HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Climat : les émissions de CO2 reculent toujours en France, mais moins vite

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

On ne sait pas encore si le gouvernement Barnier sera volontariste sur le front du climat, mais sa ministre de la Transition écologique se réjouit déjà de la tendance en cours. « Les émissions de CO2 continuent de baisser, sur un rythme de -4,8 % sur les douze mois écoulés », a expliqué Agnès Pannier-Runacher ce mercredi matin sur TF1. « C'est très positif, cela nous rapproche de ce que nous devons faire pour tenir la neutralité carbone en 2050 », a-t-elle insisté, sans toutefois dévoiler le chiffre du deuxième trimestre 2024. Selon le Citepa, l'organisme indépendant chargé de récolter et de publier ces données, la baisse s'est élevée à 3,6 % sur l'ensemble du premier semestre, par rapport à la même période de 2023. Ce chiffre témoigne d'un net ralentissement par rapport aux périodes précédentes. Après le bon résultat observé en 2023 (-5,8 %, à 373 millions de tonnes), la tendance s'était poursuivie sur les trois premiers mois de l'année , avec un recul de 4,9 % par rapport au premier trimestre de 2023. Il n'a été que de 2,1 % au deuxième trimestre 2024. Baisses structurelles ou conjoncturelles Tous les secteurs ont réduit leurs émissions sur les six premiers mois de l'année : l'énergie (-15,1 %), le bâtiment (-4,8 %), l'industrie (-4 %) et les transports (-2,1 %). Le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher souligne aussi que « le niveau d'émissions du premier semestre 2024 est passé en dessous de celui de 2020 (à 189 millions de tonnes sur six mois contre 196), qui avait été exceptionnel compte tenu de la crise sanitaire ».

La Cité des sciences se lance dans le métavers en complément de son exposition sur Mars

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Quoi de mieux qu’un jeu vidéo pour s’immerger dans un univers futuriste ? La Cité des sciences et de l’industrie a développé son propre jeu de quête et d’exploration nommé « Mars 2084 », , disponible à partir d’aujourd’hui, en complément de son exposition permanente « Mission Spatiale ». Dans ce jeu, accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, vous incarnez un robot dans une base abandonnée sur la planète Mars. « Votre objectif : déterminer l’emplacement idéal d’une nouvelle base viable pour les humains en accomplissant diverses missions. Mais au cours de votre quête, vous vous rendez compte que les humains semblent avoir complètement disparu. Que s’est-il passé ? », peut-on lire sur la page dédiée. Les trois premières missions sont gratuites. Pour profiter de l’accès complet (trois missions supplémentaires), il faudra débourser environ 1,80 euro. Le jeu est adapté aux plus de 12 ans et dure 1h30 au total. Le joueur peut décider de jouer en solo ou en mode multijoueur avec tchat intégré. Le jeu a été développé sur la plateforme Spatial.io, tout comme les métavers développés par Charentes Tourisme. Un calculateur carbone pour le jeu La Cité des sciences et de l’industrie s’intéresse à l’impact environnemental de ce métavers. C’est pourquoi elle a conçu un outil avec l’aide d’experts qui permet d’évaluer les émissions carbone liées au jeu, depuis sa conception jusqu’à son utilisation par les joueurs et joueuses. Le calculateur carbone sera mis en ligne prochainement.

La SNCF et Deutsche Bahn vont coopérer sur un nouveau train de jour Paris-Berlin

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

La liaison de nuit Paris-Berlin est interrompue jusqu'à la fin octobre pour d'importants travaux nocturnes sur les voies en Champagne et en Allemagne entre Mannheim et Berlin, mais la SNCF et son allié Deutsche Bahn jouent la carte de la version de jour, en train rapide cette fois. Les deux compagnies ont annoncé mardi au Salon des transports Innotrans de Berlin qu'elles allaient également coopérer à compter de la fin de la mi-décembre sur la liaison diurne Paris-Berlin, malgré le temps de parcours imposant de ce projet, soit un peu plus de huit heures. La nouvelle liaison quotidienne depuis la gare de l'Est comportera quelques stops intermédiaires, dont Strasbourg et Francfort, ce qui permettra aux clients de ne pas faire que du «bout en bout». LIRE AUSSI : Un tiers de trains en retard : l'Allemagne s'attaque à son vieux réseau ferroviaire La SNCF relance ses TGV à l'assaut de l'Italie Dans les faits, la coopération prendra une forme différente de celle déjà existante vers des destinations comme Francfort ou Stuttgart, où les deux compagnies nationales alternent chaque jour leurs TGV et ICE au départ de Paris-Est, pour offrir 24 fréquences par jour (hors d'autres trains Eurostar vers l'Allemagne, dont Cologne ou Düsseldorf). Sur le prochain Paris-Berlin, c'est Deutsche Bahn qui alignera son propre train une fois par jour, un ICE de 444 sièges, et qui réservera un certain nombre de sièges à bord à son partenaire français. L'extension de ce partenariat franco-allemand, même limité à une simple fréquence quotidienne, « représente plus de 320.000 places supplémentaires proposées par an », selon les deux compagnies. Reprise prévue du train de nuit La ligne de trains de nuit, qui n'était pas exploitée tous les jours de la semaine et qui, là non plus, ne mobilisait aucun train de la flotte de la SNCF, mais reposait un simple système d'allotement de couchettes, a été interrompue pour des travaux de voies à compter de la mi-août dernier. Soit seulement huit mois après son inauguration en fanfare, à l'époque de l'ex-ministre des Transports Clément Beaune. Ces travaux auraient obligé les convois à faire de longs et compliqués détours. Mais les deux compagnies se sont données pour objectif de reprendre ce service international avant la fin de l'année.

Et si Google Flights se muait en Google Trains ? –

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Nombreux sont les voyageurs à se tourner vers Google Flights pour rechercher un vol. Ils sont tout autant à être surpris par les dernières recommandations partagées par le moteur de recherche de vol de la firme de Mountain View. Celle-ci propose désormais une alternative de trajet en trains dans son outil autrefois consacré au transport aérien. Une évolution discrètement opérée par Google qui permet désormais de connaître les alternatives ferroviaires disponibles pour des trajets de moins de 8 heures. Ainsi, pour une requête concernant un Marseille – Madrid, où les liaisons directes assurées par Ryanair ou Iberia permettent de rallier la capitale ibérique en 1h50, Google n’hésite pas à suggérer une connexion ferroviaire de 7h50. Et si Google Flights se muait peu à peu en Google Trains, quels seraient les impacts sur l’industrie mais surtout sur le rapport au voyage ? Des temps de trajets plus longs La conscience environnementale pousserait-elle les voyageurs à repenser l’expérience du voyage ? Bien qu’aucune donnée ne permette encore de l’affirmer, une évolution des mentalités semble néanmoins s’opérer. Notamment auprès des jeunes générations, comme le remarque la SNCF. “Il y a une appétence des jeunes générations de voyageurs d’affaires qui préfèrent voyager plus longtemps en train où ils peuvent travailler à bord avec du wifi”, assurait Frédéric Laurent-Miel auprès de notre confrère Déplacements Pros en ouverture de l’IFTM 2024. Si la politique de l’entreprise a souvent privilégié l’aérien pour des trajets qui durent plus de 2h30 ou 3h, le transporteur remarque qu’une part des collaborateurs n’hésitent pas à privilégier le train pour un Paris – Barcelone par exemple, accessible en 6h49 en TGV.  Un phénomène sans doute encore trop marginal pour être quantifié qui témoigne néanmoins d’une évolution du rapport au temps de trajet. En témoigne le projet de tour du monde en dirigeables écoresponsables d’Euro Airship ou encore la volonté de certains acteurs de remettre sur les rails les trains de nuit. Quant à la mue de Google Flights en Google Trains, celle-ci paraît pour l’heure loin d’être achevée, et tout simplement improbable, voire utopique. Sans même communiquer sur l’évolution de son outil, la firme de Mountain View, bien consciente des enjeux écologiques auxquels fait face l’industrie du Voyage, se contente simplement d’accompagner une tendance qui s’inscrit peu à peu dans les usages des utilisateurs. A terme, l’ajout de solutions de transports plus écologiques que l’avion pourrait enrichir l’outil mais pour l’heure, celui-ci reste consacré au transport aérien.

Présidentielle américaine : dans les pas de Trump, la Louisiane accepte le paiement en bitcoin

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

C'est une belle prise pour le camp du bitcoin. La Louisiane a annoncé cette semaine qu'elle accepterait désormais la célèbre cryptomonnaie, ainsi que l'USDC (une crypto liée à la valeur du dollar) comme moyens de paiement. Pour l'instant, seul le Colorado, avait accepté la crypto en 2022. Il sera peut-être bientôt rejoint par le Wyoming, qui cherche à créer son propre stablecoin (adossé à une monnaie fiduciaire), alors que l'Arizona y a finalement renoncé en 2018 après l'avoir, un temps, envisagé. « Les résidents de la Louisiane ont désormais la possibilité de payer les services de l'Etat [impôts, amendes, permis et licences, etc., NDLR] à partir de leurs portefeuilles crypto privés et sécurisés », indique le communiqué de presse. Une première transaction aurait déjà été réalisée, par le département de la Faune et de la Pêche de la Louisiane. « Plus de flexibilité et de liberté » Pas question pour l'Etat de conserver des cryptos en portefeuille, et de s'exposer à leur volatilité - même si cet aspect ne concerne que le bitcoin, car l'USDC est stable par nature. Un service (Bead Pay) convertira les cryptos reçues en dollars sonnants et trébuchants et les déposera sur les comptes de l'Etat, « comme pour n'importe quel paiement par carte bancaire ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le bitcoin sous la bannière étoilée Mais alors, quel intérêt pour la Louisiane ? « A l'ère du numérique, les systèmes gouvernementaux doivent évoluer et adopter de nouvelles technologies. En introduisant la crypto comme moyen de paiement, nous offrons plus de flexibilité et de liberté aux citoyens », avance John Fleming, le trésorier républicain de Louisiane - et ancien chef adjoint de cabinet à la Maison-Blanche au côté de Donald Trump de 2020 à 2021. L'objectif serait aussi de diminuer les transactions frauduleuses. Cette annonce intervient dans un contexte électoral, où il est justement question de cryptomonnaies. Au fil de la campagne, Donald Trump a fait de nombreuses promesses au clan du bitcoin ( minage made in America , dérégulation, limogeage du patron du gendarme de la Bourse Garry Gensler, faire des Etats-Unis la « capitale mondiale de la crypto »…), afin de le rallier à sa cause. Une stratégie qui paie pour l'instant, sa concurrente Kamala Harris peinant à imprimer sur ce plan et héritant de la politique anti-crypto de Joe Biden.

Paiement en un clic : la contre-attaque de CB face à Visa et Mastercard

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Ne pas se laisser distancer. Confronté à une baisse des transactions opérées par le réseau de paiement national, connu sous le nom de « CB », le groupement d'intérêt économique (GIE) Cartes Bancaires poursuit son réarmement et annonce le lancement, pour 2026, d'une nouvelle méthode de paiement en ligne. Baptisée « Click to Pay », cette innovation, déjà disponible aux Etats-Unis, permettra aux consommateurs de payer en un clic sur tous les sites commerçants qui proposent l'option, sans rentrer systématiquement ses coordonnées de carte bancaire. Les grands réseaux américains, Visa et Mastercard, avaient déjà fait part de leur volonté de se lancer sur le marché français, mais le doute persistait quant à la présence de CB. « Nous avons étudié l'opportunité de lancer ce type de service avec les banques membres de CB, nous avons également interrogé les commerçants, et nous avons décidé d'intégrer ce nouveau cas d'usage », annonce aux « Echos » Loÿs Moulin, directeur Projets et Marketing chez CB. La solution, présentée comme sûre, rapide, sécurisée, et sans mot de passe, permet aux détenteurs d'une carte bancaire d'enregistrer une seule fois leurs données. Contrôler la fraude Ces dernières sont recueillies par une plateforme de tokenisation, qui les met à l'abri. En échange, le client reçoit un jeton. De prime abord, ce dernier est similaire à sa carte bancaire, à une différence près : il n'a en soi aucune valeur. Le jeton ne contient effectivement qu'une suite de chiffres, et donc aucune donnée sensible. Une manière de contrôler la fraude. Et si les géants américains se tiennent prêts pour le déploiement commercial de l'offre - le lancement de Click to Pay a été annoncé en mars par Visa - ils pourraient finalement être contraints de retarder leurs plans. « Aujourd'hui, les banques, sans qui le service ne peut pas être proposé, souhaitent déployer Click to Pay en simultané sur les différents réseaux de paiements », avance Loÿs Moulin. Une manière pour les grandes banques françaises, membres du GIE Cartes Bancaires, de prouver leur unité face à Visa et Mastercard. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment la tokenisation permet de sécuriser les paiements DECRYPTAGE - Pourquoi payer par carte est plus stratégique qu'il n'y paraît Mais cette annonce marque aussi un véritable coup d'accélérateur de CB sur le numérique. Aux Etats-Unis, Click to pay est proposé depuis seulement quelques années par Visa et Mastercard, et les retours d'expérience manquent sur l'adoption de ce standard, développé par la société EMVCo et présenté sous la forme d'un bouton à chevrons sur la page de paiement des commerçants. Pour le réseau national de paiement, l'enjeu est de ne pas rater le coche dans cette technologie perçue comme l'avenir du paiement, et de ne pas laisser le champ libre à ses concurrents. Car CB a perdu des parts de marché. Alors que le réseau tricolore traitait plus de 90 % des flux de paiements en France il y a quelques années, ce chiffre est tombé à un peu moins de 85 %. Dans le même temps, les transactions ont explosé de 40 %. La perte de terrain est donc réelle. Et l'une des raisons de ce déclin réside dans le retard d'investissement sur le numérique, dans le paiement mobile notamment. Accélération dans la tokenisation Aujourd'hui, deux banques seulement - le Crédit Agricole/LCL et Société Générale - ont développé des infrastructures permettant de faire transiter les flux de paiements des portefeuilles électroniques, comme Apple Pay, par CB. Résultat : la majorité des transactions par mobile - qui représentent aujourd'hui 10 % des paiements par carte de proximité - passent par Visa et Mastercard. D'ici au premier semestre 2025, l'ensemble des banques françaises devraient cependant pouvoir faire transiter les flux par la plateforme de tokenisation de CB, opérée par la société STET. Un investissement qui s'inscrit dans le cadre du plan « Dynamique 2026 », présenté en juin 2023 par le GIE Cartes Bancaires. Face à la colère des commerçants - qui alertaient sur l'envolée des frais de Visa et Mastercard -, le GIE Cartes Bancaires avait à l'époque annoncé débloquer plusieurs dizaines de millions d'euros sur trois ans. Un des principaux axes de travail reposait notamment sur la tokenisation, une technologie invisible pour l'utilisateur, mais sur laquelle se base le paiement mobile ou Click to Pay, par exemple. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Ces paiements qui échappent au GIE Cartes Bancaires Et les cas d'usage se multiplient. D'ici à 2030, Mastercard ambitionne même de faire passer la totalité des transactions opérées en ligne par sa plateforme de tokenisation. « L'ensemble des acteurs ont fait le même constat, la fraude diminue à mesure que la tokenisation progresse, et le taux d'approbation des transactions augmente », détaille Brice van de Walle, directeur général de Mastercard France. « La technologie facilite aussi la vie des gens. Si vous changez de numéro de carte, les informations pourront être mises à jour chez tous les commerçants chez qui vous aviez enregistré votre carte bancaire », détaille-t-il. Cette technologie, baptisée « Card-on-File », est principalement utilisée pour les abonnements. Elle permet au commerçant, avec l'accord du client, de stocker ses données sur une plateforme de tokenisation, et donc de ne pas perdre d'abonnés lorsqu'une carte bancaire arrive à expiration. Une nouvelle fois, CB organise la contre-attaque. Des tests sont en cours de réalisation pour un lancement en 2025.

Puces : Intel, un monument en péril dans la Silicon Valley

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Intel est dans l'impasse. Le groupe de Santa Clara en Californie a raté les trains du mobile et de l'intelligence artificielle, et va devoir sacrifier son indépendance ou ses actifs pour rattraper son retard. Son rival Qualcomm l'aurait approché en vue d'une acquisition . C'est un choc pour la Silicon Valley, où le géant des semi-conducteurs fait figure de monument historique - un grand nom que l'on contemple avec affection, mais qui prend la poussière. La naissance d'Intel en 1968 est un instantané du génie de la vallée. Tous les éléments qui ont fait le succès de l'épicentre mondial de la révolution informatique y figurent. Deux des fondateurs sont des savants, le chimiste Gordon Moore et le physicien Robert Noyce. Ce sont aussi des entrepreneurs expérimentés puisqu'ils ont auparavant contribué à créer le fabricant de puces Fairchild Semiconductor. Il y a aussi un capital-risqueur, Arthur Rock. « Intel Inside » Le premier est l'inventeur de la fameuse « loi de Moore », une loi empirique qui a donné le tempo de l'innovation dans l'industrie des puces jusqu'à nos jours. Elle stipule que le nombre de transistors sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans, permettant d'accroître constamment la puissance de calcul des ordinateurs. Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que cette loi était « morte » en 2022, mais le PDG d'Intel, Pat Gelsinger, a estimé qu'elle était toujours valable. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : Intel envisage des cessions ou un démantèlement Intel approché par Qualcomm en vue d'un rachat record dans les puces Le deuxième entrepreneur, Robert Noyce, est l'un des co-inventeurs des circuits intégrés. Il a eu l'idée d'utiliser le silicone pour fabriquer des puces avec une connectique discrète, sans fils qui dépassent. C'est de là que la Silicon Valley tire son nom. Cette technologie a permis de fabriquer des microprocesseurs toujours plus miniaturisés, et ouvert la voie au développement de l'informatique personnelle - les PC. Intel a véritablement pris son essor sous le règne d'Andy Grove, le PDG charismatique du groupe de 1987 à 1998. A cette époque, le groupe fournit les microprocesseurs d'IBM et de ses concurrents, et forme un tandem incontournable avec Microsoft , une start-up qui a réussi à installer son système d'exploitation sur ces ordinateurs. Chaque nouvelle édition de Windows requiert plus de puissance de calcul, créant une demande insatiable pour de nouveaux PC labellisés « Intel Inside » (avec un microprocesseur Intel). Obnubilé par les PC Au début des années 2000, après le départ d'Andy Grove, Intel est au faîte de sa gloire. C'est le numéro un mondial des semi-conducteurs, à la fois dans la conception et dans la fabrication, avec une capitalisation boursière écrasante de 500 milliards de dollars en août 2000. Le groupe californien produit les puces les plus avancées pour les ordinateurs et les serveurs, et investit des milliards dans ses usines pour creuser l'écart avec ses rivaux plus petits et plus spécialisés.

BlackRock et Microsoft lancent un fonds de 30 milliards de dollars pour l’IA

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

La « fatigue de l'IA » ? Pas pour BlackRock, qui se prépare à lancer un fonds d'investissement de 30 milliards de dollars avec Microsoft - et possiblement jusqu'à 100 milliards. L'objectif de ce véhicule (Global AI Infrastructure Investment Partnership - GAIIP) est de « réaliser des investissements dans de nouveaux centres de données et de répondre à la demande croissante de puissance de calcul, ainsi que dans des infrastructures énergétiques pour créer de nouvelles sources d'énergie », écrivent les sociétés dans un communiqué. Ces investissements visés à soutenir l'IA seront principalement réalisés aux Etats-Unis. Ce fonds, porté par la nouvelle division d'investissement en infrastructures de BlackRock, Global Infrastructure Partners, serait l'un des plus gros véhicules d'investissement jamais levés à Wall Street. Microsoft ainsi que MGX - soutenu par Abu Dhabi et lui-même dédié à l'IA - seront commanditaires de ce fonds, qui bénéficiera par ailleurs de l'expertise de Nvidia, le roi des puces pour l'IA . Le défi de l'électricité L'opération, qui devrait être finalisée en octobre, vise à répondre aux énormes besoins de l'intelligence artificielle tant en calcul qu'en énergie. Ainsi que l'a souligné plus tôt cette année le patron de BlackRock, Larry Fink, auprès de ses investisseurs : « En près de 50 ans dans la finance, je n'ai jamais vu une demande aussi importante en infrastructure énergétique. » LIRE AUSSI : Croissance, antitrust : les doutes se multiplient autour de Nvidia, la star de l'IA Les gains de productivité promis par l'intelligence artificielle mis en doute Si la question du calcul est centrale en matière d'IA, celle de l'énergie l'est peut-être plus encore. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation mondiale des datacenters pourrait dépasser 1.000 térawattheures d'ici 2026, soit plus du double qu'en 2022. Au coeur de cette envolée : l'IA. Une requête sur ChatGPT consomme dix fois plus d'énergie qu'une recherche Google. Relancer l'appétit Alors que les infrastructures électriques doivent déjà répondre aux besoins futurs de l'électrification du parc automobile, le développement de l'IA pose un nouveau défi. Au point que l'électricité est apparue comme un goulet d'étranglement du secteur. Mais à ce stade, BlackRock et Microsoft ne disent pas comment ils comptent répondre à ce défi.

Nucléaire : la centrale accidentée de Three Mile Island va revivre grâce à Microsoft

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

La renaissance du nucléaire ne passera pas uniquement par la construction de nouvelles centrales. Pour répondre aux besoins d'énergie gigantesques des data centers et autres logiciels d'intelligence artificielle , Microsoft se tourne vers les centrales déjà à la retraite. Et pas n'importe lesquelles. Ce vendredi, le géant américain a annoncé la signature d'un contrat d'achat d'électricité d'une durée de vingt ans avec l'énergéticien Constellation qui ouvre la voie à la relance de la centrale nucléaire de Three Mile Island. Située en Pennsylvanie, au nord-est des Etats-Unis, celle-ci a été le théâtre d'un des plus graves accidents nucléaires du XXe siècle. Sans commune mesure avec Tchernobyl ou Fukushima, cet accident ne fit pas de victimes mais il se solda par la perte immédiate et irréversible du réacteur numéro deux de la centrale, dont le coeur est entré en fusion le 28 mars 1979. Une centrale qui va changer de nom « Cette décision est le meilleur symbole d'une relance du nucléaire fondée sur le besoin d'une électricité propre et abondante », a fait valoir Joe Dominguez, le patron de Constellation. Concrètement, ce n'est pas le réacteur accidenté qui doit servir, à terme, les besoins énergétiques de Microsoft mais son voisin, le réacteur numéro un. Mis à l'arrêt en 2019, après 45 ans de bons et loyaux services, celui-ci doit subir une batterie de travaux à 1,6 milliard de dollars pour fournir, à partir de 2028, 837 MW de puissance à Microsoft. Et ce, jusqu'en 2054. Pour concrétiser cette renaissance, Constellation devra recevoir l'approbation de la Commission de réglementation nucléaire des Etats-Unis, après un examen complet de la sécurité et de l'environnement de la centrale. Compte tenu de son passé douloureux, le site de Three Mile Island sera en outre renommé Crane Clean Energy Center, du nom de l'ancien PDG de Constellation, Chris Crane. LIRE AUSSI : La seconde mort de Three Mile Island ANALYSE - Data centers : des ogres dévoreurs d'électricité Ce projet de relance d'une centrale nucléaire mise à la retraite est le second annoncé aux Etats-Unis. Holtec International veut faire de même avec la centrale de Palisades, située dans le Michigan. Arrêtée en 2022, celle-ci doit reprendre du service en 2025. La course à l'électricité décarbonée La liste des sites de Microsoft qui pourront bénéficier de cette énergie décarbonée n'a pas été dévoilée. Pour les géants de la tech, sécuriser des capacités de fourniture d'électricité décarbonée pilotable est devenu hautement stratégique compte tenu de l'avènement des technologies d'intelligence artificielle et de leur consommation colossale d'électricité. Cette révolution met en effet à risque les objectifs de décarbonation des champions du secteur. En début d'année, Microsoft a indiqué que ses émissions de CO2 ont progressé d'un tiers par rapport à leur niveau en 2020.

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