HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

United Airlines dévoile des images de son taxi volant –

By |December 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

United Airlines a acheté 100 taxis volants à Archer Aviation cet été pour la somme de 10 millions de dollars pour une livraison prévue en 2024. Cet achat fait partie d’une promesse de commande d’un milliard de dollars pour l’exploitation de plus de 200 eVTOL (véhicule électrique à décollage et atterrissage vertical) au total. Dans le cadre de ce partenariat, la compagnie américaine a dévoilé des images du Midnight, l’appareil volant conçu par Archer Aviation, à ses couleurs. L’eVTOL est optimisé pour des trajets courts et consécutifs d’environ 30 km à une vitesse pouvant atteindre 240 km/h, avec un temps de recharge d’environ 10 minutes entre les deux. Il pourra transporter jusqu’à 4 passagers tout en étant près de 1 000 fois plus silencieux qu’un hélicoptère. Avec ce taxi volant, United Airlines veut relier la ville de New-York à l’aéroport international de Newark en seulement 10 minutes. Avant cela, Archer Aviation espère obtenir le feu vert de la Federal Aviation Administration en 2024 pour pouvoir réaliser les premiers vols en 2025.

Pour Accor, le métavers permettra de transcender l’expérience client

By |December 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

« Le terme métavers n’as pas été inventé par Mark Zuckerberg mais provient du roman Samouraï virtuel de Neal Stephenson », a rappelé justement Catherine Lejealle, Enseignant chercheur en Marketing Digital à l’ISC Paris, en ouverture du colloque « Hôtellerie & Métavers : Evolution ou Révolution ? » organisé par Food Hotel Tech et l’IREST qui s’est tenu il y a quelques jours à la Sorbonne. Selon elle, cet univers immersif, persistant et social sera disruptif…dans le futur. Pour le moment, de nombreux freins subsistent, notamment dans l’interopérabilité entre les différentes plateformes (Fortnite, Altspace VR, The Sandbox, Cryptovexels, Horizon Worlds, etc.) et dans les performances techniques (les avatars dans Horizons de Meta n’ont toujours pas de jambes). Plusieurs marques se sont néanmoins appropriées le métavers pour y réaliser des expérimentations. C’est le cas de Gucci et de sa boutique virtuelle dans The Roblox, de Zara qui a lancé sa « méta collection » dans Zepeto, de Mr Propre et Carrefour qui ont créé un mini-jeu avec l’aide de Procter & Gamble. « Après l’ère du web-to-store, nous entrons dans l’ère du métavers-to-store », a déclaré Catherine Lejealle. Le métavers sera un moyen pour les marques de se promouvoir, comme elles l’ont fait sur Facebook ou Instagram auparavant. Les expériences proposées permettent de fidéliser et d’engager les utilisateurs. Une idée complétée par Rémy Bompar, Strategy & Operations Managers chez The Sandbox lors d’une table-ronde : « Chez nous, Gucci vient travailler son image de marque dans un environnement gamifié ». Selon lui, la question de la sécurité va être clé dans l’adoption massive du métavers. « Le « gaming » reste l’expérience la plus rentable aujourd’hui. A court terme, nous n’aurons pas besoin de casques de réalité virtuelle. Nous privilégions le desktop », a-t-il ajouté. Des balbutiements dans l’hôtellerie Dans le secteur du tourisme et plus particulièrement de l’hôtellerie, peu d’entreprises se sont lancées dans l’aventure. Accor et Louvre Hotels Group en font partie. « Nous en sommes encore aux balbutiements. Des freins en termes d’ergonomie, d’usage lié aux casques et à la stabilité Wi-Fi sont encore bien présents », a expliqué Pauline Oster, Directrice des Opérations en Management chez Accor. Sans rentrer dans le concret, les deux entités affirment que le métavers va permettre de créer une expérience de marque. « Je pense que cela n’a pas de sens de vendre des chambres dans le métavers. En revanche, il est possible de gamifier l’expérience en proposant des quêtes par exemple », a illustré Nicolas Paepegaey, Chief Transformation Officer chez Louvre Hotels Group. Une idée partagée par la représentante d’Accor : « Le métavers va transcender l’expérience client ». Selon elle, le secteur du MICE pourra y trouver un intérêt, notamment dans la tenue de réunions ou d’évènements. Le Comex d’Accor s’est d’ailleurs retrouvé dans la plateforme Workplace de Meta. En revanche, elle ne pense pas que la visite de chambres avant séjour séduira les utilisateurs. Le métavers semble donc avoir de l’attrait pour les grandes entreprises de l’hôtellerie, mais le temps n’est qu’aux expérimentations et peu de cas concrets existent aujourd’hui. Il faut dire que tout cela a un coût : selon Rémy Bompar, il faut débourser actuellement entre 20 à 40 000 euros pour l’achat d’une « land » (une parcelle de terre virtuelle) dans The Sandbox. Comme l’a justement rappelé Nicolas Joly, Head Casino Immobilier du Groupe Casino, pendant le colloque : « Beaucoup de lumière a été faite sur le métavers et on lui demande d’évoluer vite, mais tout cela prendra du temps ». 

Pangeos, le projet de yacht géant à 8 milliards de dollars –

By |December 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

Tout va bien. Alors que la sonnette d’alarme écologique est tirée, des projets de yacht géant voient le jour en toute décontraction. C’est le cas du concept Pangeos, révélé par le designer italien Pierpaolo Lazzarini. Son idée ? Créer une cité flottante en forme de tortue (pour respecter la biodiversité ?) de 550 mètres de long sur 610 mètres de large qui pourrait accueillir plus de 60 000 personnes à son bord. Elle pourrait accueillir des hôtels, des centres commerciaux, des parcs, des habitations ainsi que des ports pour permettre aux bateaux d’accoster. Pour construire cet énorme paquebot, 8 ans de construction et 8 milliards de dollars sont nécessaires d’après le porteur de projet. Aujourd’hui, aucun chantier naval n’est assez grand pour envisager son développement. Pangeos envisage de le créer donc spécialement pour ce navire…en Arabie Saoudite dès 2033. Le souhait du designer est que le yacht géant soit entièrement électrique, alimenté par divers sources d’énergie à bord. Seulement à l’état de concept, il se pourrait que le projet ne voie jamais le jour faute d’investissement. Un mal pour un bien ?

Création du Consortium Green Impact Index pour les produits de soin et de bien-être

By |December 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

Lancé fin 2022, cet outil développé sous l’égide d’AFNOR Normalisation pour permettre aux consommateurs d’être informés de manière simple et transparente sur l’impact environnemental et social de leurs produits de soin et de bien-être (cosmétiques, santé familiale, compléments alimentaires). Réunis au sein du Consortium du Green Impact Index, un collectif de 25 acteurs(1) représentant plus de 1000 entreprises renforcées par plusieurs bureaux d’études indépendants et une structure académique, ont décidé de mettre en commun leurs expertises pour définir une méthodologie d’affichage de l’impact environnemental et social des produits de soin et de bien-être. Cette future méthodologie s’appuiera sur une première version du Green Impact Index lancée en juin 2021 par le Groupe Pierre Fabre pour mesurer et afficher l’impact socio-environnemental de ses produits. Les acteurs du Consortium ont décidé d’unir leurs efforts, sous la coordination d’AFNOR Normalisation, afin de rédiger une AFNOR Spec qui va revisiter la méthodologie du Green Impact Index pour l’améliorer et la rendre utilisable par le plus grand nombre. A l’issue des travaux (prévue d’ici la fin du 2ème trimestre 2023), la méthodologie sera à disposition de toute entreprise – de la TPE au grand groupe international – soucieuse de mesurer, d‘améliorer et d’afficher simplement l’impact environnemental et social de ses produits de soin ou de bien-être, dans le cadre normé et co-construit que procure une AFNOR Spec. « Le Green Impact Index est un outil multi-critères. Au-delà de l’impact carbone, il intègre les enjeux sociaux ainsi que de biodiversité et de naturalité, pour aller vers des produits plus durables. Ainsi, son AFNOR Spec proposera un affichage tenant compte de l’ensemble des enjeux RSE. Nos études montrent que c’est cette approche holistique qui est attendue par les consommateurs, ainsi que de pouvoir comparer les produits grâce à une même méthodologie utilisées par plusieurs marques », commente Séverine Roullet Furnemont, directrice développement durable Green Mission Pierre Fabre et co-pilote du projet de l’AFNOR SPEC Green Impact Index.Les membres du Consortium : Fabricants de produits cosmétiques et de compléments alimentaires : Arkopharma, Aroma-zone, Biocodex, Laboratoire ODOST (Buccotherm), Green Family (Love & Green), Pierre Fabre Dermo-Cosmétique, Groupe Rocher, Ladrôme Laboratoire, Léa Nature, Naturactive, Phytema Laboratoire, Fabricants d’ingrédients cosmétiques : BASF, DSM, Groupe Berkem, Maison de composition de parfums : TechnicoFlor, Fédérations et syndicats professionnels : Cosmebio (566 adhérents), Cosmed (997 adhérents), Synadiet (280 adhérents), Aspa Ingrecos (46 adhérents), Pôle de compétitivité : Innov’Alliance (440 adhérents dans les domaines de l’agroalimentaire, des compléments alimentaires et ingrédients en santé, de la cosmétique et des parfums et arômes) , Bureau d’études : DuraConsult, Ecoeff Lab, Laboratoire Scanae, Structure académique : Université de Nantes.

9 jeunes sociétés du marketing accompagnées par Business France à la NRF

By |December 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

Parmi les 40 jeunes sociétés françaises proposant des solutions innovantes pour les acteurs du retail, les marques et les e-commerçants qui se rendront à la NRF du 15 au 17 janvier 2023, on dénombre 9 sociétés orientées vers le marketing appliqué retail. Parmi elles, de nombreuses sociétés ont déjà été retenues par des entreprises clientes en France. La Revue du Digital a ainsi décrit les réalisation de Alcmeon, Armis, Locala, Dartagnan, notify ou Untie Nots, etc. En tout, 40 sociétés accompagnées par Business France se rendront à New-York pour le grand salon NRF 2023. Elles sont réparties entre 5 grandes catégories, « efficacité », « marketing », « Data », « user experience » et « web3 ». Catégorie « marketing » : Alcméon : est une solution SaaS hybride associant des bots et l’humain qui permet aux grandes marques et aux retailers de gérer efficacement et en continu toutes leurs interactions clients sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Armis : est une solution basée sur l’intelligence artificielle qui permet aux retailers de transformer leurs opérations commerciales en publicités, partout sur Internet et optimisées au local pour chaque magasin. Botify : est une solution pour les marques à l’échelle mondiale. La société propose de transformer le référencement naturel en canal marketing impactant et performant. Grâce à l’intelligence artificielle, et à un vaste référentiel de données SEO, Botify se positionne en tant qu’innovateur en matière de référencement naturel. Dartagnan : est un « email Builder » qui sert aux équipes CRM et Marketing pour construire des emails innovants et 100% compatibles en quelques clics et ainsi, accélérer leurs processus et doper leurs performances. Locala (anciennement société S4M) : accompagne les principaux acteurs des secteurs retail, auto, ameublement et restauration dans leur stratégie de marketing digital avec l’objectif d’augmenter le trafic dans les points de ventes physiques et digitaux. notify˙: est une plateforme choisie par les plus grandes marques pour améliorer les performances CRM, de 20 à 50%. Les données exclusives combinées aux algorithmes d’intelligence artificielle permettent, en temps réel, de solliciter les clients quand ils sont vraiment disponibles, sur tous les canaux. Plebicom : propose des programmes de fidélité personnalisés à destination des clients finaux des banques, assureurs, médias, FinTech, retailers…en les rémunérant lors de leurs achats auprès de commerçants et e-commerçants partenaires. Skoleom : est un écosystème mondial de logiciels « eContent store », servant à référencer des produits ou des services propres ou tierces au sein des vidéos. Cela inclut un processus d’achat très simplifié à l’intérieur des contenus audiovisuels. Untie Nots : a développé une solution de promotion ultra-personnalisée à très grande échelle utilisant la gamification. Via une approche de défis ludiques, les consommateurs se voient proposer des offres qui doivent leur plaire vraiment sur les produits préférés tout en assurant aux distributeurs et au marques une rentabilité grâce au bon usage de la donnée par la plateforme. Les 40 sociétés du secteur de la technologie ciblant le retail, les e-commerçants et les marques, sélectionnées qui seront accompagnées par Business France au salon NRF 2023 ont été sélectionnées par un jury. Ce jury réunit Vanessa Gignoux directrice e-commerce et omni-canal de l’enseigne Gemo, Edouard de Miollis Group Chief Experience and Digital Officer du groupe Louis Delhaize, Jérôme Fauquembergue, Global Innovation And New business Director de l’enseigne KIABI, Vincent Petillo, directeur de l’Accélérateur du Lab Innovation Les Mousquetaires, Sarah Gaisset Investment Director de Altavia, Romain Meggle Head of « CB Innovation Lab » de Cartes Bancaires, Loïc Oumier Executive Vice President Marketing & Communications de SES-imagotag et de Mike Hadjadj, iloveretail.fr & La Retail Tech.

Le «mode gobelin» nommé «mot de l’année 2022» par le dictionnaire Oxford –

By |December 10th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le «goblin mode» désigne une attitude consistant à se laisser vivre et à ne surtout pas s’en excuser. Un terme à rebours des injonctions à s’améliorer constamment et à se présenter en toute situation sous son meilleur jour. Le terme de «mode gobelin» est apparu pour la première fois en 2009 sur Twitter, mais il a explosé en février 2022. (David Zach/Getty Images) par Kim Hullot-Guiot publié le 7 décembre 2022 à 11h01 Se mettre «en mode gobelin», ça vous dit quelque chose ? Non ? Ça doit être parce que, comme nous, vous êtes trop vieux pour passer vos journées sur TikTok. C’est là, semble-t-il, que le terme a gagné en popularité, au point d’avoir été élu «mot de l’année 2022» du dictionnaire britannique Oxford, édité par Oxford University Press, rapportait le Guardian lundi. Pour la première fois, c’est le public qui choisissait, et il a plébiscité (devant «métavers») ce terme qui désigne, selon le quotidien, «un type de comportement qui ne s’excuse pas d’être complaisant envers soi-même, paresseux, négligé, ou glouton, typiquement d’une façon qui rejette les normes ou les attentes sociales». Anti-esthétique Instagram Le terme de «mode gobelin» ou «mode lutin» – «goblin mode», en VO – est apparu pour la première fois en 2009 sur Twitter, rappelle le Guardian, mais il a explosé en février 2022. Sur TikTok, le concept s’oppose à la tendance consistant à prôner le développement et la croissance personnels, le positivisme et l’injonction à se présenter en toutes circonstances sous son meilleur jour. C’est donc l’anti-esthétique Instagram. Selon le

Fruits et légumes : bientôt le retour des emballages plastiques ? Le Conseil d’État annule le décret

By |December 10th, 2022|Categories: Scoop.it|

Depuis le 1er janvier 2022, de nombreux fruits et légumes frais non transformés, comme les courgettes, poivrons, concombres, pommes, poires ou oranges, ne pouvaient plus être vendus sous emballages plastiques. Le décret d’application de cette mesure était paru en octobre 2021 et fixait notamment des tolérances d’emballages plastiques jusqu’en 2026 pour les plus fragiles comme les fruits rouges. C’est ce calendrier progressif qui a été jugé illégal par la plus haute instance administrative, saisie notamment par les industriels du plastique. Pour elle, l’État a outrepassé le mandat qui lui avait été fixé dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Exemptions temporaires Cette dernière avait « confié au gouvernement la tâche de lister les seuls fruits et légumes présentant un risque de détérioration s’ils étaient vendus en vrac, afin de les exempter de l’interdiction d’emballage plastique de façon définitive », explique le Conseil d’État dans un communiqué. Or, dans le décret d’application, le gouvernement a non seulement « inclus dans sa liste des fruits et légumes ne présentant pas nécessairement de risque de détérioration » mais a en plus « fixé, pour chacun de ces fruits et légumes, la période durant laquelle ils pourraient continuer à être vendus sous emballage plastique après le 1er janvier 2022 », indique le Conseil d’État. En conséquence, « le décret n° 2021-1318 du 8 octobre 2021 relatif à l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique est annulé », conclut le Conseil d’État, suivant en cela l’avis du rapporteur public rendu le 14 novembre. L’État « devra redéfinir une liste par décret pour répondre à la mission que lui a confiée la loi », est-il ajouté. Un milliard d’emballages plastiques Il devra en outre verser la somme de 2 000 euros au syndicat Alliance Plasturgie & Composites du futur, au syndicat Polyvia, à la Fédération française de la coopération fruitière, légumière et horticole (Felcoop) et à l’association interprofessionnelle des fruits et légumes frais. Avant l’entrée en vigueur de cette interdiction, 37 % des fruits et légumes en France étaient vendus sous emballage plastique. L’interdiction de ces emballages, visant une trentaine d’entre eux, devait « permettre d’éviter plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année », avait indiqué l’an dernier le gouvernement. LES SUJETS ASSOCIÉS Economie Environnement Home Politique Le président Emmanuel Macron avait mis en avant en septembre 2021 le fait que la France serait « le premier pays à ne plus avoir de plastique autour de (ses) fruits et légumes », promettant une « vraie révolution ».

TOTEC22 : SNCF Connect va proposer l’achat de ticket de transport et un bilan carbone annuel

By |December 10th, 2022|Categories: Scoop.it|

« En 25 ans chez la SNCF, j’ai vu passer des tendances », a débuté Anne Pruvot, Directrice Général de SNCF Connect & Tech sur la scène du TOTEC, « La plupart ont eu un impact fugace et marginal telles que la blockchain, le voice commerce ou même les robots dans les hôtels. Est-ce que la situation sera la même avec les offres responsables ? Ce n’est pas ce que j’observe dans les attentes de nos clients ». Le prix, le confort, le temps et désormais le respect de l’environnement font partie des préoccupations principales des voyageurs utilisateurs de la SNCF. C’est pourquoi SNCF Connect & Tech, la filiale de la SNCF qui conçoit et implémente les solutions digitales de l’entreprise ferroviaire, souhaite « innover pour rendre les mobilités durables accessibles à tous et proposer une alternative à la voiture ». Elle a annoncé deux grandes nouveautés pour le début de l’année 2023. D’abord, le bilan carbone personnel, qui permettra aux utilisateurs de SNCF Connect de connaître le volume de CO2 économisé sur l’année par rapport à un parcours en voiture. La comparaison sera également faite avec la consommation de chauffage au mois ou à l’année. Le modèle de calcul utilisé est celui de l’ADEME. « Notre but est de digitaliser l’offre de transport mais aussi d’informer les voyageurs », a expliqué sur scène Anne Pruvot. Deuxième nouveauté, la possibilité à la fin du mois de janvier 2023 de réserver des tickets de transport en commun dans plusieurs métropoles en France telles que Angers, Saint-Malo, Montbéliard ou encore Menton. Pour cela, un partenariat a été noué avec Airweb, entreprise spécialisée dans la vente dématérialisée des titres de transport. Il permettra de réserver un voyage de bout en bout depuis l’application ou le site SNCF Connect et répondra à une logique de « porte-à-porte ».

La chute de FTX aiguise l’appétit de Goldman Sachs pour les cryptos

By |December 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Racheter Goldman Sachs « n'est pas du tout hors de question », s'est un jour vanté Sam Bankman-Fried, le fondateur déchu de FTX qui assurait en faire la plus grande plate-forme au monde de cryptos. La banque de Wall Street se délecte aujourd'hui de l'effondrement de FTX et des déconvenues du secteur. Elle a déclaré qu'elle allait profiter de la débâcle qui secoue le marché pour s'emparer d'acteurs dont les valeurs se sont effondrées. « Nous voyons des opportunités réellement intéressantes, à des prix beaucoup plus raisonnables », a récemment indiqué Mathew McDermott, le responsable des actifs digitaux de la firme à l'agence Reuters. Celle-ci entend dépenser des dizaines de millions de dollars pour des acquisitions, après avoir déjà investi dans 11 sociétés d'actifs numériques. Besoin croissant de confiance La banque dit observer un besoin croissant de confiance dans l'industrie et veut se placer au centre du jeu. « Ce qui a augmenté, c'est le nombre d'institutions financières qui veulent faire du négoce avec nous, a déclaré Mathew McDermott. Je soupçonne qu'un certain nombre d'entre elles travaillaient auparavant avec FTX ». LIRE AUSSI : Goldman Sachs veut faire main basse sur le trading des cryptos et du bitcoin La banque d'affaires discutait pourtant encore en juin avec FTX d'une alliance dans le trading de produits dérivés cryptos (avec la création d'une rampe d'accès pour Goldman Sachs et la proposition d'options sur actions pour les clients). David Solomon, le patron de Goldman Sachs, avait même approché Sam Bankman-Fried dans l'optique d'introduire sa plateforme en Bourse et faciliter ses relations avec les régulateurs américains. Mais Goldman ne figure pas pour autant sur la liste des contreparties de la plateforme dressée par l'agence Kroll, à la différence de Wells Fargo, Bank of America ou JP Morgan et d'une foule de banques comme Bank of Cyprus, la banque turque AkBank, la Commercial Bank of Dubaï, ou encore le japonais Tokyo Star Bank. Celsius à prix cassé En juin, Goldman Sachs aurait déjà tenté de mettre la main sur des actifs du prêteur en cryptomonnaies Celsius à prix cassé, en mobilisant 2 milliards de dollars auprès d'investisseurs. Exposé lui aussi à FTX, Celsius recensait en mai 11,8 milliards de dollars d'actifs gérés. Placé sous le régime des faillites, le prêteur vient d'obtenir une extension de sa période de restructuration jusqu'au 15 février, notamment pour déterminer les actifs qu'il vendrait pour rendre de l'argent à ses actionnaires. La demande des investisseurs institutionnels dans les cryptos croît et Goldman Sachs étend sa présence pour répondre à ce besoin. Mathew McDermott Responsable des actifs digitaux de Goldman Sachs Le groupe dirigé par David Solomon est déjà investisseur dans BitGo, qui fournit des solutions d'examen de conformité et de gestion de titres dans les cryptomonnaies. Il a aussi participé à une levée de 70 millions de dollars dans Elwood Technologies, la plateforme de cryptos pour les acteurs institutionnels fondée par le milliardaire britannique Alan Howard. « La demande des investisseurs institutionnels dans les cryptos croît et Goldman Sachs étend sa présence pour répondre à ce besoin », a commenté Mathew McDermott. Début novembre encore, la banque était prête à dévoiler un service pour classifier des centaines de monnaies digitales afin de permettre aux institutionnels de sélectionner leurs investissements.

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