Allez, zou ! « Ne jetons pas le bébé Métaversique avec l’eau du bain de Facebook. »
« Ne jetons pas le bébé Métaversique avec l’eau du bain de Facebook. » Inaugurée en grande fanfare par les ministères de la Culture et de la Transition numérique, la savoureuse « Mission exploratoire sur les métavers », censée définir le fameux « métavers européen » qu'Emmanuel Macron appelait (ou plutôt braillait) de ses vœux durant la campagne présidentielle, lorsqu'il affirmait que « la France à travers sa langue, son patrimoine, ses villes et villages, ses monuments, doit aussi exister dans le métavers », ne manque pas de sel ! On y apprend que « l'organisation des JO 2024 à Paris permettrait de réunir les spécialistes français du métavers ». Mieux encore : on peut y lire toute l'histoire (fictive) de « la Joconde Métaversique », « une Joconde en réalité virtuelle, que l’on pourrait explorer avec un casque Lynx en se promenant dans les différentes couches de peinture originelles du tableau » ou encore « une Joconde en tokens, permettant une levée de fonds et la constitution d’un DAO des Amis de la Joconde ». Sans oublier, évidemment, « d’explorer des solutions écoresponsables » du… métavers ! Alors, qu'est-ce que vous attendez ?
COP27 : H&M, Ikea, Bayer ou EDF, ces entreprises qui veulent faire pression sur les gouvernements
Pas forcément exemplaires en matière environnementale, de grandes entreprises comme Unilever ou Microsoft ont appelé samedi les gouvernements à respecter leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique. L’appel a été signé par 200 entreprises (Bayer, EDF, H & M, Ikea, Microsoft, Nestlé, Saint-Gobain, Unilever, Volvo…), dont certaines issues de secteurs pointés pour leur impact environnemental négatif, ou des institutions comme la Chambre de commerce internationale. « Nous avons besoin que les gouvernements, à commencer par les économies les plus avancées du monde, maintiennent leur engagement à limiter le réchauffement à 1,5°C et à agir rapidement pour le mettre en œuvre », indique cette déclaration.
2022 devrait réserver un record d’émissions de CO2 d’origine fossile
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles – pétrole, gaz ou charbon – vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d'air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi 11 novembre. Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont, elles, presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5 °C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global Carbon Project. Les émissions de CO2 d'origine fossile « devraient augmenter de 1 % par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19 », selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+ 2,2 %), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+ 1 %). Les émissions dues au charbon, en décroissance depuis 2014, devraient croître de 1 % et retrouver, voire dépasser leur niveau record de cette année-là. PUBLICITÉ « Il y a la conjonction de deux facteurs, la poursuite de la reprise post-Covid et la crise énergétique » après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, explique à l'AFP Glen Peters, un des auteurs de l'étude publiée dans la revue Earth Systems Science Data à l'occasion de la conférence internationale sur le climat COP27. L'équipe du GCP, qui rassemble plus de 100 scientifiques de 80 institutions, calcule chaque année les émissions de CO2, ainsi que le « budget carbone » restant, soit la limite supérieure de dioxyde de carbone émis permettant de rester sous une température mondiale donnée.
Ces communes ont été élues parmi les plus « moches » de France
Ce sont des distinctions qui ne seront pas accueillies d'un bon œil par certains habitants de l'Hexagone. Comme l'indique Ouest-France, l'association Paysages de France, qui lutte contre toutes les atteintes aux paysages et au cadre de vie et contre toutes les formes de pollution, a récemment remis quatre prix de « la France moche » à des communes où les panneaux publicitaires s'entassent. Ce classement est établi chaque année par l'association. L'association désigne ses gagnants parmi des photos « moches » de paysages, que ce soit dans des zones commerciales ou dans la nature, que ses adhérents lui envoient partout en France. La première photo, lauréate du « prix de la [triste] banalité », a été prise dans la zone commerciale d'Aubière, commune du Puy-de-Dôme. « Elle ressemble parfaitement à la plupart des zones commerciales de France », indique Paysages de France.
« Sociale, écologique, inclusive : si l’entreprise veut survivre, c’est ainsi qu’elle doit être »
Une entreprise « engagée », « qui partage », « au service de la société tout entière ». Ce rêve n’est pas celui d’un député Nupes, mais bien d’Olivier Dussopt, ministre du Travail d’Emmanuel Macron. À l’occasion du débat sur l’avenir de l’entreprise, organisé le 4 octobre 2022 par « l’Obs », les membres du gouvernement présents ce matin-là ont martelé leur souhait de voir les entreprises devenir plus vertueuses. Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, le cadre législatif existe déjà, notamment au niveau européen, pour défendre un « capitalisme responsable ». Mais comment différencier discours de façade et réel volontarisme ? Il suffit parfois de tendre l’oreille. Dans la bouche du chef étoilé Thierry Marx, on entend une pointe d’inquiétude. « Si on veut aller jusqu’à 2049, il faut inclure plus vite des personnes (…) qui pourront s’épanouir avec nous sur les grands enjeux environnementaux du tourisme. » La vertu, non plus comme slogan mais comme nécessité.
FTX, grand nom de l’échange de cryptomonnaies, en faillite
C'est la chute éclair pour FTX. Alors qu'il y a un peu plus d'une semaine, le groupe était considéré comme la deuxième plus grande plateforme de cryptomonnaies au monde, celui-ci a annoncé ce vendredi l'ouverture d'une procédure de sauvegarde aux Etats-Unis. Son directeur général, Sam Bankman-Fried, ex-patron vedette, a démissionné. « FTX Trading […] et approximativement 130 compagnies affiliées à FTX Group ont débuté la procédure volontaire du 'chapter 11' (de la loi sur les faillites) », afin d'« évaluer et de monétiser (leurs) actifs », a annoncé FTX dans un communiqué publié sur son compte Twitter. La société cherchait depuis plusieurs jours à réunir des capitaux frais pour tenter de se relancer mais ses difficultés n'avaient fait qu'amplifier le mouvement de retraits massifs des dépôts par ses clients, évalués à six milliards de dollars (5,8 milliards d'euros) en 72 heures à peine. Alameda Research, la société de courtage et d'investissement de Sam Bankman-Fried, est elle aussi concernée par la procédure de placement sous la protection de la loi américaine sur les faillites, a précisé FTX. Selon plusieurs sources, Alameda est à l'origine des difficultés de FTX, ses dettes envers la plate-forme avoisinant 10 milliards de dollars. « Je suis vraiment désolé » Ces annonces interviennent deux jours après l'abandon du projet de reprise de FTX par son concurrent Binance, ce qui avait obligé la plate-forme à se mettre en urgence en quête d'investisseurs ou de concurrents susceptibles de lui apporter quelque 9,4 milliards de dollars (9,1 milliards d'euros) de capitaux frais. La fortune de Sam Bankman-Fried, âgé de 30 ans, était estimée par Forbes à environ 17 milliards de dollars il y a seulement deux mois. Le patron démissionnaire va être remplacé par John J. Ray III, qui « restera pour aider à une transition dans les règles », précise le communiqué. « Je suis vraiment désolé, encore une fois, que nous en arrivions là », a dit le fondateur de FTX dans une série de messages publiés sur Twitter. Il assure que la procédure de sauvegarde « ne signifie pas forcément la fin pour les entreprises » et se dit « optimiste » sur la capacité de son successeur à la direction générale à « favoriser ce qui sera le mieux, quoi que ce soit ».
Twitter au bord de la crise de nerfs
Depuis quatorze jours que Twitter appartient à Elon Musk, le milliardaire a commencé par licencier le PDG du réseau social , son directeur financier, sa directrice des affaires juridiques et son avocat général. Puis il a licencié environ la moitié des salariés de l'entreprise, 3.700 personnes à peu près, avant de se rendre compte qu'il avait besoin de leurs compétences et de chercher à en réembaucher certains. Ce jeudi, plusieurs personnes qui occupaient des fonctions clés au sein de l'entreprise ont démissionné. C'est le cas de Lea Kissner, qui occupait les fonctions de chef de la sécurité des systèmes d'information, de Damien Kieran, le responsable de la confidentialité des données, ainsi que de la responsable de la conformité, Marianne Fogarty. « Je ne regarde pas Game of Thrones. Je n'ai certainement pas envie de le jouer au bureau, » a twitté cette dernière. Même les cadres haut placés qui semblaient les plus alignés avec la vision d'Elon Musk sont partis. Yoel Roth, qui dirigeait l'équipe « confiance et sécurité » de Twitter, a démissionné ce jeudi. La directrice des ventes Robin Wheeler est partie elle aussi. La veille, les deux dirigeants avaient pourtant animé un atelier public pour rassurer les annonceurs aux côtés d'Elon Musk. Problèmes techniques Privée de ses ingénieurs, la machine Twitter a déjà commencé à se détraquer. Plusieurs utilisateurs ont remarqué que les choses ne fonctionnaient pas exactement comme elles le devraient. Les réponses à un fil de messages ne s'affichent parfois pas correctement, par exemple. Ou bien le nombre de comptes abonnés, qui s'affichent sous le profil d'un utilisateur, ne correspond pas à la réalité. LIRE AUSSI : PANORAMA - Twitter et Elon Musk : « Je t'aime, moi non plus » « Pour l'instant, il ne s'agit que de petites choses, mais elles s'accumulent et nuisent à l'impression de stabilité, » commente un ingénieur de Twitter au MIT Review . Il note par exemple que les notifications, qui signalent notamment à un utilisateur lorsque son nom est mentionné dans un tweet, sont « parfois un peu à côté de la plaque ». Elon Musk aurait par ailleurs demandé aux équipes de Twitter d'économiser un milliard par an sur les frais d'infrastructure de l'entreprise, selon Reuters. Au risque de voir le site, débordé par l'afflux d'utilisateurs lors d'un événement majeur tel qu'une crise politique, cesser de fonctionner. Des vrais faux comptes Une autre décision surprenante d'Elon Musk sème également la pagaille sur le réseau social. Le milliardaire a voulu donné aux utilisateurs la possibilité de payer 8 dollars par mois pour obtenir le badge bleu qui distingue les comptes certifiés comme appartenant à des journalistes, des politiques ou des célébrités. LIRE AUSSI : Fin du télétravail, abonnements payants, services bancaires… Musk refaçonne Twitter Des farceurs s'en sont immédiatement servis pour créer des comptes attribués au pape, à Joe Biden ou à Jésus. « Tuer des Irakiens me manque », soupirent deux comptes attribués à George W. Bush et à Tony Blair, avant d'être suspendus. Face à la cacophonie, le réseau social a suspendu cette option ce week-end, «pour résoudre les problèmes d'usurpation», selon un mémo interne consulté par des médias américains. Elon Musk tergiverse Avec le système qui a été testé par Twitter pendant quelques jours, ce n'est qu'en cliquant sur la coche bleue que les utilisateurs pouvaient savoir s'il s'agit d'un vrai compte certifié, ou si la personne a payé pour être authentifiée. Twitter a commencé à ajouter un deuxième badge, gris celui-là, pour distinguer les comptes officiels, avant qu'Elon Musk ne change d'avis. « Je l'ai tué, » a-t-il dit sur Twitter en réponse à un YouTubeur qui commentait la nouvelle. LIRE AUSSI : ANALYSE - Elon Musk - Twitter : Que diable va-t-il faire dans cette galère ? Un peu plus tard, l'une des rares dirigeantes de Twitter qui n'a pas été virée par Elon Musk et qui n'est pas encore partie, Esther Crawford, a déclaré qu'il y aurait bien un badge gris, mais qu'il serait réservé, dans un premier temps, aux entités gouvernementales et aux entreprises. Il n'est pour l'instant déployé que pour les utilisateurs d'iPhone, aux Etats-Unis et dans quelques autres pays anglophones. Cacophonie Plus embêtant encore pour Twitter, les faux comptes de marques ont proliféré. Un tweet apparemment affilié à Eli Lilly, un groupe pharmaceutique américain, a annoncé, par exemple, que l'insuline est désormais gratuite. L'entreprise était au centre d'une controverse il y a quelques années à cause du prix élevé de ce médicament, vital pour les diabétiques. Le tweet a été partagé plus de 1.500 fois et liké 10.000 fois, avant d'être supprimé au bout de plusieurs heures. Ce qui a forcé la marque à démentir l'information sur son propre compte. L'action Eli Lilly a décroché de 5 % en un jour et perdu plusieurs milliards de dollars de valeur. LIRE AUSSI : Rachat de Twitter par Musk : le monde de la publicité dans l'expectative La multiplication des faux comptes risque d'accélérer l'exode des publicitaires, qui assurent 90 % des revenus de Twitter. « Pour les annonceurs, le souci le plus immédiat est la prolifération de contenus haineux et l'usurpation d'identité, » explique Jasmine Enberg, analyste chez eMarketers. « Mais d'une façon plus générale, le problème pour les annonceurs est l'instabilité de l'entreprise. Ils vont hésiter à revenir sur la plateforme parce qu'ils ne savent pas à quoi va ressembler Twitter à l'avenir. » « La banqueroute n'est pas exclue » Elon Musk a lui-même reconnu que les prochains mois risquent d'être douloureux pour l'entreprise. Dans un mail envoyé à tous les salariés, le patron de Tesla et de SpaceX a décrit la situation économique du réseau social comme « désastreuse ». « La banqueroute n'est pas exclue, » a déclaré le milliardaire lors d'une réunion avec tous les employés. Il cite des « flux de trésorerie négatifs de plusieurs milliards de dollars. »
Le Twitter d’Elon Musk va-t-il provoquer un big-bang du bitcoin et cryptos ?
Avant Musk, Twitter n'avait jamais vraiment été hostile aux cryptos, conformément aux idées de Jack Dorsey, l'un de ses cofondateurs, qui n'a jamais caché son enthousiasme pour le bitcoin et les jetons non fongibles ou NFT . Depuis près d'un an, le groupe permet même à ses utilisateurs de verser des « pourboires » (tip), d'abord en bitcoins puis en ethers, aux créateurs de contenu sur Twitter. Mais le rachat du réseau social par Elon Musk fait naître de nouveaux espoirs teintés de prudence dans la cryptosphère. Sous son leadership, les possibilités pourraient être élargies « Crypto is the limit ! ». Elon Musk a pour habitude de prendre des risques et les cryptos pourraient l'aider à changer Twitter de fond en comble. En avance sur l'automobile et la conquête spatiale, le marché n'exclut pas un big bang sur le Web3 . L'abonnement à 8 dollars par mois pour pouvoir certifier son compte pourra-t-il être payé en crypto comme le bitcoin et dogecoin ? L'envolée de la crypto MASK, dont le cours a été multiplié par plus de 4 en 7 jours montre que le marché spécule sur des cryptos gagnantes dans le nouveau Twitter d'Elon Musk. La crypto apporte des caractéristiques du Web3 sur des réseaux sociaux comme Twitter. Binance, nouvel actionnaire du groupe, a déjà lancé un produit dérivé sur trois cryptos (dogecoin, binance coin et mask). Elles pourraient être celles qui seront davantage utilisées à l'avenir sur Twitter. LIRE AUSSI : Comment Elon Musk a usé de Twitter pour manipuler les cryptos Elon Musk, le croquemitaine des cryptos et du bitcoin « L'argent est fondamentalement numérique à ce stade et ce depuis un certain temps. Il serait logique d'intégrer les paiements numériques dans Twitter afin qu'il soit facile d'envoyer et recevoir de l'argent », déclarait-il en juin. Elon Musk pourrait ouvrir davantage les portes de Twitter aux cryptos (paiement, application, NFT, etc.) pour en espérer des retombées financières comme en termes de nouveaux utilisateurs. Elon Musk dispose d'un allié de poids. Binance, la plateforme leader mondiale des cryptos, est désormais actionnaire de Twitter à hauteur de 500 millions de dollars. Le marché voit déjà Binance profiter de son investissement en devenant un partenaire clé sur les cryptos. Son dirigeant, Changpeng Zhao, a en effet déclaré qu'il « rejoindrait probablement le conseil d'administration de Twitter si Elon le [lui] demande ». La crypto de Binance (BNB) a ainsi bondi de 16 % depuis l'annonce du rachat, alors que les cours du bitcoin et de l'ethereum sont de leur côté restés stables. Crypto bots De nouvelles fonctionnalités cryptos du réseau social pourraient profiter du savoir-faire de Binance qui est présent sur tous les grands secteurs des cryptos (cryptos stables, NFT, etc.). Le groupe a déjà annoncé qu'il allait étudier comment les cryptos et la blockchain pouvaient aider Twitter à améliorer son fonctionnement et sa sécurité. Il veut l'aider notamment à éradiquer les « bots », ces logiciels automatiques, qui peuvent être malveillants et nocifs (fake news, arnaques, harcèlement). Twitter reste infesté de faux comptes qui font la promotion de placements aventureux et d'arnaques sur les cryptos. Ils tentent de se faire passer pour des personnalités connues de tous les milieux afin d'attirer leurs victimes et de leur soutirer de l'argent ou des cryptos. Ils disparaissent et réapparaissent au gré des fermetures de comptes. En juillet 2020, 130 comptes Twitter de célébrités, dont Elon Musk, avaient ainsi été piratés pour dérober des bitcoins . Pour lutter contre le coronavirus, ils demandaient des bitcoins et s'engageaient à en reverser le double en remerciement de la générosité des donateurs.
En Allemagne, le pass ferroviaire illimité à 49 euros, c’est pour bientôt –
Imaginez le prix du Navigo, le titre de transport francilien, qui chuterait de 75,20 euros à 49 euros par mois. Imaginez par ailleurs que la zone tarifaire ne soit plus limitée à l’Ile-de-France mais à la France entière. Imaginez enfin que ce billet vous donne accès à tous les TER du pays. Un Paris-Le Mans, un Bordeaux-La Rochelle, un Marseille-Aix-en-Provence, avec le pass Navigo parisien ? Pour les Allemands, c’est désormais possible. A la suite du succès du ticket mensuel à 9 euros expérimenté cet été (environ 52 millions de billets vendus en trois mois), le gouvernement d’Olaf Scholz et les chefs de régions ont réussi à se mettre d’accord mercredi soir pour créer un tarif forfaitaire à 49 euros par mois. L’abonnement permettra de circuler, à partir du début de l’année 2023 (la date exacte reste à confirmer), sur tous les réseaux urbains et interurbains d’Allemagne, qu’ils soient publics ou privés. Le ticket, disponible en format numérique ou sous forme de carte à puce, sera résiliable à chaque fin de mois. La fin d’une jungle tarifaire «C’est la plus grande réforme de l’histoire des transports publics», s’est félicité Christian Lindner. Le ministre libéral-démocrate des Finances a débloqué 1,5 milliard d’euros sur le budget fédéral soit autant que les collectivités locales qui financent le reste. Le montant des compensations versées aux entreprises de transports a été évalué à 3 milliards d’euros par an. «C’est unique en Europe», se félicite Volker Wissing, le ministre libéral-démocrate de