HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Train : ce n’est pas l’envie qui manque, mais les investissements

By |October 17th, 2022|Categories: Scoop.it|

Train : ce n’est pas l’envie qui manque, mais les investissements TRANSPORT Par Clément Peltier Le Oct 17, 2022 ShareFacebookTwitterLinkedin Depuis 50 ans, le train a fait l’objet d’un sous-investissement chronique. Dommage, puisque ce mode de transport n’a jamais été aussi plébiscité. Crédit : Unsplash. Ces dernières années, le train avait souvent été moqué. Avec l’urgence de la crise climatique, son importance est de nouveau reconnue. Cet été, 28 millions de Français ont pris le train, soit 10% de plus qu’avant la crise sanitaire. « Nous sommes l’instrument de la sobriété énergétique. Nous sommes la mobilité d’aujourd’hui et celle de demain », a souligné, enthousiaste, Alexandre Gallo, le président de l’Association Française du Rail (AFRA), lors d’une récente conférence réunissant un grand nombre des acteurs du secteur ferroviaire français. Cette idée a aussi été reprise par Clément Beaune, le ministre des Transports, lors d’un message vidéo envoyé à l’assemblée. Il a ainsi rappelé l’importance du train pour les transports étant donné que le secteur représente le premier poste de pollution en France, à peu près 30% pour l’ensemble des transports, soit 2,9 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an. Mais si la pollution et l’impact positif du train sur l’environnement sont des points importants de cette conférence, c’est surtout le manque d’investissement dans le rail qui a été soulevé. Même le ministre Clément Beaune l’a reconnu. « La priorité, c’est un effort de régénération et du Réseau ferré de France. Il est au cœur, c’est la colonne vertébrale. » Des infrastructures ferroviaires hors d’âge Car notre réseau ferroviaire vieillit. Avec un quart des voies qui dépassent leur durée de vie normale, l’état du réseau ferré français inquiète fortement. Et l’entretenir coûte une fortune. Selon SNCF Reseau, si l’on parvenait à un rythme de 3 milliards d’euros d’investissement par an, tel que prévu par le contrat de performance Etat – SNCF, il faudrait plus de 10 ans pour remplacer l’ensemble des composants hors d’âge de la partie la plus circulée du réseau. « Le sous-investissement chronique depuis plus de 60 ans, tout le ferroviaire en pâtit. La situation est très alarmante », a regretté Jean-François Longeot, le président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. Un financement réussi du ferroviaire ne doit pas reposer uniquement sur des péages, mais aussi sur un accompagnement public, avec des subventions. Notre plan de relance du ferroviaire n’a servi qu’à compenser un manque de recettes. » C’est SNCF Reseau, ex-Réseau Ferré de France, qui est chargé de l’exploitation, de la maintenance, et de l’aménagement des infrastructures ferroviaires en France. C’est aussi elle qui a été la cible de nombreuses critiques. « Il faut plus de transparence et de coopération avec les opérateurs de la part de SNCF Réseau, notamment dans la mise en place des sillons et dans la gestion des travaux », a indiqué Patrick Vieu, le vice-président de l’Autorité de régulation des transports. Il faut trouver un moyen de financer le train SNCF Reseau est accusé de mettre des bâtons dans les roues de ses potentiels concurrents sur le territoire français. « Pour faire du ferroviaire, il faut avoir envie car les marges financières sont minces. Les coûts du sillon sont déterminants pour développer le ferroviaire », a expliqué Alain Getraud, le directeur général Le Train.  Le train n’a jamais été aussi « à la mode ». Les voyageurs veulent prendre le train. Malheureusement, le service est fortement dégradé, par des prix trop chers, un réseau vieillissant mal entretenu, et des investissements ratés. « Il y a des pays qui ont mis en place des régimes d’aide pour réduire le prix des sillons. C’est important d’adopter des régimes qui bénéficient à tout le secteur, sans fausser la concurrence », a conclu Carole Maczkovics, avocat au cabinet Covington.

Tickets de métro et Pass Navigo seront disponibles sur tous les smartphones Android dès lundi

By |October 14th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le service d’achat et de validation des tickets de métro et du Pass Navigo sera disponible dès lundi pour tous les détenteurs de smartphones Android. Les détenteurs d’iPhones devront eux patienter jusqu’en 2023. La dématérialisation des titres de transport sur le réseau Île-de-France Mobilités continue d’avancer. Déjà disponible pour une partie des détenteurs de smartphones Samsung et Orange depuis 2019, elle s’étend désormais à tous les smartphones Android compatibles NFC dès lundi. Plusieurs titres de transports sont proposés à la vente : Le ticket à l’unité. Le carnet de tickets (x10). Le forfait Navigo Jour. Le forfait Navigo Semaine. Le forfait Navigo Mois.  Les tickets OrlyBus et RoissyBus.  Le forfait Navigo Jeunes Week-end. Cette nouvelle fonctionnalité ne prend donc pas en compte le Pass Navigo annuel, le forfait Liberté+ (qui permet de payer ce que l’on a consommé) et les tickets destination (d’une station à une autre) pour le moment. Ils devraient être disponibles en 2023. Pour Apple, déploiement prévu l’an prochain Les détenteurs d’iPhones devront patienter un peu plus avant de profiter de cette dématérialisation. Île-de-France Mobilités et Apple ont trouvé un accord qui vise à dématérialiser le pass Navigo dès 2023. Les utilisateurs pourront ainsi ajouter sa version dématérialisée à Wallet et le valider sur les bornes avec leur mobile ou leur Apple Watch. D’ici fin 2024, l’année des Jeux Olympiques de Paris, il deviendra possible d’acheter directement tous ses titres de transport via Apple Pay. Contrairement aux détenteurs de smartphones Android, c’est donc dans l’application d’Apple que seront stockés tous nos tickets.

Uber lance à son tour l’offre taxi

By |October 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Quelques semaines après Free Now, c’est au tour de Uber de lancer Uber Taxi en France. Sans surprise, le géant américain a choisi Paris pour implanter son offre. « Dès aujourd’hui, les utilisateurs d’Uber à Paris peuvent aussi bien choisir de commander une course VTC en UberX que de réserver leur course en taxi avec la nouvelle option Uber Taxi », indique la société à travers un communiqué.  > A lire aussi : Uber : de one-stop-shop à future agence de voyages en ligne ? Via l’option Taxi, le voyageur pourra choisir de commander un taxi directement à travers l’application mobile puis sera mis en relation avec un chauffeur. Avant de confirmer la commande de leur course, les passagers verront une fourchette de prix apparaître, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Paris. Le prix de la course est ainsi aligné avec le montant fixé par la réglementation en vigueur, prenant en compte des variations en fonction de l’horaire (course de jour ou de nuit), du jour (en semaine ou dimanche), de la zone géographique en Ile-de-France ou des forfaits aéroports le cas échéant.  > A lire aussi : Uber : de one-stop-shop à future agence de voyages en ligne ? “Avec le lancement de l’option Uber Taxi, Uber continue d’offrir toujours plus d’options de mobilité. Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers », pour Laureline Serieys, General Manager d’Uber en France. Le groupe nous confirme que cette nouvelle option sera également disponible sur Uber for Business et est davantage destinée à la clientèle corporate que loisirs. Les voyageurs auront la possibilité de programmer et de réserver un taxi à l’avance ou bien encore d’avoir plus de flexibilité en cas de retard. 

« Beaucoup de jeunes sont saisis de tristesse, de colère » : à Toulouse, une grande école lance des ateliers sur l’écoanxiété

By |October 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Comme un incendie qui dévore une forêt, l’écoanxiété se répand. En 2021, 45 % de jeunes sondés dans dix pays affirmaient même qu’elle affectait leur vie quotidienne, selon la revue The Lancet Planetary Health. A Toulouse, l’Ecole nationale supérieure agronomique (Ensat) vient de se saisir du sujet. A partir du mois de novembre, elle débutera un cycle de formations, pour les élèves et les personnels, destiné à voir l’écoanxiété comme un problème systémique, « une réaction saine face à un monde en crise ». « La solution passe par des étudiants plus conscients de leur connexion au vivant. Plus nous entrons en relation, plus nous devenons résilients », affirment Marie Bourgine, Isabelle Giraldo et Candice Marro, toutes trois psychothérapeutes ou écothérapeutes, qui ont travaillé à mettre en place la nouvelle formation. Mais l’initiative vient des étudiants eux-mêmes. Blandine Vignal, 20 ans, étudiante en deuxième année, a « choisi une école d’agronomie pour travailler sur la question de la production alimentaire ». Végétarienne, « militante écolo du quotidien », elle ne veut « plus rester dans le déni ».

L’électrification des flottes automobiles, la réponse à tout ?

By |October 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Ce jeudi 13 octobre, près de 50% des stations n’ont pas été alimentées en carburant en Ile-de-France et plus d’un tiers des stations sont désormais concernées au niveau national. Au-delà des défis RSE et des objectifs de décarbonation, le passage à l’électrique ne serait-il pas la réponse à tous nos problèmes ? Chez SIXT, c’est certain, l’industrie automobile va dans la bonne direction : « Avant la loi LOM et tous ces problèmes géopolitiques ou d’énergies, nous nous étions déjà engagés sur une électrification de notre parc qui atteindra entre 70% et 90% d’ici 2030 en Europe », nous confie Jacques de Villeplée, directeur commercial France et Benelux.  Que cela soit chez G7, Freenow ou Uber, tous ont également accéléré leur transition vers l’électrique et misent sur des flottes à faibles émissions. Entre discours de l’Etat et réalité du terrain Seulement voilà, le prix de l’électricité a considérablement augmenté et le déploiement des bornes de recharge peine à couvrir l’intégralité du territoire. « Il est vrai que le contexte est très anxiogène. L’Etat ne semble plus savoir où il en est avec un discours en faveur de l’électrique, mais d’un côté il y a un vrai problème de réseau, qui était déjà annoncé et qui est bien plus grave que prévu. En parallèle, au-delà de la guerre en Ukraine il y a un défaut de planification, des problématiques industrielles…Tout cela s’additionne », déclare Laurent Garnier, président d’iDeMa.

Meta gèle les embauches et prépare ses salariés à des restructurations

By |October 8th, 2022|Categories: Scoop.it|

Face à l'ampleur de la crise, Meta se résout à réduire la voilure. Le propriétaire de Facebook et d'Instagram a décidé de geler les embauches et n'écarte pas des restructurations pour réduire ses coûts, selon l'agence Bloomberg. C'est Mark Zuckerberg lui-même qui l'a annoncé lors d'une rencontre avec ses salariés. « J'avais espéré que l'économie se serait stabilisée maintenant, mais cela ne semble pas encore le cas. Nous voulons donc planifier les choses », a souligné le PDG devant ses équipes. Le groupe subit depuis des mois un ralentissement de ses revenus publicitaires. En février dernier, Facebook a annoncé que sa base d'utilisateurs avait reculé pour la première fois depuis la création du réseau social. La sanction des marchés financiers a été immédiate : sa maison mère Meta a perdu près de 30 % de sa valeur en une nuit. Depuis cette date, le cours de Bourse ne s'est jamais vraiment remis. Lors de ses derniers résultats, en juillet, le groupe de Mark Zuckerberg a annoncé que ses revenus avaient décliné pour la première fois de son histoire. Depuis le début de l'année, l'action Meta s'est effondrée de plus de 56 %. Et depuis son plus haut, atteint en septembre 2021, le groupe a perdu 685 milliards de dollars de valeur boursière. Rassurer les investisseurs PUBLICITÉ Pendant sa rencontre avec ses salariés, Mark Zuckerberg a reconnu que cette période était exceptionnellement difficile. « Pendant les dix-huit premières années de l'entreprise, nous avons grandi rapidement chaque année, puis plus récemment, nos revenus sont restés stables ou légèrement en baisse pour la première fois », a déclaré le PDG à ses salariés. LIRE AUSSI : ANALYSE - Les géants de la tech et Wall Street : le début de la fin ? Pour rassurer la Bourse, il avait promis en juillet qu'il allait couper dans les coûts, et réorienter ses moyens dans d'autres secteurs. Son objectif est de réduire ses dépenses d'environ 3 milliards par rapport à ce qui était prévu. « De nombreuses équipes vont être réduites afin que nous puissions déplacer l'énergie vers d'autres domaines », avait-il alors indiqué. Avec parmi les priorités, Reels, le format de vidéos courtes qui vise à concurrencer TikTok. Au contraire, l'équipe « innovation responsable », qui visait à évaluer l'impact des produits Facebook sur la société, n'a pas été jugée indispensable. 83.500 employés Le groupe cherche à réduire de 10 % des effectifs , selon le « Wall Street Journal ». Sans pour autant le dire publiquement. Sa méthode consiste à réorganiser les départements et à donner aux salariés une fenêtre de quelques semaines seulement pour candidater à d'autres postes au sein du groupe. Ceux qui ne parviennent pas à se faire embaucher ailleurs sont forcés de partir. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Reality Labs, le pari à 13 milliards de dollars de Mark Zuckerberg pour le métavers Meta comptait plus de 83.500 employés fin juin. Le groupe a encore recruté 5.700 salariés au deuxième trimestre. Mais l'entreprise sera « un peu plus petite » d'ici la fin de 2023, a prévenu le PDG. Reels patine Lors d'une réunion avec ses salariés le 30 juin, Mark Zuckerberg a cherché à préparer les esprits pour les efforts à venir. Avec des résultats parfois mitigés. Il s'est notamment énervé lorsqu'un salarié, Gary, basé à Chicago, a demandé si le groupe conserverait un système de jours de congé supplémentaires, mis en place pendant la pandémie, selon The Verge . L'économie va subir « l'un des pires refroidissements de l'histoire récente », s'est emporté le patron, en rappelant qu'il était forcé de réduire les embauches et que TikTok gagnait de plus en plus de parts de marché. « Réalistement, il y a un certain nombre de personnes dans cette entreprise qui n'ont rien à y faire », a-t-il dit. LIRE AUSSI : RECIT - TikTok, la nouvelle horloge du monde PUBLICITÉ Un rapport interne à Facebook, dévoilé par le « Wall Street Journal » , montre que Reels, conçu pour concurrencer le réseau social du chinois ByteDance, ne parvient toujours pas à entamer sa domination. Les utilisateurs d'Instagram passent seulement 17,6 millions d'heures par jour à visionner des Reels, contre 197,8 millions pour ceux qui regardent TikTok. « La plupart des Reels ne suscitent aucun engagement », déplorent les auteurs du rapport.

La Grande-Bretagne remplacera le RGPD par son propre système moins lourd

By |October 7th, 2022|Categories: Scoop.it|

La Grande-Bretagne va remplacer le RGPD, le régime de protection des données de l’Union européenne par son propre système. C’est l’annonce faite lundi 3 octobre par la secrétaire d’État britannique au numérique, à la culture, aux médias et au sport, Michelle Donelan, rapporte l’agence Reuters. Elle a pris la parole à Birmingham lors du congrès du parti conservateur au pouvoir. La fin des formalités administratives inutiles « Nous remplacerons le RGPD par notre propre système britannique de protection des données adapté aux entreprises et aux consommateurs » annonce Michelle Donelan. « Je peux promettre … que ce sera plus simple, ce sera plus clair, pour les entreprises de s’orienter. Nos entreprises ne seront plus enchaînées par de nombreuses formalités administratives inutiles » déclare-t-elle. Elle estime que les bénéfices des entreprises ont été plafonnés d’environ 8 % en raison du RGPD. « C ‘est fou. Beaucoup de ces petites organisations et entreprises n’emploient en fait que quelques personnes. Elles n’ont ni les ressources ni l’argent pour négocier le champ de mines réglementaire qu’est le RGPD » s’exclame-t-elle, citée par le Telegraph. « Cependant pour l’instant, dans l’ensemble, elles sont obligées de suivre cette approche unique pour tous quelque soit la taille. Ce n’est pas juste » conclut-elle. Elle annonce que son ministère sera un moteur de croissance.

Tournée hexagonale de l’inclusion numérique chez L’Oréal

By |October 7th, 2022|Categories: Scoop.it|

L’Oréal entame un « roadshow » de l’inclusion numérique dans ses 18 sites industriels et logistiques, et sur ses campus en France. Les ateliers ont été conçus avec Simplo.co. Les interventions s’adressent à tous afin de ne laisser personne sur le bord de la route. « Avec l’accélération technologique, nous pouvons tous et toutes nous sentir dépassés » relève Jean Claude Le Grand, DRH de L’Oréal. « Combattre l’illettrisme numérique doit être le sujet des entreprises » annonce-t-il.

Des avions électriques oui, mais pas tout de suite….

By |October 7th, 2022|Categories: Scoop.it|

A en croire de récents vols d’essai, l’ère des avions électriques se rapproche à grande vitesse. Mais pour les experts du secteur, les premiers vols commerciaux dépendront avant tout du feu vert des autorités, au calendrier imprévisible. La start-up Eviation Aircraft a ainsi fait voler pour la première fois, fin septembre dans l’ouest des Etats-Unis, son prototype, un appareil baptisé Alice dont les premiers exemplaires sont censés être livrés aux compagnies en 2027. En août, un avion d’Icelandair, électrifié par la compagnie Rafmagnsflug ehf, a pour la première fois transporté des passagers, dont le président et le Premier ministre islandais. Outre l’avantage d’éliminer les émissions de CO2, le transport dans ce genre d’appareils génère moins de bruit qu’un avion traditionnel et supprime le besoin en kérosène, une dépense majeure pour les compagnies aériennes. C’est « une nouvelle ère pour l’aviation », s’est enthousiasmé le patron d’Eviation, Gregory Davis, après le vol d’essai. Il faudra du temps Il faudra encore plusieurs années avant qu’elle ne devienne réalité, s’accordent toutefois à dire plusieurs analystes interrogés par l’AFP. L’agence américaine de l’aviation, la FAA, devrait scruter de très près l’appareil d’Eviation, une compagnie sans aucune expérience de vol. Avec son avion électrique, la start-up entre aussi « dans un domaine complètement inconnu » en termes d’homologation et de maintenance, relève Glenn McDonald, du cabinet AeroDynamic Advisory. Se fixer 2027 comme objectif est « réaliste », estime-t-il. Mais la FAA est devenue bien plus minutieuse depuis qu’elle a été mise en cause dans les crashs mortels de deux Boeing 737 MAX en 2018 et 2019.

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