HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Des scientifiques ont découvert une méthode simple pour détruire certains “polluants éternels”

By |August 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

La technique, qui nécessite des températures relativement basses et des produits dits réactifs courants, a été mise au point par des chimistes aux Etats-Unis et en Chine dont les travaux ont été publiés dans la revue Science, offrant une potentielle solution à un problème persistant pour l'environnement, le bétail et les Hommes. Développés dans les années 1940, les PFAS (per et polyfluoroalkylées), qui se désintègrent de façon extrêmement lente, se retrouvent dans les emballages, les shampoings, les poêles antiadhésives ou encore le maquillage. Avec le temps, ils se sont répandus dans notre environnement : l'eau, le sol, l'air, les nappes phréatiques, les lacs et les rivières. Sponsored Links Le nouveau jeu de construction qui rend tout le monde accro. Pas d'installation Forge Of Empires - Jeu en ligne L'exposition aux PFAS peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus Une étude suédoise a ainsi montré la semaine dernière que l'eau de pluie était impropre à la consommation partout sur Terre en raison d'un niveau trop élevé de PFAS. Selon certaines études, l'exposition aux PFAS peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus. Elle peut aussi mener à des risques accrus d'obésité ou de certains cancers (prostate, reins et testicules) et une augmentation des niveaux de cholestérol. Les méthodes actuelles pour dégrader ces polluants requièrent des traitements puissants, comme l'incinération à très haute température ou l'irradiation par ultrasons. Leur caractère quasi indestructible est lié aux longues liaisons carbone-fluor qui les composent, parmi les plus fortes en chimie organique. 12.000 "produits chimiques éternels" Les chercheurs sont cependant parvenus à identifier une faiblesse chez certains types de PFAS : à l'une des extrémités de leur molécule, un groupe d'atomes d'oxygène peut être ciblé par un solvant et un réactif courant à des températures moyennes de 80 à 120 degrés Celsius. Lorsque cela se produit, "cela provoque l'effondrement de la molécule entière dans une cascade de réactions complexes", explique William Dichtel de l'université Northwestern, un des auteurs de l'étude. Les scientifiques ont aussi utilisé de puissantes méthodes de calcul pour cartographier la mécanique quantique derrière ces réactions chimiques. Des travaux qui pourront éventuellement servir à améliorer la méthode. L'étude actuelle s'est concentrée sur 10 PFAS, notamment un important polluant nommé GenX, qui a contaminé la rivière Cape Fear, en Caroline du Nord. Mais il existe plus de 12.000 "produits chimiques éternels", selon l'agence américaine de protection de l'environnement. "Il y a d'autres types (de PFAS) qui n'ont pas le même talon d'Achille mais chacun a son propre point faible", souligne William Dichtel. "Si nous pouvons l'identifier, alors nous saurons comment l'activer pour le détruire."

Les émissions de CO2 des yachts des milliardaires traquées à leur tour

By |August 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

empreinte carbone des grandes fortunes à travers leurs yachts est scrutée de près par les internautes militants. Ces bateaux sont de loin les actifs qui sont le plus émetteurs de CO2 avec leur personnel permanent, leurs sous-marins, leurs hélicoptères, leurs piscines et leurs poids à déplacer. Avec les jets privés, les milliardaires sont traqués et exposés au grand public par des comptes sur les réseaux sociaux. Dorénavant, les embarcations luxueuses sont également dans le viseur d'un compte Twitter « Mega yacht CO² tracker », rapporte Géo. Alors qu'il est demandé aux ménages de faire des efforts sur leur consommation d'énergie, cet internaute répertorie les trajets des plus grandes fortunes à travers le monde et calcule leurs émissions de CO2 rejetées dans l'eau. Le yacht de Bernard Arnault est le grand vainqueur Si les vols des jets privés font polémiques, les vacances d'été ont été propices à la création d'un compte suivant les trajets des yachts des plus riches, y ajoutant la consommation de carburant. Selon « Mega yacht CO² tracker », le 15 août 2022, « le yacht de Thomas Leclercq [fils de Michel Leclercq, fondateur de Décathlon] aurait produit environ 3,7 tonnes de CO2 en consommant 1 439,7 litres de carburant ». Ce qui équivaut quasiment à l'empreinte carbone annuelle moyenne d'un Français (4,4 tonnes de CO2 selon le ministère de l'Écologie).

Audience : le streaming passe devant le câble aux Etats-Unis

By |August 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

Les services de streaming de type Netflix, YouTube et Hulu sont passés devant les chaînes traditionnelles payantes via câble ou satellite pour la première fois en juillet cet été, selon une étude du mesureur d'audience Nielsen publiée jeudi. Les spécialistes de la vidéo à la demande par abonnement ou financés par la publicité ont ainsi pesé 34,8 % de la consommation télévisuelle. La télévision traditionnelle payante, à laquelle sont - ou plutôt étaient jusqu'à il y a cinq ans - abonnés la plupart des ménages américains, représente de son côté 34,4 % du total. La télévision via broadcast (qui passe par des ondes publiques), notamment des grands networks comme ABC, NBC ou CBS, est désormais loin derrière avec 21,6 % du total. Sur une année (par rapport à juillet 2021), le temps passé devant des offres de télévision en ligne a bondi de 23 % tandis que celui passé devant les chaînes du câble a chuté d'un peu moins de 10 %. Le fameux « cord-cutting », ou désabonnement de la télévision traditionnelle au profit du streaming, fait son effet. En hausse de 23 % Nielsen fait le calcul que les téléspectateurs ont regardé 191 milliards de minutes par semaine de télévision « streamée » en juillet. Chacune des semaines de ce mois rentre dans le Top 5 sur ce critère. Le pic d'avril 2020, lorsque les téléspectateurs étaient coincés chez eux par la crise sanitaire, est dépassé. LIRE AUSSI : Séries télévisées : HBO et Amazon sortent l'artillerie lourde Le poids de chacun des spécialistes du streaming est un indicateur intéressant de leurs poids respectifs sur leur marché domestique. Netflix arrive en tête avec 8 % du temps passé. Il profite notamment du succès de la dernière saison de « Stranger Things », rapporte l'institut d'audience. La filiale vidéo de YouTube, en accès gratuit, le talonne avec 7,3 % du total. Hulu, qui compte désormais plus de 46 millions du total , termine le tiercé de tête avec 3,6 %. Services de niches Amazon Prime Video décroche un score de 3 %. Disney+, une offre encore essentiellement familiale, et HBO Max, avec ses séries haut de gamme, montrent qu'ils restent niche avec respectivement 1,8 % et 1 % du temps passé. HBO Max va bientôt fusionner avec Discovery+. Les autres opérateurs totalisent 10 %, un signe que le marché s'est diversifié au-delà des cinq géants.

Une cornée bioartificielle rend la vue à des aveugles

By |August 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

Trois aveugles ont recouvré une vue normale (20/20) grâce à de nouvelles cornées bioartificielles fabriquées à partir de cellules de porc. C'est ce qu'annonce une équipe de l'université de Linköping en Suède dans Nature Biotechnology. Ce n'est encore que le résultat d'une étude pilote, première étape de tests chez l'humain, mais il est hautement prometteur. Sur les vingt patients recrutés pour cet essai, tous atteints d'un kératocône avancé, 14 étaient devenus aveugles, et tous ont eu leur vision restaurée.  Sponsored Links Le nouveau jeu de construction qui rend tout le monde accro. Pas d'installation Forge Of Empires - Jeu en ligne 12,7 millions de personnes seraient aveugles à cause d'atteintes à la cornée Le kératocône est une maladie évolutive sans cause identifiée qui déforme peu à peu la cornée. Dès lors, cette fine enveloppe transparente du globe oculaire n'assure plus correctement la convergence de la lumière vers la rétine, et la vue se dégrade. Dans certains cas, la déformation peut être compensée à l'aide de lentilles spéciales ; mais au stade avancé, seule la greffe de cornée permet de contrer le handicap. Mais qui dit greffe dit greffon humain et, fatalement, liste d'attente à rallonge pour les malades. Selon une vaste enquête menée par des experts français en 2016 dans JAMA Ophtalmology, 12,7 millions de personnes seraient aveugles à cause d'atteintes à la cornée. Et seul un patient sur 70 ayant besoin d'une nouvelle cornée bénéficie finalement d'une greffe. Ici, ophtalmologues et bio-ingénieurs suédois et iraniens ont conçu un implant qui a tout d'une vraie cornée, ou presque. Des molécules de collagène ont été extraites et purifiées à partir de cellules de peau de cochon pour les stabiliser en un matériau suffisamment robuste pour être implanté, un peu comme on fabrique la gélatine. L'avantage ici est aussi que la matière première est un sous-produit de l'industrie alimentaire facilement accessible. "Nous avons fait des efforts considérables pour nous assurer que notre invention serait largement disponible et abordable pour tous et pas seulement pour les riches. C’est pourquoi cette technologie pourrait être utilisée partout dans le monde", a déclaré dans un communiqué Mehrdad Rafat, premier auteur de l'étude et PDG de la société LinkoCare Life Sciences AB qui fabrique les implants utilisés dans l'essai. Selon l'équipe, le greffon pourrait même être conservé jusqu'à deux ans avant d'être implanté, à mettre en regard avec les deux semaines de survie d'un greffon cornéen humain.

Dans la publicité, les hommes aussi sont réduits à des clichés

By |August 20th, 2022|Categories: Scoop.it|

« Filles de pub » (6/7). Ils conquéraient le « sexe faible » grâce à leur déo ou à leur peau lisse. Ils n’étaient pas faits pour tenir une maisonnée. Ce modèle de virilité a vécu. Au tour des « nouveaux pères » d’entrer en scène. Par Magali Cartigny Publié aujourd’hui à 16h12 Temps deLecture 5 min. Ajouter aux favoris Partager sur Facebook Envoyer par e-mail Partager sur Messenger Plus d’options Article réservé aux abonnés Cette campagne pour une marque d’électroménager, qui reprend des codes machistes, date de 2005. LG Tu seras viril, mon kid. Dans SCUM Manifesto, pamphlet écrit en 1967 par la New-Yorkaise Valerie Solanas, il est écrit : « Un homme est capable de traverser un océan de merde pour trouver un vagin. » Dans une pub de 2012, un gel douche (Axe) le montre même capable, pour atteindre ce but, de se faire atomiser. Au sens propre. Décor : la plage. Il a 20 ans, plutôt chétif, sans un poil sur le torse, du genre geek. Il est entouré de jeunes filles plutôt jolies, sans un poil de cellulite, du genre mannequin. Le « héros » de ce spot part se laver sous la douche publique. Et là, les demoiselles se ruent toutes dans sa direction. Miracle du savon moussant ? Non. Elles s’enfuient, car une sorte de comète se dirige droit sur la plage. Jusqu’à ce que l’on découvre que la météorite est elle-même constituée de femmes en maillot, par l’odeur alléchées, fonçant bras tendus sur le gringalet savonneux. Notre jeune homme s’agenouille sur le sable, les yeux levés au ciel, attendant que la pluie de bikinis s’abatte sur lui.

American Airlines commande 20 appareils supersoniques –

By |August 19th, 2022|Categories: Scoop.it|

La compagnie aérienne vient d’annoncer l’achat de 20 avions supersoniques auprès du constructeur aéronautique Boom Supersonic. Leur mise en service est prévue pour 2029. Après Japan Airlines (partenariat annoncé en 2017) et United Airlines (partenariat annoncé en 2021), c’est au tour de la compagnie aérienne American Airlines de commander 20 appareils supersoniques Overture auprès du constructeur américain Boom Supersonic. Ces avions pourront transporter des passagers à une vitesse deux fois supérieure à celle des avions commerciaux les plus rapides d’aujourd’hui. Leur mise en service est prévue pour 2029. 40 appareils supplémentaires pourraient être ajoutés à la commande d’American Airlines d’ici cette date. L’appareil Overture développé par Boom Supersonic peut transporter de 65 à 80 passagers à Mach 1.7, soit une vitesse d’environ 2080 km/h. Optimisé pour la vitesse, la sécurité et la durabilité, il est conçu pour effectuer plus de 600 itinéraires autour du monde en deux fois moins de temps. Il permettra notamment de relier Miami à Londres en un peu moins de cinq heures et Los Angeles et Honolulu en trois heures. L’avion supersonique devrait être alimenté par du carburant d’aviation durable (sustainable aviation fuel ou SAF). Boom Supersonic n’est pas la seule société à vouloir créer le digne héritier du Concorde, l’avion supersonique qui volait chez Air France et British Airways de 1976 à 2003. La NASA, l’European Space Agency (ESA), Aerion Corporation ou encore Exosonic travaillent tous actuellement sur le sujet. Au regard des partenariats commerciaux, Boom Supersonic semble néanmoins être la plus avancée.

La course aux usines géantes de batteries électriques se poursuit en Europe

By |August 19th, 2022|Categories: Scoop.it|

Les projets d'usine de batteries électriques en Europe continuent de se multiplier. Alors que Bruxelles cherche à faire émerger une filière locale pour ce composant stratégique de l'automobile de demain, les acteurs asiatiques se positionnent massivement sur le Vieux Continent pour servir les constructeurs locaux. Dernière annonce en date, celle du chinois CATL, qui a dévoilé la semaine dernière vouloir investir 7,3 milliards d'euros à Debrecen en Hongrie. Une annonce surprise du numéro un mondial du secteur, qui est déjà en train d'achever la construction d'une première usine en Europe , à Erfurt en Allemagne. Représentant un investissement total de 1,8 milliard d'euros, une capacité à terme de 14 gigawattheures (de quoi équiper environ 150.000 voitures par an), celle-ci doit démarrer avant la fin de 2022 sa production, destinée à BMW et Mercedes-Benz. Capitalisation boursière de 190 milliards A en croire le communiqué de CATL, l'usine hongroise sera autrement plus grande : le groupe chinois annonce une capacité de 100 GWh, sur une surface de 221 hectares. De quoi équiper plus d'un million de voitures par an. L'industriel n'a pas indiqué quand il comptait démarrer la production, se contentant de déclarer que la construction démarrerait cette année s'il recevait les autorisations nécessaires. Mercedes-Benz a déjà annoncé qu'il figurerait parmi ses principaux clients. BMW, Stellantis et Volkswagen, clients traditionnels de la firme chinoise, devraient aussi en assurer les débouchés.

BeReal, le succès aux Etats-Unis d’un réseau social né en France

By |August 19th, 2022|Categories: Scoop.it|

Bienvenu sur l'anti-Instagram. Présenté comme tel par ses cofondateurs, les français Alexis Barreyat et Kévin Perreau, le réseau social BeReal a vécu l'été qui pourrait tout changer pour la société créée à Paris il y a deux ans. Fin juillet, l'application de la start-up était en tête des téléchargements sur l'App Store d'Apple aux Etats-Unis et bien placé sur le Play Store de Google. D'après le cabinet Sensor Tower, spécialisé dans les statistiques du monde des applications mobiles, BeReal a déjà été téléchargé plus de 20 millions de fois depuis sa création. A titre de comparaison, c'est bien sûr encore loin des milliards de téléchargements d'un Instagram. Mais, à supposer que chaque téléchargement ait abouti à la création d'un compte, BeReal se rapproche des 65 millions de membres du réseau social professionnel - aujourd'hui démodé - Viadeo, la meilleure performance à ce jour d'un réseau social français. Deux photos en deux minutes, sans filtre Cultivant sa discrétion, la start-up ne répond pas aux demandes d'interviews et a transmis aux « Echos » comme aux autres médias un simple document décrivant le fonctionnement de l'application. Chaque jour, à un moment aléatoire, les utilisateurs d'un même pays sont sollicités en même temps via une notification les invitant à prendre et publier deux photos dans les deux minutes. Sans quoi, ils n'accèdent pas aux images postées par leurs contacts. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Snap et Twitter étoffent leurs offres d'abonnement quand la publicité cale La première image est censée montrer la vraie vie de l'utilisateur qui n'a pas le temps de se déplacer vers un endroit branché ou une vue de rêve. La seconde, captée en même temps avec la caméra frontale du téléphone, doit montrer le vrai visage de la personne, sans filtre, ni maquillage ou coiffure sophistiqué préparée pour l'occasion. Une valorisation de 600 millions de dollars Depuis le lancement de l'application aux Etats-Unis après la France, ce petit jeu a fait un carton chez les étudiants. BeReal était déjà parvenu à obtenir le soutien de fonds d'investissement prestigieux, notamment le réputé Andreessen Horowitz, lors d'une levée de fonds de 30 millions de dollars. L'entreprise en a obtenu 85 millions de plus en mai dernier en se rapprochant entre autres de Yuri Milner, l'un des premiers investisseurs de Facebook. BeReal revendique aujourd'hui une valorisation d'environ 600 millions de dollars.

‘It’s never been this bad’: Consumer confidence crashes to new low

By |August 19th, 2022|Categories: Scoop.it|

The mood of UK consumers has been “exceptionally downcast” in August, with confidence declining to its lowest score on record as the cost of living continues to spiral. Inflation jumped to a new high of 10.1% for the 12 months to July, up from 9.4% in June, according to figures released by the Office for National Statistics (ONS) this week. The Bank of England has said inflation could peak at more than 13%. Meanwhile, the ONS reports the “real value” of pay has fallen by 3%, as average wages rose by just 4.7% between April and June. No wonder then that the latest GfK Consumer Confidence Index reports an overall score of -44 in August, a three-point drop from July. “The cost of living crisis has punched a gaping hole in consumer confidence, and with further uncertainty ahead of us as we go into the autumn the exceptionally downcast mood can only get worse,” GfK’s client strategy director Joe Staton tells Marketing Week. All five measures which make up the headline index score have declined compared to last month. Consumers’ perceptions of their own financial situation over the past 12 months fell two points to a score of -25, a 25-point drop compared to August last year. Expectations for the next 12 months are even worse, down five points since July to -31 and 42 points since last year. People’s view of the general economic situation over the last year is down two points to -68, 26 points lower than August 2021. This measure has decreased month-on-month since December, eight months in a row. Forecasts for the general economic situation over the coming year have suffered a three-point drop to a record score of -60, 54 points lower year-on-year. The major purchase index, which indicates consumers’ likelihood to buy big ticket items, has decreased by four points to -38, and by 35 points since last August. According to Staton, these figures present an “unprecedented challenge” for marketers. There are “no easy solutions” in sight to remedy consumers’ crashing confidence levels, and no indication yet of how long it will take until there is any significant change in how people feel. “The findings that we are getting as each month passes tell a story of people not just ‘feeling the pinch’. They are feeling frightened – and the scariest chapters are still to come,” he says. “It’s never been this bad and anybody engaged in marketing strategy and execution is dealing with an unprecedented challenge. Consumers will be switching to cheaper alternatives, changing their buying habits or buying frequency, or cutting out certain items altogether. Marketers absolutely must track this shifting environment if they are to stay on top.”

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