HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Etats-Unis : l’inflation a fortement ralenti en novembre

By |December 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le début de la fin de la flambée des prix semble se confirmer. Selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Commerce, l'inflation a fortement ralenti en novembre aux Etats-Unis. Mais cela s'est accompagné d'un ralentissement de la consommation alors même que démarrait la saison des fêtes de fin d'année, ce qui pourrait n'être qu'un prélude à la récession anticipée l'année prochaine. L'inflation est tombée en novembre à 5,5 % sur un an contre 6,1 % en octobre, selon l'indice PCE, que la Banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2 %. Sur un mois, la hausse des prix n'est que de 0,1 % , quand elle était de 0,4 % en octobre. Prudence des consommateurs Les mesures prises depuis neuf mois par la Fed pour faire ralentir l'économie, et ainsi espérer juguler cette forte inflation, semblent ainsi commencer à se traduire dans les chiffres. Mais cela a aussi découragé les Américains de trop consommer, alors que débutait la saison des fêtes de fin d'année. Malgré les journées de promotions du Black Friday et Cyber Monday, fin novembre, les dépenses de consommation n'ont progressé que de 0,1 %, contre 0,9 % en octobre, comme attendu. Et, s'ils ont ouvert plus largement leurs porte-monnaie pour consommer des services, ils ont réduit leurs achats de biens. LIRE AUSSI : L'inversion de la courbe des taux réveille le spectre d'une récession mondiale « Il semble raisonnable de s'attendre à ce que les gens deviennent plus prudents, maintenant qu'ils ont épuisé environ la moitié de leurs économies accumulées pendant la pandémie, et que les conditions du marché du travail s'assouplissent », observe Ian Shepherdson, économiste pour Pantheon Macroeconomics, dans une note.

Ferroviaire : tempête autour de la desserte Paris-Limoges

By |December 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

D'ordinaire plutôt discret, Benoît Coquart s'est invité avec fracas dans le débat sur l'aménagement du territoire, rarement une préoccupation des grands groupes. Il a réussi là où élus et usagers, le long d'un axe desservant 32 départements et sept métropoles, avaient échoué à se faire entendre. Même si le groupe n'envisage pas vraiment de mettre sa menace à exécution, il assume « un coup de pression pour faire bouger les choses ». Attractivité L'avalanche de réactions, dans le courant du mois, éclaire l'ampleur du problème : une lettre du président de région Alain Rousset, inquiet du « très mauvais signal » pour les investissements en Nouvelle-Aquitaine, une manifestation en gare de Limoges, et une conférence de presse des sénateurs limousins au grand complet au Palais du Luxembourg. LIRE AUSSI : POLT, le train de la discorde TGV Paris-Toulouse : trois régions décident d'assigner l'Etat en justice Limoges, 200.000 habitants avec son agglomération, est « la seule grande ville française dont le temps de trajet pour Paris s'est rallongé », proteste Christian Redon-Sarrazy, sénateur PS de Haute-Vienne : « 2 h 54 il y a quarante ans, la ligne la plus rapide de France ; 3 h 20 aujourd'hui quand tout va bien. » Il fut un temps question de la LGV Poitiers-Limoges, enterré en 2018.« C'est l'avenir du territoire qui se joue », estime l'élu, préoccupé pour l'attractivité d'une ville universitaire de 17.000 étudiants. « Train d'équilibre » Il dénonce avec ses collègues « la négligence et le sous-investissement financier de l'Etat ». Début décembre, le déraillement d'un train de marchandises au niveau d'Issoudun a interrompu le trafic une semaine. Et les sénateurs d'agiter le spectre d'un « nouveau Brétigny-sur-Orge » sur une ligne qui a déjà connu un drame en 2013. En cause : les défaillances du matériel vieillissant, des travaux permanents et pourtant insuffisants, des embouteillages sur les créneaux d'arrivée et la météo hivernale. Le POLT fait partie des « trains d'équilibre du territoire », objet d'une convention entre la SNCF et l'Etat. Les sénateurs demandent donc une entrevue avec le ministre des Transports « pour obtenir des engagements sur les délais de modernisation d'ici à 2025, avec la livraison de nouvelles rames ».

Avec Emmanuelle Daumesnil, les toilettes ont enfin leur parfum

By |December 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

Habituée à chuchoter ses conseils en stratégie et communication à l’oreille des ­dirigeants de marque, Emmanuelle Daumesnil prend désormais la parole au nom de sa propre maison, baptisée Domaine singulier. « Des rituels parfumants naturels et lifestyle consacrés à un art de vivre des toilettes », ainsi se résumait son ­projet sur la plate-forme de crowdfunding Ulule. En deux mois, elle a doublé son objectif de prévente, testé l’attractivité de ses produits et de son discours sérieux teinté d’humour. « Les toilettes ont toujours été un sujet à la maison, confie-t-elle. On est cinq, et chacun y passe du temps, c’est une vraie pièce à vivre. Je n’ai jamais compris pourquoi il n’y avait pas de produits beaux et efficaces pour s’y sentir à l’aise. » A base d’­alcool de blé biologique Dans leurs fioles d’apothicaire, les flacons d’Eau des toilettes et d’Elixir bien élevé répondent à la question taboue des odeurs indésirables, sans pour autant imposer des effluves synthétiques écœurants. La première développe dans l’­atmosphère, en trois vaporisations, une ­composition réconfortante qui associe amande verte, rose bulgare et cèdre. La seconde, à partir de quelques gouttes déposées dans la cuvette, garantit à long terme un effet aromatique et apaisant de basilic, lavande, romarin, citron, ­bourgeon de cassis et patchouli. Des formules fabriquées en France à base d’­alcool de blé biologique, naturelles à 99,9 % (le 0,1 % correspondant au procédé de ­dénaturation de l’alcool), non toxiques pour la flore et la faune aquatiques. Des produits de la marque Domaine Singulier. EMMANUELLE DAUMESNIL Depuis la naissance de son projet, en 2018, Emmanuelle Daumesnil a pris le temps de s’entourer de créatrices engagées : la ­parfumeuse ­indépendante Eléonore de Staël, spécialisée en matières naturelles de haute ­parfumerie, et l’illustratrice Julie Serre, qui signe, avec une pointe d’esprit, le logo ­bucolique. Trente ans passés dans le luxe et les parfums, d’abord chez L’Oréal, puis chez BPI – la filiale du groupe Shiseido –, Caudalie et Sisley, ont affiné sa connaissance des fragrances et son sens du détail. « Je n’ai jamais aimé ­rentrer dans une case », avoue celle qui, en parallèle, fixe depuis l’enfance ses émotions en photo et vient de se décider à les montrer. Une autre façon d’­interpréter le petit trou de serrure ­dessiné sur ses étiquettes.

Patrick Drahi menacé par un redressement fiscal record en Suisse

By |December 25th, 2022|Categories: Scoop.it|

7,4 milliards de francs suisses, soit près de 7,5 milliards d’euros. Tel est le montant titanesque de la facture fiscale qui menace en Suisse Patrick Drahi, selon les informations de Heidi.news. Le site d’information suisse révèle que le magnat des médias, propriétaire de SFR et de BFM-TV, a reçu le 30 juin 2021 une proposition de rectification fiscale de la part de l’administration fiscale du canton de Genève s’élevant à 3,7 milliards de francs suisses d’arriérés d’impôts, auxquels s’ajouterait une somme équivalente en pénalités. Une information contestée par l’entourage de Patrick Drahi auprès de Heidi.news, qui a pourtant eu accès à des documents montrant que ses avocats avaient contesté le redressement fiscal devant un tribunal administratif. Dans de précédents articles, Heidi.news avait dévoilé plusieurs détails du contentieux qui oppose depuis plusieurs années Patrick Drahi à l’administration fiscale suisse. Le fisc genevois suspecte le milliardaire de s’être domicilié fictivement dans le canton du Valais, où il bénéficie d’un forfait fiscal ultra-avantageux, tout en résidant en réalité le plus clair de l’année près de Genève. Il lui réclame donc les impôts qu’il aurait payés de 2009 à 2016 en cas de domiciliation fiscale genevoise. Une « estimation maximaliste » qui pourrait certainement être revenue à la baisse en cas de règlement à l’amiable. Pour ses enquêtes, Heidi.news s’est appuyé sur une série de documents internes de la holding de Patrick Drahi, mis en ligne cet été par un groupe criminel à la suite d’un piratage et d’une demande de rançon. Ces mêmes documents avaient permis au Monde de détailler les montages d’optimisation fiscale agressive mis en place par Patrick Drahi sur sa collection d’œuvres d’art.

Ceux qui posent leurs valises à La Réunion ne veulent plus la quitter

By |December 22nd, 2022|Categories: Scoop.it|

L’Insee a publié en fin de semaine dernière un panorama des évolutions de la société réunionnaise entre 2010 et 2020. Cette étude résume le rapport de l’Institut national des études démographiques et se concentre sur les données qui concernent notre île. S’installer pour rester L’Insee rappelle avant tout que la majorité des résidents non natifs de l’île sont nés en France métropolitaine, les autres venant pour la plupart des îles proches de l’océan Indien (Mayotte, Madagascar, Maurice, Comores). Parmi eux, 42 % sont arrivés seuls sur l’île, 24 % en famille et 18 % en couple sans enfant. Les données montrent que ceux qui choisissent de s’installer à La Réunion ont l’intention d’y rester : 45% pensent leur installation durable, 37% l’estiment définitive et seuls 14 % la tiennent pour provisoire.  La Réunion, département ultra-marin le plus accueillant Le rapport fait aussi le point sur les raisons qui poussent les non-natifs de La Réunion à choisir notre île parfois pour la vie : le cadre de vie et du climat sont les avantages les plus fréquemment cités. 76% d’entre eux conseilleraient donc à leurs proches de s’installer à La Réunion. Cette part est en progression de 6 points en dix ans. Notre île est aussi bien plus souvent recommandée par les non-natifs que les autres départements et régions d’Outre-mer. Ailleurs, environ 60% des personnes venues s’installer sur le territoire incitent famille et amis à venir les rejoindre.

Pourquoi Carrefour et Système U retirent les bouteilles de Get27 de leurs rayons

By |December 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

Les deux enseignes de distribution reprochent au groupe Bacardi-Martini d’avoir baissé le degré d’alcool du Get27 pour payer moins de cotisations à la Sécurité sociale sans faire baisser le prix des bouteilles C’est un coup dur pour le groupe Bacardi-Martini. À l’approche des fêtes de fin d’année, les bouteilles de Get27 ont disparu des rayons des magasins Carrefour et Système U. Un désaccord qui dure depuis plusieurs semaines, alors que les ventes de cette boisson alcoolisée à la menthe avaient connu une progression de 2,8 % sur un an en novembre. 1. Un degré d’alcool en baisse C’est le site spécialisé Rayon Boissons qui détaille le conflit. À l’origine, le groupe Bacardi-Martini décide de baisser le degré d’alcool contenu dans ses bouteilles de Get27, pour le faire passer de 21 à 17,9 %. Ce dernier chiffre n’est pas anodin. Il permet de passer juste en dessous du seuil de 18 % à partir duquel les cotisations à la sécurité sociale augmentent pour les boissons alcoolisées. En effet, chaque fabricant doit verser 579,96 euros par hectolitre d’alcool pur pour les boissons qui contiennent plus de 18 % d’alcool. En dessous de ce chiffre, la cotisation passe à 48,97 euros par hectolitre. De quoi motiver les fabricants à sacrifier quelques degrés pour faire de larges économies. 2. Les raisons du conflit Face à cette situation, les magasins Carrefour et Système U ont alors demandé à Bacardi-Martini de répercuter leurs économies sur le prix de la bouteille. Des négociations ont eu lien entre les différentes parties, mais sans parvenir à un accord. En septembre, le site Rayon Boissons calculait que cette baisse du degré d’alcool entraînait une économie de 78 centimes hors TVA par bouteille pour le fabricant. Devant le refus de Bacardi-Martini de baisser ses prix, les deux chaînes de grande distribution ont donc pris la mesure radicale de retirer les bouteilles de la célèbre liqueur de menthe de leurs rayons. 3. Des précédents En 2012, une nouvelle taxation des spiritueux est instaurée par le gouvernement de l’époque. Elle doit permettre de dégager environ 340 millions d’euros en taxant plus sévèrement les produits les plus forts, avec des hausses allant jusqu’à 1 euro par bouteille. Elle prévoit, notamment, une part dédiée à la sécurité sociale, qui est proportionnelle au degré d’alcool. Depuis, plusieurs marques ont décidé de changer leur recette pour échapper ou minimiser l’impact de cette nouvelle taxation. La marque Malibu n’a mis que quelques mois à passer en dessous du seuil de 18 %. Les marques Soho, Passoa, Pisang Ambon ont suivi peu de temps après. A LIRE AUSSI « On pouvait lui confier les enfants les yeux fermés » : un chauffeur de car licencié pour avoir déposé des collégiens chez eux Sans hébergement, trois fillettes et leurs parents dorment sous tente à Bordeaux-Lac LES SUJETS ASSOCIÉS Conso-distribution Economie Home Et, cette année, la liqueur au café Kahlua, du groupe Pernod Ricard France, a fait le même choix, passant de 20 à 16 %, mais en réduisant le prix des bouteilles de près de 1 euro. Plus récemment encore, ce sont les bouteilles d’Aperol qui ont connu une baisse de leur degré d’alcool, pour passer de 15 à 12,5 %. Un chiffre qui, une nouvelle fois, n’est pas anodin, mais pour d’autres raisons. Il reste au-dessus de la barre des 12 %, sous lequel les boissons alcoolisées basculent dans la catégorie des prémix (entre 1,2 % et 12 % d’alcool), elles aussi fortement taxées.

Quinze investisseurs portent plainte contre le géant des cryptos Binance

By |December 20th, 2022|Categories: Scoop.it|

Binance a-t-il fait la promotion de ses services en France alors qu'il n'y était pas autorisé ? Quinze investisseurs français viennent de déposer plainte auprès du Procureur de la République, Laure Beccuau, près le tribunal judiciaire de Paris contre le géant des cryptos , a révélé, le 19 décembre, Mediapart. Ces particuliers, accusent Binance de « violation du monopole des prestataires de services sur actifs numériques », de « pratiques commerciales trompeuses » et de « recel d'escroquerie ». La plainte vise Binance France, présidée par David Pinçay et Binance Holdings Ltd, domiciliée dans les îles Caïmans, et représentée par son fondateur Changpeng Zhao. Elle intervient, après la faillite et le scandale FTX , alors que la suspicion pèse sur ce secteur. Ces investisseurs ont perdu 2,4 millions d'euros en achetant de l'UST, un cryptoactif dit « stable » (ou stablecoin) développé par l'écosystème Terra qui s'est effondré en mai 2022 en perdant 98 % de sa valeur et en engloutissant 40 milliards de dollars. Placement « sûr et joyeux » Dans la plainte que les Echos ont pu consulter, les deux avocats des plaignants, Baptiste Bonhomme et Etienne de Dreuille, du cabinet Reinhart Marville Torre indiquent que « Binance a mis en oeuvre des campagnes de commercialisation et de promotion de l'UST visant des utilisateurs français pour les encourager à acquérir, à échanger et à mettre en dépôt des UST ». Binance aurait qualifié ce cryptoactif de placement « sûr et joyeux », pouvant aller jusqu'à offrir des rendements de près de 20 %. Surtout, ce collectif reproche à Binance d'avoir exercé ses activités en France alors qu'il n'aurait pas dû. La loi Pacte du 22 mai 2019 a obligé les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) à demander un enregistrement à l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Sans ce sésame, ils ne pouvaient plus exercer d'activité en France. Et ce, dès le 19 décembre 2020. Un délai reporté au 10 juin 2021 pour certaines activités. Or Binance, qui a obtenu ce feu vert de l'AMF en mai 2022 , aurait continué la communication et la promotion de ses activités, après ces dates. La première plateforme forme d'échanges de cryptos aurait, via la version française de son site internet, fourni des services à des personnes habitant en France, ou « via des comptes officiels français sur les différents réseaux sociaux en particulier sur Instagram et Telegram » indique la plainte. Ses représentants légaux auraient participé à des conférences, des salons, ou des événements promotionnels se déroulant dans l'Hexagone. Deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende Tout prestataire qui viole les règles relatives au PSAN encourt des sanctions pénales, soit une peine de deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Dans l'immédiat, interrogé par les Echos, Binance indique : « Nous ne sommes pas en mesure de commenter car nous n'avons reçu aucune notification relative ni à une procédure pénale ni à une procédure civile et nous n'avons donc pas accès au contenu d'une telle plainte ». Cette plainte va-t-elle prospérer ? Il est encore trop tôt pour le dire. « Le dossier repose sur la notion de services rendus en France. Est-ce ici le cas ? Et si oui, sont-ils bien prévus par la réglementation boursière et sont-ils concernés par l'enregistrement obligatoire. Les posts sur les réseaux sociaux peuvent-ils être attribués juridiquement à Binance, ou à une communauté proche de l'acteur ? », s'interroge un avocat. D'autres connaisseurs du secteur se demandent si certains acteurs du secteur, voire des anti-cryptos ne chercheraient pas à régler leurs comptes avec Binance, voire avec les autorités de marché .

Moyens de paiement : le déclin du cash s’accélère

By |December 20th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le cash n'est pas mort, mais son déclin s'accélère. Selon la dernière enquête de la Banque centrale européenne, le paiement en espèces représentait toujours la majorité des transactions en magasin en 2022. Mais la pandémie de Covid 19 est passée par là et sa chute semble s'accélérer au profit du paiement par carte. Alors qu'elles représentaient encore 79 % des paiements en magasin dans la zone euro en 2016, les espèces ont baissé à 72 % en 2019 puis 59 % en 2022 (50 % en France). Leur usage reste toutefois sensible, comme le montre la récente tentative du gouvernement italien de refuser les paiements numériques pour tout montant inférieur à 60 euros. L'effet de la pandémie « La BCE est déterminée à faire en sorte que les consommateurs restent libres de choisir leur mode de paiement, aujourd'hui et à l'avenir, a déclaré Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale. Notre engagement en faveur de l'argent liquide et nos travaux en cours sur l'euro numérique visent à garantir que les paiements en espèces seront toujours possibles. » LIRE AUSSI : Les banques sous pression pour maintenir l'accès au cash de leurs clients En Suède, la résistance grandit contre la société sans cash Selon l'étude, l'utilisation du cash est surtout reléguée aux petits montants, puisque la grande majorité des transactions en espèces sont utilisées pour des achats de moins de cinq euros. Au-delà de 50 euros, les Européens lui préfèrent largement la carte bancaire . Cependant, une grande majorité d'entre eux restent attachés au fait de pouvoir payer en liquide, car ils estiment ainsi mieux contrôler leurs dépenses, explique l'étude. De son côté, le paiement par carte au point de vente continue de progresser, passant de 25 % en 2019 à 34 % en 2022. Il est considéré comme plus rapide et plus facile à utiliser par les Européens. Mais surtout, pour la première fois, la valeur totale des paiements par carte passe devant celle des paiements en cash. LIRE AUSSI : Blanchiment : l'Allemagne se prépare à limiter les paiements en cash à 10.000 euros En magasin, MasterCard veut permettre aux clients de payer « avec un simple sourire ou un geste de la main » Une évolution largement encouragée par la pandémie, durant laquelle l'utilisation de la carte a été recommandée pour des raisons sanitaires. Ces recommandations ont incité les commerçants à faciliter son utilisation, y compris pour de petits montants. Un autre signe que la pandémie est passée par là, l'usage du sans contact a quant à lui explosé sur le Vieux Continent. Aidé par le relèvement de son plafond à 50 euros en 2019, il représente aujourd'hui 62 % des transactions par carte, contre 41 % il y a trois ans. Une proportion toutefois légèrement moins élevée en France, puisqu'il représente tout juste la moitié des paiements par carte (51 %) dans l'Hexagone

COP15 biodiversité : ce qu’il faut retenir de cet accord “historique”

By |December 20th, 2022|Categories: Scoop.it|

30 % de la planète protégée C’est l’objectif phare du texte : "que, d’ici 2030, au moins 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines […] soient efficacement conservées et gérées". Cela se fera "par le biais de réseaux d’aires protégées écologiquement représentatifs, bien reliés et gérés de manière équitable" et "tout en veillant à ce que toute utilisation durable […] soit pleinement compatible avec les objectifs de la conservation." L’objectif est donc mondial et non pas national, impliquant que certains en fassent plus que les autres, ou en fasse plus sur terre que sur mer. Ces 30 % sont un minimum pour les scientifiques et les ONG, qui jugent que 50 % serait nécessaire. A ce jour, 17 % des terres et 8 % des mers sont protégées. LIRE AUSSI >> Recréer une forêt primaire en France, doux rêve ou nécessité ? "La plupart des gens disent que c’est mieux que ce que nous attendions des deux côtés, pour les pays riches comme pour ceux en développement. C’est la marque d’un bon texte", a confié à l’AFP Lee White, ministre gabonais de l’Environnement. Pour Masha Kalinina de l’ONG Pew Charitable Trusts, "protéger au moins 30 % des terres et des mers d’ici 2030 est la nouvelle étoile polaire que nous utiliserons pour naviguer vers la restauration de la nature". "Les élans, les tortues de mer, les perroquets, les rhinocéros, les fougères rares font partie du million d’espèces dont les perspectives d’avenir seront considérablement améliorées" par cet accord, a complété Brian O’Donnell, de l’ONG Campaign for nature. 20 milliards d’aides internationales Les négociations ont été marquées par un long marchandage entre le Nord et le Sud : plus d’ambitions écologiques en échange de plus de subventions internationales, et vice-versa. Finalement, le texte approuve l’objectif pour les pays riches de fournir "au moins 20 milliards de dollars par an d’ici 2025, et au moins 30 milliards de dollars par an d’ici 2030". Soit environ le double, puis le triple, de l’aide internationale actuelle pour la biodiversité. LIRE AUSSI >> Pollution lumineuse : "la trame noire" permettra-t-elle de sauver les espèces nocturnes ? Nouveauté : l’objectif incombe aux "pays développés, et aux pays qui assument volontairement les obligations des pays développés", membres de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Cette formulation permet d’intégrer les Etats-Unis, non-signataires de la Convention, et ouvre la voie à l’intégration de la Chine ou des Etats arabes parmi les donateurs, espère l’Union européenne. La COP15 approuve aussi la création d’une nouvelle branche du Fonds mondial pour l’Environnement (FEM), dédié à l’application de l’accord de Kunming-Montréal - une alternative au fonds distinct que nombre de pays du Sud espèrent toujours obtenir à l’avenir. PUBLICITÉ Restaurer 30 % des terres dégradées Un tiers des terres émergées sont "modérément ou fortement dégradées" par l’activité humaine, selon la FAO. Pour y remédier, le texte prévoit "que, d’ici 2030, au moins 30 % des écosystèmes terrestres, de mers intérieures et d’écosystèmes côtiers et marins dégradés fassent l’objet d’une restauration effective". Réduire les pesticides LIRE AUSSI >> COP27 : faut-il en finir avec ces "grands-messes" pour le climat ? Un long bras de fer a opposé l’Union européenne à des pays comme le Brésil, l’Inde ou l’Indonésie. L’accord prévoit finalement de "réduire les risques de pollution et l’impact négatif de la pollution de toutes les sources, d’ici 2030, à des niveaux qui ne sont pas nuisibles à la biodiversité". Pour y parvenir, les signataires doivent entre autres "réduire de moitié au moins le risque global lié aux pesticides et aux produits chimiques hautement dangereux" notamment par la lutte contre les parasites, en tenant compte de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance. Les pays doivent également "prévenir, réduire et travailler à l’élimination de la pollution plastique." Cadre pour la mise en œuvre Quasiment aucun objectif fixé à l’accord précédent, en 2010 à Aichi (Japon), n’a été atteint à son terme, en 2020. Tirant les enseignements de cet échec, les pays ont adopté un mécanisme de planification et de suivi commun, avec des indicateurs précis. Et une éventuelle révision des stratégies nationales, si les pays ne sont pas sur la bonne trajectoire. Mais le texte est moins contraignant que celui sur l’accord de Paris pour le climat. Partage des bénéfices L’accord n’aurait jamais été approuvé sans une avancée sur une "injustice" brandie par nombre de pays du Sud : l’absence de partage des bénéfices réalisés par le Nord avec des médicaments ou produits cosmétiques issus de leurs ressources biologiques. Ces ressources sont devenues des milliards de données génétiques numérisées bénéficiant quasi exclusivement à la recherche et à l’économie des pays riches. Le texte prévoit d’établir "un mécanisme mondial de partage des avantages découlant de l’utilisation des informations sur les séquences numériques (ISN/DSI en anglais) des ressources génétiques, y compris un fonds multilatéral".

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