HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

La marque de mode Burberry marie ses codes à ceux du jeu vidéo Minecraft

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

A l’heure du métavers, la marque de prêt à porter haut de gamme Burberry s’allie au jeu vidéo d’origine suédoise Minecraft afin d’hybrider les deux univers, digital et physique.   La collaboration aboutit à une collection physique de vêtements et d’accessoires spécifique (Tee shirt, écharpe, hoodie, bob,  pantalon de jogging, …) qui reprend les motifs et logos de Minecraft. Il s’agit d’une collection capsule dont le nombre de pièces est limité et sera mis à la vente durant peu de temps. Il y a également un jeu d’aventure baptisé « Burberry : Freedom to Go Beyond », où le joueur est invité à découvrir quatre royaumes et à choisir entre 15 skins sur le thème de la mode, de la fantaisie, de l’aventure.

Le Black Friday met toutes les générations d’accord ! (Étude Hawk)

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

38% des jeunes de moins de 25 ans et 21% des 25 à 35 ans comptent bien  profiter du Black Friday pour faire des achats. Pas de répit pour les soldes ! Programmé le 25 novembre, le Black Friday arrive cet automne après une première salve d’événements commerciaux : les French Days fin septembre, le nouveau Prime Day d’Amazon en octobre, et le “Single’s Day” d’Alibaba le 11 novembre… Serait-ce trop tard ? La question est légitime, d’autant que beaucoup de foyers, inquiets des effets de l’inflation et des perturbations des chaînes d’approvisionnement, ont déjà bien entamé leurs achats de Noël. Malgré tout, l’événement reste populaire dans l’hexagone, d’après les données collectées par Hawk auprès de plus de 400 Français. D’après cette étude, ce sont surtout les plus jeunes qui se montrent impatients à la perspective du Black Friday : 38% des jeunes de moins de 25 ans et 21% des 25 à 35 ans comptent bien en profiter pour faire des achats. Mais en revanche, ce seront les 25-44 ans, au pouvoir d’achat plus important, qui en profiteront le plus, avec des paniers moyens bien supérieurs.  68% des participants au Black Friday âgés de 35 à 44 ans comptent dépenser plus de 100€ à cette occasion En effet, en termes de dépenses, les moins de 25 ans seront ceux qui dépenseront le moins, tandis que 68% des participants au Black Friday âgés de 35 à 44 ans comptent dépenser plus de 100€ à cette occasion – et même plus de 500€ pour 14% d’entre eux. Comme chaque année, les produits et accessoires high-tech figurent en tête des intentions d’achat, devant les catégories Mode, Beauté et électroménager. A noter toutefois : pour les 35-44 ans, l’électroménager est la première catégorie d’achats citée. Enfin, même si le Black Friday reste fortement associé à l’univers du e-commerce, c’est bien dans les magasins que la majorité des achats seront réalisés, en particulier par les plus âgés : les plus de 45 ans sensibles à l’événement seront ainsi 56% à en profiter uniquement en point de vente physique, tandis que 44% des 25-34 ans feront leurs achats aussi bien en ligne qu’en magasins.  Ceux qui seront passés à côté des promotions du Black Friday pourront toujours se rattraper quelques jours plus tard, avec le “Cyber Monday”, programmé le 28 novembre. Comme son nom l’indique, il a lieu exclusivement en ligne.

China’s Digital Yuan Works Just Like Cash—With Added Surveillance

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

VISA HAS LONG paid to be the sole payments processor at the Olympic Games. But at the Winter Olympics in Beijing earlier this year it had competition—from the Chinese government. Visitors could, after scanning their passports, exchange foreign bills for eCNY, a new digital currency being rolled out by the country's central bank, the People’s Bank of China. Visitors could splash their digital cash by using a card or mobile app to pay for things around the Olympic Village. China launched its first pilots of digital cash in 2019, but the eCNY’s appearance at the Olympics was part of a project with global ambitions. As the first major country to roll out an official digital currency at scale, China is far ahead of the US and other countries, where the concept of an official form of digital cash is only at the discussion phase. The hope for government-sanctioned digital currencies is that they will improve efficiency and spur innovation in financial services. But tech and China experts watching the country’s project say that eCNY, also known as the electronic Chinese yuan or digital yuan, also opens up new forms of government surveillance and social control. The head of UK intelligence agency GCHQ, Jeremy Fleming, warned in a speech last month that Beijing could use its digital currency to monitor its citizens and eventually evade international sanctions. At the same time, China’s world-beating digital yuan has got off to a slow start. The People’s Bank of China reported that its official eCNY app had 261 million users at the end of 2021, and that by August 31 more than 100 billion yuan (about $14 billion) had changed hands across 360 million transactions. Those numbers are modest compared to the size of China’s population and economy, but they are expected to grow after a recent expansion of digital yuan trials in China from about two dozen cities to four entire provinces. Unlike a cryptocurrency like Bitcoin, the digital yuan is issued directly by China’s central bank and does not depend on a blockchain. The currency has the same value as its analog equivalent, the yuan or RMB, and for consumers the experience of using the digital yuan is not that different from any other mobile payment system or credit card. But on the back end, payments are not routed through a bank and can sometimes move without transaction fees, jumping from one e-wallet to another as easily as cash changes hands. Chinese citizens are being encouraged to adopt the digital yuan by both China’s central government and local authorities. Over the summer, trials began in cities in Fujian, a province on the southern coast that is host to significant international trade. One foreign resident, who asked to remain unnamed to avoid drawing the attention of Chinese authorities, told WIRED that signs saying digital yuan payments were accepted appeared in supermarkets and convenience stores in the provincial capital of Fuzhou within days of the announcement, and soon rolled out to surrounding rural areas. Yet many locals didn’t see the need for a new form of digital payment, because they could already use mobile payment services offered by Alipay, from an affiliate of online retailer Alibaba called Ant Financial, and WeChat Pay, from gaming and social giant Tencent. Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR SECURITY ‘Dark Ships’ Emerge From the Shadows of the Nord Stream Mystery MATT BURGESS SCIENCE Anthony Fauci’s Sign-Off Message STEVEN LEVY BUSINESS The Reason for Meta's Massive Layoffs? Ghosts in the Machine CHRIS STOKEL-WALKER GEAR 25 Amazing Gift Ideas Under $25 MICHAEL CALORE Other strategies aimed at promoting adoption include reimbursing civil servants’ expenses in digital yuan or depositing small sums in new users’ wallets to encourage them to try the currency. During the Qixi Festival last year, sometimes called China’s Valentine’s Day, Chinese bank ICBC offered the first twenty couples to marry at a registry office in the city of Chengdu a card preloaded with 199 digital yuan, about $30. While results from the expanding trials have been modest so far, Yaya J. Fanusie, a senior fellow at the Washington, DC, think tank the Center for a New American Security, says fast adoption is not yet China’s main priority. The central bank is building the infrastructure needed to enable sweeping adoption in years to come, signing up merchants, adapting the banking system, and developing applications such as a way to earmark money for health care or transit, he says. That lays the groundwork for eCNY to be China’s default payment system in 10 to 15 years, and it has been enough to put the project ahead of any other government-backed digital currency. “China is clearly the leader globally in terms of how far along they are, how many people are using it, and most importantly, the size of the country,” says Jeremy Mark, a senior fellow at the Atlantic Council. The think tank’s Central Bank Digital Currency Tracker lists 105 countries exploring a central bank digital currency, but only 26 are in pilot programs or fully launched. Earlier this month India’s central bank said it would begin rolling out a digital version of the rupee. Brazil planned to launch a digital real this year but has pushed back its rollout to 2024. The European Central Bank is studying whether to roll out a digital euro, and US president Biden and some members of Congress have called for research into developing a digital version of the dollar. China’s project is motivated in part by its leadership’s awareness of how the country has played catch-up in earlier technologies, from space exploration to the internet. President Xi Jinping regularly calls for China to take the lead in developing the digital economy. But Emily Jin, who researches the country's economy at the Center for a New American Security, says the project has political as well as economic motivations. “Chinese policymakers are trying to not just create a technical infrastructure, but an institutional environment that makes this kind of currency that has social control implications more acceptable in the long run,” she says. China is well positioned to jump ahead of the West in digital currency in part because its banking system was until recently less developed than that of countries like the US. As smartphones took off, mobile payment systems rapidly drew in consumers who, unlike those in richer nations, didn't own credit cards, says Martin Chorzempa, whose book The Cashless Revolution charts the rise of digital payments in China. MOST POPULAR SECURITY ‘Dark Ships’ Emerge From the Shadows of the Nord Stream Mystery MATT BURGESS SCIENCE Anthony Fauci’s Sign-Off Message STEVEN LEVY BUSINESS The Reason for Meta's Massive Layoffs? Ghosts in the Machine CHRIS STOKEL-WALKER GEAR 25 Amazing Gift Ideas Under $25 MICHAEL CALORE By the mid-2010s, Chinese people in big cities had generally switched from using cash to using Alipay and WeChat Pay. By the end of 2021, about 64 percent of Chinese people were using mobile payment systems, according to a report by Daxue Consulting, with Alipay and WeChat Pay handling most payments. For city dwellers, the figure was 80 percent.  One reason China’s government is pushing the digital yuan is to try to gain more control of how citizens make payments. For years, big tech companies were able to operate almost like public utilities, creating and effectively regulating large parts of the financial industry. The companies also scooped up reams of citizens’ data, which eventually led to public backlash and scrutiny from regulators. For now, users can transfer digital yuan into a WeChat Pay or Alipay account, but the government could eventually choose to edge those systems out of business. “They look at the payment platforms as this massive part of the economy that is strictly speaking outside of their control,” says Mark, of the Atlantic Council. The digital yuan could in some ways be less invasive than a private network such as Tencent’s because it won’t combine payment information with a person’s other digital traces, such as social networking data. But it also gives the government new visibility into people’s lives. “If somebody goes crosswise with the government, suddenly their e-wallets could disappear, or they can't even get in a taxi or go to a restaurant,” Mark says. Foreign companies that run afoul of the government—say over comments seen as disputing the government line on Taiwan or Xinjiang—could suddenly find that they can no longer receive payments. China’s central bank says that for accounts with balances below a certain threshold, only a phone number will be required for verification, but Chinese authorities generally have wide powers to gain access to private data. China’s project and the rise of cryptocurrencies like bitcoin have prompted discussion in the US about creating a digital version of the dollar. In some Washington, DC, circles there is concern that the US could fall behind in financial innovation or lose some of its influence over global finance. At a US congressional hearing in May, lawmakers grilled Lael Brainard, vice chair of the Federal Reserve, about privacy concerns and whether the Fed had the authority to issue a digital currency at all. Many expressed concern about the government wading into areas that had previously been the domain of private banks, or suggested that cryptocurrencies outside government control could serve the same purpose. Brainard, in her testimony, said that no decision had been made on whether the US needs a digital currency, but that it should be prepared to launch one, a process she estimates could take five years. “In a world where other major jurisdictions move to the issuance of their own digital currencies, it is important to think about whether the United States would continue to have the same kind of dominance,” she said.

IBM dévoile un processeur quantique d’une puissance inégalée

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

Dans la course à l'ordinateur quantique, IBM fait tout pour laisser la concurrence sur place. Les chercheurs de l'entreprise américaine ont dévoilé ce mercredi Osprey, le premier processeur au monde doté de 433 bits quantiques (qubits), cette unité de mesure caractéristique de la puissance des ordinateurs quantiques. Contrairement aux puces informatiques traditionnelles, qui codent les informations sous forme de 0 ou 1 bit, les ordinateurs quantiques fonctionnent avec des qubits pouvant être à la fois à la valeur 0 et 1, car ils utilisent les propriétés extraordinaires de la matière à l'échelle de l'atome ou de la particule. En intégrant plus de 400 qubits dans une seule puce, IBM se félicite de présenter « le processeur quantique le plus puissant jamais conçu », indique aux « Echos » Jerry Chow, le directeur de l'unité de développement de systèmes matériels quantiques de l'entreprise. « A titre de comparaison, le nombre de bits classiques qui seraient nécessaires pour égaler la puissance d'Osprey dépasse le nombre total d'atomes dans l'univers connu », affirme-t-il. Alors que son rival Google a récemment dévoilé un ordinateur à 72 qubits, IBM avance à pas de géant. Et surtout, l'entreprise met un point d'honneur à respecter sa feuille de route officielle, quand son concurrent de Mountain View brille par sa discrétion et ses annonces au compte-gouttes. LIRE AUSSI : CQFD - Ordinateur quantique : cinq questions pour (enfin) tout comprendre Depuis sa première annonce en 2016 avec son ordinateur à 5 qubits, l'entreprise a sorti une succession de puces présentant un nombre croissant de qubits, toutes nommées d'après des noms d'oiseaux - jusqu'au Eagle sorti l'an dernier, doté de 127 qubits, soit trois fois moins que son successeur Osprey. Sa « roadmap » comprend encore deux étapes supplémentaires -  les processeurs Condor de 1.121 qubits et Flamingo de 1.386 qubits en 2023 et 2024 - avant l'étape cruciale des 4.000 qubits avec son processeur Kookaburra en 2025. Encore beaucoup d'erreurs de calcul « Mais la puissance d'un ordinateur quantique ne se mesure pas uniquement à son nombre de qubits mais aussi à leur qualité », tempère Olivier Ezratty, consultant et spécialiste du sujet, regrettant qu'aucune information ne soit divulguée par l'entreprise sur les caractéristiques détaillées de la puce.

« SBF », la chute d’un prodige des cryptos

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

Sam Bankman-Fried (dit « SBF »), le milliardaire en cryptos, hirsute et habillé d'un sweat-shirt, était devenu, et en peu de temps, l'un des visages les plus emblématiques et les plus appréciés de la cryptosphère. Médiatique, engagé en politique, prêt à donner sa fortune à des causes, arche de Noé pour les start-up en difficulté, il a lui aussi fini par être victime de l'univers impitoyable des cryptos. Tout s'est passé en trois jours et en moins de 280 caractères sur Twitter. D'abord, la rumeur selon laquelle la trésorerie de FTX, sa plateforme d'échange de cryptos , est largement composée de ses propres jetons FTT ; faisant planer un risque d'insolvabilité en cas de repli. Ensuite, un tweet de son grand rival Changpeng Zhao, patron du leader Binance, qui annonce liquider tous ses FTT. Puis la panique, le « FUD » (fear, uncertainty and doubt ou peur, incertitude et doute), dans le jargon, qui provoque un effondrement du cours du FTT. Enfin, l'annonce d'un accord de vente de FTX à Binance , en somme, la défaite express de SBF, issue terrible d'une partie d'échecs de trois ans contre Changpeng Zhao. « Je suis désolé de ne pas avoir fait mieux », a-t-il écrit plus tard dans une lettre aux investisseurs. Pour le patron de Ledger sur Twitter, « cela montre que personne n'est trop gros pour faire faillite ». Pas de blessés L'industrie des cryptos laisse rarement des blessés. Terra , la prometteuse crypto stable algorithmique, a été liquidée et son fondateur est recherché par Interpol. Le hedge fund Three Arrows Capital , malgré ses 10 milliards d'actifs sous gestion, a fait faillite à cause des cryptos et ses patrons ont disparu. Quant à Coinbase , la première star historique du trading de cryptos, elle a perdu 85 % en Bourse en un an.

Coupe du Monde au Qatar : les vignettes Panini n’échappent pas à l’inflation

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

80 pages, 638 stickers, 32 équipes affichant chacune 18 joueurs. Des mensurations conformes aux attentes des collectionneurs pour qui remplir un album Panini à l'occasion d'une Coupe du monde de football est un véritable rituel quadriennal. Loin d'échapper au contexte économique mondial, ces vignettes à collectionner et à coller dans des albums sont pour certains, à l'instar du Big Mac de McDonald's : un baromètre de l'inflation international. Mais cette édition 2022 au Qatar donne lieu à une bataille de chiffres. Selon un mathématicien de l'université de Cardiff au Royaume-Uni, l'éditeur italien aurait augmenté ses prix de 12,5 % outre-Manche. Dans les colonnes du « Guardian », ce fidèle au rendez-vous, qui produit tous les quatre ans un rapport sur la question, estime qu'à coups de paquets de cinq autocollants, les « jusqu'au-boutistes » devront débourser jusqu'à 870 pounds (environ 1.000 euros) pour compléter un album. L'Argentine dévalisée Aux Etats-Unis, où les cinquante paquets partent pour 62 dollars sur Amazon et 72 dollars chez Walmart, il faut compter 1.160 dollars (à peu près autant en euros) pour arriver à ses fins - soit 150 dollars de plus qu'en 2018, selon les calculs de Bloomberg. Au Brésil, où 40 millions de vignettes se sont vendues chaque jour en moyenne avant l'édition de 2018, chaque paquet se vend désormais pour 4 reais (0,78 euro), soit deux fois plus qu'il y a quatre ans. Il faut donc débourser environ 3.865 reais pour avoir la satisfaction de voir toutes les cases de son album remplies - ce qui correspond à 1,5 fois le salaire moyen mensuel brésilien. L'Argentine, autre pays fort pour Panini en raison de sa culture du ballon rond , a déjà dû affronter une pénurie de vignettes dès le mois de septembre. Avec comme conséquence une flambée du marché de la seconde main.

Qu’est-ce que le Digital Travel Credential, l’identité numérique qui optimisera le parcours des voyageurs à l’aéroport ?

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

D’après l’Association du transport aérien international (IATA), dans les années à venir, les voyages augmenteront de 4 à 8 % par an dans les marchés émergents comme la Russie, le Brésil et le Mexique, tandis qu’ils connaîtront probablement une croissance à deux chiffres en Chine et en Inde. Dans ce contexte, réduire les temps de contrôle et fluidifier le parcours des voyageurs est essentiel, lorsqu’on sait que le passage des frontières et l’identification des personnes reposent sur les mêmes technologies depuis quelques décennies. C’est la raison pour laquelle l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) a développé une identité  numérique de voyage, en anglais « Digital Travel Credential » ou DTC, répondant aux normes  existantes (ICAO Doc 9303) et compatibles avec les systèmes de contrôle existant dans les aéroports. Une double dimension : les données d’un côté, le support physique de l’autre L’objectif est d’offrir aux usagers une alternative numérique aux documents physiques (passeports), également appelés eMRTD[1] apportant un niveau de sécurité identique, voire supérieur à celui des passeports électroniques. Le DTC intègre une double dimension. D’une  part, le composant virtuel (VC) est un fichier sécurisé (cryptographique) contenant les données d’identité biographiques et biométriques issues de la puce du passeport  électronique, issues d’un document délivré par l’Etat ; d’autre part, le composant physique (PC), est le support sur lequel sont stockées ces données. Ce dernier doit posséder des capacités de cryptographie et de communication, comme c’est le cas pour un passeport électronique, un smartphone ou une montre connectée. Trois types de DTC  Trois types de DTC sont possibles. Tout d’abord, le DTC Type 1 (physique). Dans ce premier cas, l’usager génère directement le DTC sur son smartphone ou depuis un kiosque en libre service, simplement en effectuant une lecture de la puce de son passeport électronique. Le e-passeport est alors considéré comme le composant physique. Avec le DTC Type 2 (mixte), le DTC est émis et signé numériquement par une autorité émettrice  de passeport. Il est non seulement lié au passeport mais peut également, via des mécanismes cryptographiques, être rattaché à un autre composant physique, smartphone, montre connectée, etc. Dans le cas du DTC Type 3 (virtuel), le DTC est émis et signé  numériquement par une autorité émettrice sans qu’aucun lien n’existe avec un passeport, et est rattaché à un composant physique de type smartphone ou montre connectée. Dans tous les cas, le PC sera porté par le voyageur comme preuve de possession pour augmenter le  niveau d’identification du passager. La question de la validation du DTC  Les instances de sécurité préexistantes, telles que l’autorité de certification des signatures  nationales (CSCA), seront mises à contribution. Elles établiront un point de confiance national permettant de valider un « titre de transport » et d’authentifier un PC (support) qui ne serait pas un eMRTD, tels qu’un smartphone ou une montre. La validation du DTC sera basée sur la validation (déjà existante) de l’infrastructure à clé publique (ICP) de l’eMRTD. Ainsi, des  signatures numériques sur des objets eMRTD pourront être créées et vérifiées, avec la garantie que les données signées sont authentiques et n’ont pas été modifiées. Pour accroître la sécurité liée à d’autres documents de voyage et faciliter la vie des voyageurs, l’OACI ajoute à ses groupes préexistants trois groupes de données supplémentaires : les visas électroniques, les documents de voyage et le passage automatisé aux frontières. Supprimer les frictions des voyages transfrontaliers grâce aux DTC Grâce au DTC, les temps de contrôle pourront être considérablement réduits. En passant par le contrôle de sécurité et d’immigration avant d’embarquer, les voyageurs pourront eux mêmes franchir les étapes de contrôle, de manière fluide, sans avoir à sortir un seul document, depuis l’enregistrement jusqu’au dépôt des bagages. Il est toutefois important de préciser qu’il s’agit d’un processus facultatif, réservé uniquement à ceux qui souhaitent voyager plus  rapidement et en toute autonomie. Les voyageurs peuvent légitimement concevoir des  inquiétudes quant à l’utilisation et au traitement de leurs données personnelles, dans le cadre du concept de DTC. Mais comme l’a prouvé la mise en œuvre des portiques de passage automatisé des frontières, toutes les réglementations nationales et internationales sont respectées et exécutées. Il est donc peu probable que la situation soit différente pour le DTC. Les technologies d’identification et de vérification continueront de nous fournir des solutions pour améliorer les contrôles aux frontières. Ces nouveaux systèmes de sécurité exigeront certainement des agents chargés d’appliquer la loi qu’ils s’adaptent à cette évolution et à de probables tentatives de falsification. Mais c’est un petit prix à payer pour que les aéroports puissent continuer de se transformer et offrir aux voyageurs un parcours plus fluide et plus serein.

Réalité virtuelle, réalité augmentée, Web3 : Accor revient sur ses expérimentations technologiques

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

Nous avons mené des expérimentations dans le métavers Workplace de Meta. Le COMEX d’Accor s’est notamment réuni virtuellement de cette manière. Le MICE est un marché important pour nous, c’est pourquoi nous explorons la manière dont peuvent évoluer les réunions sous cette forme. Nous avons également développé un nouveau concept de meetings hybrides s’appuyant sur Microsoft Teams. D’une manière plus générale, nous réfléchissons aux façons d’apporter de l’hospitalité – notre cœur de métier – dans ces nouvelles interfaces. Comment créer de l’émotion ? Comment accueillir des personnes dans le métavers ? Nous attendons que des progrès soient réalisés pour permettre de créer de vraies expériences en impliquant du sensoriel, via l’haptique par exemple. Pour les sujets blockchain, nous nous intéressons beaucoup aux smart contracts, notamment pour établir une relation de confiance avec les fournisseurs. Ils permettraient également d’ajouter une couche de sécurité supplémentaire à notre programme de fidélité en évitant les fraudes. La blockchain est intéressante partout où nous pouvons créer de la réassurance. Enfin, nous réalisons des tests autour des cryptomonnaies et des NFT, mais il n’est pas simple de trouver des cas d’usage qui apportent une réelle valeur ajoutée à nos clients. Dans le cadre de la campagne #OpenToCreators, deux hôtels ibis Styles de Bangkok et Séville ont collaboré avec des artistes afin de créer des versions NFT de leurs œuvres que l’on peut admirer depuis la plateforme Spatial. Nous réfléchissons également à la manière dont nous pouvons récompenser nos clients les plus fidèles en leur donnant accès à des évènements et offres exclusifs grâce aux NFT. Sans tomber dans la spéculation, on peut imaginer que l’achat d’un NFT pourrait donner la possibilité de participer à des évènements exclusifs et des rencontres VIP dans le domaine du sport ou musical à l’Accor Arena par exemple. Envisagez-vous de créer des jumeaux numériques de vos hôtels ? Ce que nous savons, c’est qu’il serait intéressant d’en créer un seul qui serait le meilleur des 5 300 hôtels que nous possédons, mais cela n’a pas de sens de créer des milliers de jumeaux numériques. Si nous le faisons, ce sera pour proposer de vivre une expérience spécifique. On peut imaginer des concerts virtuels, des évènements artistiques, etc. Accor s’est notamment transformé ces derniers temps pour devenir un acteur lifestyle et s’inscrire sur le marché de l’expérience, plus uniquement sur le marché du tourisme classique. Ce genre de technologie peut nous aider à poursuivre dans ce sens.

3,36 milliards de dollars en bitcoins dans une boîte à pop-corn, le fabuleux butin de Silk Road

By |November 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le plus gros butin en bitcoins saisi par les autorités américaines était sur un ordinateur caché dans une boîte à pop-corn, sous une pile de serviettes, dans le placard d'une salle de bains. Récupéré par la police il y a un an, il contenait 50.491 bitcoins, soit 3,36 milliards de dollars à l'époque. La police y découvrit aussi quelques lingots d'or et d'argent, ainsi que des casascius, les bitcoins en pièces, des raretés dont la valeur explose puisqu'il n'en existe que 28.000 du fait de l'arrêt de leur production. Ce butin record, récupéré par la justice en novembre 2011, ne vaut plus aujourd'hui qu'un milliard de dollars car le bitcoin a plongé de 70 % sur les 12 derniers mois. Cet argent provenait de la plateforme Silk Road, le premier grand supermarché de drogues du darknet, dont la monnaie était le bitcoin et qui vit transiter en deux ans (2011-2013), 9,9 millions de bitcoins. Lessiveuse de cryptos Ce succès avait attiré James Zhong, qui vient de plaider coupable de fraude électronique. Il n'était pas un des vendeurs du site. En septembre 2012, il y avait ouvert un compte, comme le font tous les utilisateurs désireux de se procurer toutes sortes de drogues. Mais à la différence de ces derniers, il avait trouvé un stratagème pour retirer davantage de bitcoins qu'il n'en avait déposé, selon une technique qui repose sur la rapidité et rappelle le trading haute fréquence (les automates ultrarapides). Un exemple : le 19 septembre 2012, il dépose 500 bitcoins sur son portefeuille sur Silk Road et 5 secondes plus tard, il parvient à effectuer en une seule seconde 5 retraits de 500 bitcoins, ce qui lui permet d'empocher 2.000 bitcoins « gratuits ». Sans doute grâce à un algorithme ultrarapide et sophistiqué, il a pu exploiter une faille du système de paiement du site en le prenant de vitesse dans sa consolidation des positions des clients. Répétée de nombreuses fois, cette méthode lui permettra d'engranger un butin de plus de 50.000 bitcoins en 5 jours, soit une moyenne de 10.000 par jour. Pour échapper à la traque des autorités, il aura recours ensuite aux « lessiveuses des cryptos », les mixeurs, pour brouiller les pistes. Mais il est impossible de ne commettre aucune erreur en près de dix ans, et les limiers des fédéraux et du fisc ont fini par retrouver sa trace.

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