Microsoft: Refonte avec l’IA du moteur de recherche et du navigateur en ligne
Microsoft a annoncé mardi qu'il procédait à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge, pour y inclure l'intelligence artificielle (IA), signalant l'une de ses démarches majeures destinées à innover en matière technologique et dans la recherche d'informations. Le géant informatique, qui investit des milliards de dollars dans l'IA, entre ainsi en concurrence frontale avec Google, propriété d'Alphabet. Microsoft s'est associé à la startup OpenAI avec l'objectif de devancer ses concurrents et d'engranger d'importantes recettes en proposant de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées. Au cours d'un point presse depuis le siège de Microsoft, dans l'Etat de Washington, le directeur général du groupe, Satya Nadella, a déclaré que "cette technologie va redessiner la quasi-totalité des catégories de logiciel".
Quelles seront les différentes tribus de voyageurs en 2033 ? –
Comme elle l’avait fait en 2015, la société technologique Amadeus s’est interrogée sur les voyageurs du futur. Dans une nouvelle étude intitulée « Traveler Tribes 2033 »*, elle a identifié 4 types de voyageurs en 2033 : les créateurs de souvenirs (qui représenteront 74% des voyageurs), les expérimentateurs enthousiastes (16% de la population), les aventuriers avant-gardistes (9% des voyageurs) et les tech-influenceurs du voyage (1% des voyageurs). Pour ces voyageurs, ce qui comptera le plus sont les lieux qu’ils visitent, les souvenirs qu’ils créent, le rapport qualité-prix, les activités qu’ils font ainsi que les personnes avec qui ils voyagent. Ce qui les enthousiasme le plus sont les trajets plus rapides vers une destination (48% des interrogés), des modes de paiement différents qui rendront les voyages plus abordables (46%), la possibilité de voyager de manière plus respectueuse de l’environnement (43%), la personnalisation à de plus nombreuses étapes d’un voyage (31%) et pouvoir se souvenir des voyages de manière plus intense (30%). Amadeus a également interrogé les voyageurs Français sur ce qui les intéresse et les préoccupe. Leur intérêt se porte principalement sur des applications qui ont tout ce qu’il faut pour planifier un voyage, l’utilisation de données pour créer des voyages adéquats, le fait de pouvoir payer les voyages en crypto-monnaie, dans une réalité virtuelle ou par reconnaissance faciale, les avant-goûts en réalité virtuelle et les données biométriques pour permettre un accès rapide au contrôle des passeports. En revanche, ils craignent les attaques de cybersécurité, la hausse des prix des voyages liée au respect de l’environnement, le degré de sécurité des données faible, le fait de ne pas pouvoir se rendre dans certaines destinations à cause de l’instabilité politique et ils craignent que les voyages deviennent inabordables. Qui seront les créateurs de souvenirs ? Ils devraient représenter une majorité des voyageurs en 2033. Ce profil de voyageur possède un niveau de revenus faible à moyen. Ils sont à l’aise seuls et accordent moins d’importance à la planète et à la technologie. 44% d’entre eux seront âgés de 42 ans ou plus et préfèreront davantage utiliser des technologies familières plutôt que des technologies émergentes. Seuls 35% d’entre eux souhaitent que les voyages soient planifiés par l’IA en 2033. Ils sont réticents à partager leurs données. Seuls 36% d’entre eux partageront les données de reconnaissance faciale avec les opérateurs de transport et seuls 36% partageront leurs calendriers avec les agences de voyage en ligne pour leur suggérer des voyages. Malgré leur scepticisme à l’égard de la technologie, les créateurs de souvenirs sont enthousiasmés par les visites guidées en réalité virtuelle et réalité augmentée. 57% d’entre eux utiliseront des visites virtuelles avant d’acheter un voyage. Ils sont inquiets pour leur sécurité et risquent de voyager moins qu’aujourd’hui si leurs inquiétudes ne sont pas atténuées. Les motivations des créateurs de souvenirs pour voyager seront de se créer des souvenirs et de visiter des lieux. Ils veulent pouvoir se souvenir de leurs voyages de manière plus vivante en 2033. En raison de leur faible pouvoir d’achat, le rapport qualité-prix sera 13% plus important pour eux que pour les autres tribus de voyageurs. Ils seront susceptibles de préférer les hébergements ruraux aux hébergements urbains et les chaînes hôtelières locales aux chaînes mondiales. Qui sont les expérimentateurs enthousiastes ? 44% des membres de cette tribu ne vivent pas avec des enfants. Ils peuvent donc explorer le monde plus facilement. Ils possèdent un niveau de revenu moyen à élevé et ont souvent un emploi avec des options de travail flexibles. Ils préfèrent vivre des expériences plutôt que l’aspect matériel. C’est pourquoi ils ont voyagé 38% de plus que les autres voyageurs au cours de l’année écoulée. Voulant fuir la monotonie, les expérimentateurs enthousiastes sont plus susceptibles que les autres voyageurs d’agir à l’instinct plutôt que d’effectuer des recherches avant de prendre une décision. Ils sont considérés comme des « anti-planificateurs ». Par rapport aux autres voyageurs, ils sont moins ouverts en 2033 à l’idée de réaliser des voyages en faisant appel à un tiers, comme une agence de voyages en ligne. Ils sont convaincus que la technologie peut leur faire gagner du temps et que l’intelligence artificielle peut les aider à s’organiser, à condition qu’ils puissent garder une part d’imprévu. En 2033, ils s’attendent à ce que le temps passé dans les transports soit une expérience agréable plutôt qu’un processus logistique. 39% des membres de cette tribu pensent que la meilleure façon de voyager de manière durable est de limiter le nombre de kilomètres de voyages internationaux autorisés. Ils sont plus aptes à réserver une chambre dans de petits hébergements plutôt que dans des grandes chaînes hôtelières. Ils sont plus à l’aise avec les éco-hôtels qui ne leur fournissent pas les éléments essentiels de l’hébergement. Qui sont les aventuriers avant-gardistes ? 82% des membres de cette tribu de voyageurs sont âgés de 23 à 41 ans et 68% vivent avec leur partenaire et leurs enfants. Leur niveau de revenu est supérieur à la moyenne. 76% des aventuriers avant-gardistes préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs, et ils sont férus de technologie. Ils sont donc équipés en gadgets technologiques (casque de réalité virtuelle, montre connecté, enceinte intelligente…). 79% affirment que la santé et le bien-être dictent leurs décisions. 91% d’entre eux seront susceptibles de voyager pour leur santé et leur bien-être. Plus soucieux de l’environnement que les autres profils de voyageurs, les aventuriers avant-gardistes sont prêts – et capables – de payer plus cher que les autres voyageurs pour des trajets en avion alimentés par du biocarburant et des hébergements sans émission de carbone. Ils sont davantage enclins à partager leurs données et à utiliser l’IA pour planifier leurs voyages. Ils préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs. Ils considèrent que l’avion sera le mode de transport le plus répandu en 2033 pour les déplacements de courte et longue distance. Ils espèrent que le biocarburant sera au point d’ici là. 68% d’entre eux préféreront les chaînes hôtelières mondiales, à condition qu’elles mettent des choses en place en faveur de l’environnement. 65% des aventuriers avant-gardistes possèdent déjà des crypto-monnaies. Ils seront plus enclins à payer des expériences dans une réalité virtuelle. Qui sont les tech-fluenceurs du voyage ? Les tech-fluenceurs du voyage sont les jeunes voyageurs d’affaires d’aujourd’hui. 48% ont moins de 32 ans et les trois quarts d’entre eux voyagent pour des réunions d’affaires. Leur niveau de revenu est modéré. Possédant une vision progressiste, notamment en matière de voyage, ils ne craignent pas le risque mais préfèrent planifier leur séjour à l’avance (81% d’entre eux aiment avoir un plan plutôt que d’agir à l’instinct). 82% des tech-fluenceurs du voyage affirment que le développement durable dicte leurs décisions. Ils montrent une certaine sensibilité à l’égard du développement durable dans leur mode de déplacement. Mais moins lorsqu’il s’agit de leur lieu de séjour. Ils sont enthousiastes à l’idée qu’en 2033, l’IA rendra la planification des voyages plus rapide et réduira les problèmes. Mais ils s’inquiètent dans le même temps des risques de cyberattaques et de la sécurité de leurs données. Même s’ils sont férus de technologie, ils seront susceptibles d’utiliser une agence de voyage traditionnelle en 2033 et utiliseront encore les avis sur les réseaux sociaux. Ils sont prêts à payer plus cher pour des vols fonctionnant au biocarburant. Cependant, cela ne leur coûtera rien étant donné la probabilité plus élevée qu’ils voyagent pour affaires. Ce profil de voyageurs affirme vouloir des possibilités d’hébergement authentiques, où ils peuvent vivre « comme un local ». *Les données sont basées sur une enquête en ligne menée par Northstar Research Partners en août 2022 auprès de 751 voyageurs français susceptibles de voyager à l’international dans les 3 prochaines années et ayant voyagé à l’international au moins une fois au cours de la dernière année.
ChatGPT , l’oracle qui murmure à l’oreille des marchés
Développé par OpenAI , le programme informatique aux 150 milliards de paramètres, ChatGPT, affole la planète finance. Elle se demande si elle a trouvé une nouvelle mine d'or, une aide précieuse ou au contraire un concurrent redoutable pour ses traders, gérants et analystes. Ce super chatbot (robot conversationnel) se déclare pour le moment incompétent pour faire des prévisions sur les marchés, les actions ou l'économie (croissance, inflation) : « Il n'est pas possible de prédire les mouvements futurs du marché. Ils dépendent d'une grande variété de facteurs dont il est difficile d'évaluer l'impact à court terme. » En revanche, il fait preuve de bon sens en matière de gestion (diversification, intérêt d'un investissement à long terme…). Un supertechnicien Contrairement aux experts et analystes qui recommandent l'achat d'actions ou de monnaies , ChatGPT fait preuve d'humilité : « Je suis désolé mais je suis incapable de donner des conseils d'investissement spécifique, car je n'ai notamment pas accès à des données en temps réel qui me permettraient d'établir des prévisions. » LIRE AUSSI : Comment ChatGPT dope les cours boursiers ChatGPT marque un tournant pour l'intelligence artificielle Il peut en revanche dire quels types d'actifs (actions, obligations, alternatifs…) sont adaptés aux différents environnements (stagflation…). Il semble croire en l'incapacité des gérants de battre le marché en étant plus performants que lui grâce aux choix des bonnes valeurs. Les journalistes de Bloomberg lui ont demandé de créer un produit financier coté (ETF). L'application qui affole Wall Street est un supertechnicien, qui répond précisément à des questions précises (mathématiques…). Il peut écrire des lignes de code informatique sur des sujets variés et sans la moindre erreur. Le chercheur Gautier Marti a même publié un ouvrage complet sur la gestion quantitative dont l'essentiel du contenu a été produit par ChatGPT.
Usbek & Rica – Bienvenue dans l’ère des crises systémiques
Des centaines de milliers de morts aux nombreuses destructions d’emplois, en passant par les craintes d’un affaiblissement des démocraties, la pandémie de Covid-19 coche toutes les cases de la définition d’une crise « systémique ». Le phénomène serait déjà suffisamment grave s’il était ponctuel ou exceptionnel, mais les vulnérabilités qu’il a mises en lumière laissent présager le pire et appellent à une mobilisation pour l’avenir. Pour commencer, le scénario pandémique pourrait bien se répéter – et peut-être même plus gravement, a prévenu l’OMS fin 2020. Accusée de favoriser la contamination de la faune sauvage à l’humain, la dégradation de la biodiversité à coups d’urbanisation et de déforestation est en cause. De même que l’élevage intensif, qui peut faciliter la transmission des germes. Sans oublier le réchauffement climatique, qui pourrait faire fondre les sols gelés de Sibérie, dans lesquels des chercheurs ont découvert des bactéries résistantes aux antibiotiques, faisant craindre les pires scénarios catastrophes si jamais celles-ci venaient à être libérées. La crise de la Covid coche toutes les cases de la définition d’une crise « systémique ». Partager sur Twitter Partager sur Facebook Ensuite, si l’état du monde est encore loin de celui mis en scène dans Le Jour D’après (2004), où la ville de New York est ravagée par des inondations et des tornades cataclysmiques, le fameux « monde d’après » dont on parle depuis la crise de la Covid verra très certainement les événements climatiques se multiplier et s’intensifier dans le courant du siècle. Que l’on pense aux déplacements massifs de population que de tels épisodes continueront d’entraîner (216 millions de personnes d’ici à 2050, selon la Banque mondiale) et aux régions du monde qui seront encore déstabilisées par les sécheresses, comme au Darfour, dont le conflit avait été qualifié par l’ONU en 2007 de « première guerre du changement climatique ». Des effets en cascade que craignent aussi les populations subissant la fonte des glaciers de l’Himalaya : entre l’assèchement des sources d’eau et les inondations massives, le phénomène perturbe déjà les ressources en eau dont elles dépendent. Ou comment une crise en amène une autre… Conjuguer l’action humanitaire au futur Face à cette avalanche de crises qui se profile, l’adaptation aux nouveaux aléas devient une priorité absolue, et les solutions innovantes sont de mise. Cas d’école en la matière, la ville de Rotterdam s’est efforcée d’adapter sa gestion des eaux afin de se protéger contre la montée des eaux et les pluies abondantes. Outre ses digues et toits végétalisés, mentionnons l’emblématique Water Square, dont les bassins de jeux sont capables de retenir près de 2 millions de litres d’eau. Peu à peu, une « culture du risque » (systémique) se construit, et avec elle la résilience des populations sur le plus long terme. Pour « faire face aux crises prolongées et prévisibles », l’approche dite « Nexus » coordonnée par l’Union européenne souhaite ainsi lier « l’aide humanitaire, le développement et la consolidation de la paix ».
Casino relance le match de la reconfiguration de la grande distribution française
Ils ont remis le feu aux poudres. Deux hommes qui se connaissent depuis vingt ans, Jean-Charles Naouri et Moez-Alexandre Zouari, ont décidé de remettre sur le devant de la scène l'explosif sujet de la recomposition de la grande distribution française. Cette fois, le coup ne concerne pas Carrefour, ni Auchan, ni un acteur étranger - Intermarché, Leclerc et Système U étant de facto mis hors jeu par leurs colonnes vertébrales constituées de magasins indépendants. Ce n'est pas encore l'heure du Grand Soir. Le patron de Casino et son principal franchisé, qui détient par ailleurs Picard, discutent d'une opération impliquant une fusion entre la branche hexagonale de Casino et Teract , la société cotée contrôlée par la grande coopérative céréalière InVivo, épaulée dans l'affaire par le couple Zouari, et dans une moindre mesure par Xavier Niel et Matthieu Pigasse. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi Casino et Jean-Charles Naouri ont un beau coup à jouer avec Teract Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, actionnaire minoritaire au sein du Casino de Jean-Charles Naouri , voit donc son associé au « Monde » et celui qui lui a vendu des parts du capital du quotidien du soir négocier ensemble. Stade préliminaire La discussion amicale, qui en est à un stade préliminaire et qui a été confirmée par un communiqué mercredi soir, porte sur un mariage entre des enseignes qui ne se piétinent pas : d'un côté Franprix, Casino, Naturalia et Monoprix, des marques alimentaires pour l'essentiel rentables et urbaines, et de l'autre côté Jardiland, Gamm Vert, Grand Marché-Frais d'ici et les boulangeries Louise , des griffes implantées dans les zones souvent périphériques des villes moyennes. La silhouette du montage financier reste floue - tout comme la gouvernance. Casino et Teract évoquent une fusion qui donnerait la majorité à Casino de l'activité distribution, et la création à côté d'une entité contrôlée cette fois par les actionnaires de Teract, « chargée notamment de l'approvisionnement en produits agricoles, locaux et circuit court ». LIRE AUSSI : Le plan express de « Grand Marché-Frais d'ici » pour séduire la Bourse et bousculer le commerce alimentaire Vu les contours de l'attelage potentiel, assez complémentaires sur le plan de la géographie, des formats et des activités, les questions de concurrence semblent a priori abordables. « Ce dossier n'est pas sensible socialement, c'est malin », commente un consultant du secteur. Jeudi matin, l'action Casino progressait de 3 %, celle de Rallye - le holding qui contrôle à 51 % Casino - de 4 %, et le titre Teract de presque 6 %. Sur les marchés, Casino pèse 1,2 milliard d'euros, Teract désormais 500 millions. Secteur sous tension Alors que l'agressivité commerciale des allemands Lidl et Aldi ne laissent aucun répit, le secteur fait aujourd'hui face à la flambée des prix qui grève le budget des clients. « La forte inflation accélère la nécessité d'une consolidation dans la grande distribution et 2023 devrait probablement voir émerger des projets de rapprochement. La France est atypique avec une concurrence exacerbée entre de nombreux acteurs », souligne un bon connaisseur du secteur, Nicolas Winkler, associé EY Strategy & Transactions. LIRE AUSSI : Grande distribution : la ronde des prétendants Entre les promotions, la vente en ligne et la mise au goût du jour des rayons, les efforts financiers à fournir sont imposants. Et gare à celui qui ne tient pas la cadence. « Nous avons clairement besoin d'une consolidation dans l'alimentaire et le non alimentaire. L'inflation va accélérer la tendance, il va falloir optimiser les coûts dans une logique de prix. Je suis persuadé que cela va bouger dans les douze prochains mois », lançait aux « Echos » Moez-Alexandre Zouari il y a quelques mois , en vantant les marques de distributeurs « de qualité et à moindre coût » et en martelant sa croyance dans le « commerce de centre-ville ». L'idée du jour n'est pas forcément ce que les marchés attendaient en matière de restructuration du paysage commercial - un grand rapprochement entre l'un des trois acteurs « disponibles ». Même si le succès du mariage à l'étude placerait Casino et Jean-Charles Naouri dans une meilleure posture en cas d'interaction avec les plus gros poissons du bocal. Au passage, Casino pourrait réduire sa dette si Teract apporte une soulte, et/ou diminuer son ratio d'endettement si l'entité est cotée et bien perçue par les investisseurs. « L'opération pourrait permettre de valoriser les activités de distribution de Casino en France », dont la pépite Monoprix, relève Oddo dans une note. La dette de Jean-Charles Naouri Pour rappel, Casino doit achever d'ici à la fin de l'année un plan de cession devant ramener sa dette nette à 4 milliards d'euros , et Rallye, qui dispose de 51 % du capital de Casino, doit assumer une créance de 2 milliards d'euros en 2025. Au premier semestre 2002, la branche française de Casino a enregistré environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et dégagé 539 millions de résultat opérationnel. Un tableau qui réclame une forte remontée de dividendes chez Rallye et qui empêche les enseignes du groupe d'investir de façon inconsidérée, malgré les besoins. LIRE AUSSI : Dette : le trou de souris de Casino Chez Teract, ce « deal » serait un retour aux sources du SPAC mis sur pied par Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, dont InVivo a pris le contrôle en apportant sa branche retail. A la base, le trio voulait secouer le monde du commerce avec une nouvelle proposition, à l'opposé de « la course à l'échalote », expliquait Moez-Alexandre Zouari, qui tient les rênes opérationnelles de Teract et qui prendrait pied, le cas échéant, au capital de Casino. « Nous, on veut proposer une alternative plus responsable, avec moins de promotions, mais des prix justes et des circuits courts », explique-t-il. Secouer le secteur Aujourd'hui, Teract aligne un chiffre d'affaires avoisinant le milliard d'euros, quelque 1.700 points de vente et un résultat opérationnel annuel supérieur à 100 millions. Détenue à 69 % par la coopérative agricole InVivo, 12 % par les Zouari, 3 % par Xavier Niel et Matthieu Pigasse, la société dispose de 100 millions d'euros pour investir. Elle prévoyait l'été dernier des recours à la dette et des augmentations de capital pour la suite .
Saudia Airlines intègre un visa de transit électronique aux billets d’avion –
Saudia, la compagnie nationale d’Arabie Saoudite lance le service « Your Ticket Your Visa ». Une offre qui permet aux voyageurs d’intégrer son visa de transit dans le billet d’avion. Introduit en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’intérieur le ministère du Hajj et de la Omra et l’Autorité soudanienne du tourisme, ce nouveau service couvrira tous les aéroports internationaux du pays. Il permettra aux visiteurs de rester dans le Royaume jusqu’à 96 heures, pendant lesquelles ils pourront se déplacer. Grâce à une intégration numérique, le visa de transit sera lié au billet d’avion en quelques minutes lors de l’achat du titre de transport. « Le lancement de ce visa d’escale innovant et transparent est le premier du genre dans le secteur de l’aviation et constitue une étape importante de notre programme de transformation numérique. Il témoigne de l’engagement de SAUDIA à soutenir l’objectif stratégique du Royaume d’atteindre 100 millions de visites d’ici 2030 et nous sommes convaincus qu’il aura un impact positif sur le nombre croissant de passagers en transit », a déclaré le capitaine Ibrahim Koshy, PDG de Saudia, à travers un communiqué.
Microsoft investit dans l’intelligence artificielle GPT pour sa version Premium de Teams
Le géant américain présente la version Premium (et payante) de Microsoft Teams qui comprend, entre autre, de nouvelles fonctionnalités nourries par l’IA GPT d’OpenAI. Selon Microsoft, l’objectif est de permettre aux professionnels d’augmenter la productivité de leurs réunions ou de faciliter l’organisation de webinaires et de rendez-vous clients virtuels. C’est un nom que l’on voit partout depuis plusieurs semaines et qui agite le monde de la tech : ChatGPT. Cette intelligence artificielle, développée par OpenAI, est un outil conversationnelle en langage dit « naturel » capable de donner des prédictions ou de répondre à des question d’ordre général. Après plusieurs rumeurs concernan un investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI de la part de Microsoft pour booster ses outils, l’information est confirmée. > A lire aussi : On a demandé à l’IA ChatGPT de nous révéler les tendances technologiques dans le voyage en 2023 Le géant américain a annoncé le lancement d’une version Premium et payante de Microsoft Teams à destination des professionnels. Et cette nouvelle version intègre le système d’IA d’OpenAI à l’ensemble des outils M&E. « Grâce à l’intelligence artificielle dans Teams Premium, vous pourrez obtenir des notes et des récapitulatifs de réunion générés automatiquement, des recommandations personnalisées ou bien encore des informations essentielles pour vous, même si vous manquez la réunion », indique le groupe sur son site. Protection des données sensibles et webinaires Microsoft précise que cette nouvelle suite a été développée dans un soucis de sécurité et de confidentialité des réunions : « L’évolution des réunions vers le virtuel et l’hybride a créé un nouvel ensemble de défis pour les organisations en matière de protection des informations […] Grâce à la protection avancée des réunions disponible dès aujourd’hui dans Teams Premium, vous pouvez facilement améliorer les protections pour les réunions d’affaires confidentielles sans nuire à l’expérience de la réunion ». Plusieurs options sont ainsi disponibles pour assurer la sécurité et la protection des données comme l’utilisation de filigrane unique ou une option de cryptage avancée pour les réunions extrêmement sensibles. > A lire aussi : Voyage d’affaires : Amadeus intègre son outil Cytric à Microsoft 365 En parallèle, une application « Rendez-vous virtuels » est disponible et entièrement dédiée à l’organisation de rendez-vous clients avec une personne externe à l’entreprise. Il sera également possible d’organiser des webinaires et d’offrir une « expérience personnalisée » lors de l’organisation d’un événement virtuel grâce à des chats individuels ou plusieurs salles virtuelles disponibles.
Hydrogène bas carbone : la France lance un cri d’alarme
C'est un cri d'alarme que lance Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition énergétique française s'inquiète de la tournure que prennent les discussions avec Bruxelles sur la directive « énergie renouvelable » qui sera examinée par les trois colégislateurs européens (Parlement, Conseil, Commission) le 7 février prochain. Elle impose notamment des objectifs très élevés d'énergie renouvelable (éolienne, solaire, hydroélectrique, marine) pour l'industrie, à 42 % en 2030 et 60 % en 2035. Autant de solutions de substitution aux combustibles fossiles qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'UE vise la neutralité carbone d'ici 2050. Mais la directive a un inconvénient majeur pour l'Hexagone : elle exclut de ses objectifs l'hydrogène bas carbone, qui est produit notamment à partir d'électricité d'origine nucléaire. La France - et d'autres pays - alertent depuis des mois sur le sujet, expliquant que, dans ces conditions, ils auront beaucoup de mal à atteindre les objectifs européens. LIRE AUSSI : Bruxelles mise 5 milliards de plus sur l'hydrogène « Les négociations à Bruxelles ne prennent pas une tournure satisfaisante, a déploré la ministre jeudi soir, lors d'un échange avec quelques journalistes. S'interdire d'utiliser le nucléaire, qui est une énergie émettant moins de carbone que le photovoltaïque où l'éolien est une position climaticide et absurde. » La ministre souhaite ainsi « très clairement avertir contre le risque d'un scénario où des Etats comme la France, avec un mix électrique très peu émetteur, seraient empêchés de décarboner ». L'Allemagne en soutien Un courrier a été envoyé le 1er février à la Commission européenne, par la France, la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, la Slovénie, la Croatie, la Slovaquie, la Hongrie et la République tchèque, avançant force arguments en faveur de l'intégration de cet hydrogène dans les textes européens actuellement négociés, parmi lesquels figure aussi un « paquet gaz ». Cette lettre arrive au lendemain de l'annonce du plan industriel vert de l'UE pour une industrie décarbonée et quelques jours après un accord scellé entre la France et l'Allemagne lors du conseil des ministres franco-allemand à Paris début février. LIRE AUSSI : France, loi sur les énergies renouvelables : le solaire et l'éolien en mer se taillent la part du lion Le couple franco-allemand s'est promis de s'assurer que les deux types d'hydrogène renouvelable - qu'utilise l'Allemagne - et bas carbone, pourront « être pris en compte dans les objectifs de décarbonation » de l'Union européenne. Laisser de côté l'hydrogène bas carbone « limiterait la vitesse de déploiement de l'hydrogène », ce qui « entraînerait inévitablement une hausse des coûts de production » et réduirait la « compétitivité mondiale de l'industrie européenne », pointent les signataires. Selon eux, l'hydrogène bas carbone permettrait de « décarboner les secteurs difficiles à décarboner », comme l'acier ou l'aluminium. Une « stratégie s'appuyant essentiellement sur l'hydrogène renouvelable pourrait conduire à de nouvelles dépendances » en Europe, soulignent-ils encore
Les 6 clés qui ont fait d’Apple un géant mondial de la tech
1. Une personnalité : Steve Jobs Il restera célèbre comme l'homme qui, vêtu de son col roulé noir, a présenté le premier iPhone dans un amphithéâtre comble en 2007. Le génie Steve Jobs, créateur du Macintosh, de l'iPod, de l'iPhone, est devenu un véritable gourou de la tech. Steve Jobs est né en Californie en 1955. Il est, avec Steve Wozniak, le père d'Apple, qui a vu le jour en 1976 à Cupertino. Steve Jobs a contribué, à seulement 21 ans, à construire ce mythe fascinant de l'entrepreneur lançant son projet depuis un garage de la Silicon Valley. Et pour cause, il a donné naissance au premier ordinateur à usage personnel, le Macintosh, présenté en 1984. L'appareil sera le premier grand succès d'Apple. LIRE AUSSI : Steve Jobs, l'enfant prodige de la Silicon Valley Les ventes d'Apple ont plus reculé que prévu à la fin de l'année L'entrepreneur laisse rapidement apparaître un caractère autoritaire au sein de sa société, ne fait confiance qu'à lui-même. De nature assez secrète, il évite les médias, mais fait preuve d'un grand charisme lorsqu'il s'agit de présenter les nouveaux produits de la marque. Il est évincé de chez Apple en 1985 après avoir recruté John Sculley, de chez Pepsi, qui prend sa place. Steve Jobs lance de son côté NeXT, toujours dans l'informatique. La nouvelle société est rachetée par Apple en 1997, opération qui catapulte à nouveau Steve Jobs aux commandes de l'empire en 2001. C'est le début d'une période faste pour l'entrepreneur. Apple devient tête de gondole des entreprises de la tech : iPod, iPhone, Mac book, autant de produits qui ont changé le quotidien des clients et révolutionné le secteur. LIRE AUSSI : Ces 8 anciens patrons rappelés pour reprendre les commandes de leur entreprise Apple entre dans l'ère de « l'après Steve Jobs » Mais la star de la Silicon Valley est stoppée par la maladie . Début 2011, il annonce se mettre en retrait de ses fonctions à cause d'un cancer qu'il supporte de longue date et qui l'oblige à démissionner de son poste de directeur général. Steve Jobs meurt en octobre 2011. Mais entre-temps, il a été remplacé par Tim Cook , encore aux manettes aujourd'hui. Celui-ci parvient à imprimer sa patte sur la marque : il diversifie les revenus et développe les produits existants, notamment l'iPhone. 2. Un objet : l'iPhone L'iPhone est devenu LE produit mythique d'Apple. Il représente encore aujourd'hui plus de 50 % du chiffre d'affaires de la marque. Lors de sa présentation en 2007, Steve Jobs dévoile trois particularités du premier smartphone : un écran tactile intégral, un téléphone révolutionnaire, avec la possibilité de naviguer directement sur internet. « Aujourd'hui, Apple va réinventer le téléphone », lançait alors Steve Jobs. Une phrase prémonitoire : depuis son lancement, l'iPhone est l'un des modèles de mobiles les plus vendus du monde. Des études ont été menées pour établir un portrait des possesseurs d'iPhone . En France, c'est une personne de 30 ans, qui gagne mieux sa vie que la moyenne et qui a fait des études supérieures. Car l'iPhone, c'est aussi un produit de luxe : le premier modèle était vendu à 400 dollars, tandis que le seuil de 1.000 dollars est dépassé en 2017 avec l'iPhone X. Design étudié, expérience utilisateur maximisée, extension de l'écran, appareil photo de plus en plus performant… L'appareil devient un vrai bijou de technologie, dont le design inspire les autres fabricants et dont le caractère haut de gamme crée une différenciation majeure. LIRE AUSSI : Apple et l'incroyable succès de l'iPhone Les iPhone deviennent majoritaires aux Etats-Unis pour la première fois Dix ans après sa sortie, le téléphone s'était déjà écoulé à plus d'un milliard d'exemplaires. Pourtant, Apple n'est pas le leader mondial du téléphone mobile : il est de loin devancé par la firme sud-coréenne Samsung, qui propose une gamme de smartphones bien plus large. En 2021, le sud-coréen a écoulé 76 millions d'appareils, contre 52 millions pour Apple. Et suivi de près par le chinois Xiaomi, avec 49 millions de mobiles vendus, d'après le cabinet d'analyse Canalys. La contrepartie du succès de l'iPhone : la forte dépendance d'Apple à ce produit. Le moindre caillou dans la production peut avoir un impact immense sur la société tout entière, comme l'a montré l'épisode des grèves en Chine fin 2022. 3. Un berceau de production : la Chine Les images avaient fait le tour du monde : fin novembre, des milliers d'employés de l'usine Foxconn de Zhengzhou en Chine, qui fabrique des iPhone, ont cessé le travail pour faire grève contre les mesures drastiques de lutte contre le Covid. Une situation qui a entraîné une baisse de la production de smartphones, estimée entre 6 et 20 millions d'unités au moment de Noël. LIRE AUSSI : Ecrans, puces : pourquoi Apple s'émancipe de plus en plus de ses sous-traitants Entre Apple et Foxconn, une dépendance historique et désormais problématique Apple épinglé en raison des conditions de travail dans ses usines en Chine Car cette usine située à Zhengzhou est la plus grande productrice d'iPhone du monde, et Foxconn exploite six autres sites de production dans le pays. Plus de la moitié des appareils mobiles Apple sont produits chaque année en Chine. Un choix stratégique pour Apple depuis 1999 : c'est un hub mondial de l'électronique, avec de nombreux ports et une main-d'oeuvre bon marché. Pour autant, les cartes ont été rebattues ces dernières années. La main-d'oeuvre chinoise est devenue moins compétitive avec la montée des salaires. Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine sous l'ère Donald Trump, suivie de la crise du Covid qui a paralysé l'activité chinoise, ont poussé Apple à amorcer un mouvement de délocalisation de la production . C'est notamment l'Inde et le Vietnam qui commencent à profiter de cette conjoncture. Désormais, le pays dirigé par Narendra Modi produit des iPhone 12, 13 et 14 dans les usines de Foxconn et Pegatron. Le Vietnam a pour sa part récupéré une partie de la production d'iPad, Mac Book et AirPods. JP Morgan estime par ailleurs que d'ici à 2025, un quart des mobiles d'Apple seront produits en Inde. Un changement de paradigme qui s'explique par le besoin de la marque de diversifier ses pays producteurs en cas de nouvelles difficultés en Chine. 4. Un support : l'App Store Pour parer partiellement à sa dépendance au hardware, Apple tente de miser au maximum sur des revenus issus du software, et en particulier de l'App Store. Créé en juillet 2008, c'est le deuxième plus important magasin d'applications au monde avec plus de 2 millions de références disponibles, derrière le Google Play Store, largement en tête (3,5 millions d'applis). Le principe est simple : les développeurs créent des programmes conçus pour être implémentés sous forme d'applications sur les appareils Apple. En échange, la société de Tim Cook prend des commissions, entre 15 et 30 % des transactions réalisées par les clients via ces applications. Une véritable machine à cash pour la marque. LIRE AUSSI : App Store : Apple va bientôt augmenter le tarif des applications Netflix s'émancipe de l'App Store pour contourner la « taxe Apple » Apple a dévoilé début janvier avoir versé depuis 2008 l'équivalent de 320 milliards de dollars aux développeurs d'applications, et 60 milliards de dollars rien que sur l'année 2022, un millésime record d'après la société. Néanmoins, le résultat est comparable à celui de l'année précédente , témoignant d'un certain ralentissement de l'activité et des revenus. Pour autant, la part des revenus issus des « services » (App Store, Cloud et publicités) ne cesse de croître dans le bilan d'Apple depuis 2017. Elle est passée de 14 % à presque 20 % du chiffre d'affaires en 2022 (exercice annuel se terminant fin septembre). Mais ce savant calcul est montré du doigt et la société est régulièrement confrontée à la justice pour abus de position dominante. Les entreprises reprochent notamment à Apple ses tarifs exorbitants , mais aussi de favoriser le développement de ses propres applications concurrentes d'applications natives (musique, streaming…) qui n'ont pas à payer les commissions. Autre reproche, celui de ne pouvoir payer dans les applications que via les systèmes de paiement d'Apple. La Corée du Sud vient par ailleurs d'interdire cette pratique sur son territoire et plusieurs procès sont en cours . 5. Un prix : 3.000 milliards de dollars Au lendemain du nouvel an 2023, la valorisation d'Apple est repassée sous la barre des 2.000 milliards de dollars pour la première fois depuis juin 2021. Un recul douloureux, alors qu'Apple avait été la première entreprise du monde à passer le cap des 3.000 milliards de dollars de valorisation le 3 janvier 2022, soit un an avant exactement. La crise du Covid avait largement profité à Apple, et au secteur de la tech en général. L'entreprise a su mettre en place une organisation du travail solide durant la pandémie et a continué à vendre ses produits dont sa création phare, l'iPhone. En 2021, les actions ont pris quelque 37 % au cours de l'année. LIRE AUSSI : Comment le roi Apple a perdu sa couronne boursière DECRYPTAGE - Les géants de la tech nagent en pleine incertitude Courant 2022, les perspectives économiques se sont assombries. Apple a souffert de la situation épidémique en Chine qui a provoqué une baisse de la production. Néanmoins, l'entreprise maintient le cap par rapport à ses équivalents des Gafam. Elle reste la première valorisation mondiale, et une valeur plébiscitée par les investisseurs. 6. Un projet : transformer les paiements La bataille des paiements est un autre combat d'Apple, qui s'est s'imposé en quelques années sur ce secteur. La firme a su développer un écosystème complet autour de ses appareils pour fidéliser les clients. Désormais, nul besoin d'avoir sur soi sa Carte Bleue pour payer à la caisse ou sur internet, un iPhone ou une Apple Watch suffit. Au début jugée trop chère par les banques, la solution Apple Pay, arrivée en France en 2016, a fini par s'imposer auprès des établissements financiers , obligés d'innover pour conserver leurs clients. Or, la technologie de puce « NFC » implémentée sur les appareils Apple pour payer est bloquée aux autres applications, empêchant le développement d'autres fonctions de paiement hors Apple. Un autre abus de position dominante, d'après Bruxelles, qui s'en est pris à la société une nouvelle fois . LIRE AUSSI : iPhone, Bourse, bénéfices : les 5 chiffres fous d'Apple La firme de Cupertino a par ailleurs investi pour développer à long terme un terminal de paiement intégré à ses appareils pour les commerçants, sans nécessité d'avoir une machine lectrice de Carte Bleue. Elle avance aussi ses pions sur le secteur du paiement fractionné (« buy now, pay later »), en plein essor. Tim Cook a annoncé en juin 2022 le lancement d' Apple Pay Later , qui permet d'effectuer une dépense en quatre fois sans frais sur six semaines. Le secteur du paiement fractionné pourrait permettre à Apple d'attirer de nouveaux clients, notamment des jeunes, en offrant des solutions de paiement plus flexibles.