century in human history, before the potential arrival of transformational AI he calls Process for Automating Scientific and Technological Advancement, or PASTA. Attempts to predict the distant future of AI have recently come to center on ChatGPT and related technology, like Microsoft’s new search interface, despite its well-documented limitations and still unclear value. Entrepreneurs betting on the technology are making bombastic claims about what their tech is capable of doing. Last week, OpenAI’s CEO published a blog post about how the company is “Planning for AGI.”  See What’s Next in Tech With the Fast Forward Newsletter From artificial intelligence and self-driving cars to transformed cities and new startups, sign up for the latest news. By signing up you agree to our User Agreement (including the class action waiver and arbitration provisions), our Privacy Policy & Cookie Statement and to receive marketing and account-related emails from WIRED. You can unsubscribe at any time. Shortly thereafter, the US Federal Trade Commission, an agency that protects against deceptive business practices, warned marketers against making false claims about what their technology is capable of doing. FTC attorney Michael Atleson wrote in his own blog post that “we’re not yet living in the realm of science fiction, where computers can generally make trustworthy predictions of human behavior.” Many AI researchers believe that, while generative AI systems like ChatGPT can be impressive, the technology is unworthy of being credited with intelligence, because the algorithm only repeats and remixes patterns from its training data. In this view, it’s better to think of the narrow AI of today as more like a calculator or toaster, not a sentient being. Some AI ethicists believe that ascribing human characteristics like sentience to technology can distract from conversations about other forms of harmful automation such as surveillance technology being exported by companies in democratic and authoritarian nations alike. I’m working on getting step ladders so when the kids come in they can see the Spambots’ eyes. AUDREY KIM, CURATOR, MISALIGNMENT MUSEUM Kim says she first became familiar with machine learning as an early hire at autonomous-driving startup Cruise, later acquired by General Motors. She began to think about how AI that works properly could eliminate much unnecessary death and suffering—but also that if the technology doesn’t work it could present a huge risk to human lives. In addition to displaying AI art and art about AI, the Misalignment Museum plans to host screenings of movies that explore the darker potential of the technology, like The Terminator, Ex Machina, Her, and Theater of Thought, a 2022 documentary about neuroscience and AI directed by Herzog.

As Kenya’s Crops Fail, a Fight Over GMOs Rages

By |March 4th, 2023|Categories: Scoop.it|

The record-breaking drought is forcing Kenya to confront a controversial topic: whether the country should grow genetically modified (GM) crops. These are plants that have had genes from another organism inserted into their DNA to give them a new trait, such as disease or drought resistance. Although GM crops are completely safe to eat and are widely grown in the US, Canada, Brazil, and India, governments in many parts of the world, including Europe and East Africa, have pushed back against them. That was the case in Kenya in 2012, when the cabinet banned them from being imported. The ban stayed in place until 2019, when the government allowed the importation of GM cotton engineered to be resistant against a pest called the cotton bollworm. And then in October 2022, the cabinet declared that it would allow farmers to grow pest-resistant GM maize—effectively ending the decade-long ban on GM crops in the country. Since 2015, fall armyworm moths have ravaged maize crops, by one estimate destroying a third of Kenya’s annual production. In a statement released in October, the Kenyan cabinet said that GM maize would help improve the country’s food supply, relieving some of the pressure of the ongoing drought. The government ordered 11 tonnes of pest-resistant GM maize seeds that are widely grown in South Africa and have also been trialed in Kenya. But then, in February 2023, Kenya’s GMO regulator was barred from releasing the seeds after four separate legal complaints were lodged: three with Kenyan courts and one in the East African Court of Justice. One complaint was filed by the Centre for Food and Adequate Living Rights (CEFROHT), a Ugandan environmental nonprofit. Others were lodged by the Kenyan Peasants League and Paul Mwangi, a Kenyan lawyer. CEFROHT says that the Kenyan decision has violated the East African Community Treaty, which requires East African countries to protect natural resources. Other groups are worried that cultivating GM maize will shift farmers’ focus away from indigenous crops. With planting season just around the corner, the future of GM crops in Kenya is in limbo until the courts make a decision. Timothy Machi welcomed the GM ban being reversed. “Something we’ve been longing for so long as a country has finally come to fruition,” says Machi, Kenya lead at the development NGO RePlanet Africa, which campaigns to improve Africa’s food security. So when the news broke that the move had been challenged in court, Machi helped organize protests in Nairobi and in Kampala in neighboring Uganda. Across the two cities, some 200 scientists and campaigners marched in support of GM crops. They held signs that read “GMOs for food security” and promoted the hashtag “Let Kenya eat.” Pro-GMO campaigners hope that bringing in pest-resistant crop varieties will help bolster the nation’s meager crop yields. Kenyan farms produce much less food than those in other countries. Per hectare, Kenya produces a third as much maize as Brazil, where GM maize is widely grown. Kenyan maize yields are also much lower than those of countries where GM maize is not grown, such as China and France. In Uganda, where politicians are considering introducing a bill prohibiting GMOs, yields are also lower than other major maize-growing countries. “We are not at our potential,” says Patricia Nanteza, Ugandan lead at RePlanet Africa. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR BUSINESS The Mystery Vehicle at the Heart of Tesla’s New Master Plan AARIAN MARSHALL GEAR All the Settings You Should Change on Your New Samsung Phone JULIAN CHOKKATTU SECURITY This Hacker Tool Can Pinpoint a DJI Drone Operator's Location ANDY GREENBERG BUSINESS Amazon’s HQ2 Aimed to Show Tech Can Boost Cities. Now It’s Paused ANNA KRAMER Improving crop yields helps feed more people, but it’s also good for the environment. The more food that can be grown on each square kilometer of land, the less land that needs to be converted to agriculture. As you can see in this chart from Our World in Data, South Asia produces a lot more cereal crops today than it did in 1980—and all of this growth came from increased crop yields. It’s not using any more land to grow those crops than it was 40 years ago. In sub-Saharan Africa it’s the opposite story. The area is also producing more cereals than in 1980, but almost all of this growth has come from converting more land into farmland. Low crop yields mean that feeding more people comes at the expense of natural habitats. GM crops might be one way to increase yields. In South Africa, GM maize fields produce 11.1 percent more per hectare on average than non-GM fields—extra maize that would have taken more than 2,000 square kilometers of extra farmland to produce using conventional seeds. But there are other ways of raising crop yields. Farms in sub-Saharan Africa use much less irrigation, machinery, and fertilizer than those in the developed world. In Uganda, around 17 percent of the maize harvest is lost during storage due to pests and mold. All of these things make land less productive—and some come with their own downsides. Getting more food out of the land is a big problem, and there is no silver bullet. “Why not supply water, ensure that there is good infrastructure and good storage facilities, so that whatever is produced doesn’t go to waste,” says Hellen Dena, a spokesperson at Greenpeace Africa. “It’s just a matter of the government putting measures in place to ensure that they increase agricultural productivity.” Critics of GM crops argue that reversing the ban will just increase Kenya’s reliance on other countries and large multinational companies that sell GM seeds. But for now, anything that can increase Kenya’s output of food is a good idea. Maize yields in the country have barely increased in the past 30 years, and climate change is putting its already stretched agricultural system under increased pressure. “All the maize plantations which we planted, they’ve dried even before they’ve produced anything,” says Magondo. When the government lifted the ban on GM cotton in 2019, Magondo was one of the first farmers to plant the crop. Now he says he’s using much less pesticide and harvesting more cotton than he used to. If GM maize is eventually allowed in Kenya, Magondo says he’ll be the first in line to plant the seeds in his fields. Nanteza is confident that the legal blocks against Kenya’s GM maize will be overturned. A date for the hearings hasn’t been set yet, but whatever the outcome, she says that the debate over GM won’t be won or lost in the courts. Ultimately, it will be the people of East Africa who decide whether they want to grow, and eat, these foods.

Les traders spéculent sur la résurrection du bitcoin et des cryptos

By |March 3rd, 2023|Categories: Scoop.it|

L'année 2022 n'a pas entamé l'appétit des traders pour le bitcoin et les cryptos. Sur la centaine de firmes interrogées par Avelacom et l'Acuiti Experts Network, seule une poignée a jeté l'éponge à cause de la volatilité et des pertes. Une sur cinq a même accéléré son plan pour entrer sur ce marché et profiter de la chute des cours. Les grandes firmes diversifiées sur tous les marchés ont réduit leur exposition sur les cryptos en 2022. Elles sont parvenues pour certaines à conserver les profits enregistrés au premier semestre sur cette classe d'actifs particulièrement volatils. Les faillites dans le sillage de FTX (hedge funds, traders…) ont eu au moins le mérite de réduire la concurrence. Elles estiment que c'est sur les cryptos qu'elles peuvent gagner davantage d'argent à l'avenir, et seulement une poignée a décidé de renoncer à cette classe d'actifs. A l'occasion de ses résultats annuels, Virtu, l'un des principaux traders haute fréquence américains (firmes de trading quantitatif ultrarapides), a déclaré avoir limité les dégâts dans la tornade qui a suivi la faillite de FTX. « Nous avons réagi rapidement et nous n'avons pas connu de pertes significatives. Nous continuons de voir les cryptos comme une occasion de croissance à long terme », a déclaré son dirigeant, Doug Cifu. LIRE AUSSI : Les financiers vautours convoitent la carcasse de FTX en profitant de la détresse des clients Selon « The Block », Jump Crypto, la filiale du THF Jump Trading, a gagné 1,3 milliard de dollars au moment de l'effondrement de la cryptostable TerraUSD en mai dernier. Alors que de nombreux acteurs (plateformes, fonds…) du secteur licencient, Jump Crypto va poursuivre ses embauches cette année. Faillites des plateformes Les firmes de trading ont abordé 2023 prudemment. Elles ont réduit le nombre de contreparties avec lesquelles elles traitent. Elles ont aussi acheté des assurances contre des défauts des plateformes de cryptos. Un marché de la faillite des cryptos bourses s'est développé, a révélé Coindesk. Cherokee Acquisitions avait déjà lancé une plateforme permettant aux créditeurs de FTX de céder leurs créances, avec une forte décote, pour récupérer de l'argent. La firme propose désormais des assurances contre la faillite des grandes plateformes. Les acheteurs de ces protections récupéreraient 100 % de leur argent déposé sur la plateforme en cas de faillite, mais ils doivent payer chaque mois des primes non négligeables. Un investisseur qui souhaite assurer 1 million de dollars doit payer entre 25.000 et 55.000 dollars par mois, selon le risque de plateforme. Au vu des prix pratiqués sur ces produits, Coinbase est la plateforme la moins susceptible de faire faillite. Kraken a une probabilité de fermer supérieure d'un tiers à son homologue américaine, et Binance de deux tiers. Malgré ses efforts de communications, la leader mondiale paye son opacité. Les firmes qui se risquent à vendre ce type d'assurances doivent être en mesure de résister à la tempête. En 2008, des hedge funds et des banques avaient parié à raison sur l'effondrement du marché immobilier et gagné beaucoup d'argent. Seulement, ils avaient traité avec une banque, Lehman Brothers, qui fit faillite, elle aussi, et fut incapable de leur reverser leurs profits. Ils avaient gagné à la roulette, mais sur le pont supérieur du Titanic…

A quoi rêve la nouvelle génération d’agriculteurs

By |March 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Un « travail concret », mais « sans y passer sa vie » Olivier est, lui, en Gaec lait et porc dans les Côtes-d'Armor, et avec ses deux associés partant à la retraite le 1er mai, ils n'ont pas trouvé de repreneurs pour leur partie laitière, dimensionnée pour 1,5 personne avec robot de traite. « On a eu l'impression que les jeunes voulaient soit entrer dans une exploitation plus grande où ils peuvent être remplacés, soit dans une plus petite exploitation où ils s'approprient la production de A à Z, jusqu'à la vente », observe Olivier. Ils ont donc changé de stratégie pour « faire coller nos exploitations avec les attentes des jeunes, qui se lancent dans une diversité de productions », et proposé le bâtiment vide. Un an et demi après le début de leurs recherches, c'est un couple qui va s'installer en production de cidre, avec magasin à la ferme. « Le souci aujourd'hui, c'est d'arriver à valoriser ce métier, à le rendre attractif », résume celui qui partira à la retraite dans cinq ou sept ans, selon la réforme à venir. C'est un métier où il faut de l'humilité : on part avec des idées, mais il faut s'attendre à de nombreux aléas qu'on ne maîtrise pas, comme la sécheresse ou les pluies diluviennes. Camille Jeune agricultrice A une trentaine de kilomètres de là, Camille, 31 ans, s'installe en production laitière, après avoir travaillé dans le domaine du numérique, à Paris. « Je suis une pure urbaine, je ne savais pas qu'il fallait un veau à une vache pour qu'elle fasse du lait ! Ou qu'il existait plusieurs systèmes - moi, je pars sur le système herbager, où la part de l'herbe est dominante dans la ration par rapport au maïs », sourit-elle. La jeune femme, aujourd'hui enceinte de son deuxième enfant, était à la recherche d'un « travail concret et en plein air ». Mais « sans passer ma vie au travail », précise celle qui a repéré des leviers pour réduire le temps de labeur - faire simplement tarir le troupeau au même moment, pour avoir deux mois sans traite, l'hiver. Aligner les planètes administratives et financières Au cours de ses stages, elle a découvert différents métiers, de la culture à l'élevage, « et je n'aurais pas imaginé, quand j'ai pensé ce projet de reconversion, m'installer avec des vaches, des animaux que j'ai appris à apprécier ». Pas en bio, en raison de la crise actuelle sur ce secteur. Elle bénéficie d'aides de l'Etat et de l'Union européenne pour sa dotation jeunes agriculteurs (DJA), en plus d'aides de sa commune, et bénéficie des conseils de la chambre d'agriculture, d'associations et de ses pairs. « C'est un métier où il faut de l'humilité : on part avec des idées, mais il faut s'attendre à de nombreux aléas qu'on ne maîtrise pas, comme la sécheresse ou les pluies diluviennes », rappelle-t-elle. Elle raconte aussi le « parcours du combattant » de l'installation, « quand il faut que la planète administrative et la planète financière soient alignées », et le « bon paquet de paperasse à produire ». Le terrain, elle l'a trouvé auprès de deux exploitants, Ronan et Dimitri, qui ont acheté les terres d'une ferme voisine pour la céder à un agriculteur qu'ils voulaient choisir, en effectuant le nettoyage et les réparations du bâtiment en amont. Afin de prendre du recul pour repenser le métier agricole, l'entrepreneur a repris… son emploi dans le BTP. « Les agriculteurs ont plein de solutions à offrir aux entreprises pour décarboner : planter des haies, installer des panneaux photovoltaïques sur les toitures… Mais on n'a pas d'argent. Les entreprises ont de l'argent et apportent des idées, mais n'ont pas forcément le savoir-faire. » Et de conclure : « On a intérêt à cultiver nos complémentarités pour redonner un coup de jeune à tout le monde. »

Neuralink : deux nouveaux problèmes juridiques pour l’entreprise d’Elon Musk

By |March 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Maltraitance animale, transport dangereux d’appareils contaminés de pathogènes infectieux, non-respect de règles basiques de laboratoire… Les plaintes contre l’entreprise Neuralink s’entassent et risquent d’enterrer pour de bon l’implant cérébral (et les rêves transhumanistes) d’Elon Musk. Le milliardaire américain d’origine sud-africaine repousse sans cesse le début des essais chez l’humain. Ils devaient être testés en 2020, puis en 2021, en fait plutôt 2022, bon finalement 2023… Mais la vérité est que l'avenir de Neuralink n'a jamais semblé plus fragile, notamment à cause des problèmes juridiques. Ils poussent comme des champignons ces derniers mois et barrent la route de l’entreprise de biotech qui promet de connecter l’esprit humain à des intelligences artificielles. Désormais, Neuralink est sous la loupe de trois institutions américaines, grâce à la vigilance d’une association de médecins (Physicians Committee for Responsible Medicine) qui a dénoncé un grand nombre de bavures que l’entreprise aurait commises lorsqu’elle testait ses implants sur des animaux. Sciences et Avenir a contacté le Directeur de promotion de recherche de cette association, Ryan Merkley, pour en savoir davantage sur ces enquêtes. Sciences et Avenir : En 2022, votre association a porté plainte contre Neuralink pour maltraitance animale, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête du Département d’Agriculture américain, institution qui assure le respect des droits des animaux aux États-Unis. Alors que cette enquête n’est pas finie, une deuxième vient d’être ouverte par le Département de Transports suite à une nouvelle plainte de votre association. Pouvez-vous nous en parler ? Ryan Merkley : Il y un an nous avons fait une demande de documents à l’Université de Californie à Davis (où une partie des essais sur les primates ont été réalisés, NDLR) concernant ces essais, comme c’est notre droit selon la loi de Californie (car l’université est une entité publique, NDLR). En janvier 2023 nous avons reçu près de 300 pages d’emails entre Neuralink et l’université, où il était évident que les employés de l’université critiquaient la façon dont Neuralink faisait l’extraction des implants et leur transport de retour vers l’entreprise. Pas désinfectés, des implants de Neuralink pourraient être infectés par des pathogènes issus des singes Quelles étaient ces critiques ? Il semble que ces implants n’étaient pas désinfectés après l’extraction (c’est le cas pour au moins un des implants, selon les emails). Il s’agit de matériel extrait des cerveaux des singes qui ont été utilisés lors des expérimentations de Neuralink. Et certains de ces singes avaient des infections confirmées, plusieurs espèces bactériennes ont été identifiées dans ces primates. Et ensuite ces implants n’étaient pas correctement empaquetés pour l’envoi ni transportés par des personnes autorisées pour ce type de transport. Le Département de Transport a des règles très claires sur comment doivent être transportées ces matériaux potentiellement contaminés par des pathogènes infectieux et qui peut les transporter, car il faut un entraînement spécifique. Cependant, on sait maintenant que ces conditions n’ont pas été respectées pour au moins trois de ces implants. Quels pourraient être les risques ? L’université paraissait très inquiétée par ces pratiques de Neuralink, ils précisaient qu’ils craignaient que cela puisse avoir un impact sur la santé humaine. Notamment celle des employés de Neuralink en contact avec ces implants qui pourraient être infectés par ces pathogènes. C’est seulement un autre exemple de la façon bâclée qu’a Neuralink de faire ses recherches. C’est une entreprise qui pousse ses employés, depuis des années, à travailler toujours plus vite et plus intensément pour développer leur dispositif. Dans ce processus, ils ont maltraité et tué beaucoup de singes, c’est ce que nous avons vu dans plus de 600 pages des rapports que nous avions reçu précédemment. Ces animaux souffraient d’infections chroniques, entre autres problèmes de santé. Et maintenant nous voyons que ces pathogènes auraient pu se propager à cause de leurs pratiques, pouvant impacter non seulement les animaux, mais aussi les employés de Neuralink et toute personne avec qu’ils rentraient en contact. Combien de temps pensez-vous que prendra cette enquête ? Le Département de Transport prend très au sérieux ce genre de problème. Je crois que leur enquête devrait finir en mars. Je pense que Neuralink devrait recevoir une amende pour avoir agi dangereusement et avoir violé la loi. Mais il est possible que Neuralink ait amélioré sa démarche et que l’enquête conclut qu’ils respectent les règles, car le Département s’intéresse principalement à ce qui arrive actuellement, pas le passé. On verra bien. Neuralink a-t-elle violé des règles basiques de fonctionnement d’un laboratoire ? En plus de cette enquête, l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a aussi entamé une enquête contre Neuralink. Que pouvez-vous nous en dire ? Des employés de Neuralink ont envoyé des documents à la journaliste Rachael Levy de Reuters qui prouvent que l’entreprise a continué à mal agir dans ses sites au Texas et en Californie. Les documents montrent aussi que Neuralink aurait altéré des rapports. Suite à ces révélations, nous avons porté plainte devant la FDA en décembre 2022, car il semble que Neuralink serait en train de violer certaines règles basiques de fonctionnement d’un laboratoire. On dirait qu’ils font tout mal, qu’ils cherchent coute que coute à faire des économies d’argent et de temps à chaque étape. Que pourrait faire la FDA suite à cette enquête ? La FDA a l’autorité d’interdire une entreprise ou un site qui ne respecte pas ces bonnes pratiques de laboratoire, s’ils jugent que cela pourrait avoir un impact sur la santé des utilisateurs du dispositif qu’y est développé. Je ne sais pas s’ils iront aussi loin, mais ils ont ce pouvoir. Serait-ce possible qu’Elon Musk, une des personnes les plus riches du monde, puisse avoir une influence sur les conclusions de ces enquêtes ? Je ne l’espère pas, mais c’est une possibilité. Elon Musk a beaucoup d’amis très puissants, dont certains politiciens. Mais j’espère que les autorités pourront faire leur travail.

Ordinateurs vivants, origines de la vie et croissance : l’actu des sciences

By |March 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

En Intelligence artificielle : des ordinateurs basés sur des neurones vivants : passera-t-on bientôt de l’intelligence artificielle (IA) à l’intelligence organoïde (IO) ? Nos cerveaux sont plus puissants que les ordinateurs pour apprendre et traiter des données avec une faible consommation d’énergie. L’intelligence organoïde (IO) consisterait à utiliser des organoïdes cérébraux, des cultures de cellules cérébrales humaines en 3D, pour mémoriser et calculer les données. Cependant, "il manque beaucoup de choses pour parler d’un cerveau", explique le chercheur à l’Inserm Betrand Pain.

La marque de cosmétiques Shiseido lance des NFT créés avec l’intelligence artificielle

By |March 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

L’agence créative Cult a conçu la campagne digitale #AliveWithBeauty pour la marque japonaise de cosmétiques Shiseido. 150 NFT en édition limitée ont été créés pour célébrer le 150ème anniversaire de Shiseido. Cette collection de NFT est co-créée avec de l’intelligence artificielle et cinq femmes pionnières inspirantes. 150 NFT pour 150 ans d’innovation Pour célébrer les 150 ans d’innovation de la marque japonaise de soins de la peau, Cult a créé 150 NFT. Le design a été co-créé par un système de traitement du langage en utilisant des mots inspirés par ces femmes qui reflètent ce que la beauté et l’avenir du Web3 signifient pour elles. Les designs ont été générés par l’intelligence artificielle, et ont ensuite été finalisés avec une touche humaine par l’équipe créative interne de Cult.  Pour promouvoir l’accessibilité au métavers, Shiseido offre les jetons gratuitement par tirage au sort. Les participants ont été invités à s’inscrire au concours en saisissant leur adresse e-mail via le site Web de la marque, où les gagnants seront informés une fois le tirage au sort terminé le 28 février. Les NFT hébergés sur la plateforme Exclusible Dans un premier temps, le NFT débloquera une série de récompenses exclusives. Il y a ainsi 1 000 £ de soins de la peau et d’échantillons tout au long de l’année, des billets pour des événements en ligne et hors ligne, l’accès à du contenu exclusif et d’autres récompenses disponibles. Les NFT sont hébergés sur Exclusible, une plateforme neutre en carbone. Exclusible crée des portefeuilles pour les utilisateurs afin qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir une connaissance préalable des NFT ou de la cryptographie.

Comment la France voit fondre sa souveraineté alimentaire

By |March 2nd, 2023|Categories: Scoop.it|

Le gouvernement a annoncé mercredi un plan destiné justement à « reconquérir » la souveraineté de la France en fruits et légumes . « La situation des fruits et légumes tempérés n'a cessé de se dégrader depuis 2004, alors que la France avait tout pour être souveraine, relève Cécile Guillot, chef du service analyse économique. C'est lié à la baisse des surfaces, qui a entraîné un recul de la production, au profit des importations d'Espagne, d'Italie, du Maroc et de la Turquie. » Le taux de couverture de la consommation nationale de la filière est ainsi passé de 98 % en 2004 à 82 % en 2020. Le coût du travail, celui des intrants, les contraintes sanitaires et le peu d'investissements dans les usines de transformation de ces fruits et légumes a aussi pesé sur le recul de ces cultures. Une dépendance européenne Dans d'autres filières, le bilan est plus contrasté. La France, très réputée en matière de fromages, avec une production excédentaire, a toutefois recours aux importations, là encore en progression depuis dix ans. « C'est le reflet de la mondialisation de l'alimentation, avec de plus en plus de besoins en fromage mais en tant qu'ingrédient, comme la mozzarella, qui explique cette hausse », poursuit Cécile Guillot. Au global, selon l'étude, sur les 30 produits analysés, un sur cinq est aujourd'hui importé. LIRE AUSSI : Néonicotinoïdes : la filière betteraves au pied du mur Parmi les secteurs fortement excédentaires, on trouve les céréales, le vin, le sucre et certains produits laitiers. Des filières, qui, si elles permettent à la balance commerciale agroalimentaire d'être positive, sont très liées aux débouchés extérieurs. Et donc aussi fragiles. A l'exemple du vin, dont un tiers des volumes est exporté, selon France AgriMer. En 2020, la taxe Trump, qui imposait 25 % de droits de douane supplémentaires pour les importations de vins aux Etats-Unis, et la crise du Covid, qui a fait chuter la demande chinoise, ont ainsi déstabilisé tout le secteur. Sans parler du phénomène de déconsommation du vin rouge - particulièrement sensible dans le Bordelais. Cette dépendance aux importations, comme aux exportations, est surtout forte vis-à-vis des pays européens. Marché unique oblige. « Ce qui n'est pas de même nature que celle à la Chine ou aux Etats-Unis, souligne Pierre Claquin. Toutefois, cette dépendance n'est pas sans risque, car elle peut aussi cacher des pays tiers ». A l'exemple des Pays-Bas, 3e fournisseur d'huile de palme de l'Union européenne, avec des produits réimportés d'Indonésie ou de Malaisie.

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