Carrefour ne voit pas de réduction du nombre de ses caissières à cause des magasins automatisés
Les magasins automatisés et sans caissières apparaissent comme anecdotiques dans le développement d’un grand distributeur quand on écoute Rami Baithié, directeur exécutif de Carrefour France. Le dirigeant n’envisage pas de réduction des effectifs chez ses caissières et regrette plutôt la difficulté de recruter sur ce type de poste. Le nombre de caissières ne va pas se réduire « Le nombre de caissières ne va pas se réduire » estime le dirigeant. « Il se réduit parce que plus personne ne veut faire ce métier » dit-il. Il pointe dans le même temps le peu de magasins automatisés Amazon Go que l’on trouve chez son concurrent le géant Amazon. Rami Baitieh est un communiquant de premier plan. Ses « punchlines » rénovent les enjeux que doit relever un commerçant. « Le client doit être notre boussole » déclare-t-il par exemple, ce qui est plus intéressant que la phrase « nous mettons le client au coeur« , assez banale finalement. C’est une phrase clé pour cet homme qui raconte comment il a redressé les comptes de Carrefour en Argentine. Comment s’y est-il pris ? Il s’est rendu dans des foyers argentins – accompagné d’une traductrice car il ne parlait pas espagnol – afin de comprendre pourquoi Carrefour perdait tant d’argent dans ce pays. Le dirigeant est allé dans les foyers de ses clients argentins « On m’a dit Carrefour vous êtes des menteurs. Vous annoncez un prix et dans les rayons le prix est différent et en caisse on me dit que le prix n’est pas celui dans les rayons » retient-il alors que ses cadres argentins lui disaient que les problèmes venaient de l’inflation en Argentine et de la corruption. Il a alors mobilisé ses équipes argentines sur l’enjeu de faire correspondre les prix entre les annonces, les rayons et le passage en caisse.
« Il y a beaucoup de digital washing dans les entreprises »
La révolution numérique de l'économie n'est-elle pas en train de s'essouffler ? Au contraire, cette révolution s'accélère. De l'agriculture à la fourniture d'eau potable en passant par la recherche pharmaceutique ou la production de papier, les champs d'application sont infinis. Non pas avec une seule technologie, mais en déployant un éventail de technologies. En revanche, il est vrai que la capacité des entreprises à transférer les nouveautés des laboratoires vers leurs processus de production est faible. Elles en sont conscientes, puisque 70 % d'entre elles se disent déçues par les résultats de leurs investissements dans le numérique. Où est le problème ? Il manque un chaînon entre la prolifération d'innovations et le quotidien du consommateur. Les entreprises ne parviennent pas à passer à l'échelle. Et le problème est dans notre conception même de la révolution technologique. Prenons l'exemple de l'intelligence artificielle. L'engouement de ces dernières années laisse souvent la place à la déception dans nombre d'entreprises… Les avancées sont pourtant impressionnantes. En matière d'informations : des dispositifs d'intelligence artificielle savent désormais rédiger des textes que les lecteurs ont de plus en plus de mal à distinguer de ceux écrits par des êtres humains, créer des images magnifiques, fabriquer des vidéos parfaites - d'où les problèmes des deepfakes. En matière de biologie, il est désormais possible de coder de l'information dans l'ADN. L'intelligence artificielle a bien sûr été précieuse pour accélérer la mise au point des vaccins contre le Covid. Afin de mieux soigner les maladies dermatologiques, vingt ans de travaux de recherche ont été absorbés dans un système d'IA qui repère les molécules « moteurs d'action » et les teste dans de nouveaux usages, beaucoup plus vite. L'intelligence artificielle permet aussi de tester des bactéries pour optimiser bien plus rapidement leurs conditions d'utilisation à des fins très variées.
Au Kazakhstan, le succès du bitcoin vire au cauchemar
u coeur des steppes arides du Kazakhstan se dresse une colonne de béton plus haute que la tour Eiffel. La centrale thermique d'Ekibastouz alimente en vapeur la plus haute cheminée du monde, dont jaillit une épaisse fumée qui plane au-dessus des mines de charbon. Leur sol alimente près de 10 % du réseau électrique du pays, et huit hangars situés à une poignée de kilomètres. Dans ces hangars, un nouveau type de minage, sans pelle et sans pioche, transforme les mégawatts en or numérique. A l'intérieur, du sol au plafond, des dizaines de milliers de cartes graphiques tournent jour et nuit pour résoudre des équations mathématiques. Leur but : sécuriser la blockchain pour miner du bitcoin. Pour valider une transaction sur la blockchain bitcoin, des milliers d'ordinateurs sont mis en compétition pour résoudre des équations cryptographiques très difficiles. C'est le système de la « preuve de travail ». Le premier mineur à les résoudre reçoit en contrepartie une fraction de bitcoin. La récompense est actuellement de 6,25 bitcoins par bloc miné, soit environ 100.000 euros au prix actuel du marché, considérant qu'un bloc de bitcoin contient à lui seul plusieurs milliers de transactions. Mais miner du bitcoin a un prix, celui des machines d'abord, puis celui de l'énergie pour les alimenter. Pour faire tourner l'usine numérique d'Ekibastouz, l'électricité absorbée par ces machines dernier cri correspond à la consommation d'une ville de 100.000 habitants. Le bruit produit par les machines est si fort qu'elles grondent de l'extérieur, et forcent la centaine d'employés à hausser la voix pour communiquer. Jour et nuit, une équipe de sécurité privée, et armée, ronde pour assurer la protection du site. « Inauguré en 2020, le développement du site a coûté plus de 25 millions de dollars pour un bénéfice annuel de 100 millions de dollars », précise un des cadres d'Enegix, la société kazakhe derrière l'exploitation du plus grand centre de minage de bitcoin d'Asie centrale. Consacrée en grande pompe par le Premier ministre, elle est la vitrine de cet écosystème florissant au Kazakhstan et revendique une capacité de 180 mégawatts. Propulsé 2e pays au monde Après l'interdiction du minage de cryptomonnaie en Chine , le Kazakhstan est devenu un refuge pour les sociétés minières installées de l'autre côté de la frontière. Attirés par l'énergie bon marché et un climat assez froid pour maintenir les équipements à une température viable, les géants chinois du minage comme BTC.com ou Canaan ont fait transiter des dizaines de milliers de machines par camion pour y installer leur activité. Comme à l'époque de la ruée vers l'or, des fermes de minage, petites ou grandes, se mettent à pousser comme des champignons sur le sol glacé des terres kazakhes. En une poignée de semaines, cette migration propulse le Kazakhstan comme le deuxième pays au monde avec le plus de puissance de calcul pour miner du bitcoin, selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index.
Comment Robinhood tente de rafler la mise sur le trading de cryptos
Robinhood, le héraut de la finance pour tous, aimerait bien devenir le refuge privilégié des exilés des cryptos, échaudés par l'absence quasi totale de supervision et de réglementation du secteur. Son patron Vlad Tenev n'hésitait pas à faire la réclame de sa plateforme la veille du dépôt de bilan de FTX, avec un certain succès. « L'objectif déclaré de Robinhood Crypto est de développer l'accès aux cryptos le plus fiable, le moins cher et le plus simple d'utilisation », soulignait-il sur Twitter. « En tant qu'entité américaine réglementée, nous continuerons à faire notre part, en travaillant en étroite collaboration avec les régulateurs, pour offrir l'expérience crypto la plus sûre et la plus fiable possible », concluait-il. Hausse de 60 % des volumes de cryptos Un mois après, de premiers chiffres permettent de mesurer l'ampleur de cette « fuite vers la qualité » des investisseurs. Les volumes négociés sur les cryptomonnaies via Robinhood ont bondi de 60 % en novembre par rapport à octobre, à 5,7 milliards de dollars sur le mois. Certes, les volumes ont augmenté sur l'ensemble des marchés des cryptos, mais la hausse a été en moyenne de 20 %, selon JPMorgan, avec un bond de 35 % chez Coinbase, la grande plateforme de négociation de cryptos cotée. LIRE AUSSI : Toujours à la recherche de l'équilibre financier, Robinhood licencie à tour de bras Robinhood lève le voile sur les actions préférées de ses clients Robinhood semble donc avoir réussi à tirer son épingle du jeu. Les utilisateurs de la plateforme ont par ailleurs déposé 1,7 milliard de dollars au cours du mois sur leurs comptes, une bonne nouvelle pour le néocourtier, éprouvé après une année 2022 particulièrement difficile qui a vu son nombre d'utilisateurs actifs chaque mois chuter de 5 millions, passant de 17,3 millions en fin d'année dernière à 12,2 millions à la fin septembre. Diversification Robinhood cherche en effet à se diversifier au-delà des actions et des produits dérivés, alors que le superviseur américain des marchés financiers, la SEC, devrait dévoiler ce mercredi une réforme d'ampleur du paiement pour flux d'ordres, sa principale source de revenus. Il a dernièrement multiplié les initiatives pour attirer de nouveaux clients. La plateforme offre ainsi depuis début novembre un taux d'intérêt bonifié de 3,75 % sur le cash de ses clients « premium » et propose depuis peu des produits d'investissement pour la retraite. Mais le néocourtier est loin d'être certain de sortir gagnant de la chute de FTX. Sam Bankman-Fried, arrêté lundi aux Bahamas, avait acquis en mai une participation de 7,6 % dans Robinhood à travers une entité spéciale, Emergent, pour environ 650 millions de dollars, ce qui correspond à leur valeur actuelle. A la suite de la faillite retentissante de FTX, et des accusations de détournement de dépôts des utilisateurs de la plateforme, cette participation fait aujourd'hui l'objet d'une action en justice, plusieurs créanciers se disputant sa propriété. La cession de ces titres pour indemniser les victimes de FTX pèserait forcément sur le cours de Robinhood.
« On n’est plus dans une société de bien, on est dans une société de lien. »
Gregory Pouy est entrepreneur et l’hôte de 2 podcast : Vlan ! téléchargé plus de 10 millions de fois et plus récemment PING ! , le premier podcast vidéo pour révolutionner le leadership et déconstruire le mythe de l’entreprise performante, en invitant des chefs d’entreprises inspirants à témoigner, et quelques chercheurs et experts. L’épisode est donc consacré au futur de l’impact en entreprise. PING ! a un angle dédié au soin des humains et du vivant. L’idée c’est de bouger les gens pour que les entreprises deviennent de plus en plus régénératives. Cela passe par une triple comptabilité, prenant en compte les 3 dimensions People, Profit, Planet. Nous changeons de modèle, car le modèle actuel n’est pas soutenable, avec des ressources finies de la planète. Pour Gregory, chaque geste compte. Il affirme que « l’impact, cela démarre à une personne ». Le soin est au centre de ses propos. Prenez soin les uns des autres !
Trenitalia s’attaque au marché franco-espagnol avec un projet de ligne Paris-Madrid
Le concurrent italien de la SNCF souhaite lancer un train entre Paris et Madrid via Barcelone d’ici fin 2024. Trenitalia exploite déjà une liaison entre Paris et Lyon en France. Quelques jours après le lancement de la nouvelle offre SNCF entre Paris et Barcelone, Trenitalia annonce son souhait d’ouvrir d’ici fin 2024 une ligne entre Paris et Madrid via Barcelone. « Nous visons à relier Madrid et Paris d’ici fin 2024 », a déclaré Luigi Ferraris, selon une note postée mardi sur le site d’information officiel du groupe. « Nous pouvons également penser à relier Madrid à l’Italie via la France, où nous arrivons déjà avec notre Frecciarossa ». > A lire aussi : TGV : la Renfe, Trenitalia et la SNCF déjà à couteaux tirés ! Un an après le lancement des trains reliant Paris, Lyon, Turin et Milan, Trenitalia souhaite continuer de développer son réseau en France et s’attaquer davantage au marché des voyageurs d’affaires pour des questions de rentabilité. Reste à savoir si ce train, dont on ne connait pas encore la durée exacte du trajet mais qui devrait avoisiner les 8h, roulera en journée ou de nuit. Le tracé de plus de 1 000km se fait en avion pour un temps de trajet de 2h environ. Reste également à savoir si Trenitalia ouvrira la voie à d’autres compagnies ferroviaires, dont la SNCF qui exploite déjà la ligne entre Paris et Barcelone.
« L’EM Normandie fait de sa raison d’être une raison d’agir » Solène Heurtebis (EM Normandie)
Lors de sa création en 1871 par Jules Siegfried, l’école a su être pionnière. Elle a fait de son engagement sociétal sa boussole et proposé à la fois une ouverture aux territoires locaux et internationaux, à la diversité et aux femmes. Aujourd’hui, l’EM Normandie se mobilise à nouveau autour d’un projet commun et définit une stratégie d’engagement ambitieuse, fidèle à ses racines pour devenir une School for Good. Son objectif : avoir un impact sociétal et environnemental positif à horizon 2030. Il est urgent que l’École forme ses étudiants à ces enjeux mais qu’elle soit elle-même plus résiliente. Pour cela, un plan d’actions a été établi, articulé autour de trois piliers : « Campus for Good », « Knowledge for Good », « People for Good ». Le pilier « Campus for Good » traite l’empreinte que produit l’établissement comme lieu de vie. Il fait évoluer les campus vers des modèles plus sobres et contributeurs au développement local. L’école s’engage ici à réduire ses émissions de gaz à effet de serre sur chaque site et à agir sur ses territoires en accompagnant ses parties prenantes dans leur propre transformation. Le pilier « Knowledge for Good » implique quant à lui les lignes tracées dans l’esprit des étudiants et des publics de l’école, grâce aux programmes académiques. Les enjeux du développement durable seront au cœur de toutes les disciplines enseignées. Ainsi, 20% des cours seront dédiés aux thématiques RSE/ RSO, mesure en adéquation avec le rapport « ClimatSup Business » présenté en octobre par l’ONG The Shift Project, auquel l’EM Normandie a contribué. Un parcours Sustainability, obligatoire verra le jour en septembre 2023. Et dès cette année, les étudiants de Master 2 du Programme Grande Ecole passeront le Sulitest, 1er certificat international d’évaluation des connaissances en matière de développement durable. L’EM Normandie s’est engagée financièrement dans le cadre de la première campagne d’investissement menée par l’organisation Sulitest. Quant au pilier « People for Good », il concerne la capacité de l’école à mobiliser l’ensemble des parties prenantes sur les enjeux de la société et à attirer des profils variés, dans ses équipes et dans ses salles de cours. Le passeport sociétal et environnemental sera lancé dès 2023. Il permettra d’évaluer l’ensemble des compétences et connaissances individuelles acquises par les étudiants et les collaborateurs en matière de RSE/RSO et de mesurer le niveau d’engagement et l’empreinte carbone de chacun. Pour compléter cette transformation qui repose avant tout sur des femmes et des hommes engagés, l’Assemblée School for Good a été créée. Cette instance de gouvernance participative, composée d’étudiants et de collaborateurs élus, aura pour mission de participer aux décisions afférant aux activités quotidiennes de l’École, sur les principes de la démocratie représentative et de garantir la mise en œuvre de tous ces engagements. En s’appuyant sur son histoire, la force du collectif et en proposant des solutions innovantes, l’école transforme profondément son modèle et s’engage dans l’émergence d’une génération actrice. La philosophie School for life et for good sera alors également for All.
Cette menace à 2.200 milliards de dollars qui plane sur les monnaies
Le plus grand marché au monde , celui des monnaies, recèle en son sein une bombe à retardement. Les devises ne circulent entre les intervenants que s'ils honorent leurs engagements dans les temps. La liquidité peut s'interrompre brutalement, notamment lors des crises. Si un acteur important fait défaut, un effet domino peut se produire pour le système financier international. Entre le moment où une monnaie est achetée contre une autre puis effectivement livrée, il s'écoule deux jours, le délai standard sur les changes. Si le vendeur (banque, institution financière, fonds…) fait faillite ou n'est pas en mesure d'honorer son engagement, l'acheteur se retrouve privé de sa devise, avec des conséquences néfastes en cascade si le montant est important. En 2008, la banque allemande KfW enregistra ainsi 300 millions de dollars du fait de la faillite de sa contrepartie, la banque Lehman Brothers. En 2022, pas moins de 2.200 milliards de dollars, soit 31 % des volumes quotidiens, comportaient un risque plus ou moins grand de non-règlement et d'échec de livraison des monnaies dans les temps, selon un rapport (1) de la Banque des règlements internationaux (BRI). Ce risque a augmenté de 15 % en trois ans. Il est le plus important dans les pays émergents où jusqu'aux trois quarts des transactions peuvent connaître des retards, voire l'échec de la réception des monnaies. Plus les devises sont exotiques et peu traitées, plus ce risque est élevé. Les grandes banques internationales actives sur les changes sont actionnaires de la chambre de compensation et de règlement-livraison (CLS). C'est elle qui gère toute la « tuyauterie » liée aux transactions internationales sur 18 monnaies. Les transferts se font de manière instantanée pour limiter le risque qu'une institution envoie une devise à sa contrepartie et ne reçoive pas l'équivalent dans une autre monnaie au taux défini. Quand elles traitent entre elles, les banques parviennent à mieux limiter les risques qu'avec des clients comme des entreprises. De nombreuses institutions n'ont cependant pas les moyens d'acquitter les frais d'une telle structure qui mutualise les risques.
Lancement du Conseil National de la Refondation Numérique
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications a lancé, mardi 22 novembre, le Conseil National de la Refondation Numérique, en présence de François Bayrou, secrétaire général du Conseil National de la Refondation et Haut-Commissaire au Plan. Associer la société civile organisée et des Français L’objectif est d’intégrer tous les Français dans le numérique de manière sécurisée. « Le CNR Numérique est une méthode qui permettra d’associer la société civile organisée et des Français » explique Jean-Noël Barrot. « L’objectif est de construire des solutions concrètes pour protéger, accompagner et intégrer tous les Français dans la transition numérique en cours » poursuit-il. Le CNR Numérique est centré sur la manière dont le numérique transforme le quotidien. La transition numérique représente encore un facteur d’exclusion pour des personnes éloignées des usages de base, estime le gouvernement. L’enjeu est d’identifier des actions et des solutions avec les participants du Conseil National de la Refondation au niveau national. Il y aura aussi des Français qui participent en ligne et qui participeront à des concertations locales, dans les territoires, sur la base du volontariat, que Jean-Noël Barrot mènera dans les prochaines semaines. 120 participants lors du premier échange Trois thématiques ont été abordées avec les 120 participants présents au premier échange du 22 novembre. Cela concerne l’inclusion numérique, la transition numérique dans le quotidien du travail et les enjeux d’apaisement de l’espace numérique face aux violences en ligne. Le Conseil réunit des représentants des forces politiques, des partenaires sociaux, des élus locaux, des représentants du monde économique et associatif. Ce Conseil a l’ambition de mettre toutes les parties prenantes autour de la table, de traiter de sujets concrets et quotidiens dans le cadre de débats nationaux et locaux, avec pour objectif d’apporter des solutions au plus près du terrain. Des contributions directes des Français seront également collectées pour enrichir et participer à la construction de ces solutions.