HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Comment Apple veut lutter contre les logiciels espions avec son “lockdown mode” – L’Express

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

Parmi les paramètres de sécurité renforcée, le nouveau mode de verrouillage permettra de bloquer les invitations et les appels FaceTime provenant de sources inconnues. En 2019, une faille de sécurité avait été signalée dans cette application d'appel permettant à l'utilisateur d'entendre et de voir, son correspondant sur un iPhone avant même qu'il n'ait décroché. A noter que les appels ou la réception de pièces jointes peuvent devenir des portes d'entrée pour les logiciels malveillants.   A cela, s'ajoute aussi la désactivation de certaines technologies Web complexes, telles que la compilation JavaScript juste-à-temps (JIT), à moins que l'utilisateur n'exclue un site de confiance du mode de verrouillage.  "Capacité révolutionnaire" Apple a aussi étendu son programme pour les chercheurs en cybersécurité. Le groupe offrira une nouvelle prime, jusqu'à 2 millions de dollars, aux hackeurs qui lui signaleront des failles dans le mode Lockdown. Sur le site de la firme, le responsable de l'ingénierie et de l'architecture de sécurité de la multinationale, Ivan Krsti décrit "la capacité révolutionnaire" de ce mode verrouillage et affiche le cap de l'entreprise : "Bien que la grande majorité des utilisateurs ne soient jamais victimes de cyberattaques très ciblées, nous travaillerons sans relâche pour protéger le petit nombre d'utilisateurs qui le sont." 

Centrafrique : le groupe Castel sous le coup d’une enquête pour complicité de crimes contre l’humanité

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

C’est le type d’affaire qui donne des sueurs froides à tous les entrepreneurs et industriels qui investissent dans des pays en guerre et se trouvent confrontés à l’épineuse question du moment où il devient nécessaire de suspendre son activité pour ne pas se rendre complice des agissements des belligérants. Après la confirmation en mai par la cour d’appel de Paris de la mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité » du cimentier Lafarge, soupçonné d’avoir versé en Syrie près de 13 millions d’euros entre 2013 et 2014 à l’organisation Etat islamique, à d’autres groupes armés et à des intermédiaires, un autre fleuron industriel français se trouve aujourd’hui dans le collimateur de la justice. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Revers pour Lafarge dans les poursuites pour ses liens avec des groupes terroristes en Syrie Les sommes en jeu et les implications géostratégiques sont sans commune mesure mais, mercredi 29 juin, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête préliminaire sur de mêmes accusations de « complicité de crimes contre l’humanité » et de « complicité de crimes de guerre » visant cette fois le groupe Castel en Centrafrique. Aucune plainte n’avait pourtant été déposée au préalable contre ce géant des boissons, parmi les premiers producteurs et négociants mondiaux de vin. Connue en France pour ses marques Listel, La Villageoise ou le caviste Nicolas, la marque a construit l’essentiel de la richesse en Afrique sous l’impulsion de son président-fondateur Pierre Castel, 95 ans et neuvième fortune française – avec sa famille – selon le classement 2021 du magazine Challenges. « Un arrangement sécuritaire » La vice-procureure Aurélie Belliot du pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du PNAT s’est fondée sur les conclusions d’un rapport déposé par l’ONG The Sentry – cofondée par l’acteur américain George Clooney –, quelques jours après sa publication en août 2021. L’organisation accuse la Sucrerie africaine de Centrafrique (Sucaf RCA), filiale de la Société d’organisation de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa) détenue à plus de 87 % par le groupe Castel, d’avoir négocié fin 2014 « un arrangement sécuritaire », maintenu jusqu’en mars 2021, avec l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Une milice locale impliquée dans des exactions de masse. The Sentry, qui s’est donné pour mission de traquer les « réseaux de prédateurs internationaux qui profitent des conflits violents, de la répression et de la kleptocratie », soutient que la Sucaf RCA a « mis en place un système sophistiqué et informel pour financer les milices armées par des paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme d’entretien des véhicules et de fourniture de carburant ». Il vous reste 76.33% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. CONTENUS SPONSORISÉS PAROUTBRAIN PUBLICITÉ GALA Nicolas Sarkozy : ses vacances de rêve avec Rachida Dati à l'origine de son divorce ? PUBLICITÉ AXA Vous roulez moins de 8000 km/an ? Votre assurance auto dès 12€/mois ! PUBLICITÉ AF KLM-AMEX GOLD Des Miles à chaque achat* PUBLICITÉ USAGCO.COM Rappel: derniers jours pour s'inscrire au plus grand programme d'immigration… PUBLICITÉ CITROËN Nouveau Citroën C5 Aircross Hybride Rechargeable dès 429 €/mois

Marketers are the logical choice to lead on sustainability

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

Climate change is a serious challenge for businesses, but marketers may be doing too little to address it. Results from the February 2022 edition of The CMO Survey show only one-third of surveyed companies have incorporated climate change issues into their brand strategies or have specific marketing goals related to climate change. Strikingly, nearly 40% of companies are taking no climate-related marketing actions. These number are more encouraging in the UK where 57% of companies have incorporated climate change into brand strategies and only 19% are taking no climate-related marketing actions. Nevertheless, these statistics are disconcerting given many climate change leaders believe time is growing short to effect major change and protect the planet for future generations. So why are so many marketers’ falling behind on climate action? Findings from The CMO Survey provide several possible explanations. Covid’s distracting effect Companies are less likely now than before the pandemic to take actions to reduce the negative impact of marketing-related activities on the ecological environment, except for a small increase in willingness to change their brands. In February 2020, survey results showed that 73% of marketers reported they were changing products and/or services to reduce the negative impact of marketing-related activities on the ecological environment. However, this number dropped by 30% two years into Covid. This is likely because many marketers took on additional time-sensitive and mission-critical responsibilities during the pandemic, such as accelerating digital initiatives. Lost in translation Close to 50% of marketers surveyed say it’s difficult to communicate ideas about climate impact to customers or partners. Marketers may reason that if they cannot articulate climate priorities to those they work most closely with, it may not be worth the risk and cost of moving forward with these initiatives. Lack of customer reward Only one third of marketers believe their companies will be rewarded for taking climate-related actions, and only a quarter report their customers are willing to pay a higher price for more climate-friendly offerings. That’s likely accurate for the short term as the rising cost of raw materials, finished products and services shift buying behaviours. Failure to adopt climate-related metrics Just 19% of marketers report their companies have adopted climate-related metrics. This makes it difficult to understand where the company stands on climate issues and limits the ability to act strategically. ESG pushback If Davos is any indication of the larger tenor of thinking about climate, companies may be worried the tide is turning against climate activism and other environmental, social and governance (ESG) initiatives. The line between sound forward-looking business strategies and woke capitalism may be too difficult for many business leaders to walk and they are pulling back. Despite these discouraging results, CMO Survey data offers several bright spots. First, the largest companies, both in terms of annual sales revenue and number of employees, are doing more on the climate action front. Larger companies are more than twice as likely as the average size company to have explicit goals related to their impact on climate change. This could be due to a combination of internal pressure from employees, external pressure from investors and the public, and leaders’ desire to future-proof their businesses and be good stewards in the communities they serve. Regardless of the reason, we think this should bode well for the future because larger companies often blaze the path for smaller companies and entire industries to follow. Marketers can help lead companies by providing research and case studies on how adopting climate metrics leads to business innovation, operational efficiency, and other forms of competitive advantage. An example is Unilever’s Dove brand, which announced an ambitious plan to reduce plastic waste by 2025. Not only is the plan designed to reform the brand’s own plastic footprint with stainless-steel refillable deodorant sticks and other product changes, it is also hoping to push the broader cosmetics industry towards a more sustainable future. Second, marketers report their customers and partners are in fact shifting demand to more climate-friendly products and services (57.5%) and demanding more transparency on climate impact (51%). Interestingly, the demand for climate-friendly products/service is stronger among B2B Services (69.6%), indicating business customers will likely drive changes that may then influence the B2C product sector. At the same time, the demand for transparency is stronger among B2C-product companies (59.1%), pointing to an opportunity to communicate more clearly with consumers. Third, more than half of marketers believe making climate-related changes to products/services will not change their customers’ experience. This should make it easier for companies to change their products and services without requiring complex explanations that may turn some consumers off.

Is It a Bird? Is It a Plane? No, It’s a Flying Ferry | WIRED

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

THREE FEET ABOVE the waves, the Candela P-12 sprints across Lake Mälaren near Stockholm, Sweden. With only its hydrofoils cutting through the water, the boat leaves virtually no wake, noise, or emissions—a sea change from the hulking diesel-powered ferries that currently haul commuters through the archipelago that makes up the Swedish capital. So far, it’s a water-bound fantasy: While Swedish startup Candela is already manufacturing leisure versions of its electric flying boats, the P-12 hasn’t yet been built. Candela CEO Gustav Hasselskog says the boat is in the “design for manufacturing stage” ahead of a November launch that will be followed by a trial next year. The aim is to have the flying ferry form a part of Stockholm’s public transport fleet. Cutting carbon emissions from ferries is a priority for a city surrounded by water. The city’s existing fleet of 60 ferries emits 40,000 tons of carbon dioxide annually, making up 8 percent of total shipping emissions in Sweden—and they’re spewing that air pollution in cities, raising public health concerns. “Shipping has to stop using fossil fuel, fast," says Simon Bullock, a researcher at the University of Manchester’s Tyndall Centre for Climate Change Research. “For short journeys, electric ships can be a big part of the solution.” On that point Sweden is ahead of the curve, with Stockholm working toward emissions-free ferries by 2025. Electric ferries have previously been trialed in the Swedish capital, with local authorities testing another model from Green City Ferries alongside the flying P-12. Norway uses electric passenger ferries to tour its fjords, Belfast in Northern Ireland is trialing a similar “flying” style boat, and a project at the University of Plymouth in the UK is converting diesel ferries to electric. That’s good news given that ferries, most of which are powered by diesel, are a major environmental headache: EU data shows ferries represent 3 percent of all vessels but make up 10 percent of carbon emissions, while more than 95 percent of US ferries are powered by diesel.

2027, le compte à rebours qui hante Emmanuel Macron – L’Express

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

Maudit soit Nicolas Sarkozy. En 2008, il modifie la Constitution, rendant impossible plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Dix ans plus tard, Emmanuel Macron fulmine et rumine. Dès 2018, un an après son accession à l'Elysée, il lâche devant des visiteurs : "Le seul élu à qui on impose cela, c'est ma pomme." Le sujet le taraude, "le bornage temporel pèse sur sa conscience car il est interdit de destin par une norme", remarque un proche. En 2027, il aura 49 ans et celui qui n'aime rien tant que la liberté est ligoté, privé du choix d'être ou de ne pas être de nouveau candidat. Est-ce pour cela qu'Emmanuel Macron patine à ce point, que depuis sa réélection, il donne l'impression de ne pas savoir où il veut aller, où il veut emmener le pays ? Comme si un ressort était cassé. 

After months of speculation, Netflix announced that it has chosen Microsoft as its technology and sales partner for the streaming service’s upcoming ad-supported subscription tier.

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

The news: After months of speculation, Netflix announced that it has chosen Microsoft as its technology and sales partner for the streaming service’s upcoming ad-supported subscription tier. The news is the second major streaming advertising announcement this week, coming just one day after Disney announced a partnership with The Trade Desk to build an ad platform for its various video services. What this means: Netflix’s advertising initiative started off on the back foot, but partnering with an established firm like Microsoft will help ease concerns about the effectiveness of its ad offerings. Despite years of anticipation, Netflix’s advertising announcement felt more like a rushed consolation for news that it had lost subscribers for the first time in a decade. While Netflix had been historically resistant to advertising, younger streaming competitors had a significant head start over the streaming pioneer, having spent months or years fleshing out ad-supported tiers and partnering with measurement firms to bolster their ad businesses. Netflix CEO Reed Hastings initially said an ad-supported tier could take “years” to implement, but the company quickly pivoted to a much more aggressive Q4 launch target after anxiety and criticism from advertisers and competitors mounted. All that unease made Microsoft, with its broad advertising capabilities and solid reputation, an attractive partner to help the streamer get off shaky ground. Privacy is king: The ad-supported video gold rush is reaching a fever pitch at the same time that the advertising industry faces a privacy and addressability crisis. Both Disney and Netflix’s announcements directly confront those needs. ADVERTISEMENT Webinar: Try Top Fashion Retail Trends on for Size What features are the most valuable to today’s US apparel buyers? Join us for an exploration of emerging trends in fashion retail, along with strategies for success in the new retail landscape and best practices from leading brands and retailers. Join eMarketer’s Analyst Webinar, made possible by Shoplazza. Register Now Privacy was the primary theme of Disney’s announcement, which focused on the combination of Disney’s privacy-oriented user data from Clean Room and The Trade Desk’s Unified ID 2.0 initiative to create a replacement for third-party cookies and other identifiers of old. Netflix and Microsoft’’s announcements, though brief, both make mention of Microsoft’s “strong privacy protections for our members.” But while Disney is entering the ad-supported streaming race well-prepared with data from Clean Room, Netflix’s data collection and targeting capabilities are less well known. Microsoft’s adtech rise: Microsoft has invested heavily in its advertising business over the last year, and a partnership with a platform as prominent as Netflix could help it eat up a larger share of the digital ad market. In December 2021, Microsoft acquired programmatic advertising company Xandr from AT&T in the hopes of creating a post-cookie ad marketplace that could address the conflicting needs of privacy and targetability. The company’s Q1 earnings revealed that search and news ad revenues grew 23% to $544 million. Ads have started appearing in Windows 10 search and toolbars, and Microsoft is also looking to introduce ads to cloud gaming and free-to-play games across computers and Xbox consoles. Those gaming efforts offer another overlap with Netflix’s interests. The streaming service has been fleshing out a gaming business that’s primarily focused on mobile games, but could find a comfortable partner in Microsoft should it attempt to make the jump to other platforms. The big takeaway: After months of criticism, Netflix’s choice in Microsoft will go a long way to steady the waters around its ad-supported subscription tier while helping Microsoft solidify its position as a major player in digital advertising.

Le délicat fléchage des recettes fiscales de l’énergie vers la transition écologique

By |July 16th, 2022|Categories: Scoop.it|

Déficit d'acceptation Car c'est bien la question de l'acceptabilité des taxes sur l'énergie qui se pose. Dans son étude de février, le Conseil des prélèvements obligatoires s'est penché sur la crise des « gilets jaunes » pour tenter d'apporter des réponses au fait que la taxation énergétique est l'outil fiscal le plus mal accepté, alors qu'il est le plus vertueux pour lutter contre les pratiques nuisant à l'environnement. La fiscalité énergétique promet d'ailleurs d'être au coeur des débats à l'Assemblée, où seront examinés le projet de loi sur le pouvoir d'achat et le budget rectificatif à compter de lundi. Les Républicains réclament un prix garanti à 1,50 euro le litre , qui pourrait impliquer une baisse de la TICPE ainsi qu'un geste sur la TVA assise sur cette taxe intérieure (qui rapporte 6,6 milliards d'euros). « Nous défendrons des amendements pour une baisse de la TVA sur le carburant et une suppression des taxes sur la taxe, comme la TICPE », promet aussi la députée socialiste Christine Pirès-Beaune. Un sujet sur lequel les alliés écologistes de la Nupes risquent de marquer leur désaccord et, par là même, de se retrouver dans le même camp que la majorité présidentielle.

Louvre Hotels Group : « Il ne faut jamais imposer la technologie au client »

By |July 14th, 2022|Categories: Scoop.it|

Nous remarquons que les clients viennent pour la technologie proposée mais aussi pour l’approche qualitative en matière de RSE. Nous réfléchissons à dupliquer le concept à d’autres établissements en cours de construction, notamment chez une filiale en Inde. Nous ne nous interdisons pas de déployer certains services dans des hôtels existants, notamment dans les chambres. Nous pensons que cet aspect innovant peut devenir un marqueur fort de la marque Campanile. Ce pourrait devenir un nouveau positionnement. L’idée serait de mettre l’accent sur le côté RSE dans des établissements loin des villes et d’axer sur le côté digital et smart dans les milieux urbains. Que pensez-vous de la nouvelle étude d’Oracle qui révèle que les clients français aspirent à moins d’interaction et plus d’autonomisation dans les hôtels ? Je pense que la crise sanitaire a changé les standards des clients. Elle a favorisé la réduction des interactions. Mais il ne faut pas oublier que nous évoluons dans l’univers de l’hospitalité où l’humain est important. La technologie doit exister au bénéfice d’une praticité, d’un gain de temps pour le client. Je pense qu’il faut lui laisser le choix et ne jamais lui imposer.

Le PDG de la SNCF demande 100 milliards sur 15 ans pour le ferroviaire

By |July 14th, 2022|Categories: Scoop.it|

Malgré les efforts budgétaires récents consentis par l'Etat (avec en particulier 35 milliards de reprise de dette de SNCF Réseau, le gestionnaire des infrastructures, dans le cadre de la réforme de 2018), les moyens alloués aux infrastructures restent nettement inférieurs à ceux de nos voisins, et insuffisants par rapport aux besoins, rappelle le dirigeant. Le passage à une commande centralisée des aiguillages, qui permet de faire circuler plus de trains sur une même voie, est par exemple engagé. « Mais au rythme actuel, il faudrait 45 ans pour moderniser tout le réseau », avance-t-il. Un réseau vieillissant et pas assez de moyens De même, la moyenne d'âge des voies dans l'Hexagone approche les 30 ans, ce qui pose sur certaines portions de vrais problèmes de régularité. Le fret souffre de son côté de nombreux goulots d'étranglement, comme à Lyon, par exemple, où l'absence d'une voie de contournement de l'agglomération oblige à faire passer les trains de marchandises par la gare de Part-Dieu, déjà thrombosée . LIRE AUSSI : Les gares SNCF face à un mur d'investissement Doubler la part modale du ferroviaire suppose donc un effort financier massif, que Jean-Pierre Farandou évalue à une centaine de milliards d'euros. Un chiffrage très grossier de son propre aveu, mais qui donne un ordre de grandeur des investissements à réaliser, et qui semble, « sur quinze ans, pas inaccessible pour la puissance publique ». 13 milliards pour faire 13 RER en Province Dans le détail, la réalisation de « RER métropolitains » dans des grandes agglomérations de province comme Bordeaux, Lyon ou Strasbourg , mobiliserait quelque 13 milliards d'euros pour mener à bien les projets identifiés dans 13 villes. L'effort de régénération du réseau devrait pour sa part être accru d'un milliard par an sur quinze ans (SNCF Réseau y consacre déjà 2,8 milliards par an). La modernisation de la signalisation coûterait, elle, 10 milliards d'euros, tout comme la généralisation de la commande centralisée des aiguillages. L'investissement dans le fret ferroviaire serait du même ordre.

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