M6 propose le ciblage publicitaire des acheteurs et des intentionnistes en TV segmentée
M6 Publicité, régie publicitaire TV de M6, propose le ciblage des acheteurs et des intentionnistes en TV segmentée. Pour cela, M6 Publicité s’associe à Sirdata, spécialiste des solutions de ciblage publicitaire, pour proposer sur le marché français des segments d’audience « acheteurs » et « intentionnistes ». Les acheteurs de produits bio et les intentionnistes automobiles Les annonceurs pourront bénéficier en TV segmentée des ciblages qualifiés par Sirdata sur par exemple les acheteurs de produits bio, de café ou d’aliments pour animaux, et aussi les intentionnistes dans les domaines automobile ou déménagement. M6 souligne que ce ciblage se déroule dans le strict respect du RGPD. L’activation de ces nouveaux segments d’audience est rendue possible via la technologie de l’américain LiveRamp. Il jour le rôle de tiers de confiance. Il est spécialiste de la data collaboration, et il sert à réconcilier de manière déterministe les audiences qualifiées par Sirdata dans le monde du digital avec les données issues des box des opérateurs télécoms. Un ciblage complémentaire à l’existant sur 6Play Cette offre de ciblage des acheteurs et des intentionnistes avec Sirdata vient compléter celle déjà disponible sur 6Play, la plateforme AVOD (Advertising Video on Demand) c’est-à-dire les programmes vidéo en streaming financés par la publicité du groupe M6. « Ce partenariat avec Sirdata est l’opportunité pour nous d’innover en matière de télévision segmentée, en apportant des solutions concrètes et à forte valeur ajoutée pour nos clients » explique Hortense Thomine-Desmazures, DGA de M6 Publicité en charge du digital, de l’innovation et du marketing. « Cela illustre la promesse de la télévision segmentée d’allier puissance de la TV aux capacités de ciblage très fines du digital » poursuit-elle. « M6 est un partenaire historique. Nous menons ce projet avec pour leitmotiv la transparence, la qualité et la conformité » commente Benoît Oberlé, DG & fondateur de Sirdata. M6 veut élargir l’usage de 6Play au-delà du replay Le groupe M6 déclare que sa plateforme 6play se porte très bien. Il y a eu 45 millions de Français qui l’ont visitée en 2022 en y passant 1 heure par jour en moyenne. L’un de ses enjeux dans le futur est d’élargir largement l’audience de 6play au-delà du replay des programmes TV. En 2022, 40% des utilisateurs regardent déjà des contenus inédits non diffusés en linéaire et le groupe M6 veut continuer dans cette direction en investissant fortement dans le streaming dans les années à venir.
Crypto : plus de 30 milliards de dollars investis en 2022
Propulsée par l'effervescence du marché des NFT et d'un nouveau record du prix du bitcoin, 2022 a démarré en trombe pour les projets libellés crypto et blockchain. Dans la roue d'une année 2021 record, plus de 30 milliards de dollars ont été investis par les fonds de capital-risque dans des start-up du secteur l'an dernier. « Début 2022, les mots Web3 et NFT étaient sur toutes les lèvres, avec une explosion des valorisations, et des levées qui ont tourné à l'exubérance », rembobine Luc Jodet, associé du fonds de XAnge dédié au Web3. Résultat : au premier trimestre, les fonds de capital-risque ont investi plus de 13 milliards de dollars pour plus de 1.100 opérations, la somme trimestrielle la plus importante jamais placée, selon les chiffres de la société d'investissement en actifs numériques Galaxy. Avec des gros montants, comme les 359 millions de dollars levés par Animoca Brands, la société derrière le développement de The Sandbox, ou les 450 millions récoltés par Yuga Labs et ses singes, les Bored Ape. Deux méga levées sur valorisation de plus de 4 milliards de dollars, et positionnés sur des segments éprouvés depuis par la chute du marché des NFT et le désenchantement autour du métavers. Mais un cryptokrach plus tard et l'effondrement d'un des stablecoins majeurs irriguant toute l'industrie ont permis de rationaliser les attentes des investisseurs. Le nombre de transactions et le capital investi ont ainsi fondu chaque trimestre de l'année, pour terminer le dernier par le plus faible nombre de transactions et de capitaux investis depuis 2018. Au total, les sociétés de crypto et de blockchain ont levé 2,7 milliards de dollars au quatrième trimestre sur 366 transactions, en baisse de plus de 50 % par rapport au troisième trimestre, lorsqu'elles ont levé 6 milliards de dollars, sur 676 transactions. LIRE AUSSI : Après le crash de FTX, les investisseurs du « Web3 » méfiants FTX : les liens opaques entre Sam Bankman-Fried et les fonds de capital-risque « La hausse des taux, la détérioration des conditions macroéconomiques et le tumulte des marchés d'actifs se sont combinés pour réduire l'appétit pour le risque des investisseurs dans le secteur de la cryptographie », analyse le rapport de Galaxy. « A partir de novembre et l'affaire FTX, il y a eu un vrai gel au niveau des investissements, et la fin de la récré a été sifflée par les régulateurs », explique Luc Jodet. « Quand on voit par exemple l'impact de FTX sur Genesis [un courtier crypto, NDLR], on comprend qu'il y a des écuries d'Augias à nettoyer dans certains projets », affirme-t-il, voyant du bon oeil cet « assainissement » qui permet de faire le tri dans l'industrie.
Comment le métro de Paris est devenu un enfer pour les voyageurs
Sous pression de Valérie Pécresse, présidente de la région et d'IDFM, depuis plusieurs mois, l'opérateur historique du métro assure avoir mis en œuvre un « plan d'actions » qui aurait déjà permis d'améliorer l'offre sur le métro depuis le 1er janvier. Tout en concédant que le retour à la normale sera « progressif ». Cela passe notamment par une multiplication des sessions de formation, dont certaines de nuit, pour former 180 nouveaux conducteurs en 2022 et 400 en 2023. « Cet effort a demandé plus de trois mois de travail d'ingénierie pour faire évoluer le programme de formation et démontre l'engagement de l'entreprise afin d'améliorer l'offre de transport le plus rapidement possible. » L'arrivée des premières navettes automatiques sur la ligne 4, dont l'automatisation sera terminée en fin d'année, libère également des conducteurs à redéployer sur les autres lignes, sans compter une baisse de l'absentéisme. Malgré ces efforts, indique la RATP, « les lignes 7, 8, 10 et 12 du réseau restent perturbées à cause d'un manque de trains ». À LIRE AUSSI« Le gouvernement n'a pas de stratégie » : les transports à bout de souffle L'enjeu est de taille pour l'image de la régie parisienne historique, qui doit rapidement redresser la barre alors qu'approchent les Jeux olympiques de 2024 – où les yeux seront rivés sur le réseau de transport francilien –, mais aussi la mise en concurrence des lignes de métro à horizon 2040... et des bus dès 2025. Elle doit d'ailleurs également trouver des centaines de conducteurs de bus, ne parvenant à réaliser que 85 % de l'offre. C'est mieux qu'en septembre, où la ponctualité était tombée à 75 %, mais c'est encore loin de la normale.
En France, Uber et ses concurrents vont accorder un tarif minimal aux chauffeurs
Ce jeudi, jour de grève dans les transports, les logiciels des plateformes de VTC vont surchauffer. A la veille de ce pic d'activité historique, Uber et ses principaux concurrents comme Bolt, Heetch, ou Free Now ont trouvé un nouvel accord avec les principaux syndicats de chauffeurs, qui prévoit de relever le revenu minimum des trajets. Ces derniers sont des indépendants et non des salariés, et travaillent souvent en jonglant avec plusieurs plateformes. Annoncé ce mercredi matin par Uber, cet accord a fait l'objet d'une signature plus large dans la journée par les parties prenantes. Hausse de 27 % de la course minimale Concrètement, l'accord fixe, dès le 1er février, à 7,65 euros le revenu minimum net par trajet perçu par les chauffeurs, « quelle que soit l'application qu'ils utilisent », précise Uber . L'accord concerne aussi les livreurs indépendants. Pour les clients, cet accord se traduira par une hausse du tarif minimum des courses proposées sur la plateforme. L'augmentation de 27 % de ce tarif fera ainsi passer pour le passager le prix minimum des courses de 8 euros actuellement à 10,20 euros, en tenant compte de la commission perçue par les opérateurs (entre 15 et 25 %). Quotidiennement, des chauffeurs refusent d'effectuer des trajets courts, considérés comme peu rémunérateurs - ce qui prive les plateformes d'une partie de leurs clients potentiels. Si les signataires parlent d'une démarche « inédite » pour renforcer la protection des travailleurs indépendants du secteur, certaines associations et organisations syndicales représentatives du secteur ne veulent pas s'arrêter là. Elles estiment en effet qu'il s'agit d'une première étape, avec l'objectif de « négocier les autres problématiques que rencontrent les chauffeurs VTC » en intensifiant les discussions cette année.
Manger un poisson aux Etats-Unis revient à boire de l’eau contaminée pendant un mois
Consommer un poisson d'eau douce pêché dans les lacs et rivières américains revient à boire durant un mois de l'eau contaminée avec des polluants dits "éternels", les PFAS, selon une nouvelle étude publiée le 17 janvier 2023. Consommer un poisson d'eau douce pêché dans les lacs et rivières américains revient à boire durant un mois de l'eau contaminée avec des polluants dits "éternels", selon une étude. AFP/ARCHIVES - IROZ GAIZKA Ces produits chimiques ont été développés dans les années 1940 pour résister à l'eau et à la chaleur. On les retrouve dans les revêtements anti-adhérents, les textiles ou les emballages alimentaires. Mais le caractère indestructible de ces PFAS, les per- et polyfluoroalkylées, implique qu'ils se soient accumulés avec le temps dans l'air, le sol, les eaux des lacs et rivières, la nourriture et jusqu'au corps humain.
Réchauffement climatique : l’ONU fustige l’industrie pétrolière
Publié le 18/01/2023 à 12h08 - Modifié le 18/01/2023 à 12h24 Temps de lecture : 2 min « Certains producteurs d'énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète. Mais, comme l'industrie du tabac, ils ont fait peu de cas de leur propre science. Certains géants pétroliers ont colporté le grand mensonge », a affirmé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, quelques jours après la publication d'une étude sur ce que savait la major américaine ExxonMobil de ce risque il y a 40 ans. Le dirigeant, présent au Forum de Davos, a par ailleurs estimé que « les responsables doivent être poursuivis » comme les cigarettiers l'ont été. Une référence aux 246 milliards de dollars que les géants du tabac aux États-Unis avaient accepté de payer en 1998 à 46 États sur une période de 25 ans afin de couvrir les coûts engagés pour soigner d'anciens fumeurs. Un rapport accablant contre ExxonMobil Une étude parue jeudi 12 janvier dans la prestigieuse revue Science a confirmé que, dès les années 1980, le géant pétrolier ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d'une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques, et qui se sont révélées être précisément ce qui s'est produit plusieurs décennies plus tard. Or l'entreprise a pendant des années publiquement jeté le doute sur l'état des connaissances scientifiques en la matière, a également souligné cette publication. « Aujourd'hui, les producteurs de combustibles fossiles et ceux qui les soutiennent continuent de se battre pour accroître la production, tout en sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l'humanité », a également affirmé Antonio Guterres. « Cette folie relève de la science-fiction, alors que nous savons que l'effondrement de l'écosystème est un fait scientifique pur et dur », a martelé le secrétaire général, estimant que « nous flirtons avec le désastre climatique ». Jeudi dernier, l'Organisation météorologique mondiale a confirmé que les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées.
Levées de fonds : malgré la crise, la French Tech a battu son record
Dans le ciel gris de la tech mondiale, une petite éclaircie s'est invitée en 2022. Elle était en France. La French Tech a levé 13,5 milliards d'euros l'année dernière, selon le baromètre annuel d'EY. C'est 16 % de plus qu'en 2021 - une année déjà exceptionnelle - et un nouveau record. « On a beaucoup entendu que ça allait être la catastrophe mais finalement la France a bien résisté », analyse Franck Sebag, associé chez EY. Les start-up américaines ont de leur côté levé 30 % de moins qu'en 2021 tandis que les jeunes pousses asiatiques ont accusé une baisse de 39 %. L'Europe a, elle, enregistré une diminution de 18 % des investissements en capital-risque l'année dernière, d'après le dernier rapport du fons de capital-risque Atomico . Le Royaume-Uni et l'Allemagne ne sont pas épargnés avec des baisses respectives de 15 et 38 %. La France est ainsi passée devant son voisin allemand mais reste toujours derrière le Royaume-Uni qui a amassé 27,5 milliards d'euros en 2022.
Xavier Niel prêt à jeter son dévolu sur la fréquence TNT de M6
Pour M6, le renouvellement de la fréquence TNT risque de ne pas être un long fleuve tranquille. Le camp Niel se met en ordre de marche pour déposer un dossier de candidature à une fréquence de télévision, alors que celles de TF1 et M6 doivent être renouvelées. Selon nos informations, l'équipe du fondateur d'Iliad (Free) aurait indiqué son intention de candidater pour mettre la main sur la fréquence d'une chaîne généraliste - vraisemblablement celle de la Six -, alors que les prétendants avaient jusqu'à ce lundi midi pour se positionner. Les candidats auront ensuite jusqu'au 23 janvier pour déposer un dossier complet - ils peuvent encore se rétracter dans ce délai. Les autorisations à émettre sur les fréquences de TF1 et M6 arrivent à échéance début mai, et, pour la première fois depuis la création de ces chaînes, la procédure de renouvellement se fait avec un appel ouvert à candidatures. Toujours selon nos informations, pour défendre son projet le camp Niel aurait multiplié les rencontres ces dernières semaines avec plusieurs acteurs de la création culturelle française, notamment audiovisuelle et musicale, y compris de nombreuses associations et organisations professionnelles représentant des producteurs, des auteurs… « Ils ont contacté pas mal de monde, ils ont été très actifs, précise un bon connaisseur. Aujourd'hui, plus personne ne peut dire que c'est impossible, comme cela aurait pu l'être il y a quelques années. » LIRE AUSSI : Audiovisuel public : la ministre de la Culture appelle à pérenniser une fraction de la TVA Lors de leur présentation devant le collège de l'Arcom, fin novembre, Maxime Lombardini - le vice-président d'Iliad - et l'avocat François Sureau avaient égrainé point par point les nouveaux engagements que pourrait prendre un nouvel entrant, sans toutefois dévoiler ni les intentions de Xavier Niel ni par le biais de quel véhicule le milliardaire pourrait candidater.
Usbek & Rica – Le modèle classique des écoles de commerce vit-il ses dernières heures ?
L’onde de choc provoquée au printemps 2022 par l’appel de huit diplômés d’AgroParisTech à « déserter » des emplois « destructeurs » n’en finit pas de se propager. Début décembre, des étudiants de l’IMT Atlantique à Nantes s’opposaient au parrainage de leur promo par Airbus Defence, quelques jours après qu’un mouvement de boycott ait visé TotalÉnergies sur le campus d’HEC Paris à l’occasion d’un forum de recrutement. On pourrait aussi mentionner le collectif étudiant Pour un réveil écologique œuvrant pour une meilleure prise en compte de l’urgence environnementale dans les formations et sur le marché de l’emploi. Quelques exemples parmi d’autres qui cristallisent les attentes d’une partie de la jeunesse étudiante bien décidée à bousculer le statu quo. « C’est une manifestation générationnelle que nous ne faisons pas qu’entendre, nous l’écoutons pour nous remettre en question, confie Solène Heurtebis, directrice de l’Impact Sociétal et Environnemental à l’EM Normandie, où une philosophie « School for Good » infuse désormais les orientations stratégiques. Objectif annoncé : devenir une organisation à impact sociétal et environnemental « positif » à horizon 2030. « Entreprises, gouvernements, toutes les parties prenantes se mobilisent autour de ces enjeux, poursuit-elle. L’école partage cette prise conscience collective et a décidé d’agir ». Le modèle classique des Business School vivrait-il ses dernières heures ? Le « business as usual », c’est fini ? Les ambitions affichées, en tout cas, sonnent comme une révolution : il ne s’agit rien de moins que de « transformer l’organisation et d’accompagner nos étudiants à devenir les acteurs d’un monde durable », annonce Solène Heurtebis. Tout un programme qui consistera notamment à faire émerger un « Campus for Good », conscient de son empreinte environnementale et territoriale. Dans le futur, le modèle successeur de l’école de commerce sera « au service de son territoire, en accompagnant les entreprises qui sont dans un modèle de transformation », imagine-t-elle. « L’école deviendra alors un lieu ouvert sur la thématique du “for Good”, proche des associations locales déjà engagées. » Une sorte de tiers-lieu ancré dans son époque et ses urgences, qui aura aussi pour mission d’ « embarquer la communauté au sens large sur ces questions » : étudiants, collaborateurs, intervenants extérieurs, entreprises partenaires, alumnis… Les curriculum aussi devront revoir leur copie. La route est longue : selon le Shift Project, seules 11 % des formations de 34 établissements du supérieur abordent les « enjeux climat-énergie » de manière obligatoire. Demain, pourra-t-on encore étudier la finance sans parler d’investissements durables, ou d’économie sans évoquer la décroissance ? Pas sûr : pour Timothée Parrique, auteur de Ralentir ou périr (Seuil, 2022), il est grand temps de faire sauter le tabou qui règne autour de la décroissance en l’intégrant aux programmes d’enseignement, défend-il dans une tribune publiée par Les Échos. « En enseignant seulement un modèle, argue l’économiste, on laisse croire aux étudiants qu’ils ne peuvent trouver des solutions que dans celui-ci. C’est comme si on formait des mécaniciens en leur apprenant seulement à se servir d’un marteau alors qu’ils devront gonfler des pneus. » Bref, on ne peut plus se contenter, selon lui, d’ « apprendre par cœur les rouages du “business as usual”. » Tout, ou presque, est à (ré)inventer.