HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Wero, la solution de paiement instantané des banques européennes, arrive en France

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Jour J pour Wero. Initialement attendu pour fin juin, le portefeuille de paiement paneuropéen se lance ce lundi en France, après l'Allemagne en juillet. Et son ambition est claire : « Notre objectif principal est de devenir, à terme, le « wallet » [portefeuille numérique, ndlr] préféré des Français », avance Martina Weimert, la directrice générale d'EPI, la société chargée du projet. Pour y parvenir, seize banques et prestataires de services de paiement répartis sur cinq pays se sont engagés à soutenir Wero, dont le déploiement est prévu en plusieurs étapes. Dans un premier temps, la technologie va être déployée sur le paiement entre particuliers, une manière de se construire une base critique, avant de s'attaquer aux transactions aux commerçants. Demandes d'argent et QR code individuel Les clients français de BPCE, BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Arkéa, Société Générale, ainsi que plusieurs de leurs filiales, découvriront ce nouveau moyen de paiement sur leur application bancaire, entre octobre et janvier 2025. Mais Wero bénéficiera également de sa propre application, développée par EPI, qui pourra être téléchargée à partir de la mi-octobre, notamment pour les clients de La Banque Postale. LIRE AUSSI : PORTRAIT - Europe des paiements : Martina Weimert, la pièce maîtresse DECRYPTAGE - Cinq questions sur Wero, le projet qui veut détrôner Visa et PayPal en Europe La nouvelle solution permettra aux utilisateurs de s'échanger de l'argent gratuitement et instantanément d'un compte bancaire à un autre. Un numéro de téléphone ou une adresse mail seront nécessaires pour effectuer un virement. Plus besoin, donc, d'entrer systématiquement les coordonnées bancaires d'un destinataire, et d'attendre, parfois plusieurs jours, de le voir ajouté à la liste de ses bénéficiaires. En France, Wero prendra la relève de Paylib, avant l'interruption début 2025 du service aux 15 millions d'utilisateurs actifs mensuels. De nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité d'envoyer des demandes d'argent à ses amis, ou celle de générer un QR code individuel - afin de ne pas être contraints de communiquer son numéro ou son adresse mail - devraient suivre. Quatre ans de travail Déjà disponible en Allemagne, Wero a pour vocation de s'implanter au niveau européen. Son lancement est prévu d'ici la fin de l'année en Belgique. Le Luxembourg et les Pays-Bas « suivront prochainement », indique EPI. A l'origine de cette volonté commune, un constat : aucune solution européenne n'est en mesure de concurrencer les géants américains du paiement, à l'instar de Visa, Mastercard ou PayPal. La guerre en Ukraine et la suspension par Visa et Mastercard de leurs activités en Russie, a également remis la question de la souveraineté au centre des discussions. Et le marché du paiement étant un marché de volume, l'union fait la force. LIRE AUSSI : Paiements : le portefeuille électronique d'EPI s'appellera wero Wero, la solution de paiement des banques européennes, se lance en Allemagne Quatre années de travail, et de nombreux rebondissements, auront néanmoins été nécessaires pour finaliser cette solution. Face aux investissements nécessaires, et à la défection de certaines banques espagnoles et allemandes, la société avait notamment été contrainte de réviser ses ambitions à la baisse, et d'abandonner son projet de carte européenne au profit d'un portefeuille numérique. Essor du mobile EPI compte bien tirer les leçons de ce revers. « La carte est intéressante d'un point de vue volumétrie, mais l'abandon du projet nous a permis de nous concentrer sur l'innovation et le développement de nouveaux usages », assure Martina Weimert. Encore confidentiel il y a quelques années, le paiement mobile s'est en effet largement développé à la faveur de la crise sanitaire et représente aujourd'hui en France 6 % des paiements par carte de proximité, en progression de 137 % sur un an. Dans sa mission visant à développer l'usage du paiement instantané, EPI a aussi bénéficié de l'impulsion de la Commission européenne, et de l'adoption d'un règlement visant à généraliser son utilisation à un prix abordable. Et pour se faire une place, Wero pourra aussi compter sur le néerlandais iDEAL, une infrastructure de taille critique, qui représente 1,2 milliard de transactions par an. Au-delà de l'usage entre particuliers, EPI prépare déjà la suite. Wero a effectivement pour ambition d'intégrer de nouveaux usages, et de proposer rapidement le paiement aux petits commerçants. Ensuite, le portefeuille électronique devrait être disponible sur les sites marchands et permettre la gestion des paiements récurrents liés aux abonnements. Le dernier enjeu sera celui d'un lancement chez les grands commerçants. Des tests sont prévus à partir de 2026. D'autres services à valeur ajoutée comme le paiement fractionné, l'intégration de programmes de fidélité des commerçants, ou le partage des dépenses sont également en cours de préparation. De quoi chercher à anticiper les besoins des Européens et renforcer l'attrait de l'application.

TheFork supprime les utilisateurs qui ne se présentent pas au restaurant

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Après le "resto basket", le "no-show" ! Cette pratique, qui consiste à ne pas honorer une réservation sans prévenir l'établissement au préalable, représente un véritable fléau pour les restaurateurs. Bien qu'en France, le taux de no-show soit un des plus bas d'Europe (3 % environ depuis le début de l'année), la plateforme TheFork, spécialiste de la réservation de restaurants en ligne, a décidé de prendre ce sujet à bras-le-corps : "Ce n'est pas seulement une source de frustration, il a des répercussions concrètes sur la gestion des stocks, le personnel, et surtout sur le chiffre d'affaires des restaurateurs pouvant représenter jusqu'à 20 % de leur chiffre d'affaires", constate-t-elle dans un communiqué. Pas plus de 4 no-shows en un an L'entreprise souhaite donc protéger l'ensemble des restaurateurs inscrits sur sa plateforme et encourager, ainsi, une meilleure conduite pour les sorties au restaurant en désactivant les comptes des utilisateurs qui auront fait 4 no-shows en un an. "Plus d'excuses : au resto on y va, ou on annule !", justifie TheFork. Cette mesure - qui prendra effet dès le 1er octobre - vient s'ajouter aux autres fonctionnalités déjà intégrées depuis plusieurs années pour aider les restaurateurs à combattre cette mauvaise habitude. Quelques exemples : l'interdiction de la multi-réservation pour le même jour et la même heure, la triple confirmation des réservations par e-mail ou SMS gratuits pour le restaurateur, la possibilité pour le client d'annuler en un seul clic ou encore la garantie des réservations par carte bancaire ou empreinte bancaire. Alors que, grâce à ces différents dispositifs déjà mis en place, les réservations sur TheFork affichent un taux de no-show près de 40 % inférieur à celui des réservations faites directement sur les sites internet des restaurants ou sur Google, TheFork souhaite ainsi aller plus loin dans sa politique anti-no-show. "Chez TheFork, la lutte contre le no-show est une priorité de longue date. Nous avons été les premiers à déployer largement l'empreinte carte bancaire il y a 8 ans déjà, avec l'objectif d'accompagner les restaurateurs dans cette lutte. Aujourd'hui nous souhaitons aller plus loin en éduquant et en sensibilisant les clients à l'importance d'annuler leur réservation s'ils ne peuvent pas s'y rendre. Le no-show est un véritable fléau pour les restaurateurs, et nous sommes déterminés à agir non seulement en France, mais dans toute l'Europe, afin de transformer durablement le secteur", indique Damien Rodière, directeur général chez TheFork Europe Ouest.

FranceTV, M6, RMC BFM et Carrefour s’associent dans la publicité en TV segmentée

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Les régies publicitaires FranceTV Publicité, M6 Publicité et RMC-BFM Ads lancent la 1ère Marketplace Retail Media en TV segmentée en partenariat avec Unlimitail, une co-entreprise entre Carrefour et Publicis. La place de marché est baptisée TV Retail Connect. Un parc de 10 millions de foyers en 2025 Cette offre est construite pour offrir aux annonceurs […]

Paiements et fraude chez LVMH : des KPIs différents contrôlés selon les Maisons

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le paiement est l’ultime étape du parcours client avant la validation de l’achat. Il est souvent vécu comme un irritant pour le client, mais c’est une étape clé pour le marchand, en particulier pour lutter contre la fraude. Cette double problématique est portée à son paroxysme pour un leader du luxe comme LVMH et ses […]

Back Market annonce sa rentabilité en Europe et veut convertir 90% des consommateurs

By |September 30th, 2024|Categories: Scoop.it|

Back Market, la plateforme de vente de produits techs reconditionnés, fête ses 10 ans et annonce qu’elle est rentable en Europe. Back Market veut convertir 90% des consommateurs aux produits d’occasion. Back Market entend transformer le rapport des consommateurs à la technologie, en faisant du reconditionné la norme plutôt que l’exception. Des innovations dans l’expérience […]

Air France va offrir du wi-fi haut débit grâce à la constellation Starlink d’Elon Musk

By |September 27th, 2024|Categories: Scoop.it|

Il sera bientôt possible de se connecter à Internet, à bord d'un vol d'Air France, gratuitement et pour les mêmes usages qu'à la maison. Après Qatar Airways, Hawaiian et, tout récemment, United Airlines, la compagnie tricolore a signé avec Starlink, le service de connexion haut débit par satellites d'Elon Musk. Air France est la première grande compagnie en Europe à s'engager avec Starlink. Le service sera « progressivement accessible à compter de la saison été 2025 » (qui débute en avril) à tous les passagers membres du programme de fidélisation Flying Blue, lui-même accessible à tous. La promesse du wi-fi haut débit en vol n'est pas nouvelle. Air France en parlait déjà en 2016 , en assurant que tous les avions seraient équipés dès 2020. Mais jusqu'à présent, le service, disponible sur une petite partie seulement de la flotte d'Air France, restait peu fiable, souvent indisponible, et payant, à l'exception de l'envoi des messages. Starlink pourrait changer la donne Le choix de Starlink doit changer la donne. « Pendant le vol, il sera alors facile de rester en contact avec ses proches, de suivre en direct toutes les actualités du monde, de jouer à des jeux vidéo en réseau et, bien sûr, de regarder la télévision, des films et des séries en streaming […] depuis les smartphones, tablettes numériques et ordinateurs portables », indique Air France. Chaque passager pourra même connecter plusieurs appareils simultanément. Grâce à sa constellation de satellites, la filiale de Space X serait en mesure d'offrir une connexion en continu sur la plupart des routes aériennes mondiales, notamment là où aucune borne terrestre n'est présente pour relayer le signal. Et ce, à moindres frais pour les compagnies, grâce à un équipement beaucoup moins volumineux à bord, nécessitant moins de modifications sur les avions.

Cyberattaque : des messages de terreur diffusés via le wifi de 19 gares britanniques –

By |September 27th, 2024|Categories: Scoop.it|

19 gares britanniques victimes d’une cyberattaque Dans 19 gares du pays, les pirates ont pu prendre le contrôle de réseau public afin de diffuser des messages de terreur aux internautes, comme le rapportent nos confrères et analystes de Cybernews.  “Nous sommes actuellement confrontés à un incident de cybersécurité qui affecte le Wi-Fi public dans les gares gérées par Network Rail”, a réagit Network Rail dans un communiqué. Les principales gares du pays, parmi lesquelles London Bridge, Euston et Waterloo, ainsi que des gares à Birmingham, Manchester, Glasgow et Édimbourg, ont été touchées par cette attaque massive. Network Rail a précisé que le service était fourni par un prestataire externe, la société de télécommunication Telent, et que le réseau wifi avait été suspendu, alors que la police britannique a ouvert une enquête.  Un piqûre de rappel Il est trop tôt pour savoir qui est à l’origine de cette cyberattaque, mais comme le souligne un spécialiste de la sécurité à nos confrères, celle-ci doit servir de piqûre de rappel en matière de cybersécurité pour les organisations. En interne, mais aussi vis-à-vis de leurs prestataires. “Les autres organisations devraient une fois de plus utiliser cet incident comme un rappel pour améliorer leurs défenses contre les attaques et pour s’assurer que tous les fournisseurs pratiquent une bonne hygiène en matière de cybersécurité”, assure William Wright, directeur général de Closed Door Security, une société de cybersécurité, à Cybernews.

LVMH monte dans le capital du très convoité groupe de luxe Moncler

By |September 27th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le très convoité groupe de luxe italien Moncler change de destin. LVMH (Propriétaire des « Echos ») et la société holding de Remo Ruffini, ont annoncé ce jeudi avoir signé un accord en vue d'une prise de participation du numéro un du luxe dans Moncler, dont la marque éponyme est connue pour ses chics modèles de doudounes et vêtements de ski à succès. Le groupe LVMH prend une participation de 10 % qui pourra atteindre 22 % dans double R, la holding personnelle du PDG de Moncler Remo Ruffini, qui détient 15,8 % du groupe italien. Le véhicule d'investissement permettra ainsi d'augmenter sa participation dans le groupe Moncler, jusqu'à 18,5 % au cours des dix-huit mois prochains. Moncler, des doudounes et des idées « Je suis heureux que le Groupe LVMH investisse » dans cette holding, a indiqué Remo Ruffini, emblématique PDG de Moncler qui a acquis la marque fondée en France en 1952, il y a plus de vingt ans. L'Italien est considéré comme l'artisan de sa relance et de son ascension dans la mode . « La vision et le leadership de Remo Ruffini sont remarquables. Moncler a été l'un des réussites entrepreneuriales les plus significatives de l'industrie au cours des vingt dernières années » a salué Bernard Arnault, dans le communiqué. Avec le soutien du groupe LVMH, le patron italien, premier actionnaire de Moncler, reste aux commandes. La marque de mode d'origine française qui représente l'essentiel des revenus du groupe, trouve un tremplin tricolore dans le luxe. Depuis plusieurs mois, le groupe italien était très convoité. Avec cet accord, LVMH voit loin et s'assure un siège au conseil d'administration du groupe italien. LIRE AUSSI : Décryptage - Comment le luxe prépare son rebond Le groupe Moncler détient outre la marque à son nom, la griffe de prêt-à-porter Stone Island. Son réseau compte plus de 350 magasins. Son chiffre d'affaires était l'an passé en hausse de 17 % à près de 3 milliards d'euros ; avec un résultat opérationnel à 893 millions d'euros. Dans un contexte de ralentissement du luxe, Moncler fait partie des « élèves au tableau d'honneur », note un analyste. Pharrell Williams en commun La marque italienne avait commercialisé l'an passé une nouvelle collaboration avec l'artiste Pharrell Williams, dans le cadre du projet Moncler Genius, lancé en 2018 et qui s'appuie sur des contributions artistiques extérieures. L'artiste, par ailleurs directeur artistique homme chez Louis Vuitton, fleuron de LVMH et première marque du luxe, a également signé une paire de lunettes Moncler. « La marque italienne reste dans une phase très constructive », observe Luca Solca, analyste chez Berstein.

Ynsect, un symbole de la French Tech en danger de mort

By |September 27th, 2024|Categories: Scoop.it|

Entre avril et août 2024, les fermetures d'usines ont été plus nombreuses que les ouvertures en France, selon la dernière étude du cabinet Trendeo. La série noire va-t-elle s'allonger avec Ynsect, érigé en symbole de la réindustrialisation grâce à son gigasite de Poulainville (Somme) ? Ce scénario n'est pas encore à l'ordre du jour. Mais la start-up pionnière dans l'élevage d'insectes vient d'obtenir l'ouverture d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce d'Evry. Une étape qui signifie qu'elle rencontre de sérieux problèmes financiers mais est en mesure de poursuivre son activité. Jusqu'à quand ? Selon une source, l'agritech serait bientôt à court de cash. Son dossier a été étudié ces dernières semaines par des banques d'affaires de la place de Paris pour un potentiel refinancement ou un rachat. Besoin de financements De fait, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde place la société en phase d'observation pendant une durée pouvant aller jusqu'à douze mois. L'occasion d'établir un inventaire de ses biens et d'établir une liste précise de ses créanciers. Si la société peut être sauvée, le tribunal définira un plan qui mettra fin à la période d'observation et entraînera des mesures de restructuration. Celui-ci devra être impérativement approuvé par les créanciers. Si un plan de sauvegarde est impossible et que la trésorerie vient à manquer, la start-up n'aura d'autre choix que de se déclarer en cessation de paiements. Le tribunal pourra alors convertir la procédure en redressement ou en liquidation judiciaire. Dans un communiqué, Ynsect admet être « confronté à une conjoncture économique et financière complexe, caractérisée par l'assèchement des financements habituellement dirigés vers les entreprises en croissance ». En 2022, les ventes de produits finis de la jeune pousse se sont élevées à seulement 568.000 euros pour une perte de 89,7 millions d'euros (les comptes 2023 n'ont pas encore été déposés). LIRE AUSSI : La France, le paradis de l'élevage d'insectes La start-up indique que son projet industriel près d'Amiens, dont la livraison a connu du retard et dont le coût a dérapé, « nécessite des capitaux additionnels dans l'attente d'un niveau de production et de ventes permettant d'assurer la rentabilité de l'entreprise ». « Au global, la capacité nominale est loin d'être présente, l'usine est en cours de montée en puissance, mais pas suffisamment pour délivrer un chiffre d'affaires significatif pour soutenir l'activité de la société », souligne un bon connaisseur de l'entreprise. L'ouverture de cette procédure de sauvegarde intervient un peu plus d'un an après que la société a annoncé avoir bouclé un financement de 160 millions d'euros qui, selon nos informations, s'était traduit par une baisse nette de sa valorisation. « Les investisseurs actuels n'ont pas les moyens de remettre au pot de manière significative, la start-up cherche des fonds étrangers », poursuit une source. Le hic ? Une procédure de sauvegarde est un signal souvent décourageant pour l'entrée de nouveaux actionnaires. Une onde de choc Chose inhabituelle : la société n'avait pas indiqué qui étaient les fonds ayant participé à sa dernière opération. Ce tour de table s'était accompagné d'un plan de licenciements (environ 20 % des employés) et du remplacement de son dirigeant historique, Antoine Hubert, par Shankar Krishnamoorthy. La chute d'Ynsect constituerait une onde de choc pour la French Tech. Car la société a souvent été présentée comme un symbole des jeunes pousses industrielles conjuguant innovation, développement durable et création d'emplois dans les territoires. Depuis sa création en 2011, Ynsect a levé plus de 600 millions de dollars et a bénéficié d'un large soutien de Bpifrance et de l'Etat français, qui l'a intégré pendant plusieurs années de rang dans le Next40, l'indice réunissant les jeunes pousses les plus prometteuses du pays. La procédure au tribunal de commerce d'Evry est pilotée par Hélène Bourbouloux. Une experte qui a supervisé le dossier Luko, une autre pépite de la French Tech, rachetée à la casse par Allianz en début d'année. Un destin auquel Ynsect et ses investisseurs espèrent à tout prix échapper.

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